MadeleinedeProut

C'est d'une absurdité....

Mais tout, absolument tout. Quand je suis venue au monde je ne savais rien, comme tout un chacun. Donc j'ai appris tout, absolument tout ce que la vie a mis à ma disposition. Comme tout le monde.

Pauvreté d'esprit, résume parfaitement cette démarche. J'ajoute impudeur et irrespect de soi-même, et plus... Il est vrai qu'il y a un réel intérêt d'entendre un homme ou une femme venir se vanter, en rigolant qui plus est, d'un pan de sa vie qui reste privé et qu'il ou elle étale au grand jour. Ca fait avancer l'Histoire avec un grand H.

Ca c'est au niveau du cercle familial, privé. Quand on se met en scène à la télévision, ce n'est plus du privé. Les enfants ont des camarades, de classe, de travail, de fac. Et ils peuvent en pâtir de cet étalage public. Mais ça ne semble pas vous poser question.

Le sujet n'est pas là. Je n'ai aucune intention de me débarrasser de ma télévision qui est peut-être une boîte à c..s selon la manière de s'en servir. Sur les enfants par exemple. Entre autres...

Tu as écrit koukard mais je me doutais que tu voulais dire kouffard... Ce terme arabe est péjoratif, dans quelle intention l'emploies-tu?

Oh la la quelle moralisatrice vous faites

Peux-tu me dire ce qu'est un "koukard"?

Ressentir le besoin de se confier, de demander conseil, de se décharger d'un poids est parfaitement compréhensible et humain. Pour cela il y a un membre de la famille en qui on peut faire confiance, un ou une amie, un psy, une émission radio vous invitant à vous soulager, demander conseil dans l'anonymat. Mais apparaître dans une émission TV au vu de tous pour parler sourire aux lèvres d'un évènement intime de sa vie, peu glorieux qui tendrait à être plus caché qu'étalé me surprendra toujours. Se tenir à distance de toute décence, excité-e à l'idée de faire pénétrer des millions d'étrangers dans son intimité m'épate et pas dans le sens le plus positif du terme. Je fais là référence à des émissions du style "Ca commence aujourd'hui" où le voyeurisme y a toute sa place. Aujourd'hui en zappant un instant, après avoir regardé un très court moment le magazine de la santé sur la 5 j'atterris sur la 2 où des participants sont sur le plateau pour déballer leur vie intime et leur vie adultère. Ca semblait être le thème du jour. J'y ai vu une dame sourire radieux aux lèvres tellement heureuse de déballer son intimité...j'ai éteint. De toute façon je ne regarde pas la télé dans la journée, sauf exception. A quoi pensent ces personnes? ne se soucient-elles pas des retombées négatives quasi inévitables sur leur famille? leurs enfants? Ca pose question non? en tout cas à moi oui.

A force de tout interdire aux jeunes, ils finiront par se révolter! Il "s'amusait" avec la victime, bon laissez-le s'amuser ce gamin!

Personne ne propose de le traiter "gentiment" !!

C'est toi qui sembles le faire exprès cher bouddean. Je n'ai aucune réponse à apporter parce que ta question me semble incongrue. Elle est hors sujet. QUI peut se dire "là je pense mal". Ca n'a pas de sens. Ce n'est que le recul par rapport à une époque donnée, ou une situation passée qui peut amener à se poser cette question. Pas dans l'instant. L'exemple donné par Morfou est loin d'être le seul. C'est un parmi d'autres. Ne vous complaisez donc pas dans le sectarisme.

Cela peut être un très bon exemple, entre autres.

On peut le faire aisément sans l'engueuler devant tout le monde. Ce qui pourrait avoir le résultat inverse de celui qu'on recherche. Savoir ce qui se cache derrière les propos qu'il a tenus, pourquoi il les a tenus et le placer face à la gravité de ces derniers. L'engueuler ne le responsabilisera pas et cela risque de l'amener à se fermer.

Se remettre en question n'a rien de négatif bien au contraire. On peut penser autrement aujourd'hui de ce que l'on a pensé hier ou avant-hier. Se dire que tel de nos agissements n'était pas le meilleur etc...C'est savoir se remettre en question, réfléchir. C'est une preuve de réflexion, d'intelligence et d'humilité positive qui ne concerne que toi-même. Ce n'est pas de la bien-pensance, la tienne, que tu distribues généreusement parce que tu estimes que c'est celle-la qui a de la valeur.

Alors, si vous ne comprenez pas, c'est que vous ne comprenez pas, comme dirait Monsieur de la Palisse. Désolée eriu je ne peux rien pour vous. Mais je peux vous souhaiter une bonne journée!

Oui c'est un exemple. C'est un peu plus sous l'angle du "moi je pense bien et je te transmets mes codes" que je considère la bien-pensance diffusée. Je mets un accent sur le terme de diffusée, pas de la pensée que nous estimons bonne et que nous ne balançons pas à notre entourage comme la seule à suivre. Ce n'est pas évident de faire passer les infimes nuances d'un terme par rapport à un autre et qui pourtant offrent tous leur sens précis.

eriu si vous ne lisez pas le post de départ évidemment cela peut vous paraître vide, mais le sujet y est suffisamment développé. Pour ma part je n'ai plus rien à ajouter, je fais en sorte que mes messages soient clairs, explicatifs.

D'où il sort ce terme de bien pensance demandez-vous? mais il est pratiqué à longueur de temps par ceux qui estiment que leur pensée bien-pensante doit être diffusée car c'est la meilleure. Voire la seule et l'unique à adopter.. Ce n'est pas gratuitement que la philosophe nomme Gérard Miller et....l'abbé Pierre.

C'est tout à fait ça. C'est le coeur du sujet. Etre convaincu que l'on détient la bonne parole, la bonne pensée, la bonne attitude, par rapport à celle des autres qui ne le serait pas et que l'on cherche à guider, voire à convaincre que c'est comme cela qu'il faut penser. Il y a une forme d'arrogance derrière ce qui veut paraître humble.

Votre exemple n'a rien à voir avec la notion de bien-pensance du sujet. Ici vous parlez d'une remise en question. Cela n'a rien à voir avec la diffusion de votre pensée que vous jugeriez la bonne ou la meilleure et que vous distribueriez à votre entourage comme un exemple à suivre car gage de qualité. C'est de cela dont il est question.

Rencontrer ses parents me semble important, voire primordial, savoir dans quel contexte cet enfant évolue et qu'est-ce qui l'a amené à tenir de tels propos. L'engueuler devant tout le monde n'apporterait rien d'utile. Ni de bon.

Se remettre en question est une chose, distiller sa bonne parole en étant convaincu que c'est la meilleure et l'unique à suivre en est une autre. Et la bien-pensance dans le contexte que j'évoque appartient à cette catégorie. "On doit penser comme ça, "il faut penser comme ça". "Je sais moi comment il faut penser".

La bien-pensance se diffuse, c'est une forme de leçon de morale que le bien-pensant donne à son prochain car lui/elle se sent investi-e de cette noblesse de la pensée, donc à distribuer, donc à suivre. "Penser bien" je ne sais pas ce que cela veut dire au juste. Qui est en mesure de se dire "je pense mal " ?

Et rencontrer les parents de ce gamin ne me paraît pas superflu.