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Ambre Agorn

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Tout ce qui a été posté par Ambre Agorn

  1. C'était juste un début pour relancer la réflexion... Je ne pense pas que la vie se résume à ce que l'on va laisser après nous! Bien au contraire, pour moi la vie n'a d'importance que ce qu'on en fait, enfant ou pas! Et même le fait de laisser le moins de traces possibles après ma mort est un but pour moi
  2. Vous rigolez!!! Il restera tout ce qu'il aura polué, tout ce qu'il aura chier, toutes les traces qu'il aura laissé. Je vous mets au défi de me nommer une personne qui aura, en effet, disparu sans laisser de "substance" après sa mort? Même les arbres qui ne donnent pas de fruits (d'ailleurs je n'en ai jamais connu), laissent tellement de matières en mourrant, et distribuent tellement d'eux-même durant toute leur vie qu'en aucun cas je ne trouverai qu'ils ont "manqué" leur fonction! Heureusement qu'il n'y a pas que le fait d'avoir des enfants qui permet de transmettre quelque chose à la postérité, et permettre l'évolution pour le même coup...
  3. Mais ça c'est qu'on veut nous faire croire pour nous faire culpabiliser! Imaginez qu'on y croit: les pauvres qui n'ont pas les moyens accepteront plus facilement si une loie passait pour interdire certaines classes de la population à ne pas avoir d'enfants ou juste un nombre limité. Et donc les plus aisés pourront, eux, faire ce qu'il veulent! En gras: Vous connaissez le futur?
  4. Bon, je n'ai pas encore tout lu, mais là (page 2 seulement!) et vraiment il y a des choses que je trouve énormes!!! En quoi ne pas vouloir de descendance irait contre l'évolution? L'évolution de quoi? Il me semble que l'évolution ne se fait pas uniquement dans la "descendance", non?
  5. Je ne comprends pas trop ce que vous entendez par "clivage". De quelle fracture/différentiation parlez-vous?
  6. Conseilleriez-vous à la femme de "devenir un homme" pour conquérir son affranchissement? Utiliser les armes qui l'ont maîtrisée?
  7. De façon technique oui. Par contre il n'y a pas que cet aspect matériel qui compte dans la supériorité de l'homme sur la femme, il y a aussi l'aspect psychologique. Le maître sans esclave peut toujours rester un maître dans ses attitudes et ses actes, ainsi que l'esclave
  8. En effet, je ne vois pas en quoi l'homme serait affranchi suite à l'affranchissement de la femme. Ce serait comme dire un esclave qui s'affranchit de son maître offre par ce fait l'affranchissement du maître. C'est même faut. Car un maître sans esclave n'est pas pour autant affranchi de sa volonté de maîtrise. Par contre il peut s'affranchir de lui-même de sa condition de maître, même sans l'affranchissement de l'esclave, non?
  9. Je me suis mal exprimée: ce n'est pas l'incohérence que je trouve attirante (bien au contraire!), par contre je trouve bien ordonné c'est qu'il y ait une infinité de possibilités. S'il n'y avait pas cette infinité, notre évolution s'en trouverait assez compromise. Non cela ne me plairait pas d'être Eve avec Adam! Qui voudrait jouer le rôle de quelqu'un d'autre? Je suppose que vous cherchiez à dire: est-ce que je n'aimerai pas trouver une personne avec qui partager mon existence, non? Oui je trouve désordonné et incohérent qu'il puisse exister une femme qui incarnerait toutes les femmes, ou la "Féminité", une femme qui serait capable de "faire comprendre tout le féminin" (je reprends ici vos mots écrits un peu plus haut). Cela sous-entendrait une inutilité complète de l'existence de toutes les autres femmes.
  10. J'aime bien le fait que rien ne soit cohérent! Ca veut juste dire que nous sommes en pleine illusion. Mais je sais aussi que tout est ordre et précision. Ce que vous appelez exception n'est en fait qu'une inconnue rajoutée à l'équation, juste une inconnue à intégrer qu'on n'avait pas encore comptabilisé auparavant. J'espère bien qu'une telle femme n'existe pas, ce serait désespérant Je n'ai pas d'histoire privé intimite à défendre. Les questions ne seront jamais pour moi indiscrète, tout est dan sla réponse...
  11. Je suis mitigée... D'un côté je me dis que oui, nous aussi nous devrions avoir notre place dans toutes ces belles assemblées de gros mâles en puissance! Mais d'un autre côté je ne peux m'empêcher d'éprouver comme une certaine avesion de tout ceci et me trouverai prise au piège si je me prenais au jeu de ces hommes en voulant et me battant pour intégrer ces endroits. J'aime à penser que pendant tout le temps où nous étions au second plan, nous aussi avons "évolué" mais peut-être légèrement différemment et j'éprouverai un retour en arrière si je me battais pour intégrer ces endroits... Cela n'engage que moi!
  12. Tiens! Je découvre ce mot: démagogie! (Action de flatter les aspirations à la facilité et les passions des masses populaires pour obtenir ou conserver le pouvoir ou pour accroître sa popularité.) Juste pour être sûre de bien comprendre: tu t'ennuyes parce que, quand tu philosophes, tu flattes tes aspirations à la facilité et tu flattes les aspirations des masses populaires pour obtenir ton pouvoir et accroître ta popularité? Je ne pensais pas qu'on puisse philosopher pour de vrai ainsi!
  13. Ambre Agorn

    Le génie sinon rien.

    @hell-spawn, as-tu déjà rencontré un génie tel que toi tu te le figures?
  14. Ambre Agorn

    Le génie sinon rien.

    Je suis totalement inculte et vous remercie pour cette anecdote.
  15. Ambre Agorn

    Le génie sinon rien.

    C'est exactement ainsi que je conçois le génie, mais j'admets que ce n'est pas du tout académique comme description. Je confirme donc sous cet angle avoir rencontré un génie qui me parlait de concepts nouveaux, en tout cas totalement nouveaux et géants pour moi. Mais je redis que mon esprit n'est pas assez "ouvert" pour vivre ce qu'il me décrit, mais je sens bien que ça a l'air simple. La seule chose qui fait que je ne peut pas "imaginer et imager" ce qu'il dit, c'est que mon cerveau a une capacité performante moindre que la sienne. C'est juste impossible. Cela dit, je pense aussi que le cerveau évolu de génération en génération, mais aussi au sein même d'une vie humaine. Et donc je sais, au plus profond de moi, que ce qui m'est montré me sera accessible si je m'en donne la peine ou les moyens. Une fois que j'aurai partagé la "vision" des choses de ce génie, il cessera automatiquement pour moi d'être un génie, vu qu'il ne sera plus précurseur pour moi.
  16. Pour la première phrase, j'ai l'impression qu'elle peut dire un sens et son contraire... Tu veux dire que tu ne t'empêches pas ou que tu t'empêches? A lire la suite, j'ai eu cette pensée qui m'a traversé l'esprit: il faudrait favoriser les solutions lentes (les pensées sont fugaces...ou pas) Pour moi le matérialisme n'est pas juste emblémisé dans les objets courant de la vie...courante! Le matérialisme existe, à mes yeux, aussi dans la forme immuable dont nous percevons le monde. Tout le monde pense qu'on ne peut pas passer au travers d'un tronc d'arbre, et ce fait même rend l'arbre impénétrable par notre corps. J'aime penser qu'en dématériaisant notre pensée (dans le sens où on laisserait la possibilité qu'on peut passer au travers d'un tronc d'arbre), nous ouvririons un champs de possibilité non matérielles (et encore! ce ne serait pas la même matérialisation...mais peut-être vais-je trop loin!). Je ne suis pas scientifique, mais la matière étant composée en grande partie de vide, je me dis forcément que le vide peut passer au travers d'un autre vide. Pour moi c'est facile de penser ça, mais sans doute inaceptable pour des scientifiques (et c'est là que je déplorais le manque d'intuition -pas sûre encore du terme- au profit du matérialisme et de la matérialité.
  17. Je préfère le juste milieu entre le "trop" et le "pas assez"
  18. Ambre Agorn

    Le génie sinon rien.

    Ferais-tu une différence entre le génie et le talent? Pour ce qui est en gras, ça m'intéresse de savoir ce que tu entends par là? Capacité de s'abstraire de quoi?
  19. Ambre Agorn

    Le génie sinon rien.

    Oui, donc peut-être qu'avant d'entamer un débat, on pourrait définir une base de réflexion telle que la définition de ce que tu appelles génie? J'ai trouvé cette définition du larousse: "Aptitude naturelle de l'esprit de quelqu'un qui le rend capable de concevoir, de créer des choses, des concepts d'une qualité exceptionnelle" Si mes souvenirs son bons, lorsque j'avais écris ma tirade sur le génie (!) j'avais en tête une autre définition du génie, qui, je l'avoue, n'est pas hortodoxe et très personnelle. Peut-être pourrait-on discuter du génie tel que tu le conçois, mais pour ce faire, j'ai besoin de savoir ce que tu entends par là
  20. Ambre Agorn

    Le génie sinon rien.

    @hell-spawn, serais-tu d'accord pour dire que le génie ne peut se déclarer tel quel? Je veux dire par là que le dénie n'est reconnu et vu que par son entourage, non? Le génie ne dit pas: "Regardez: je suis un génie". C'est les gens qui le remarquent et qui disent:"Regardez, j'ai vu un génie". Es-tu d'accord avec ceci?
  21. Je n'ai, en effet, pas pour habitude de parler pour les autres!
  22. Je suis différente de mon futur, et probablement pas la même qu'hier. Pas la même que mon voisin et inconnue et étrange pour un autre. Je veux être dans la moyenne car une certaine liberté s'y trouve. Mais il faut continuellement se battre pour aller au devant de la scène et y tenir son rôle puis souffrir de passer au second plan quand on est obsolète. Ou alors se bercer doucement en gardant l'anonimat dans la masse et se blinder quand la vie nous met sur le devant de la scène. On voit les autres, mais on ne les voit que par leurs différences et leurs similarités. On juge, on jauge/ On est jugé, jaugé... Je suis fatiguée de cette vie de dualité. Nous n'avons que le choix d'être une proie ou un prédateur. Il faut tout le temps jongler entre les attentes des uns et des autres et les nôtres. Même en moi il y est des joutes qui se trament. Parfois je me rencontre au détours d'un chemin et je me demande qui c'est? Cette personne est bien différente de moi, et pourtant elle était tellement plus moi à un moment différent! Mon enfance était un château de cartes que le vent des doutes menaçait. Je l'ai consolidé avec la passion de l'équilibre. Un jour un homme différent est passé. C'était un cyclone. Mon château l'a attiré et il est reparti en emportant le sable qui servait de fondation à mon château. Mon joli rêve s'est écroulé: l'Espagne avait disparu, il ne me restait que les gémissements du vent pour surfer sur le nuage. J'ai haï la différence et maudi cet imbécile qui se targuait de sa différence. Je me suis haï car j'étais maintenant différente et cassée. Je ne serai jamais plus comme avant, marquée du sceau de cette différence. Sur cette marque j'ai posé mon pied nu et j'ai marché pour trouver ma nouvelle construction. Mon ciel s'est dessiné sous mes pas, des îlots de bruits me servaient de carte et la nuit faisait briller le soleil. Je suis devenue sdf, car la moindre tentative de construction était détruite: je cherchais en l'homme une base stable, une solution à mes problèmes. Mais les hommes partaient avec la caisse et me laissaient, trop contents de se sauver et se protéger de ma différence. Et puis un jour j'ai compris que la différence c'était moi qui la créais: j'en parlais tous les jours à tout le monde et à moi-même, j'alimentais le débat qui lui donnait corps parce que je ne pouvais l'accepter, je la fabriquais telle une poupée vaudoue et me désignais victime de ma création. Je me désignais et n'étais désignée que par cette différence. Un jour j'ai même rencontré un cristal de diamant qui se brisait à chaque fois qu'il rencontrait un autre humain. Elle pleurait de se briser à chaque fois, mais elle ne voyais pas qu'en réalité elle se reconstruisait à chaque fois. Sa faiblesse n'était pas de se briser, mais sa force était de pouvoir se reconstruire à chaque fois. Elle ne comprenait pas qu'elle avait déjà le pouvoir d'agir sur ses cellules. Le jour où elle comprendra que c'est elle qui s'entraîne à se reconstruire et non les autres qui la cassent, elle cessera d'être différente, elle sera juste unique. La différence c'est nous qui lui donnons corps. Si nous trouvions notre véritable place dans l'univers, cet alignement parfait qui nous rendra notre juste place, alors nous serons juste unique
  23. Il me vient une idée de ce que vous dites, je vais essayer de la traduire J'ai l'impression que l'humanité est allé explorer un "chemin" dans l'industrialisation, la consommation et le gavage d'envies et désirs en tout genre. Aujourd'hui, vu ce qui se passe, je dirai que nous "voyons" le bout de ce chemin car nous avons enclenché une destruction. En effet, si ce chemin nous a montré tout ce qu'il en était, tout son potentiel, j'ai l'impression qu'il nous faut passer par une certaine destruction (qui n'est pas forcément celle qui nous avons mis en marche en ce moment), pour en arriver à concevoir autre chose, d'autres possibilités. Je ne parlerai pas de retour en arrière, mais plutôt un certain réajustement qui prendrait en compte ce que nous avons vécu avec cette expérience de l'industrialisation, et qui nous ammènerait à mener une vie où il y aurait plus de prise en charge de chacun par lui-même, et non plus un système qui nous nourrit de besoins et de réponses à ces besoins. Il y a aujourd'hui une exagération du matérialisme et nous avons perdu de vue qu'il pouvait y avoir d'autres façon de voir les choses, de voir le monde. Parfois je déplore le manque d'intuition (je ne sais pas encore si c'est vraiment le terme qui décrit ce que je pense...). J'ai l'impression que l'intuition a été totalement mise de côté (ou en tout cas pas vraiment prise au sérieux) au profit du tangible, du concret, de la raison. Je le vis comme un déséquilibre, comme une faculté qui se minimise faute de s'en servir, et qui rend un ensemble fragile et instable. Tout ça pour dire que l'humanité de demain ne se construira que sur une certaine destruction de ce qu'elle a construit aujourd'hui. Nous allons droit au mur, mais je dirait que c'est inévitable, que les chances de survies sont minimes, mais que nous ne sommes pas fini, bien au contraire.
  24. Mais c'est pas ça la phylosophie du bonheur (ou le bonheur du phylosophe): un pas en avant, deux en arrière, un en avant et une pirouette? La la la lalère!
  25. Je crois que tu te trompes de sujet et mélanges les deux sujets en cours...
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