Dedictio

En fait t'as rien bité aux CGU toi ^^" t'as signé comme ça, et les gens qui ouvrent des sujets tu t'en bats les steaks ^^" Ce n'est pas un thread dédié à la poésie. Et puis j'écris très mal en plus u_u Tu l'as visitée, au moins, cette vallée ?

Mais je parle de ce que je veux et je t'emmerde ^^" Par ailleurs, il y a un sujet avec des vidéos que t'as pas été foutu de commenter, obnubilé par ta distribution de tracts de gare TER. Magnifique région que les Pays-de-la-Loire comme la Bretagne, pas besoin de dépeçage pour satisfaire des nostalgies passéistes identitaires. Heureusement que la plupart des élus, comme le maire de Rennes d'ailleurs, garde tête froide. J. Rolland, elle, a juste sauvé sa tête en s'alliant aux verts, vu son bilan, notamment sécuritaire.

En fait t'as même pas consulté les vidéos.

Déjà j'ouvre ce que je veux. Deuxio Le sujet parlait notamment linguistique et dans cet épisode art : je crois être l'un des seuls à l'avoir respecté.

Pas que mais bon comme tu joues les victimes depuis le début, je te laisse te palucher là-dessus. Au fait, t'habites le 44 ? Qui plus est, c'est toi qui m'a directement insulté. Mais sous anonymat hein... normal.

Je ne comprends pas l'intérêt de ces logorrhées, mais soit : kamoulox ! Et je continuerai avec mes visites guidées à faire valoir le passé et le présent de cette belle région des Pays-de-la-Loire =)

Découpez ce que vous voulez, mais foutez la paix aux habitants du 44.

Tu en as 20 pages, des arguments, tandis que tu tournes autour de deux ou trois répétés comme "mesuuuuure vichyyyyyyyste !". Alors que c'est juste un débat contemporain qui aura de vrais enjeux sur les quotidiens de millions de Français en déséquilibrant des régions qui fonctionnent très bien ainsi. D'ailleurs aucune chance que n'importe quel gouvernement accepte avant 30 ans, si toutefois les questions économiques ou d'aménagement se posent, comme toute décision devrait l'être : émancipée de croyances et de passéismes.

Non, tu mens encore puisque je t'ai même donné la frange de militants nationalistes bretons ayant collaborés : 80 reconnus par les historiens. Et je viens d'expliquer il y a quelques instants que c'était aujourd'hui le plus souvent une lubie socialiste. Vérifie.

Science-fiction historique face à un fait qui met à mal la moisissure argumentative de l'analogie douteuse. Tu es gentil, tu t'en tiens à mon propos. Je n'ai pas écris qu'il n'aurait pas existé sans Vichy, parce je n'en sais rien et toi non plus, je constate juste le fait. https://www.books.fr/les-curieux-heritages-de-vichy/

J'ai parlé de ton propos, pas de toi. Donc merci d'éviter de m'insulter et les attaques personnelles, d'autant que derrière un écran c'est toujours lâche. Mais on en parle face à face quand tu le souhaites. Que ce plan régionale soit acté sous Vichy : personne n'en doute ! Une bonne fois pour toute, note-le. Je t'ai même précisé que c'était Laval puisque tu répétais Pétain. Pétain qui, pour la énième fois, était pour une Bretagne unie. Mais et alors ? Ce serait une mauvaise chose si on part de ton raisonnement basé sur une analogie douteuse : "Vichy a collaboré avec les allemands. Le détachement de la Bretagne a été décidé par Vichy. Donc soutenir un statu quo c'est soutenir Vichy." C'est aussi ridicule que pathétique.

Voilà, ça recommence : blablabla Vichyyyyy... C'est débile. Genre on va supprimer le salaire minimum parce que c'est Vichy.... sans déconner faut arrêter. Parcontre poster des vidéos de gus qui traînent dans des assos fondées par des collabos : là ça passe crèèèèèème. x') Logique !

La capitale de la Bretagne a longtemps été là où se trouvait le duc. Mimétisme avec le roi de France. C'était une cour itinérante : les ducs passèrent peu de temps à Nantes, si ce n'est Mercoeur. Aujourd'hui la mode est au communautarisme à gauche, faute d'avoir les épaules intellectuelles pour penser des politiques émancipatrices des méfaits du libéralisme économique. D'où les résultats aux présidentielles.

L'article tronque la réalité. Ouest-France, "curieusement" pas choisi par lumic, a une présentation plus complète et moins tapineuse : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-le-voeu-pour-l-organisation-d-un-referendum-sur-la-bretagne-unie-adopte-32e8ccfc-6794-11eb-9ee0-2013fa8b22ce C'est la suite des magouilles électorales de J. Rolland qui, bien que opposée à ce rattachement, se retrouve coincée dans ses alliances politiques pour sauver son fauteuil. Garnier, pour une fois, a bien résumé : hochet politique pour les verts, incapables d'une vision émancipatrice de la ville.

"Le peuple breton" conception racialiste, alors qu'il y a toujours eu diversité de population sur ce territoire, foulé par l'homme depuis 450 000 ans. C'est terrible de ne vouloir garder qu'une mémoire de quelques siècles. https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_1987_num_4_1_909 Pour l'époque mérovingienne. Et pour les premiers peuplements :

Ben c'est un peu comme la Résistance, t'as ceux qui prennent les risques et puis t'as les résistants de septembre 1945 : "ouiiii, moiiii, j'étais à fooooond ^^" "

Impérialisme identitaire bas du front d'une gauche vendue. Ce sont les mêmes qui encensent les Indigènes de la République qui nous font marcher tout droit vers une société à l'américaine.

Mes aïeux sont picards : j'crois que ce ne sont pas des mêmes tribus payés dont on parle. Histoire de remettre en perspectives cet artefact rhétorique du larmoyant ^^ Merci pour la vidéo sur 14-18 : synthétique et pédagogique. Mais à aucun moment l'auteur confirme : "que la guerre 14 - 18 aura été quasiment le début de la fin du peuple Breton" (sic). Au contraire, tout en esquissant, et sans complaisance, les particularités de ces populations sous le feu, il conclut dans son bilan que si le tribu humain breton a été marqué, il s'agit avant tout en raison de sa démographie et non d'un particularisme culturel (cf. à la 12min45). Il s'agirait donc de cesser les mensonges de propagande, parce que là la prochaine étape c'est le coup de la république génocidaire x') Les français s’accommodent très bien avec bien des héritages vychistes. La liste est longue, une centaine peut-être, d'héritages législatifs vichysties sur lesquels lumic auraient peut-être à contester avec véhémence ? L'accouchement sous X ? La charte du travail avec le salaire minimum ? Les gens qui défendent ces droits, sont-ils des aficionados de la collaboration ? Bref, ce n'était qu'une décision administrative, comme l'est un traité, donc comme le traité d'Angers ou l'édit d'union. C'est enfin une contre-vérité supplémentaire que de laisser entendre que les bretons ne sont et ne furent des amoureux de la France, de systématiquement opposer identité culturelle, que vous vous obstinez à laisser au singulier et dans laquelle fleure bon des conceptions naturalistes douteuses, et opposés à l'Etat duquel ils n'auraient reçu que brimades. D'ailleurs, au passage, ce n'est pas Anne de Bretagne que l'on doit l'absence de péage en Bretagne, mais à De Gaulle ! Ces penchants pour le mémoriel sélectif à des fins politiques tout à fait actuelles tordent le bras à l'histoire. N'y eut-il pas plusieurs manifestations patriotiques en Bretagne en 1914 ? Comme en toutes choses, les approches manichéennes sont mensongères, et pour synthèse et rebondir sur l'héritage de la Grande Guerre pendant et après la Seconde Guerre Mondiale : "La Bretagne est connue pour avoir été une région patriote pendant l'Occupation et modérée à la Libération. Faisant partie du territoire français occupé dès le début de l'été 1940, bien que la culture politique dominante l'amenât spontanément à se satisfaire de la nomination du maréchal Pétain à la tête de l'État, très vite, la haute densité des troupes d'occupation allemandes dans la péninsule, posée sur un substrat germanophobe principalement hérité des sacrifices de la Grande Guerre, conduisit la population bretonne à rejeter moralement les Allemands, avant de commencer à se détourner de Vichy de manière significative dès 1941. La proximité de l'Angleterre favorisa l'expression de ce rejet en lui donnant un sens à travers les sentiments gaullistes et proanglais voire anglophiles. Au moment du débarquement, la présence des groupes armés FTPF et AS était devenue importante. Le passage à l'insurrection produisit un élan patriotique qui conduisit de nombreux jeunes hommes à prendre le maquis. À la différence d'autre régions, telle la Normandie voisine, la Résistance fut en mesure de conduire une véritable guérilla qui précéda la marche des divisions blindées alliées et, entraîna une partie de la population civile, souvent malgré elle, dans le processus de Libération. La Libération venue, la Bretagne révèle une situation originale. En effet, la majorité des communes sortirent de l'Occupation d'elles-mêmes, les Allemands se retirant et les résistants occupant la place avant que les Alliés arrivent, les dotant d'interlocuteurs historiquement légitimes avec lesquels ils durent compter. Les résistants n'étaient pas toujours en symbiose avec la population civile, mais dans la majorité des localités ils marquaient une présence, souvent ils étaient armés, en général ils encadraient la communauté ou tentaient d'imposer leur encadrement. Seule une minorité a participé activement à la lutte pour la libération nationale." Luc Capdevila, "La base FFI, les Gardes civiques, l'ordre et le désordre public", dans Les Bretons au lendemain de l'Occupation : Imaginaire et comportement d'une sortie de guerre (1944-1945), PUR, 1999. Pour reprendre le fil des épisodes de cette série qui nous fait discuter, à des fins pédagogiques, je signale l'excellente chaîne youtube Linguisticae et son émission de vulgarisation "Ma langue dans ta poche" : Très intéressante synthèse qui revient sur le fourre-tout indo-européens (il existe aussi une vidéo sur l'origine de ces peuples, et sinon cf. J.P. Demoule 2017)) tout en dégageant des similitudes, sinon une même origine (?) entre langues pro-cetltiques et romanes. Cela permet aussi de comprendre les migrations culturelles du néolithique à la proto-histoire sur notre territoire ; cultures (au pluriel !) qui ont façonné le territoire et les représentations identitaires forgées, elles, au XVIIIe siècle sous les élans ossianiques. Focus sur les langues gauloises : outre que l'épisode 2 du sujet les évoques, j'en ai fait mention. La vidéo est aussi intéressante parce qu'elle démonte en quelques phrases le roman national et surtout ses mécaniques que se réapproprient aujourd'hui le discours identitaire breton (enfin les trucs cul-cul servis ici, il y a certainement plus raffiné que ce fil forum). La suite évoque la diffusion du latin jusqu'en Armorique : Il y est expliqué l'influence du latin sur la langue bretonne, notamment et particulièrement prégnante dans le vannetais (à la fin de la vidéo pour les impatients ^^). Des pierres de plus pour montrer la complexité de ces débats sur les identités. *message avec effort pour pas trop d'acronymes afin de ne donner grain à moudre à la mauvaise foi =) *

.i.

"Dans cette boutique, le drapeau breton est uniquement bon pour le commerce."

Il n'y eut aucun ordre de l'Etat français pour motiver les mouvements évoqués : c'était spontané et reposant sur la logique identitaire. Personne n'a écrit que ces mouvements étaient majoritaires. Cependant, comme tu te passionnes pour l'époque à la répéter constamment désormais, il ne faut pas ignorer ces corrélations. Je suis toujours fasciné par ces dérives autoritaristes de gens qui tiennent à déterminer l'avenir d'un territoire où ils ne vivent pas et en s'en tamponnant du quotidien des concernés. Je m'auto-flagelle pour avoir omis de citer l'excellent Stéphane Pajot, que les nantais connaissent bien, et qui fait battre la mémoire de la ville à travers ses livres historiques, ses romans et ses émissions : Et sur les identités nantaises : Un autre classique, consulté mais que je ne possède pas : Et comment ne pas évoquer Jacques Demy : C'est encore l'identité de la ville qui apparaît à un coin de rue, l'armentiérois :

Et article clef, sur les tous débuts de ces revendications, finalement assez jeunes : Sharif Gemie, La « Question bretonne » et le nationalisme breton, dans la revue Bulletin d'histoire politique, n°21 (1), pp. 120–129. L'article est en ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/bhp/2012-v21-n1-bhp0208/1011700ar.pdf On y apprend le caractère éminemment petit bourgeois du mouvement et finalement peu partagé, c'est sa conclusion.

Quelle foule bigarrée

Moooh, c'est curieux ça, avec la bonne foi que tu as étalé depuis quelques posts ^^" Bonne fin d'aprem également. Comme il y eut quelques contributions "musicales" postées en respiration de bon aloi, j'me permets également l'interlude et de dépoussiérer. Attention, ça fait pousser les cheveux :