Kostoglotov

«  Tous ces regards qui me mangent. […] Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres.  » Le solipsisme n'est pas une solution.

Bonjour. Le volleyball... Quel carnage. Avec ces instants mémorables ou la balle touche le sol, presque au ralenti, au milieu de toute l'équipe sans que personne ne bouge. Professeur d'EPS : un sacerdoce.

Oui on peut être très entouré mais se sentir seul. Je pense même que chacun d'entre nous est seul d'une certaine manière. Mais ce que tu décris montre quand même un détachement aux autres qui me semble lourd à porter. Pas de relations amoureuses ? C'est l'abandon de l'idée de couple ? Je crois à une relation duale qui ne priverait pas les deux protagonistes de leur minimum vital de liberté.

Bonjour. Peut-être l'auteur veut-il exprimer l'idée que la liberté passe par le détachement aux autres. Attention, pas détachement complet. Les liens de domination / soumission sont à bannir. Une fois ces liens rompus, chacun vit sa vie. Chacun est libre. Pourtant, si on veut être heureux, certains formes de relations doivent pouvoir exister. Je parle bien sûr d'amitié et d'amour. Comment la liberté est elle affectée lorsque de tels liens se créent ? Je n'en sais rien.

#aigritude Aucun intérêt.

Alors j'adhère !

Il y a vraiment besoin de vivre pour se rencontrer ? Vraie question. Voulez-vraiment que j'y réponde ?

Vous voulez dire comme en 58 (grippe asiatique) ? Comme en 69 (grippe de Hong Kong) ? Comme en 2009 (SRAS) ?

Ça ne vaut rien... Mais c'est bien. Alors ? Alors, j'écoute.

Alors je suis curieux d'avoir votre explication pour la question suivante : " En quoi la fermeture des activités sportives, des bars, des discothèques, des restaurants, des évènements culturels (je m'arrête ici mais la liste pourrait être allongée) favorise-t-elle les rencontres ? "

Sans oublier les célibataires ne pouvant plus faire de nouvelles rencontres aussi facilement qu'avant... /\/\/ Compassion \/\/\

Ma gentille collègue me dit qu'il faut que j'écoute ça ce matin pour que je me réveille. Règle n°1 : Toujours obéir aux injonctions féminines.

Bonjour ! Zatoichi. De Takeshi Kitano en 2003. L'histoire d'un samouraï aveugle errant, justicier à ses heures perdues. Je vais droit au but : ce film a été très critiqué mais je le trouve vraiment réussi. Tout d'abord, le film se veut poétique et contemplatif. Ce Japon est beau. La répugnance des combats est masquée : tout est fulgurance chorégraphiée. Les effets numériques (pour le faux sang qui gicle) sont excessifs et détonnent tellement, ça ne peut qu'être intentionnel, qu'on les imagine hors du film. On reste dans le beau, pas de sale dans ces combats au sabre qui ne peuvent pourtant que l'être. #trippesàl'air Les personnages sont très attachants. J'ai toujours apprécié ces grands maîtres qui dominent leur sujet. Intouchables, invincibles, tellement plus forts que leurs arrogants adversaires. Certaines scènes ont été très critiquées : le film est entre coupé de séquences qui nous plongent dans une comédie musicale qui n'a rien à faire dans le film. Les critiques disent que c'est un moyen de paraître abusivement décalé... Sauf que c'est décalé. On peut peut-être dire que le moyen est grossier, mais dans tout le film, la bande sonore est très travaillée. Ces séquences en marquent l'apogée tout en apportant un contraste dans la réalisation. C'est bien fichu. Enfin Mesdames, ça ne gâche rien au film, je trouve l'acteur Tadanobu Asano (qui a un rôle à part dans ce film car on peut globalement trouver un côté trop tranché entre les "méchants" et les "gentils", alors que lui est plus clair/obscur) très... générateur de complexes pour nous les hommes ! PS : encore impossible d'ajouter es images. Le navigateur me dit que je dois insérer via une URL... HELP !! Mesdames, vous manquez un joli portrait de Tadanobu !

Bonjour. "3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance " Bon, hormis ce titre assez ridicule (comme trop souvent, un grand merci aux traducteurs !), un très bon film. Humain, fort dans le fond, pas du tout manichéen contrairement aux premières impressions. J'y retrouve un peu du style des frères Coen. Je mentionne aussi le jeu magnifique de deux acteurs que j'adore : Frances McDormand et Woody Harrelson. Et la lettre à la fin ! A voir ! PS : je n'ai pas trouvé comment mettre une image. Dommage, la photographie du film est au top.