Il est absolument hors de doute que l'inné et l'acquis interviennent tous deux dans les disparités cognitives et comportementales des hommes et des femmes mais la prévalence du poids de la biologie me semble avoir été mis en évidence ces 20 dernières années par de nombreuses expériences faisant intervenir plusieurs champs disciplinaires.
Statistiquement, il existe des différences qualitatives en terme d'intelligence et de psychologie entre les deux sexes qui malgré les tentatives de certains états de gommer diverses pressions sociales pour l'accès à certains types de métiers ont malgré tout vu des comportements sexués s'exprimer avec une force renouvelée.
Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autre mais les hommes sont, statistiquement, plus intéressés par les choses tandis que les femmes sont plus intéressées par les personnes, ce qui explique l'universalité du constat de la majorité écrasante de la présence des femmes dans les métiers sociaux et de celle des hommes dans les métiers scientifiques et techniques.
On pourrait également citer le changement de comportement des hommes et des femmes au sein d'un couple lorsque nait un enfant. Quelles que soient les idées progressistes, égalitaires ou féministes des couples étudiés et quelles que soient les cultures au sein desquelles lesdits couples ont été observé, il apparait que la femme va immanquablement prendre une plus grande part dans les tâches domestiques (notamment celles dédiées au nouveau-né) tandis que l'homme va s'investir majoritairement dans son travail (ou la collecte de ressources de façon générale).
Les exemples sont pléthore qui plaident en faveur de la primauté biologique dans l'explication des comportements sexués même si, je me dois de le rappeler, les influences sociales sont absolument indéniables.