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Tout ce qui a été posté par zeyas
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Un vieil homme à Marseille appelle son fils à Paris et dit : "Écoute, ta mère et moi, on divorce. Quarante-cinq ans de misère, c'est assez." "Papa, de quoi tu parles ?" crie le fils. "On ne peut plus se voir en peinture," dit-il. "J'en ai marre de sa tronche, et j'en ai marre d'en parler au téléphone, alors appelle ta sœur à Londres et dis-lui," et il raccroche. Le fils devient très inquiet. Alors, il appelle sa sœur. Elle dit : "Quoi, ils divorcent ? Pas question !" et appelle immédiatement son père. "Vous ne divorcez pas ! Ne faites rien, on rentre tous les deux demain pour en parler. En attendant, n'appelle pas d’avocat, ne signe rien, TU M'ENTENDS ?" et elle raccroche. Le vieil homme se tourne vers sa femme et dit : "C’est bon, ils viennent pour Noël et payent leurs propres billets d'avion."
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Le secret du bonheur Un négociant envoya son fils apprendre le secret du bonheur auprès du plus sage de tous les hommes. Le jeune garçon marcha quarante jours dans le désert avant d'arriver finalement devant un beau château, au sommet d'une montagne. C'était là que vivait le sage dont il était en quête. Pourtant, au lieu de rencontrer un saint homme, notre héros entra dans une salle où se déployait une activité intense : des marchands entraient et sortaient, des gens bavardaient dans un coin, un petit orchestre jouait de suaves mélodies, et il y avait une table chargée des mets les plus délicieux de cette région du monde. Le sage parlait avec les uns et les autres, et le jeune homme dut patienter deux heures durant avant que ne vînt enfin son tour. Le sage écouta attentivement le jeune homme lui expliquer le motif de sa visite, mais lui dit qu'il n'avait alors pas le temps de lui révéler le Secret du Bonheur. Et il lui suggéra de faire un tour de promenade dans le palais et de revenir le voir à deux heures de là. - "Cependant, je veux vous demander une faveur", ajouta le sage, en remettant au jeune homme une petite cuiller dans laquelle il versa deux gouttes d'huile. "Tout au long de votre promenade, tenez cette cuiller à la main, en faisant en sorte de ne pas renverser l'huile." Le jeune homme commença à monter et descendre les escaliers du palais, en gardant toujours les yeux fixés sur la cuiller. Au bout de deux heures, il revint en présence du sage. - "Alors, demanda celui-ci, avez-vous vu les tapisseries de Perse qui se trouvent dans ma salle à manger ? Avez-vous vu le parc que le maître des jardiniers a mis dix ans à créer ? Avez-vous remarqué les beaux parchemins de ma bibliothèque ?" Le jeune homme, confus, dut avouer qu'il n'avait rien vu du tout. Son seul souci avait été de ne point renverser les gouttes d'huile que le sage lui avait confiées. - "Eh bien, retournez faire connaissance des merveilles de mon univers, lui dit le sage. On ne peut se fier à un homme si l'on ne connaît pas la maison qu'il habite." Plus rassuré maintenant, le jeune homme prit la cuiller et retourna se promener dans le palais, en prêtant attention, cette fois, à toutes les oeuvres d'art qui étaient accrochées aux murs et aux plafonds. Il vit les jardins, les montagnes alentour, la délicatesse des fleurs, le raffinement avec lequel chacune des oeuvres d'art était disposée à la place qui convenait. De retour auprès du sage, il relata de façon détaillée tout ce qu'il avait vu. - "Mais où sont les deux gouttes d'huile que je vous avais confiées ?" demanda le sage. Le jeune homme, regardant alors la cuiller, constata qu'il les avait renversées. - "Eh bien, dit alors le sage des sages, c'est là le seul conseil que j'aie à vous donner : le Secret du Bonheur est de regarder toutes les merveilles du monde, mais sans jamais oublier les deux gouttes d'huile dans la cuiller". Conte traditionnel adapté par Paulo Coelho
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Elles disparaitrons avec le temps les rechutes. aujourd hui tu va mieux et c'est une bonne nouvelle
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La vie ne t'a pas épargnée Apis Tu n'avais pas le pouvoir de parer à toutes tes miséres subies. Courage Apis il te reste des jours heureux possibles
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C'est impossible de comprendre tout le monde tu ne peux pas être dans leur téte et tu n'est pas obligé d'aimer tout le monde chacun est libre de choisir ses affinités Tout le monde n'est pas gentil fais gaffe à ne pas te laisser bouffer il y a des gens méchants sur terre Rien n'est de ta faute ce sont les circonstances qui ont fait que avec des si tout est aléatoire Ton frére a sa vie là oû il est je ressent des tes dires que tu l'aime Garde /renoue un contact et il reviendrat vers toi
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De la perte de relation avec mon plus jeune fils Depuis ses 16 ans il me boude pour un malentendu. il a 32 ans aujourd hui et je n'arrive pas à renouer malgré mes efforts de tentatives de dialogue.
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Le carnet de ma mère. Voilà, elle est morte. Hier, ma maman, notre guerrière, a rendu les armes aux soins intensifs du CHU Cœur poumon de Lille...à deux pas des bâtiments de l'association Vivre son deuil qu'elle avait contribué à créer. A son départ, autour d'elle, il y avait moi, mon frère et ma fille, et deux aumônières de l'hôpital dont une qui l'avait connu en tant que bénévole à " choisir l'espoir " une autre association Lilloise. Depuis une semaine nous étions chez ma mère, suspendus comme elle à son respirateur, accrochés au téléphone, comme elle à ses machines qui bipaient de tout côtés. Nous sommes passés par toutes les phases, avons cru en la vie puis perdu espoir : cru qu'elle ouvrirait les yeux à nouveau, sans séquelles, avoir peur qu'elle ouvre les yeux à nouveau...avec des séquelles, perdu espoir de retrouver notre mère comme avant, pour finir par avoir l'espoir, l'infime espoir de lui permettre de s'en aller sur la pointe des pieds, apaisée, accompagnée par les prières de Chloé, sa petite fille tant aimée. Hier, en rentrant de l'hôpital, en larmes, j'ai rangé les affaires de ma mère. Sa trousse de toilette, ses pantoufles, sa dernière chemise de nuit. Un ou deux livres qu'elle avait emporté pour son séjour à l'hôpital qui devait être bref, quelques biscuits et une plaque de chocolat entamée. Et puis son carnet. Son FAMEUX carnet de téléphone, à l'ancienne, un répertoire. Parce que ma mère, qui était pourtant pleine de modernité, a toujours eu une sainte horreur des téléphones portables. Elle n'en aurait pas eu si on ne l'y avait pas presque obligé à la mort de notre père pour sa sécurité et puis parce qu'elle était très aimé ma mère et qu'elle avait pleins, pleins d'amis qui voulaient lui téléphoner et aujourd'hui nous avons tous des téléphones portables. Elle, elle savait se servir de deux fonctionnalités : appeler/décrocher et regarder les photos qu'on lui envoyait : c'est tout. Elle n'a jamais réussi à envoyer un SMS...jamais compris l'intérêt. Et pourtant ma mère c'était pas la moitié d'une C.... moi je vous le dit. Après avoir beaucoup, beaucoup pleuré hier soir, avoir avoir parlé d'elle encore et encore, ce matin à l'aube, je prends conscience que je suis orpheline. Et je tourne les pages du carnet de ma mère. Car je sais que je vais passer ma journée à chercher à contacter celles et ceux qui voudraient être présents aux obsèques que nous allons devoir organiser. J'en ai déjà le tourni. Tant de choses à faire, tant à penser. Alors que je voudrais rester encore...auprès de ma mère. En arrivant à la lettre F du répertoire de ma mère, je m'aperçois qu'elle y avait noté le numéro personnel de Christophe Fauré l'auteur bien connu du grand public pour son travail sur le deuil. Qu'elle connaissait bien, avec qui elle avait animé des séminaires. Parce que c'était vraiment quelqu'un ma mère : ça je peux vous l'assurer. J'ai son adresse mail aussi dans le carnet de ma mère, elle qui n'a jamais su en envoyer un de sa vie. Je pense que je vais le prévenir qu'elle nous a quitté et qu'il y sera sensible. Et puis, ensuite, quand tout sera terminé, les appels aux amis, les obsèques, il faudra " faire mon deuil " comme on dit aujourd'hui. Je ferai comme je peux j'ai envie d'imaginer. Je vais devoir apprivoiser son absence et l'aimer autrement. Mieux peut-être mais quelle tristesse pour moi d'avoir quand même l'impression d'être parfois passée à côté d'elle sans la comprendre vraiment. Nous étions tellement différentes et pourtant je lui doit tellement. Elle râlait pourtant très souvent sur moi ma mère. Elle détestait me voir sur ma " petite machine" traduisez par là que c'est comme cela qu'elle nommait mon smartphone et qu'elle considérait Facebook comme une chose futile et sans intérêt. A travers mes larmes qui décidément ne cessent de couler depuis hier, je souris, en regardant le carnet de ma mère, pleins de gribouillis, avec des noms à peine reconnaissables, écrits de l'écriture si particulière de ma mère...avec mon frère nous n'avons jamais réussi à la lire sans peine. Je me dis : " c'est bien toi maman de nous jouer ce dernier tour de retrouver version papier, tous tes amis, parce que comme disait de toi une bénévole de l'association que tu avais créé : " j'aime ta générosité, c'est ton excroissance cardiaque, ton élégance du coeur, qui dit ta manière d'aimer la vie." Et des amis tu en avais des tonnes. Si tu étais là tu me dirais sûrement : Allez lève toi et mets toi au travail au lieu de rester sur ton téléphone. " Et puis je pleure encore en revivant nos derniers instants d'hier. La prière " un grand amour m'attend " posée sur ton lit par une main inconnue, une personne venue te voir dans l'après-midi pour te rendre une dernière visite, un dernier hommage. Voilà, ma mère est morte hier. Et c'est tellement triste. Thérése Lepam
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«Que fais-tu grand-mère, assise là, dehors, toute seule ? -Eh bien, vois-tu, j’apprends... J’apprends le petit, le minuscule, l’infini. J’apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne. J’apprends à être transparente, à regarder au lieu d’être regardée. J’apprends le goût de l’instant, quand mes mains tremblent, la précipitation du cœur qui bat trop vite. J’apprends à marcher doucement, à bouger dans des limites, plus étroites qu’avant et à y trouver, en espace plus vaste que le ciel. -Comment est-ce que tu apprends tout cela grand-mère ? -J’apprends avec les arbres, et avec les oiseaux, J’apprends avec les nuages. J’apprends à rester en place, et à vivre dans le silence. J’apprends à garder les yeux ouverts, et à écouter le vent. J’apprends la patience et aussi l’ennui. J’apprends que la tristesse du cœur, est un nuage, et nuage aussi le plaisir . J’apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir, et à recommencer sans me lasser. -Grand-mère, je ne comprends pas, pourquoi apprendre tout ça ? -Parce qu’il me faut apprendre, à regarder les os de mon visage, et les veines de mes mains, à accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits, et le goût précieux de chaque journée, parce qu’avec l’élan de la vague, et le long retrait des marées. J’apprends à voir du bout des doigts, et à écouter avec les yeux. J’apprends qu’il faut aimer, que le bonheur des autres, est notre propre bonheur, que leurs yeux reflètent dans nos yeux, et leurs cœurs dans nos cœurs. J’apprends qu’on avance mieux, en se donnant la main, que même un corps immobile danse, quand le cœur est tranquille. Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là. -Et avec tout ça, pour finir, qu’apprends-tu donc grand-mère ? » J’apprends, dit la grand-mère à l’enfant, J'apprends à être vieille ! » [ Joshin Luce Bachoux ]