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Totof44

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Tout ce qui a été posté par Totof44

  1. Là je te trouve très optimiste sur l'avenir de cette réforme. Et la démocratie ne consiste pas à être citoyen un jour tous les cinq ans et sujets du monarque le reste du temps. Plus maintenant, il y a eu un plan social.
  2. Je ne me reconnais dans aucun de ces trois qualificatifs. Ben pour certains ce sera le cas. Pour d'autres ce sera direct de l'usine à l'ehpad. C'est d'ailleurs en cela que cette réforme rapporte des sous. Elle fait cotiser des gens qui 'e toucheront jamais de pension. Cynique. Aïe aïe... Et ça me traite d'idiot... Parce que c'est 64 ans ou baisse des pensions... C'est vrai que ton cynisme est argument en faveur de la deuxième option, mais il y en a bien d'autres qu'on a proposé à plusieurs reprises. Sauf erreur de ma part, on a laissé deux mois à Macron pour prêter l'oreille aux manifestants pacifiques. C'est de sa faute si le retrait du texte va arriver suite à des émeutes.
  3. Vous m'avez mal compris. Mais je ne suis pas sûr que le sens de mon propos vous paraisse plus acceptable cette fois.
  4. Non mais je m'informe. Et un tel rythme est intenable pour un humain. Comment cela attendre la fin de son mandat ? La dernière révision a été assez rapide. Elle a été adoptée un an après l'élection de Nicolas Sarkozy. Je n'ai jamais réussi à comprendre pourquoi une réforme visant à améliorer la démocratie a été suspendue à cause de manifestations qui réclamaient notamment plus démocratie... Franchement cette explication ne tient pas la route. Et le COVID non plus puisque le projet a été enterré bien avant. C'est ça aussi qui est triste, c'est que parmi les manifestants il y a des gens qui étaient ouverts au compromis. J'en faisais partie. Sauf qu'à exagérer en parlant d'impérieuse nécessité à revenir à l'équilibre alors que cela n'est que souhaitable, à demander des efforts aux uns pour accentuer les privilèges des autres (le Maire aurait pu annoncer que les économies serviraient à renforcer les services publics et investir pour l'avenir mais il préfère annoncer la suppression de la CVAE), à ne pas tenir compte des rapports qui émanent de leur propre administration, à cacher la réalité de leur réforme (les fameux 1200€), à refuser toute alternative de financement et à passer en force... On a le résultat. Et s'il n'y a pas de retour à l'équilibre que se passe-t-il ? On se sert dans le budget de l'État. Mince, il faudra sûrement rétablir l'ISF pour le financer... Est ce grave ? Quand on voit qui soutient cette réforme (et même pas une réforme) et qui ne contribue pas l'effort, on se demande où est l'égoïsme.
  5. Donc nous ne sommes pas en dictature. Et je me doute qu'il ne sera pas activé demain, mais après quelques semaines à travailler 20h par jour, il va arriver un moment où les syndicats de police vont faire pression pour obtenir l'état d'urgence et un couvre-feu. Cela suffira t il ? Ou faudra t il aller plus loin ? Mais on n'est pas obligé d'en arriver là, on peut avoir un chef d'État traversé par un éclair de lucidité, qui chercherait l'apaisement, suspendrait cette réforme, procéderait à une rénovation des institutions (qui pourrait comprendre la suppression de l'article 16, d'ailleurs), et qui, dans ce nouveau cadre, chercherait le compromis pour ramener les caisses de retraite à l'équilibre.
  6. Ce n'est pas la question. Le rôle de la Constitution, c'est de proposer une organisation des pouvoirs et des contre pouvoirs qui permette de résoudre pacifiquement les désaccords entre les citoyens. Le remplit-elle ? Tu peux penser que oui, moi l'inverse. Et cette disposition en particulier, utilisée dans un contexte aussi inflammable ne pouvait qu'aggraver les choses. J'en reviens à l'intelligence politique lorsqu'il s'agit d'utiliser une disposition ou non. Dis autrement, le problème n'est pas l'existence en tant que telle du 49.3, mais la façon dont il est ou non utilisé. Et ce n'est pas être révolutionnaire, démago ou illiberal que de le dénoncer. C'est très exactement ce que serait l'article 16 appliqué.
  7. Idem, lis un peu plus qu'en diagonale. Je n'ai écrit nulle part que nous étions en dictature.
  8. Mais ça ne nous fait pas plaisir non plus de bouffer des lacrymos et de risquer de perdre l'usage d'un membre ou d'un oeuil ou même de passer deux jours en garde à vue. Mais n'importe qui pouvait anticiper cela depuis mercredi après midi. Il n'y a qu'à s'en prendre au connard qui organise le chaos. Un certain Emmanuel M. Tu me demandes de ne pas être outrancier, je n'avais pas besoin de cela pour rester plus digne que l'ignoble darmanin qui lui emploie des mots à tord et à travers. Maintenant vas dire aux familles des mutilés par la police qu'il n'y a pas de problème en France avec la gestion de la sécurité. Fais un effort s'il te plaît pour lire mes propos avant d'y répondre. J'ai écrit que l'activation de l'article 16 serait l'instauration d'une dictature. Il n'est pas encore activé, si ? Donc je me contente de dénoncer le dangereux chemin que nous prenons vers un régime autoritaire. Je n'ai pas dit que nous y étions. Et quant bien même. J'ai dit dictature. Là tu me parles de tyrannies. Comment appelles tu un régime dans lequel une seule personne exerce les trois pouvoirs ? Car c'est bien ce qui se passerait si cet article scélérat était activé.
  9. Je n'ai aucun problème à reconnaître que le coup du ballon ou l'insulte personnelle ont contribué à pourrir les débats. En revanche, les cris d'indignation m'ont paru légitimes. Mais on a joué le jeu des manifestations tranquilles, pacifistes et bon enfant. Plusieurs fois. Et puis au bout d'un moment, on marche quatre bornes, on chante un peu, on arrive à destination... Et maintenant ? On rentre chez nous. Sans espoir d'avoir été entendus. On finit par rester sur sa faim. J'avoue que le dévouement des policiers pour défendre un pouvoir qui réduit leurs droits à eux aussi tout en les utilisant comme chair à canon force l'admiration.
  10. Il suffit de se replonger dans les débats de l'époque pour voir pour quoi il a été créé. Sous la IVème, on avait une assemblée toute puissante et un exécutif qui n'avait aucune marge de manœuvre. Des votes improvisés poussaient le gouvernement à la démission sans que la dissolution ne soit possible, tant les conditions à réunir pour ce faire étaient complexes. Il fallait un outil pour permettre au gouvernement de réformer face à des alliances contre nature. Sous la Vème, dissoudre se fait d'un claquement de doigts. À l'inverse, l'engagement de responsabilité du gouvernement est complexe. Dans la vision gaulliste du pouvoir, l'exécutif peut se permettre de passer par dessus le législatif lorsqu'il a l'opinion pour lui, ce qui, force est de constater, n'est absolument pas le cas aujourd'hui. Et rappelons encore une fois que si c'est le 49.3 qui a mis le feu aux poudres, c'est parce qu'il met un terme à la délibération parlementaire. Mais là, et à ma connaissance, c'est une première dans l'histoire de la Vème, et qui n'a d'équivalent dans aucun régime démocratique, le gouvernement a usé, non seulement du 49.3, mais de pratiquement tous les outils lui permettant de museler l'opposition. Et cette accumulation met grandement en question le caractère démocratique et sincère de l'examen de cette réforme dont 90% des actifs ne veulent pas. Je lisais sur le site du Point (pas spécialement marxiste) le début d'un article (réservé aux abonnés) expliquant que madame Merckel devait constamment rappeler aux présidents français lorsqu'ils la pressaient de faire ceci ou cela, qu'elle ne peut pas enjamber le Bundestag aussi facilement que l'exécutif français ne le fait avec l'Assemblée. Bon, c'est vrai, que l'Allemagne est un pays en crise politique permanente qui n'est pas capable de garder un chancelier plus de 16 ans au pouvoir...
  11. J'avais annoncé que les gilets jaunes n'étaient qu'un pâle avant goût de ce qui attendait la macronie avec cette réforme... Et bien je commence à avoir raison.
  12. Vous applaudissez vraiment un connard qui au moment d'une crise politique et sociale importante et qui prend de l'ampleur s'amuse à jeter de l'huile sur le feu ?
  13. https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/vrai-ou-fake-les-syndicats-n-ont-ils-pas-propose-de-compromis-sur-la-reforme-des-retraites-comme-l-affirme-emmanuel-macron_5726003.html Il faut dire ça à la macronie. Il y a les dispositions du texte, et il y a l'intelligence politique quand il s'agit ou non de les utiliser. Ce que font les blacks blocs sont des opérations salutaires. Soutien à eux. En tout cas 90% des actifs sont sur la position des syndicats. Y compris des patrons. Bien sûr qu'elle a lieu d'être. Puisqu'on ne peut rien n'obtenir ni par des élections, ni par le débat parlementaire, ni par le dialogue social. La ligue des droits de l'homme, le syndicat de la magistrature, l'ONU, le défenseur des droits mettent en cause la gestion des manifs. Un ministre de l'intérieur qui raconte des conneries sur ce que dit le droit en matière de droit à manifester. Des violences policières qui se multiplient à nouveau... On est sur la pente de l'illiberalisme depuis plusieurs années. Personne ne peut prédire comment va évoluer le mouvement de contestation. Moi je prends le pari que si les manifestants restent déterminés et le gouvernement sourd aux revendications, c'est ce qui se passera. Dans ce cadre, les trois pouvoirs se retrouvent concentrés entre une seule paire de mains. C'est ce qu'on appelle une dictature. Tu peux ajouter des qualificatifs derrière pour atténuer le terme, mais ça reste cela, et cet article devrait être purement et simplement supprimé. Le Pen au pouvoir ne manquerait pas de l'utiliser pour instaurer un régime despotique durable.
  14. Et quand il décrètera l'état de siège ou activera l'article 16 pour contrer l'insurrection, ce sera aussi dans la Constitution. Dans pas longtemps, Poutine pourra nous donner des leçons de démocratie.
  15. En tant que nationaliste, tu préfères ceux qui incendient le domicile du maire de Saint Brevin ? C'est comme l'upr ou la fi. Des machins conçus uniquement pour organiser la campagne d'un homme. Jusqu'à quand. Les copains blacks blocs vont mettre la milice en ITT.
  16. Tu fais bien de le préciser.
  17. ne me dis pas que tu crois sincèrement à ce que tu dis là
  18. Il faut demander à Macron.
  19. ça veut dire que le Pen au pouvoir, élue par 20% des inscrits, ne serait pas en mesure de former une coalition, et ne pourrait pas gouverner.
  20. Toutefois, une victoire parlementaire acquise par l'intermédiaire de l'article 49.3 ou par le rejet d'une motion de censure ne suffit pas à reconquérir une légitimité –le général de Gaulle lui-même l'a expérimenté en mai 1968. Plusieurs lois, ainsi adoptées, n'ont d'ailleurs pas été promulguées. À l'évidence, le vote de ce lundi 20 mars ne constitue pas un terme définitif à un épisode particulièrement délicat pour la présidence d'Emmanuel Macron.
  21. Affaire Cédric Chouviat — Wikipédia (wikipedia.org)
  22. Les macronistes du forum ironisent, comme cet abject ministre de l'intérieur quand un homme est mort entre les mains de la police. On bafoue les principes fondamentaux de la démocratie et quand le Peuple se soulève, on le réprime dans la violence, ça vous fait rire. Vous étiez censés être le rempart contre l'autoritarisme, plus que jamais, vous êtes aussi détestables que les Bolsonaro, les Trump, les Orban et j'en passe. Plus de discussion possible, place à la rébellion. Vous aurez applaudit le gouvernement qui nous mène au chaos. Oui.
  23. Si on décompte les amendements identiques qui sont examinés en même temps et les irrecevables il n'en restait pas tant que ça. De là, si le gouvernement avait voulu discuté, il aurait enclenché la procédure programmée, pas le 47-1, pas le 44.3, pas le 49.3. Donc si parler calmement c'est parler dans le vide, on gueule. Aujourd'hui on gueule dans le vide. Donc on va saccager, il n'y a plus d'autre moyen d'expression. C'est la macronie qui lui sert de marche pied. C'est les libéraux qui cassent l'Etat social, qui réduise la Souveraineté nationale à peau de chagrin, qui banalisent les méthodes autoritaires. La réalité, c'est que le Pen veut, comme Macron, priver les caisses de sécu de leurs recettes. C'est du macronisme avec sa dose de racisme en plus. On voit déjà ce que sont les violences policières avec cette ignoble darmanin, qu'est ce que ce serait avec quelqu'un qui exprime sa solidarité avec des militaires qui menacent d'un coup d'Etat ?
  24. Alors que toi tu es très respectueux du contradicteur XD Ils gueulent parce que le gouvernement ne les laisse pas discuter. La Constitution l'organise. Mais quel gouvernement a déjà usé successivement du 47-1, du 44.2, du 44.3, 49.3 pour un même texte pendant que deux millions de Français défilaient dans les rues ? Non faire ça, c'est peut-être (à voir ce que dira le Conseil constitutionnel qui peut censurer l'ensemble du texte) légal, mais pas démocratique. Et quand on gouverne, si on ne comprend pas rationaliser à l'excès la démocratie c'est mettre sur pieds un pouvoir autoritaire, il ne faut pas s'étonner que les manifestations se multiplient et se radicalisent.
  25. Le fait est que gouverner sous la Vème aussi est devenu un beau bordel. Il n'y a plus de confiance. On vote contre un texte, il est adopté quand même ; on vote pour une alternance, on continue la même politique ; on nous promet une gouvernance fondée sur de la consultation, on a jamais vu un pouvoir aussi vertical ; on souhaite voter pour untel, les sondages nous dise qu'il n'a aucune chance et que ce serait un vote perdu ; les seconds tours sont confisqués au nom de "moi ou le chaos"... Sans revenir à la IVème, on peut rénover celle-ci pour couper le lien hiérarchique qui s'est peu à peu créé entre président et premier ministre, desserrer l'étau du parlementarisme rationaliser et instaurer des outils de démocratie directe. Non, rien n'est jamais parfait et c'est entre autre pour cette raison que je ne défends plus l'idée d'une VIème. Mais tout est améliorable.
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