Axo lotl

Nous sommes d'accord sur cette partie. Le fait de ruminer est pour moi, le fait qu'une personne cherche une solution, une réponse pour sortir de ce qui la fait souffrir et qui l'oblige à ressasser certaines pensées parfois erronées qu'elle le veuille ou pas. Du coup sortir des ruminations nécessitent de trouver les réponses. Ce n'est pas le contraire, il ne suffit pas de sortir des ruminations pour trouver les solutions, mais bien de trouver les réponses pour sortir des ruminations.

« J’ai un ami bipolaire. Il s’appelle Solal. Ce livre raconte son histoire. Du jour où je l’ai poussé vers la phase haute la plus terrible de sa vie à sa chute. De sa renaissance aux premières années de son tour du monde à pied. Il décrit la beauté fragile d’un être en proie à des hauts et des bas plus marqués que pour le commun des mortels. Et pourtant pas si différent de nous… » Dans ce texte, tout est strictement vrai ; ni personnages inventés ni histoires imaginées. Pourtant, on le lit comme un pur roman, au plus proche du réel. Il y est question d’amitié, d’ivresse et de mouvement. Un récit magnifique, à la juste distance, qui émeut autant qu’il donne à réfléchir. Une jeune femme scandinave s’installe à Florence où tout lui semble étranger et écrasant : les toits de tuiles, les tours des églises, l’homme qu’elle a rencontré. Elle se dit qu’elle vient d’une région trop froide, et qu’il pourrait être celui qui réchauffera la terre gelée en elle. La Prise du diable est l’histoire de cette femme, de son corps et de son esprit. Du pouvoir qu’elle a sur l’homme qu’elle tente de changer, et du pouvoir de plus en plus fort qu’il exerce sur elle. Dans un récit haletant et dérangeant, Lina Wolff nous entraîne au cœur des mécanismes de l’emprise, et sonde la folie misogyne déguisée en normalité de notre société contemporaine.

"Amis, quelques chose surviendra, sur cette Voie lactée de l'éternité, qui s'étend devant les yeux dessilles de nos fantômes. J'eus envie de communiquer à japhy toutes mes pensées mais je savais qu'elles étaient sans importance et qu en outre il les connaissait, de toute façon. Le silence est une montagne dorée." Les clochards célestes. Kerouac.

Vos réponses sont peu cohérentes et peu convaincantes. Vous dites une chose puis son contraire. Je vous laisse poursuivre avec d'autres s'ils arrivent à vous suivre. J'y renonce.

"le monde n'est pas si mauvais, pensais je, puisqu'on peut y rencontrer des Japhy et je me réjouis" Les clochards célestes. Des japhy, peu importe leur nom, qui partage un peu de leur savoir, un peu d'eux même, un peu de leur vérité. Je suis plus riche de tout ça, je suis chanceux et je m'en réjouis. Merci à toi.

On vous écoute, comment sort on de la rumination. Et au fait c'est quoi la rumination puisque vous connaissez ? Et vous n'avez pas expliquer pourquoi vous vous contredisez au passage.

C'est jugeant. Savez vous au moins ce qu est la rumination? Pourquoi on est enfermé dans cette boucle ? Donc vous vous contredisez, pourquoi ?

Donc pour vous la négligence n'est pas une maltraitance ? Oublier son gosse, ou le laisser seul dans la rue, au risque qu 'il finisse à l'hosto, c'est de la négligence pas de la maltraitance ?

dire qu'ils échappent à internet et au réseau sociaux...:) oui prendre le temps d'écouter, apprendre d'un autre....

et puis la transmission orale, les conteurs, c'est quelque chose qui plait, qui me parle aussi.

ceux que j'ai vu dans le reportage, je pense qu'il y a une forte probabilité qu'ils ne savent pas. Mais il semble que ce soit vraiment un critère important pour vous l'écriture.

le savoir et donc le pouvoir est lié à de nombreux paramètres. la seul écriture n'est pas suffisante, il faut de la curiosité, des émotions, des savoirs faires, de l'adaptation aussi.

mais prenons un mec qui vit dans le désert au sein d'une tribu. Il y a de forte chance qu'il n'écrive pas ne lise pas (transmission du savoir oral) qui de lui ou d'un mec qui sait lire pourra s'en sortir vivant ?

bon du coup on reprend la discussion. j'ai trouvé intéressant cet argument : " réfléchir sur des choses concrètes et pas des croyances de protection c'estt pas se mater le nombril. AU contraire, c'est relever les yeux et voir les choses pour de vrai. Sans filtre, sans mensonge.". parce qu'effectivement, il est possible que ce soit mon cas. pas agréable comme constat, mais piste intéressante

oui, je comprends ça.

oui c'est vrai mais c'est pas simple à faire, quand on a inversé le sens des choses pendant longtemps.

je suis d'accord, mais si on entre dans le truc, ne perd-t-on pas la distance nécessaire pour écouter les autres, voir les aider ? se focaliser sur les autres, ça peut permettre peut être de ne pas se regarder trop le nombril.

C'est vrai mais je ferais une nuance pas par tout le monde, parce que ce statut peut aussi enfermé, j'ai l'impression.

d'accord.

alors j'ai mal compris cette phrase.

je suis pas d'accord, des gens qui ne savent ni lire ni écrire, possèdent des savoirs.

En fait tout ça pour moi c'est de la théorie. intellectuellement je comprends tout ça. Emotionnellement je sais pas trop où ça me mène. A faire un constat que certains de mes comportements sont liés aux "incapacités" de mes parents. Oui d'accord, je sais bien qu'ils ont merdé, peu importe un peu le mot qu'on met dessus, en tout cas pour moi. c'est un constat purement personnel pour le coup. Par contre une fois ce constat fait, des mots mis dessus et je parle de toutes les victimes de maltraitances, on en fait quoi . Je veux dire, on ne peut pas réécrire l'histoire, on ne peut pas effacer les trucs mal appris, les blessures, les fêlures, les séquelles. Du coup, c'est juste le constat qu'on est le résultat de maltraitance ? Comment on en sort ? Là encore c'est purement personnel, mais je ne veux pas être cloisonné à ça, au foirage de mes parents.

Après je me pose une question, les normes éducatives de 2024 ne sont pas identiques à celles des années 70, est ce que ce qui était admis à l'époque peut alors se juger comme maltraitant aujourd'hui puisque ça ne l'était pas à l'époque ?