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sagaidatch

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Tout ce qui a été posté par sagaidatch

  1. Ce serait intéressant que vous vous appliquiez à vous-même ce que vous exigez des autres. Vous pourriez utiliser l'incendie de la cathédrale pour faire preuve d'esprit d'aventure intérieure par exemple, découvrir les zones d'ombre que cet incendie pourrait sortir de vos ténèbres. Nous dire, ou vous dire à vous seul, si vos découvertes sont trop intimes, ces paysages encore noyés dans l'ombre. Tout cela avec l'émotion de la découverte, et les sentiments qui iront avec. Des mots que ne soient pas des rationalisations, des mises en forme socialisées. Oubliez le regard social, oser dire vos violences, vos excès, prenez le risque même d'être moqué. Courage cher Dompteur.
  2. Vous êtes un personnage habité par le ressentiment. Peut-être même l'amertume, maintenant que vous nous avez révélé que vous étiez à proximité de la tombe. Un ressentiment contre le christianisme, plus étonnant un ressentiment contre le judaïsme dont vous êtes issu. Pourtant vous ne manquez pas une occasion de distiller votre ressentiment contre les juifs (confer vos commentaires sur le crash de la sonde israélienne). Je suis toujours surprise de constater que les athées n'en peuvent plus de se référer aux religions. Vous vous débattez avec un judaïsme dont vous ne savez rien, sinon des anecdotes douteuses, et vous voilà en train de faire du christianisme romain le créateur du monde occidental. Vous êtes fasciné par la puissance du catholicisme romain. Et si vous reveniez aux racines de votre père ? avant de mourir ? Vous trouveriez peut être la paix. Vous avez tenté de souiller l’enfant Samuel sur un autre topic. Cette attaque contre l'enfance, surtout contre un enfant juif, me laisse penser que vous fûtes un enfant soumis à des violences, peut-être pas directes, mais au moins sociales. Vous devriez arrêter de sans cesse avilir les autres pour vous affirmer. Cet avilissement n'est rien d'autre qu'une agression contre vous-même.
  3. Pour revenir au réel et sortir de ces petites escarmouches avec la Demoiselle, il est étonnant que pour beaucoup, sinon tous, il soit impossible de parler d' amour, sans immédiatement aller en rechercher le support soit dans Dieu, soit dans le Désir, soit dans les deux. Et il est non moins effrayant de constater que les nihilistes du forum vont, eux, jusqu'à nier l'existence même de l'amour, de cet amour qui pourrait être aussi un renoncement à soi. Comment ne pas comprendre que ce pays soit le plus déprimé du monde ?
  4. Je vois là, dans ce texte, toute l'aliénation de ceux, surtout des hommes, qui se disent "penseurs". Celui-là va même jusqu'à dire le "vrai" dans cette prétention grotesque à se prendre pour Dieu. Mais que révèlent-ils ces penseurs de pacotille ? Ils révèlent qu'ils passent leur temps à suivre l'actualité, à se gaver des torrents logorrhéiques crachés par toutes sortes de media. Ne peuvent-ils pas prendre du recul, se retirer dans le silence, penser à ce qui résonne en eux, devant les images de ce lieu de mémoire qui s'enflamme ? Non, les Faiseurs d'opinion leur balance du Macron, du Gilet Jaune, de la Reconstruction, du Riche et du Victor Hugo, et les voici, ces rats pensants, qui courent dans tous les sens, partout où les Faiseurs les attirent avec leurs boniments.
  5. Ne te sous estime pas. Il y a assez d'amour en toi pour remplir un abime. Viens.
  6. Je ne suis pas objective quand je vois Dieu en toi ? Parce que je suis amoureuse de toi ? Tu m'as fait rire avec ta remarque sur la case manquante ! Je veux bien croire que tu as raison. Tu viendras remplir ce lieu béant de ta présence ?
  7. Quand les croyants et les athées parlent de Dieu, je vois une idole rangée dans un lieu excentré d'un musée abandonné. Leurs conversations ne m’intéressent pas. Mais quand vous, vous parlez de Dieu, vous me troublez. Le jour où, inspirée, ou volontaire, vous me direz "je vous aime" je saurai alors que Dieu sera en vous, comme vous serez en lui, incarnée. Vous me rappelez le mysticisme slave, le christianisme oriental est tellement éloigné du catholicisme romain.
  8. Et je pourrai encore rebondir en parlant des catholiques. Parfois ils commencent leurs discours en parlant d'amour. J’écoute, je suis touchée. Puis ça dérape; ça dérape sur leur Christ, il faut qu'ils nous vendent leur salade. Je me dis : alors ils sont incapables d'aimer sans leur Christ ? Sans leur Dieu ?
  9. Plutôt que de misère (ce mot a pris un coté trop dévalorisant) ce dont notre société manque c'est d'affection. La pauvreté de notre monde est une pauvreté affective. Trop attendent d'être aimés sans jamais penser aimer. Ainsi aiment-ils les animaux car les animaux donnent leur amour, les animaux aiment, sans attendre d'être aimés. Mais eux ? Pourquoi n'ont-ils pas l'humilité des animaux ? Pourquoi n'aiment-ils pas ? Avant même d'être aimés?
  10. En fait vous me découvrez. J’apprécie votre réactivité.
  11. Je ne réfléchis pas à la pertinence de votre comparaison car l'intelligence est une qualité qui ne m’intéresse pas et la culpabilité est un sentiment qui ne me pilote pas.
  12. Ainsi sertie dans mon ventre je vous maitriserai. Vous êtes à moi.
  13. Oui je vous porte désormais en moi.
  14. Il n' y avait pas alors de Palestine, ce mot là a été inventé plus tard, par les Romains, pour humilier les Judéens, lorsque ceux-ci, revendiquant leur indépendance, furent défaits par les Romains. Les Judéens n'ont connu l’indépendance que très peu de temps (le temps des Macchabées). Ils furent, après le règne de Salomon, dominés par Nabuchodonosor, puis par les Perses, puis par les Grecs puis par les Romains, etc. avant que le temple finisse par être détruit, avant qu'ils fussent expulsés de Jérusalem par les Romains. Puis les chrétiens vinrent les persécuter, puis les Arabes vinrent libérer les Judéens des chrétiens, puis, puis, puis...Israël ne retrouva son indépendance qu'en 1947. L'idée d'un dieu universel mit du temps à s'imposer. Les Hébreux étaient monolâtres, c'est-à-dire qu'ils ne croyaient qu'en un seul dieu mais ils respectaient le dieu des autres. Le dieu de Moise ne fut qu'un intermède. Très vite après que Moise fut mort les Hébreux se remirent à respecter le dieu des autres peuples. Ce qui a tout changé c'est la défaite de la Judée devant les armées de Nabuchodonosor. La Samarie déjà s'était assimilée aux peuples dominants de la région (les dix tribus perdues). Seule subsistait encore, avec l'identité hébraïque, la tribu de Juda (plus la tribu de Benjamin). L'élite des Judéens, exilée à Babylone, se mit à écrire. C'est l'écrit qui caractérise le génie de Judéens. Ils se jetèrent dans l’écrit là où les autres peuples continuaient de privilégier la transmission orale. A Babylone Esdras et les scribes jetèrent sur le "papier" les principes du judaïsme. Ils écrivirent la Torah à partir de la recension de textes plus anciens et de textes issus de la culture babylonienne. Ils tentèrent par là de sauvegarder l'identité de leur peuple. Alors seulement l'idée d'un dieu unique, universel, s’imposant à tous, à tous les hommes naquit. Cette rage idéologique fut l'expression d'une rage à ne pas disparaitre en tant qu'identité. Esdras est celui qui a construit les fondations du peuple juif. Ainsi l’écrit fut le glaive dont s'arma le peuple juif pour survivre. Et ce choix, ce choix de l'écrit lui fut bénéfique. Ce choix lui permit d 'assurer la transmission des savoirs et des traditions. Ainsi le peuple juif survit sans cesse à lui-même grâce à l’écrit et à son souci incessant de la transmission des savoirs et des traditions.
  15. Moi je la vois la misère dans mon pays. Grace à mon métier qui me permet d'entrer chez les gens, et de les voir vivre. Les réalités que vous ne voyez pas n'impliquent pas que ces réalités n'existent pas.
  16. Vous prenez à rebours toutes les conventions. Sans doute est-ce pour cela que certains tentent de vous ridiculiser. Mais vos avis et pensées permettent de penser différemment ou d'ouvrir d'autres champs à nos pensées. Je pense qu'il est possible d'être heureux malgré la souffrance qui nous entoure. Il me semble que, ce qui vous choque, c'est plutôt l’indifférence des personnes qui se disent heureuses face à ceux qui souffrent. Parfois c'est pire que de l'indifférence, c'est carrément des condamnations.
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