Petitpois

Mort sur un malentendu, finalement, il a conclu trop vite. Salut l'ami !

Je pense que ton problème n'est pas, en soi, ton mari mais bel et bien d'être bloquée dans une région que tu exècres. J'ai vécu la même chose que toi, c'est juste insupportable, et dépressif aussi, en effet. Mais le dilemme revient au même : le quitter, ou pas. Tes "pulsions" ne sont, de mon avis que dérivatives, compensatoires. Tu peux les surmonter. Si tu lui disais que tu en es au point de partir pour rejoindre ta région, tu ne crois pas qu'il trouverait une solution pour te satisfaire et sauver votre couple ? Mais je sais que le sud, quand il coule ainsi dans nos veines et qu'il manque, nous rêvons d'autres chaleurs, d'autres soleils. Je peux te le dire : en vain.

Quant à "la mort assistée", l'euthanasie, ce n'est pas si "simple" non plus. Ma cousine et amie s'est faite euthanasiée en Espagne, atteinte, assez jeune d'une maladie de Charcot. Peu ont été ceux qui lui ont téléphoné, ni à elle ni à son mari. Ils se sont retrouvés quasi seuls devant l'épreuve. S'en sont suivies de multiples ruptures familiales. Vous me direz, "on s'en fout de la sidération des autres". Certes. Mais je pense qu'ils auraient aimé être plus entourés. Aussi entourés que pour une mort "naturelle", de vieillesse ou de maladie. Une autre amie, atteinte de la même maladie, est décédée lors d'une hospitalisation pour complications respiratoires. Rien de létal en soi. Mais le vœu demandé d'en finir...En France, en lousdé et avec humanité, elle a été exaucée. Tous et chacun qui l'aimaient ont été présents jusqu'au bout. Elle a dû partir avec plus de sérénité, je suppose.

Des mourants, et des morts, j'en ai vu tant ! Dans mon cadre professionnel comme, hélas, de mon cadre intime. Et je ne peux donner aucun avis autre que le mien, pour moi. Dans la vie comme dans la mort je crois que chacun est différent. D'autant que oui, c'est vrai, la souffrance est de nos jours soulagée (morphine et autres)....jusqu'à la mort. Paisible, espérons nous.

Bah, ça dépend tellement ! En maladie, souvent, pas très conscients sur la fin.

Oui et non. Je veux juste dire que je "n'aimerais pas" (c'est ridicule comme expression) mourir à brûle pourpoint. Brutalement, sans savoir qu'elle est là, qu'elle va me prendre et que je veux savoir. Sauf souffrance terrible évidemment. Et encore, je ne sais pas. Souffrir c'est vivre encore. Je ne sais pas. Le truc c'est que j'ai manqué de tant d'informations des mes proches décédés sans avoir eu le temps ou l'envie de me les donner. Peut-être ma seule envie, à moi, c'est vrai. C'est bien possible. Personne ne revient nous le dire

Bien sûr, moi aussi tous ceux que j'aime savent que je les aime. Pour leur dire et le prouver, je pense. Mais il y a plus, en tout cas perso. Des choses que voudrais dire et que je ne peux pas de mon vivant, parce que, justement, je suis vivante. Tu me diras, écris le maintenant ! Pas faux, j'ai commencé d'ailleurs. Mais ce qui est vrai ce jour ne le sera peut-être pas demain, tant la vie et les événements évoluent.

Oui, je crois que c'est l'avis de bcp. Mais si tu combines "savoir et décider quand", perso, je trouve ça mieux que partir sans adieux . J'ai accompagné ma voisine et amie jusqu'à quasi son dernier souffle. Sur son lit d'hôpital et de mort elle m'a dit tant de choses qu'elle avait sur le coeur, et que je ne pouvais pas répéter. Mais au moins, elle s'en est déchargée. Et elle est partie qq heures après, libérée.

Oui, j'ai "vu" ça. J'ai trouvé ça plutôt bien pour ceux qui veulent maîtriser leur fin. Si j'ai bien compris, la personne doit être consciente pour appuyer d'elle même sur le lancement du gaz. Après, avec le gaz, à priori, tu perds vite ta conscience avant d'en mourir. Toi, tu choisirais quoi ? Sachant que je pourrais y avoir recours, mais après avoir "tout réglé", parce que, justement, je saurais que je vais mourir. L'un n'empêche pas l'autre, non ?

C'est littéralement magnifique, tellement vrai ! Je vais, de ce pas, le faire lire à ma fille.

oui, tout à fait. Quelque part il y a cette raison : tenter de savoir jusqu'à ne plus pouvoir savoir. Pousser la recherche au bout de sa vie, tenter de "vivre" sa mort".

Voilà, il est encore très jeune. Mais il faut t'imposer, être "le chef de meute" , en douceur mais fermeté. Et le récompenser quand il fait "bien". (croquette, compliments, caresses). Bon courage, ça va l'faire. Son but, en général , c'est de te satisfaire.

Bonjour, bien sûr, cette réflexion me vient du décès de M. Blanc, des suites d'un malaise cardiaque (paix à son âme). Beaucoup disent "c'est la plus belle mort". Partir sans s'en rendre compte, sans savoir. Et bien , perso, je ne sais pas. Je pense que je préférerais "vivre ma mort". Pour en avoir eu peur toute sa vie, autant "savoir", la vivre, l'assumer et pouvoir dire/écrire ce que l'on n'a jamais dit avant. Régler les choses, refermer le livre à sa convenance. Et vous ? Pas de figth s'il vous plaît. Pas là, pas sur ce sujet.

Peut-être alors qu'il sent ton inquiétude et tes hésitations , ce qui irait dans le sens du "test". Tu nous diras ?

Tu as un vétérinaire, peut-être. Sans être comportementaliste je crois qu'il pourrait bien te donner de bons conseils. Patience et courage, 5 mois, c'est encore très jeune pour la propreté acquise définitivement. Et puis, elles aiment bien tester notre autorité et tolérance, ces p'tites choses ! Ou contester pour un truc qui ne leur convient pas.

N'est pas "Mite" qui veut !!

je ne sais pas. Psycho somatique peut-être, surmonté par la peur de me perdre. (sans prétention).

LOL! C'est ce que disait mon futur mari, à l'époque : je suis allergique aux "poils de chats". Le premier soir où il a dormi chez moi, mon chat (le seul à ce moment) est venu se blottir contre moi, comme d'hab'. Le Jules il dit : "nan, je ne peux pas".........." C'est lui ou c'est toi" que je réponds. Marrant : plus d'allergie ! Et maintenant nous en avons quatre

Et pourquoi il se marre, l' @Enchantant ??!! Je dis des c*nneries, à ton avis ?

J'ai moi-même, en ce moment, un jeune chat, parmi mes "vieux". Il est mordeur et joueur. Quand il mord en jouant j'émets un son sifflant aspirant signifiant ma "douleur". Il arrête immédiatement. Maintenant il mordille doucement. Il faut lui manifester le fait qu'il fait mal, que ça ne nous convient pas, ça a marché avec tous mes chats. Ta fille peut tjrs essayer, on ne sait jamais ! Parce que, ta ninette, elle doit quand même être frustrée "d'ignorer" ce minou, et risque d'établir une distance définitive entre eux. Bon, après, je ne suis pas comportementaliste animalier, juste une loooooongue expérience.

Après, parfois, les chatons ou jeunes chats ont l'air "agressifs" quand ils ne veulent que jouer, sans maîtriser le degré dans le jeu. Il veut peut-être juste jouer avec ta fille qu'il sent réactive et demandeuse. Mais oui, il faut le canaliser. Le 'NON" quand il dépasse les bornes est assez efficace. Bravo pour l'avoir gardé, ce petit être vivant doué de sensibilité.

Je l'ai vu sur scène, une émotion intense. Dada Masilo

Pensées et hommage à Mamy qui passait les 33 tours de A. Barrière à longueur de temps et l'a imprimé en moi. Aujourd'hui, je pourrais la chanter pour moi........ Et bon Dieu que je le trouvais beau

J'ai deux couples, enfin ex-couples, qui ont fait ça parmi mes connaissances amicales. C'est très étrange, ils en sont même venus à un léger baiser sur la bouche en guise d'adieu. On ne sait pas trop comment se situer. Mais l'esprit, imposé, est à la fête. Couples avec enfants, non présents, mais en harmonie pour leur garde. Je ne sais quoi en penser. j'imagine que c'est mieux qu'un divorce où tout le monde s'arrache la tronche. Et, de fait, nous avons pu rester "amis" avec l'un et l'autre. C'est rare et c'est peut-être l'avantage. Généralement, les divorces entrainent aussi des ruptures amicales. Et puis la plupart se proposait pour garder les mômes au cas où, pour le confort et la nouvelle vie de l'ex-couple.

Ca me rappelle une dame de 101 ans qui, très en forme jusque là, a commencé à "se voir " diminuer suite à une atteinte virale. Elle me dit : " vous savez, je n'ai pas envie de vieillir".......... c'était charmant mais tellement triste ! Elle ne pensait pas à la mort, elle ne voulait juste "ne pas vieillir", à 101 ans.