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ÈléonoreK

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Tout ce qui a été posté par ÈléonoreK

  1. Euh, vous non plus, vous m'auriez traitée de crétine, ça n'aurait pas eu plus d'effet.
  2. Bouhhhh ! Ce que vous êtes sérieux ! J'en ai mal à la tête !
  3. Une "insexualité" putative ? Qu'est-ce que ce truc ? Me confirme quoi ? Je constate que Madame Annalevine semble moins bouchée que beaucoup ici, ça fait plaisir. Mais ça ne veut pas dire que nous serons d'accord surtout, bien heureusement ! Seriez-vous un peu jaloux mon brave ? Cela fait que quelques jours que j'erre ici et j'ai déjà des admirateurs ! C'est à peine croyable. Abandonnez vos relents affectifs envers moi, dans la vie je suis une femme épouvantable du point de vue du caractère, malgré un corps de déesse qui fait se retourner tout ce qui porte queue sur mon passage.
  4. Merci d'être aussi lucide ou éclairée.
  5. Oui, vivre dans l'instant, c'est ce que je voulais dire, mais on voudra et pourra toujours voir une forme de projection dans l'avenir. Disons que cette projection concerne un avenir dans l'instant. Me comprenez-vous? Le temps, est pour moi, l'espace de projection, il m'est impossible de traverser le temps, ni avec mes pensées, ni avec mon corps, sans voir qu'il produit automatiquement une projection, mais nous pouvons réduire, je le pense, le "rayon" de cette projection. Et l'instant me semble sa réduction la plus extrême.
  6. Voila, vous m'avez comprise au-delà de mes espérances.
  7. Si croire en la vérité de ce que l'on voit est un obscurantisme, alors croire en la vérité de ce que l'on ne voit pas est un double obscurantisme. Je ne vois donc qu'une seule façon de se préserver de toute tentation de sombrer dans l'obscurité, ne porter la lumière qu'à l'intérieur de soi, que notre lumière ne veuille ni ne prétende éclairer autre chose que soi afin de jouer avec toutes les vérités découvertes en soi et les rendre mortelles au-delà du jour qui s'évanouit.
  8. Vous avez raison si vous entendez le sens à ce niveau. Il y a dans l'acte, tout acte, un acte dedans qui ne se montre pas d'évidence, et dans cet acte encore, un acte dedans qu'il est encore plus difficile de voir, et au dedans de ce dernier, encore un acte qui n'est pour les yeux de presque personne, c'est de celui-là que j'entendais parler lorsque j'impliquais une force de destruction et de construction.
  9. Construire parce que la complétude implique cela. Mon propos n'évoque pas des comportements individuels, au niveau ordinaire de la vie il apparaît en effet peu ou pas de différences entre la nature des actes masculins et féminins, Je vois la femme comme le maçon qui tâte chaque pierre, elle la prend dans sa main, la sous-pèse et décide de sa position dans le mur, l'homme casse le rocher de la montagne, il démonte ses parois, se cogne à elles jusqu'à les détacher de la montagne, et ainsi, d'éboulis en éboulis, les blocs descendent jusqu'à la femme, qui déterminera la forme et la fonction de chaque pierre qu'elle aura façonnée. Ceci est une description, que l'homme que vous êtes, tentera de déchiffrer avec son esprit, mais hélas, les mots ne charrient pas de message subtil pour votre esprit, et si vous n'accédez pas à la femme en vous, l'usage que vous ferez de ce message sera une destruction, et non une construction.
  10. La femme que je suis ressent depuis son plus jeune âge une forme de complétude, ce qui la pousse à construire, mais sans se projeter dans l'avenir. Je vois l’homme comme incomplet, c'est peut-être ce qui le pousse à détruire. Il ne s'agit pas de valeurs péjoratives ou amélioratives, construire et détruire sont les forces de la vie, elles peuvent s'opposer ou se compléter.
  11. Je ne me suis peut-être pas bien exprimée, l'immensité d'obligations est en nous aussi bien que l'once de liberté, je n'ai pas la vue assez perçante pour aller chercher quelque chose qui serait en dehors de mes jupons de dentelle. La liberté, aussi réduite soit-elle, se trouve en notre monde intérieur sans doute, tout comme les obligations. Comment est-ce possible que vous ne sachiez pas comment y accéder ? Vous vous moquez de moi ?
  12. Je crois à la possibilité d'exploiter une once de liberté dans une immensité d'obligations. Je m'efforce donc de saisir la totalité de cette once avec tout mon être.
  13. Si vous vous interrogez, c'est peut-être un petit bout de liberté, mais juste un petit bout. Dans ce cas, la liberté serait relative à la longueur de la chaîne ? Peut-être que... se poser cette question.... la liberté... J'ai peur tout d'un coup.... serions-nous si perdus ? Il y a des mots, des idées, des objets, comment dire.... Suspects ?
  14. Les princesses rêvent de cheval blanc, je le crains, et qui dit cheval imagine le chevalier. J'aime celui qui va à pied, d'un pas léger, j'aime celui ou celle qui sait de quoi il est. Je suis de ma terre, de mes arbres, de ma source, pour tout ce dont je suis, je veux bien vivre et mourir.
  15. Pourquoi la femme aurait-elle la saugrenue idée de vous sauver ? Sauvez-vous de vous-même, si vous le pouvez ! Ainsi parlait la femme !
  16. Et je tombe sur ça !! De votre propos je ne retiendrais donc que ces mots mis en gras. De quoi donc la femme devrait-être sauvée ?
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