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zeyas

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Tout ce qui a été posté par zeyas

  1. C'est impossible de comprendre tout le monde tu ne peux pas être dans leur téte et tu n'est pas obligé d'aimer tout le monde chacun est libre de choisir ses affinités Tout le monde n'est pas gentil fais gaffe à ne pas te laisser bouffer il y a des gens méchants sur terre Rien n'est de ta faute ce sont les circonstances qui ont fait que avec des si tout est aléatoire Ton frére a sa vie là oû il est je ressent des tes dires que tu l'aime Garde /renoue un contact et il reviendrat vers toi
  2. De la perte de relation avec mon plus jeune fils Depuis ses 16 ans il me boude pour un malentendu. il a 32 ans aujourd hui et je n'arrive pas à renouer malgré mes efforts de tentatives de dialogue.
  3. Le carnet de ma mère. Voilà, elle est morte. Hier, ma maman, notre guerrière, a rendu les armes aux soins intensifs du CHU Cœur poumon de Lille...à deux pas des bâtiments de l'association Vivre son deuil qu'elle avait contribué à créer. A son départ, autour d'elle, il y avait moi, mon frère et ma fille, et deux aumônières de l'hôpital dont une qui l'avait connu en tant que bénévole à " choisir l'espoir " une autre association Lilloise. Depuis une semaine nous étions chez ma mère, suspendus comme elle à son respirateur, accrochés au téléphone, comme elle à ses machines qui bipaient de tout côtés. Nous sommes passés par toutes les phases, avons cru en la vie puis perdu espoir : cru qu'elle ouvrirait les yeux à nouveau, sans séquelles, avoir peur qu'elle ouvre les yeux à nouveau...avec des séquelles, perdu espoir de retrouver notre mère comme avant, pour finir par avoir l'espoir, l'infime espoir de lui permettre de s'en aller sur la pointe des pieds, apaisée, accompagnée par les prières de Chloé, sa petite fille tant aimée. Hier, en rentrant de l'hôpital, en larmes, j'ai rangé les affaires de ma mère. Sa trousse de toilette, ses pantoufles, sa dernière chemise de nuit. Un ou deux livres qu'elle avait emporté pour son séjour à l'hôpital qui devait être bref, quelques biscuits et une plaque de chocolat entamée. Et puis son carnet. Son FAMEUX carnet de téléphone, à l'ancienne, un répertoire. Parce que ma mère, qui était pourtant pleine de modernité, a toujours eu une sainte horreur des téléphones portables. Elle n'en aurait pas eu si on ne l'y avait pas presque obligé à la mort de notre père pour sa sécurité et puis parce qu'elle était très aimé ma mère et qu'elle avait pleins, pleins d'amis qui voulaient lui téléphoner et aujourd'hui nous avons tous des téléphones portables. Elle, elle savait se servir de deux fonctionnalités : appeler/décrocher et regarder les photos qu'on lui envoyait : c'est tout. Elle n'a jamais réussi à envoyer un SMS...jamais compris l'intérêt. Et pourtant ma mère c'était pas la moitié d'une C.... moi je vous le dit. Après avoir beaucoup, beaucoup pleuré hier soir, avoir avoir parlé d'elle encore et encore, ce matin à l'aube, je prends conscience que je suis orpheline. Et je tourne les pages du carnet de ma mère. Car je sais que je vais passer ma journée à chercher à contacter celles et ceux qui voudraient être présents aux obsèques que nous allons devoir organiser. J'en ai déjà le tourni. Tant de choses à faire, tant à penser. Alors que je voudrais rester encore...auprès de ma mère. En arrivant à la lettre F du répertoire de ma mère, je m'aperçois qu'elle y avait noté le numéro personnel de Christophe Fauré l'auteur bien connu du grand public pour son travail sur le deuil. Qu'elle connaissait bien, avec qui elle avait animé des séminaires. Parce que c'était vraiment quelqu'un ma mère : ça je peux vous l'assurer. J'ai son adresse mail aussi dans le carnet de ma mère, elle qui n'a jamais su en envoyer un de sa vie. Je pense que je vais le prévenir qu'elle nous a quitté et qu'il y sera sensible. Et puis, ensuite, quand tout sera terminé, les appels aux amis, les obsèques, il faudra " faire mon deuil " comme on dit aujourd'hui. Je ferai comme je peux j'ai envie d'imaginer. Je vais devoir apprivoiser son absence et l'aimer autrement. Mieux peut-être mais quelle tristesse pour moi d'avoir quand même l'impression d'être parfois passée à côté d'elle sans la comprendre vraiment. Nous étions tellement différentes et pourtant je lui doit tellement. Elle râlait pourtant très souvent sur moi ma mère. Elle détestait me voir sur ma " petite machine" traduisez par là que c'est comme cela qu'elle nommait mon smartphone et qu'elle considérait Facebook comme une chose futile et sans intérêt. A travers mes larmes qui décidément ne cessent de couler depuis hier, je souris, en regardant le carnet de ma mère, pleins de gribouillis, avec des noms à peine reconnaissables, écrits de l'écriture si particulière de ma mère...avec mon frère nous n'avons jamais réussi à la lire sans peine. Je me dis : " c'est bien toi maman de nous jouer ce dernier tour de retrouver version papier, tous tes amis, parce que comme disait de toi une bénévole de l'association que tu avais créé : " j'aime ta générosité, c'est ton excroissance cardiaque, ton élégance du coeur, qui dit ta manière d'aimer la vie." Et des amis tu en avais des tonnes. Si tu étais là tu me dirais sûrement : Allez lève toi et mets toi au travail au lieu de rester sur ton téléphone. " Et puis je pleure encore en revivant nos derniers instants d'hier. La prière " un grand amour m'attend " posée sur ton lit par une main inconnue, une personne venue te voir dans l'après-midi pour te rendre une dernière visite, un dernier hommage. Voilà, ma mère est morte hier. Et c'est tellement triste. Thérése Lepam
  4. «Que fais-tu grand-mère, assise là, dehors, toute seule ? -Eh bien, vois-tu, j’apprends... J’apprends le petit, le minuscule, l’infini. J’apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne. J’apprends à être transparente, à regarder au lieu d’être regardée. J’apprends le goût de l’instant, quand mes mains tremblent, la précipitation du cœur qui bat trop vite. J’apprends à marcher doucement, à bouger dans des limites, plus étroites qu’avant et à y trouver, en espace plus vaste que le ciel. -Comment est-ce que tu apprends tout cela grand-mère ? -J’apprends avec les arbres, et avec les oiseaux, J’apprends avec les nuages. J’apprends à rester en place, et à vivre dans le silence. J’apprends à garder les yeux ouverts, et à écouter le vent. J’apprends la patience et aussi l’ennui. J’apprends que la tristesse du cœur, est un nuage, et nuage aussi le plaisir . J’apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir, et à recommencer sans me lasser. -Grand-mère, je ne comprends pas, pourquoi apprendre tout ça ? -Parce qu’il me faut apprendre, à regarder les os de mon visage, et les veines de mes mains, à accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits, et le goût précieux de chaque journée, parce qu’avec l’élan de la vague, et le long retrait des marées. J’apprends à voir du bout des doigts, et à écouter avec les yeux. J’apprends qu’il faut aimer, que le bonheur des autres, est notre propre bonheur, que leurs yeux reflètent dans nos yeux, et leurs cœurs dans nos cœurs. J’apprends qu’on avance mieux, en se donnant la main, que même un corps immobile danse, quand le cœur est tranquille. Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là. -Et avec tout ça, pour finir, qu’apprends-tu donc grand-mère ? » J’apprends, dit la grand-mère à l’enfant, J'apprends à être vieille ! » [ Joshin Luce Bachoux ]
  5. Le Temps On dit que le temps arrange tout, il suffit de l'attendre. Mais qu'il est donc lent, le temps de l'attente. L'attente de l'ami, qu'on a pas vu depuis longtemps. L'attente des secours, quand survient l'accident. L'attente de la guérison, quand s'éternise la souffrance. L'attente du soleil, quand tarde le printemps. L'attente de la compassion, quand dure l'indifférence. L'attente du pardon, pour une lointaine offense. Pourtant, il suffit qu'on l'oublie, le temps. Quand arrive l'ami qu'on attendait depuis longtemps. Que se réveillent les souvenirs d'antan. Et qu'on déroule les histoires du bon vieux temps. Il en profite pour nous échapper et galoper, le temps. Et quand vient le temps d'aller voir où en est le temps, On s'aperçoit qu'il a filé comme le vent, le temps. Et qu'on ne peut le rattraper, le temps. On a parfois envie de l'emprisonner dans les bons moments. Mais lent ou rapide, on ne peut l'arrêter de passer, le temps. Puis quand vient le temps de disposer de notre temps, On voudrait arrêter, histoire de regarder passer le temps. Mais on se lasse vite à ne faire que regarder passer le temps. Alors on proposera à un ami, à qui il ne reste que peu de temps, De l'accompagner jusqu'au bout de son temps. On répondra à l'enfant qui nous demande un peu de temps, Que pour lui, on a tout notre temps. En espérant que, quand il ne nous restera que peu de temps, Quelqu'un aura pour nous, un peu de temps.
  6. zeyas

    C'est lundi les amis

    J'avais compris tout va bien. Courage avec tes soucis la vie est un combat mais tu vas gagner, tu va réussir avec de la patience et de la ténacité.
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