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Marzhin

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Tout ce qui a été posté par Marzhin

  1. Il faut prendre le problème autrement : car on voit bien que l'existence d'une humanité supérieure, quelle qu'en soit les critères, passe pour un affront envers une humanité majoritaire-médiocre. En quoi il est suressentiel, pour cette humanité seconde, de vanter l'idéologie égalitaire - encore qu'indéfendable en dehors du droit, sur quoi on valorise l'idéologie diversitaire plus ou moins méritocratique : "chacun(e) selon son domaine, sa disposition, sa chance et son effort ..." Plus ou moins méritocratique, cette idéologie me semble dans le vrai, quand elle explique que le hasard de la naissance, de la circonstance et de l'existence, joue beaucoup. Mais donc, il faut prendre le problème autrement : le diversitarisme arrange l'humanité seconde, majoritaire-médiocre, qui craint d'être avoid and wipe out, ce qui est une possibilité, mais certainement pas une fatalité, face à une humanité première, supérieure. Si cette humanité première est première, c'est peut-être aussi, en effet, qu'elle ne s'intéresse pas spécialement à l'humanité seconde, sans avoir besoin ni de la protéger (encore qu'elle le puisse, et qu'à ce titre l'humanité seconde voudra gracier l'humanité première ... par pur survivalisme !) ni de la détruire en vérité (rien ne dit qu'elle en a seulement les moyens, ni même le moindre désir, mais c'est toujours le survivalisme de l'humanité seconde qui parle). Bref : avant tout, ces histoires de supérieur/premier et de majoritaire-médiocre/seconde, sont vexantes pour l'humanité majoritaire-médiocre/seconde. En quoi elle va chercher à relativiser l'humanité supérieure/première. Ce qui n'est pas illogique, comme on vient de voir, et pourtant qui peut s'avérer problématique en termes de vérités. Maintenant, même sans se sentir être d'une humanité supérieure/première, on peut estimer avantageux en effet, de poser qu'il existe une humanité supérieure, serait-ce arbitrairement. Cet arbitraire, s'il peut effectivement créer les conditions par lesquelles le commun des mortels irait chercher des excuses à sa majorité-médiocrité, n'est pas premièrement une excuse (ce peut en être une pour une humanité première ou pseudo-première qui s'autolégitimerait ainsi), mais une saine reconnaissance, condition même de possibilité d'une humanité première/supérieure (où justement des abus prétentieux d'autolégitimation peuvent avoir lieu). En fait, on a tort de croire que tout le monde se chercherait des excuses pour rester majoritaire-médiocre ainsi, car, de fait, il y a un réalisme indéniable à connaître nos limites, et plus généralement les limites existentielles des êtres. C'est une véritable sagesse, que cette sagesse de la limite, qui, comme on voit, ne peut venir - ici - qu'avec le postulat d'une humanité supérieure/première. Or, ce n'est qu'à l'avoir postulée, qu'on peut chercher à s'y initier, pour éventuellement pouvoir s'en reconnaître/être reconnu, comme membre, enfin passé de l'humanité majoritaire-médiocre, à l'humanité supérieure, sans qu'il soit nécessaire de dédaigner nos origines. Cette quête du Graal - car c'est une quête du Graal, en l'absence de critères consensuels - est d'une noblesse infinie, qui a elle seule, lorsqu'elle est pure, fait passer du statut d'homme majoritaire-médiocre au statut d'homme supérieur, à mon avis. Il y a un respect de soi à avoir, une foi de soi.
  2. Ce n'était pas sur ForumFr, et vous manquez d'indulgence.
  3. En tout cas, effectivement, entre ces différents profils se dégage une parenté, en termes de formes d'interaction, même si ça joue de masques. J'avoue humblement avoir joué à ça, fut un temps, où je craignais grave, au figuré, parce qu'au sens propre. C'est atroce, pareille crainte, si elle s'est installée jusqu'en fin de vie. La mythomanie, c'est pour combler un besoin affectif maladif, comme toutes les *manies (par exemple la klepto*).
  4. Alors nous voilà quittes.
  5. Attention : il faut faire un arobase (@) suivi des lettres du pseudonyme, frappées au clavier, avant de sélectionner dans la liste le pseudonyme en question. De purs copiés-collés vont faire ce que ça vient de faire chez vous avec nos trois pseudonymes, ainsi que comme j'avais fait avec ÈléonoreK plus haut (pour ne pas avoir le lien sur son pseudonyme là, je le copie de ForumFr, je le colle sous mon Bloc-Note - je suis sur PC, - et je le re-copie sous ForumFr dans mon éditeur de messages ... la lourdeur !). Aussi bien, il est impossible de taper un e majuscule accent grave évidemment, directement après l'arobase, mais en plus il est juste impossible de faire un copier-coller du pseudonyme sans lien après l'arobase, de sorte à ce que le pseudonyme soit disponible dans la liste.
  6. En tout cas, le pseudonyme ÈléonoreK ne se laisse pas convoquer comme les autres pseudonymes, sur un arobase (@) suivi de sa rédaction, comme @Marzhin @Blaquière etc. Le e majuscule accent grave est plutôt rare sur les claviers, et ne se laisse pas copier-coller raccord avec l'interface ForumFr - en tout cas pas chez moi ... sacré rebelle !
  7. N'oubliez jamais mes smilies, non plus, allons ... !
  8. Vous croyez ? En tout cas @ÈléanorK , vous avez beau jeu de dire cela maintenant, vous n'y étiez pas allée de mainmorte.
  9. Pas de panique ni de folie ma brave, doucement, tout doucement. Je n'avais même pas remarqué votre survenue récente, je m'en moque comme de l'an 40, il faudra que vous m'expliquiez où vous avez lu de l'affectivité de ma part, et enfin le lien de cause à effet avec votre corps peu importe sa "qualité". Il n'est que d'avoir suivi le fil de cette discussion, et je ne vous ferai pas l'affront de décoder le mot pour vous, entre son préfixe, son radical et son suffixe. Bis repetita ma brave, avec l'affectivité : il faudra que vous me lisiez où vous trouvez de la jalousie dans mon propos. Je ne personnalise pas les relations. Je relève ce qui me semble illogique dedans, je critique, puisque nous sommes dans une partie du forum que je ne vous ferai pas l'affront de vous rappeler. Quels délires pour rien, sans tête ni queue, et pas spécialement parce que vous seriez une femme, mais uniquement parce que vous avez cru bon de devoir jouer de ... de quoi, au juste ? ... de briques-sur-briques ? ... la jalousie est insidieuse et peut prendre bien des formes, même antijalouses. Nous avons un topic à ce propos, puisque vous êtes nouvelle.
  10. C'est quand même incroyable que vous ayez besoin qu'une "insexualité" putative vous le confirme comme en bénédiction. D'autant plus qu'il n'y a pas de creux, mais que les organes se tassent en l'absence de volume pénétrant ou gestant.
  11. Clichés de genres, quand vous nous tenez. Pour ne parler que de cela : la testostérone est une hormone de l'agressivité, mais de la générosité aussi, agressive avec les agressifs, généreuse avec les généreux ; l’œstrogène est une hormone de la cyclicité, donc de la potentialité gestative comme de l'inévitabilité de sa perte - et cela arrive toutes les lunes, de la puberté à la ménopause, ce qui n'ôte rien à la personnalité enfantine comme vieillissante, de même que l'enfant masculin ne manque de rien pas plus que l'eunuque. Des différences jamais ne sont des manques, aussi différents soient les potentiels, or ils ne sont de loin pas que sexuels. "Comparaison n'est pas raison", disait Montaigne. A la fin, c'est la geste personnelle, la légende personnelle, qui comptent. Ceci étant, la geste ou la légende sont grandiloquentes, et on n'a pas besoin d'être grandiloquent(e), pour les êtres nous-mêmes. Il y a des hommes et des femmes de l'ombre, tout comme il y a des hommes et des femmes de l'éclat : je ne compterais pas les points si j'étais vous. Par contre, je n'ai pas besoin de faire mystère de mon sexe, pour dire cela. Inutile d'embrouiller une donne déjà complexe, complexuelle, cause de complexes.
  12. La question du témoin engagerait des réflexions sur la neutralité ou non, de ce que l'on nomme perception, s'il y a une perception pure ou toujours-déjà une interprétation. Dans tous les cas, le premier terme renvoie à l'éventualité d'une universalité qui me semble impossible, posture de dieu unique absolu. Vous vous répétez encore. Seulement, je doute que ce soit le lieu d'en débattre, en fin de comptes.
  13. Pas plus ridicule, à mes yeux, que d'autres frimes à travers les trajectoires familiales présentées sur le mode d'un empowerment érectile pourtant toujours prêt à se foutre de l'allégation d'érection chez d'autres, comme si l'érection était un mal à railler (sur la base de quel complexe d'infériorité terrible, au juste ?), passons. Non en fait, j'avais envie de dire une connerie issue d'une joie partagée avec vous Ah ça, je peux le comprendre. On ne les voit pas toujours bien grandir, on se fait des idées sur "eux" en général qui que nous soyons, hommes et femmes confondus, et finalement ce sont eux, qui, quelque part, quand on est honnêtes avec nous-mêmes, nous recadrent ! Pour ma part, c'est cette conscience évolutive que je m'efforce de travailler, et qui m'amène à de tels raisonnements sur la jeunesse, car ils rendent lucides, je trouve. Sur la jeunesse, ou bien sur la femme et la nature, comme sur n'importe quel questionnement philosophique. L'émerveillement en est la base, selon Aristote, c'est-à-dire un regard neuf, ou en tout cas décalé, déshabituant à chaque fois, et permettant de problématiser sans cesse, sorte de scepticisme joyeux.
  14. Ça c'est un bon pépé à ses petits-enfants
  15. Je parlais d'avortement, au sujet des techniques plus ou moins efficaces des personnages jugés "surnaturels" par les religions du dieu unique absolu. Ces religions, évidemment, sont pauvres, et ont une sainte horreur de la sincère libido sciendi (désir de savoir) puisque justement elles ont largement en horreur la libido sentiendi (désir de "sensationner"). Eh bien, au-delà de leur sottise, à ces folles théocentriques, on remarque qu'elles contribuèrent à associer l'image de la femme à la nature, sachant toutefois que le lien reste présent pour une bonne raison : la cyclicité menstruelle dès la puberté, bon an mal an, sans compter la ménopause en milieu de vie, avec donc l'éventualité (je dis bien l'éventualité) de l'enfantement. Tout cela renvoie à une corporéité, qui de fil en aiguille évidemment, rappelle l'animalité et plus largement la naturalité. Et pourtant, nous pouvons relativement découpler ces notions, encore que la notion de cycle de vie soit inévitablement plus prégnante dans la vie des femmes, qu'elles le veuillent ou non, et quelle que soit leur façon d'en tenir compte : sainte horreur, horreur, dégoût, fatalité, quotidienneté logique, soin de soi, complaisance, jusqu'à parfois en faire quelque chose d'ultime tel qu'un féminin sacré, et en tout cas quelque chose de si incontournable, qu'on y a des prétentions connaisseuses spécialisées, telles que "les sorcières" avec toute la "nature" avec. Mais d'ailleurs, nous ne nous sommes pas du tout demandé ce que nous entendions par "nature" depuis le début. Et il faut dire que les biologistes, actuellement, estiment que plus rien n'est "naturel" au sens d'humainement immaculé. De plus, on peut se demander si, quoique l'humain artificialise son environnement ou exploite nombre d'artefacts dans son environnement et pour lui-même ... on peut se demander s'il n'était pas dans la nature humaine que d'artificialiser, ce qui rend caduque cette notion de "nature" en l'universalisant. Pour les Anciens, Natura ou Physis, ça signifiait Tout, pour ainsi dire (avec des échos vers la naissance pour natura et vers la poussée/le mouvement vers la physis). Donc bon. En somme, vraiment, il n'y a que les civilisations urbaines et théocentriques, qui vivent des formes de stigmatisations et de dichotomies, au point de faire de la question "femme et nature", justement, une question.
  16. Fort bien, RAS, et cette relation passe par de la méthode, et/ou de la prudence ou du soin si vous préférez, et/ou par de la reconnaissance. L'amour lui-même, est de relation. Je répète que vos définitions sont cohérentes et viables, mais simplement que la notion de connaissance implique une teneur de connu (de même que science ou savoir), et qu'à ce titre elle me semble chez vous plus poétique qu'autre chose - plus tôt sur ce fil, je parlais de gnosticisme et de développement personnel, par exemples. Bon. Pourquoi pas.
  17. Il y a aujourd'hui, dans certains milieux, notamment païens, une résurgence de la figure de la sorcière et de la magicienne, comme femme savante. Or ces femmes savantes étaient, comme tous les savants entre le commun des mortels, à l'époque (d'ailleurs eux-mêmes dits sorciers et magiciens) des naturalistes, des rebouteux, jusqu'aux techniques herboristiques et autres rudimentaires, d'avortement - par exemple - plus ou moins efficaces évidemment, selon les savoirs d'époque et de milieu. De plus, on délire largement l'idée d'une femme et d'une nature bienveillantes. Voilà tout. Je propose mon article Eléments pour la "Guerre chaude" et sa source principale (en lien là-bas), pour mieux contextualiser. Des réflexions qui m'ont été inspirées à partir de ma participation au topic "féministe" sur ForumFr, pour dire.
  18. Je pense que vous faîtes dire bien plus de choses à ma juxtaposition d'idées, que ce qu'elle voulait dire, et que d'aucun(e)s ici ont fait dire son contraire à Caroline De Mulder au prétexte qu'elle serait (encore une, bah dîtes donc ... ) une hystéro-féministe, ou bien encore une romantique, et que sais-je - sans compter qu'il est toujours très trollesque de s'en prendre à Nietzsche et sa volonté de puissance par ailleurs, en le faisant passer pour un éternel puceau, façon de renvoyer l’ascenseur d'un éternel féminin qu'on lui impute idiotement. En somme, tout le monde s'est beaucoup trop amusé, au compte de votre naïveté, @InstantEternité. Ce qu'a mené Caroline De Mulder c'est, avant tout, un travail sur les représentations masculines héritées - en effet @InstantEternité- où certes "la femme" était délayée au naturel (il en existe pourtant entre les femmes, et c'est leur liberté), avec toutefois des exceptions fort artificieuses, à travers certaines figures de prêtresses urbaines et de femmes fatales, par exemple. Néanmoins, les représentations sont là, et c'est de la naïveté de tous les dénigreu(se)s de Caroline De Mulder, directement ou par complicité, de ne pas l'avoir remarqué, c'est-à-dire remarqué qu'elle plaide en votre faveur, en vérité. Qu'en somme, pour commencer, il y a pas mal d'ignorance ... et beaucoup trop de trollage, se payant de bonnes tranches de sarcasmes sur la base de votre naïveté @InstantEternité , et l'envi(e) de se payer ma bine indirectement parfois. Tout cela est largement véreux.
  19. Navré que vous le preniez ainsi @Zerethoustre, jusqu'à présent nous échangions sur des bases saines, pensez la prochaine fois à en déduire que je peux me tromper, comme tout le monde, n'est-ce pas ? C'est bien la base - ou une des bases - de ce que vous nommez connaissance, que de le reconnaître, j'en suis convaincu. C'est ainsi que je vous remercie d'avoir daigné relever l'absence de contradiction logique, dans ce que je prenais pour telle. Vos définitions se tiennent et sont exploitables. Je vous suggère les miennes en lien, où en somme votre connaissance y correspond à la méthode scientifique (ainsi que son scepticisme méthodologique), avec ce que je n'y ai pas nommé la prudence dans le savoir, et ce que je crois y avoir nommé la reconnaissance dans la connaissance. D'ailleurs, @InstantEternité complétait : Aussi bien, je pense @Zerethoustre que votre définition de connaissance manque d'utilité, dans la mesure où elle emploie une notion facilement confondable avec la science et le savoir (leurs teneurs, induisant une teneur des connaissances), au prétexte d'une démarche dans l'apprentissage et la découverte, leur renforcement et leur déploiement. Ceci, cette "confondance" si vous voulez, peut sembler de l'esbroufe (bien qu'elle n'en soit pas) parce qu'elle n'est pas forcément ce que je crois le plus propre à désigner ce qu'elle escompte viser, dans vos termes.
  20. Marzhin

    Le corps et l'esprit

    J'aime bien ce que vous dîtes, mais je ne comprends littéralement pas l'emploi du nous, comme si devions militer dans un collectif philosophique, en faveur d'une philosophie-pour-tous, philosophie-à-venir. C'est guedin.
  21. Si nous en avions une - de vue - nous n'aurions plus de vue sur ce qui nous occupe, ou plutôt nous serions occupés à en avoir une sur les conditions de possibilité de notre vue. Vous piétinez encore. C'est qu'à un moment donné il faut se décider : ou bien devenir un(e) connaisseur(e), un(e) savant(e), et se spécialiser là-dedans, ou bien il faut déployer nos êtres et nos acquis ("programmes") dans d'autres directions. Mais la direction connaissante, n'est en fin de compte qu'une option directionnelle parmi les autres. C'est tout. On ne peut pas être une conscience totale et universelle, sauf à découvrir le moyen de devenir le dieu total, transcendant et absolu. Nous n'avons pas avancé d'un iota.
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