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Tamar Hanna

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Tout ce qui a été posté par Tamar Hanna

  1. C'est vous qui avez parlé de parthénogenèse... Que je vous montre que des personnes s'interrogent? Vous entrevoyez l'incongruité de vos propos?
  2. Des noms, on veut des noms! Celles qui font le moins parler d'elle.
  3. Ce n'est pas parce que vous ne l'avez jamais vu que ça n'existe pas. Votre argument n'en est pas un. Renseignez-vous car il y a eu un cas scientifique de parthénogenèse. Vous parlez comme si vous connaissiez toutes les études et tous les questionnements possibles! Qu'est-ce qui vous permet de penser que personne ne s'interroge sur l'utilité d'une mère?
  4. Contrôle-t-on véritablement quelque chose? Comment apprendre à des mômes à contrôler des émotions qu'on ne sait pas nous-même contrôler? Ce qui se passe en société n'est pas du contrôle, c'est du rejet, du mépris pour l'émotion. L'émotion est un mécanisme de défense, d'auto-protection. L'enfant qu'on empêche de pleurer ou qu'on veut consoler à tout prix n'apprend pas à vivre son émotion, et il ne saura jamais comment résoudre la pression accumulée et qui s'est exprimée par l'émotion. Il pensera que l'émotion est un danger parce qu'on ne lui a jamais laissé vivre son émotion. L'émotion sera donc assimilée comme handicapante et mal vue en société. De ce mal-entendu naîtra toute sorte de problèmes répétitifs qui marqueront l'individu plus ou moins selon le contexte. L'émotion bloquée n'est pas résolue, et le problème est reporté. Les émotions bloquées se reportent et s'accumulent années sur année et de génération en génération. Comment pouvez-vous forcer une émotion?
  5. Pourquoi contrôler ses émotions? Je veux dire si on veut juger, parce que c'est exactement ainsi que se place une étude, en juge, il faut savoir à quoi sert le facteur mis en avant pour prouver l'intérêt de l'étude. Si l'intérêt du contrôle des émotions n'est pas mentionné, je trouve cette étude tout à fait soumise à interprétation. Et moi, je trouve qu'il est très mauvais de forcer son enfant à contrôler ses émotions, alors qu'il serait plus intéressant de lui apprendre à les vivre pour ne pas les transformer en nœud de problèmes qui va se répéter tout au long de sa vie. Cela dit, je ne crois pas que ce soit les pères qui soient fautifs, mais bien l'apprentissage culturel. Dans le titre: "Les pères auraient une utilité", c'est un parti pris ironique pour dire l'inverse et se gausser de celui qui irait dans le sens de cette fausse affirmation. On sent bien tout de suite l'ambiance belliqueuse et venimeuse que le sujet va prendre. Il ne faut pas confondre l'utilité biologique du père et de la mère de l'utilité psychologique du père et de la mère. Le père biologiquement est un géniteur uniquement, car c'est la génitrice qui développe l'embryon (on parle de mammifère, n'est-ce pas!) et qui a la charge de sa croissance physique. On pourrait éventuellement dire que le mâle "protège" la génitrice des prédateurs. Mais ce serait faux, parce que le mâle protège son bien, uniquement. Alors, oui, si la femelle est considérée comme son bien, il la protégera. Du point de vue psychologique, c'est tout à fait différent. La cellule familiale dans une civilisation qui en fait un pilier de sa santé mentale, le père est aussi important que la mère. Le père sera même parfois plus important ou la mère plus importante, suivant les habitudes et les histoires familiales. Ce n'est qu'un point de vue culturel. Parce qu'il y a des cultures qui ne fonctionnent pas ainsi...et qui ne se posent pas du tout la question de savoir qui est le plus important du père ou de la mère. C'est bien des questions pour des cultures qui sont nombrilistes!
  6. Non, ce n'est pas de la peur, mais du respect. Un commandement de la torah dit: "Tu ne prononcera le nom de Dieu en vain", c'est à dire qu'on n'utilise pas ce mot à toutes les sauces et qu'on ne dérange pas un être qui inspire le respect de façon irréfléchie. Cela dit, je suis sûre que vous trouverez sans doute un exemple qui donnerait un juif faisant ça par peur de son dieu. En effet il en va de l'interprétation de chacun. De tout temps certaines notions sont tellement proches qu'elles sont souvent mal comprises, mal interprétées, mal enseignées et mal utilisées. La crainte de Dieu n'est pas la peur de Dieu, mais la notion d'une responsabilité sans filet de secours. Les arts martiaux ne sont pas fait pour dominer les autres, mais pour se maîtriser soi-même. Vénérer une personne n'est pas soumission, mais respect. Respect n'est pas servitude, mais crée une égalité. Et cætera. L'interprétation est une vision, pas la vérité, même si elle peut en faire partie.
  7. Le verdict est prononcé! De l'inconnu naît le jugement, de la peur de l'inconnu naît la condamnation. Le peuple juif en a tellement souffert. Vu que vous ne semblez pas comprendre ce que je dis, discuterez-vous (pas ici), essayeriez-vous l'inconfort de l'incertitude créatrice, la "déconnection" de la folie?
  8. Non, agir sans conscience n'est pas mal, c'est juste une impossibilité d'agir autrement. Un défaut de conscience n'est qu'un défaut par rapport à autre chose et non pas un bien ou un mal. Les guerres sont toutes des situations extrêmes où les gens sont placés, non préparés, devant des choix qui les dépassent. Comme pour tout chacun a un focus et une vision limités, et vont agir en fonction de ce dont ils ont conscience. Et oui, je refuse de dire que c'est bien ou mal, car il en va du jugement de chacun pou chaque acte tout en sachant qu'on ne saura jamais prévoir toutes les conséquences de nos actes et que pourtant nous sommes tenus d'agir. Je suis en effet déconnectée, car je suis folle, mais qui ne l'est pas? Le cercle n'est-il pas ce qui donne vie à la ligne droite? Chaque point de vue se vaut, rien n'est à prouver.
  9. Je ne suis pas sûre de bien saisir
  10. Et que veut dire "ça existe"? Pourquoi devoir décider de l'origine du mal? Le bien, le mal sont des concepts créés par ceux qui veulent se donner une valeur qu'ils n'ont pas. Non, je ne le pense pas. On ne peut pas mal agir, on ne peut qu'agir. Bien, mal ne sont que des concepts pour ruminer et se plaindre ou se congratuler et se gonfler comme un crapaud. Agir consciemment, en conscience, est l'assurance d'avoir fait ce qu'on pouvait faire, et alors c'est la seule chose qui pouvait être faite.
  11. Peuh! Vous avez une vision très restreinte: le bien, le mal. Je n'ai pas du tout votre vision, pour moi il n'y a ni bien ni mal. Que de bons ou mauvais choix par rapport à un résultat, mais qu'un seul choix possible par rapport à celui qui en prend la responsabilité. La seule véritable chose que l'on peut faire c'est agir le plus consciemment possible.
  12. En effet, et c'est exactement ce qui s'est passé. Il n'y a de porte que pour celui qui se sent enfermé. Rien n'arrête celui qui ne conçoit pas de barrières. Merci
  13. Ce rabbin ne pouvait que vous parler ainsi, car il parlait d'homme à homme. Dans la religion juive, l'homme est tenu de paraître juif, il est tenu de prouver, par les actes et l'apparence, son appartenance ou plutôt son implication physique à être juif. Car l'homme est jugé par ce qu'il fait de jugeable, soit des actes, et non des pensées. L'homme a la particularité de pouvoir diviser ses pensées de ses actes, de penser mal et faire le bien en apparence, parce que ce qui est jugé par les hommes, c'est l'acte en lui-même, non pas la personne en totalité. Ainsi les actes ont une grande importance. Cela dit, Dieu compte aussi ce qui est invisible, inaccessible à l'homme, car un acte peut être jugé par les hommes bon ou mauvais en apparence, mais juste être incompris des hommes. Pour la femme c'est différent. Une femme n'est pas tenue de prouver son appartenance, son implication à la religion. Son rapport à la religion est plus "interne". La torah dit que la femme traite directement avec Dieu. Parce qu'une femme sait que ses pensées, ses humeurs, ses actes influent sur son corps, peut-être parce qu'elle n'a pas la même capacité (ou volonté?) de séparer ses pensées, ses humeurs et ses actes. Une femme sait que tout influe sur tout. Comme une femme sait que si elle n'est pas sereine, tout son monde ne l'est plus.C'est pourquoi il lui est confié le soin d'apporter à l'homme ce qu'il va manger, d'apporter l'équilibre nécessaire à l'homme pour qu'il puisse, lui, remplir son rôle d'apparat face au monde. La femme n'est pas tenue d'enfanter, l'homme est tenu de présenter un enfant. Pourquoi ces différences. Tout simplement parce qu'il ne peut être demandé la même chose à deux personnes aux fonctionnements différents. Mais les apparences ne sont qu'apparences. L'enseignement juif a plusieurs niveaux de compréhension, c'est à dire que nous pouvons vivre en suivant tout à la lettre, ou vivre en comprenant les liens qui y sont cachés. Les pensées sont en effet qu'illusion, mais il est intéressant de constater l'influence que nous leur accordons. Qui n'a pas eu une montée d'adrénaline quand il s'est cru en danger, alors qu'il n'avait fait que penser qu'il était en danger? Je vous suis totalement quant à la réalité physique des pensées et comprends tout à fait ce que vous présentez. Mais comprenez-vous qu'au final, ce n'est pas tellement les pensées et les actes qui ont une importance, mais l'intention et les liens qui les unissent? Mon point de vue de femme me fait dire ceci: tenter d'accorder au mieux la positivité de mes pensées pour l'influence de mes actes, ou plutôt ne plus avoir de pensées pour avoir une action des plus justes. Avec tout mon respect. La Folle
  14. De moi-même! Je craque! Je ne sais plus où j'habite. Ma peau se morcelle et je découvre une autre personne sous le décors. Pourtant j'avais déjà fait peau neuve, mais les masques se succèdent comme ces poupées russes qui nous laissent sur un sentiment d'inachevé. Les hauts et les bas se succèdent, sans logique et sans préavis. Mes refuges sont envahis d'inconfort, l'inconfort me compagnonne. Où sont mes trente ans? Ha! Oui, j'y suis, en plein dedans, mais parfois je les oublie et j'ai l'impression de porter mille fois mille ans et mille fois milles histoires à dormir debout. Je ne connais pas le début, mais la fin me tente en permanence, et pourtant je ne peux pas y croire, je dois lutter pour maintenir l'écriture de l'histoire. La folie, ce refuge et cette torture, ce masque et cette vérité. Valser pour ne pas perdre le rythme du cœur, chanter pour ne pas perdre l'esprit dans l'inconnu attirant, faire vibrer toutes ces cordes qui se tendent sur mon passage pour ne pas perdre le sens du lien qui me retient. La fatigue est le pire des ennemis, le repos son arme absolue. Qui habite ce monde creux? Je parle, et l'onde de mes mots vient heurter le silence et revient en grinçant à mes oreilles. Je frappe aux portes, mais elles ne s'ouvrent que sur des fantômes. J'envoie des bouteilles à la mer, mais il ne me parvient aucun bruit de vague, aucun son son de sirène, dauphin ou baleine. Ce monde est-il mort? J'entends bien des échos, mais ce ne sont que des échos que le vent transporte dans sa besace le long des chemins perdus. Cette cage est trop lumineuse pour être réelle, pourquoi m'aveuglez-vous de tant de savoirs? Je n'aspire qu'à tout oublier et vivre dans ce monde noir et sans forme. Mais je dois vivre ici et maintenant, fermer les yeux quand bien même je pourrai ne jamais les rouvrir, me relever quand bien même je ne ferai que servir de cible, tout donner quand bien même il n'y aurait plus personne pour recevoir. Où est la porte qui donne sur la sérénité? Est-ce elle que je recherche?
  15. La même chose qui vous fait mépriser les intervenants en général sur ce forum, et moi qui brandit la folie comme excuse et valeur...la folie humaine, toujours en vouloir plus à tout prix
  16. Pour Isabelle de Castille, il est clair, quand on connais un peu le contexte historique, qu'elle avait une volonté, une nécessité à se faire des alliés pour consolider sa position politique. Après avoir tenu tête au pape lui-même (mariage avec Ferdinand d'Aragon interdit par le pape), elle avait besoin de consolider l'alliance avec Rome (peut-être aussi éviter des menaces), et sous l'influence de l'Inquisition (particulièrement l'inquisiteur Torquemada), Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon en vinrent à chasser les juifs. Par là, ils s'assuraient la bienveillance de Rome et diminuaient l'influence des grands seigneurs féodaux. Ils continuèrent avec les musulmans et protestants. Il me semble que, plus qu'une volonté spéciale des espagnols, c'est une volonté de Rome, du Vatican que celle de détruire toute croyance, culture et puissance autre que la leur. Quand on regarde un peu depuis le Vatican comment les choses mondiales sont traitées, il s'avère que le Vatican avait une énorme influence et d'énormes moyens pour arriver à leur vision d'un monde...catholique à leur botte. Le Vatican se débrouillait toujours pour mettre dans leurs poches les dirigeants de chaque pays telles des marionnettes qu'ils pouvaient manipuler ou supprimer à volonté.
  17. Bonjour, Oui c'est exactement ce que je sentais, vous trouveriez l'accord que je ne sentais pas. C'est parce que j'ai les mains dans la terre que j'ai trouvé la poésie, littéralement. Un moment il faut que j'élève ce que je fais, que je le charge de magie pour qu'il atteigne son plein potentiel et explose tous les concepts. La difficulté de la glaise n'est contenue que dans l'approche qu'on en a. Mais Je sais que vous le savez bien. Ici n'est pas l'action concrète, ici c'est l'action dans le rêve qui peut changer quelque chose. L'action se passe dehors, ici, le monde imaginaire sert à trouver la continuité, l'extension du concret, la puissance du rêve. Je m'évertue à trouver les liens qui les assembent, et nous ne pouvons que travailler de concert.
  18. J'ai dû laisser mûrir les mots pour en cueillir le sens et faire jouer leur mélodie. Je ne suis pas en accord avec ce que vous dites, mais je ne suis pas en désaccord, c'est une musique que je n'ai pas encore joué. Laissez-moi vous jouer un air à ma façon, l'accord qui résonne dans ma tête. Je suis infini, parce que je ne m'arrête plus à la limite des perceptions ordinaires, je vous parle de la faculté d'utiliser l'inconnu en le laissant inconnu, sans passer par le mental. Mon imagination ne peut pas être supérieure aux possibilités offertes, mon imagination est non-finie, elle se construit sans cesse, en extension, tendant vers l'infini (j'utilise là vos mots), tout ça est possible parce que je suis l'infini. Je vous fais sans doute peur (je: l'infini) ou alors vous refusez, parce que les limites rassurent, et le mental est une limite utile, mais une limite. L'infini est inconnu, mais on peut s'en servir parce qu'il est à porté d'un clin d'œil. Tel est l'accord qui joue en moi ici et mintenant. Laissez glisser vos doigts sur les cordes du monde et entendez la résonnance qu'il joue en vous Je ne vous parlais pas à vous, mais à l'être magique qui dort.
  19. Ho! Qu'il sont beaux les yeux qui voient. Le désir est banni là où la liberté est vénérée dans ses obligations. La liberté ce n'est pas briser des chaînes, c'est de ne pas se tromper sur la réalité des chaînes, c'est chanter dans ses chaînes en s'émerveillant de la beauté des liens, c'est briser sans effort toutes les illusions et les refaire pour servir le vaste monde qui les as enfantées, c'est valser dans un souffle de vent telle une feuille qui a remplit l'entièreté de sa fonction, c'est se savoir infini et pourtant choisir de mettre des chaînes pour servir et remplir tous les vides, c'est jouer sur les cordes de ce monde qui se laissent caresser par ceux qui savent nouer et dénouer tous les liens. La liberté c'est donner sans compter. Moi, je suis femme. Je sais dans l'instant ma puissance, car j'ai choisi de la briser et je l'ai conquise. Je suis celle qui peut tout faire car j'ai brisé les limites de mes désirs. Je n'ai pas besoin d'homme, et j'ai libéré l'homme en me libérant de lui. Je me suis attachée à lui pour servir le monde, et non pas le servir lui. Lui n'a aucune sorte d'importance et moi non plus, tout est égal, en équilibre, compris dans l'éclair de lumière chatoyant sur la surface de la goutte d'eau. Je suis femme et je peux aimer, j'aime tous les moindres enfants de ce monde. Que m'importe de savoir à qui je donne tout, je n'ai rien à refuser. Je suis femme parce que je suis folle, folle de la vie, amoureuse de la mort avec sa sagesse et sa justice, exubérante, sérieuse, froide et brûlante, tellement raisonnable et folle à lier, tellement sûre et hésitante, tellement tout et rien.... Et l'instant d'après je ne sais plus rien, à part la marque indélébile qui me sert de carte. Alors, pour moi, l'homme n'est qu'un autre être magique s'il veut l'être.
  20. Je sais que vous y avez médité. Méditer est une occupation intellectuelle et physique. Et je vois bien que cette occupation vous tient à cœur. Je recherche ce qui lie, et non ce qui sépare. Une question piège avec une arrière pensée et un jugement sépare. Seuls les liens durables m'intéressent. Le tout n'est pas de savoir qui est telle ou telle personne, mais plutôt de savoir ce que l'on veut que ces personnes deviennent pour nous et agir en conséquent.
  21. Je me permets de tronquer, car la folie de vos mots heurte la mienne. L'inexistence ne peut pas être avant ou après quoi que ce soit, ceci est une position de l'esprit. La douleur est un lien, l'indolore n’existe donc pas dans l'infini, ceci aussi est une position de l'esprit. Rien ne change dans l'inexistence pas même la douleur. Je sais que je dis la même chose que vous, parce qu'il n'y a pas de lien entre ces positions de l'esprit. Chercher le lien est aussi absurde que de l'isoler. Pourquoi se cramponner à des mots quand le concept les affranchit? Parce que le concept fait naître les mots. Les mots sont des chaînes qui ne bougent jamais sans leur clé. Nous sommes infinis, mais nous devons le découvrir.
  22. Comme pour tout, c'est une question de positionnement de l'esprit. C'est face à la mort que le véritable "guerrier" (ce mot prendra les formes et les appellations que chacun voudra y mettre) se reconnaît et reste égal à lui-même.
  23. @Annalevine Après avoir visité un peu les mondes, J'ai senti ceci: Les juifs sont un peuple et une religion. On peut être juif par les liens du sang et aussi par les liens religieux. Pour ce qui est du christianisme, on ne peut l'être que du point de vue religieux, on ne peut pas l'être accidentellement par les liens du sang (Bien ce soit fortement facilitée). Il en est de même pour les grecs qu' peuvent renier tous leurs dieux et pour autant rester grec dans le peuple grecque. Pour ce qui est de l'islam, cela correspond au cas de figure du christianisme, c'est une religion et non plus l'histoire d'un peuple et d'une religion. Si l'on trace l'histoire de l'islam ou du christianisme, on la trace dans différents pays, peuples et elle "fusionne", fait partie intégrante du peuple qui l'"adopte", ce qui n'est pas le cas pour les juifs qui, eux trace leur propre histoire en parrallèle avec ceux qu'ils "visitent", comme l'eau de mer dans un fjord.
  24. Si tu demandes dans deux questions séparées, c'est que tu as déjà un avis sur les réponses à donner et que ta recherche se dirige vers leurs différences. En général une question n'est posée que lorsqu'on a eu conscience de la réponse, ou en tout cas d'une réponse. Une partie de notre cerveau fonctionne "à l'envers" et considère une donnée qu'elle envoie à la partie du cerveau qui "gère le quotidien". C'est en intellectualisant cette donnée que nous nous heurtons à nos convictions, nos savoirs, nos habitudes, la réalité et que nous parvenons à des questionnements. En réalité tout est à notre disposition, la donnée initiale et les milliers de questions que nous pourrons éventuellement formuler. Ce n'est qu'un petit jeu auquel il fut se prêter mais non en être dupe. Le but du jeu étant de clarifier les questions, la question au point d'en arriver à la donnée initiale. Cherches-tu réellement les différences entre les hommes et les femmes?
  25. Ce que vous dites sur les juifs qui restent juifs même s'ils pensent que Moïse n'existe pas est valable pour une certaine compréhension de l'esprit juif. Pareil pour les grecs qui resteraient grecs sans Zeus. Je suppose qu'il y a des juifs qui ne se sentiraient pas juifs sans Moïse et des grecs sans Zeus. Il en va de la compréhension de chacun, et ainsi pour les chrétiens. Des chrétiens sont chrétiens quand bien même ils pensent que Jésus est une invention. Les généralités et les masses ne détiennent pas la vérité. Celui qui veut être chrétien l'est par la compréhension et l'application du message de vérité qui lui est parvenu sous forme d'un enseignement de Jésus. Celui-là l'est bien plus que celui qui pense que le mot chrétien ne tient son existence qu'à Jésus. Se revendiquer d'une appellation n'a plus vraiment le même sens à partir d'une certaine compréhension, d'un certain recul, un certain vécu. Il est vrai qu'il ne faut pas confondre religion et appartenance à une identité.
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