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REPUBLIQUE EXEMPLAIRE, c'est macron qui l'avait promis....
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Faut-il craindre une poussée de l'extrême droite en Europe ?
Peyo a répondu à un(e) sujet de latin-boy30 dans Politique
POUR LE DROIT A L’AVORTEMENT ! CONTRE L’EXTREME DROITE CATHOLIQUE ! NOUS NE LEUR LAISSERONS PAS LA PLACE ! Malgré nos interpellations au ministère de l’intérieur et à la préfecture de police restées sans réponse et l’appui que nous avons reçu de nombreux élus de l’arrondissement et de Paris, les intégristes s’installeront auprès des centres d’IVG, toujours protégés par la police. Nous sommes encore et toujours présent-Es contre leur propagande et continuerons d’autre part à nous battre pour un bon fonctionnement, des moyens au centre IVG de Tenon. Nous ne céderons pas à la pression de cette extrême droite. Nous resterons mobilisées pour affirmer : Les femmes ont le droit de choisir d’avoir un enfant ou non et à dire : un CIVG dans chaque hôpital, L’hôpital public au service de la population, Abrogation de la loi Bachelot https://site.ldh-france.org/paris20/pour-le-droit-a-lavortement-contre-lextreme-droite-catholique/ Depuis l'après-guerre et la chute des régimes fascistes en Europe, divers organisations ou individus imprégnés d'une idéologie néonazie, nationaliste, suprémacistes blanche ou intégriste ont perpétré des attaques terroristes dans un but politique. Ces protagonistes ont usé de différents modes d'action, notamment des attentats à la bombe, tueries de masse, sabotages, assassinats. Avant 1970[modifier | modifier le code] 11 septembre 1937, France : attentat terroriste de l'Étoile, afin d’en faire accuser les communistes, l'Osarn, plus connus sous la dénomination "la Cagoule", commet deux attentats contre la confédération générale du patronat français et l'Union des industries et métiers de la métallurgie. Deux policiers sont tués. 5 juillet 1941, France : suite à l’échec du coup d’État fomenté par l'Osarn et au démantèlement de l’organisation par les pouvoirs publics, d'anciens cagoulards assassinent l'ancien ministre de l’Intérieur Marx Dormoy. 25 décembre 1951, États-Unis : un attentat perpétré par le Ku Klux Klan, tue Harry T. Moore et sa femme, membres de la NAACP1. janvier 1962, : une série d'attentats est commise par l'Organisation armée secrète (OAS)[réf. nécessaire]. 4 janvier 1962 : attentat au siège du PCF à Paris. 18 janvier 1962 : Nuit bleue de l'OAS à Paris, 17 attentats. 22 janvier 1962 : attentat au quai d'Orsay (1 mort, 12 blessés). 24 janvier 1962 : 22 bombes explosent dans Paris. 22 août 1962 : attentat du Petit-Clamart, tentative d'assassinat ratée contre le président Charles de Gaulle. 15 septembre 1963, États-Unis : un attentat à la bombe est perpétré par le Ku Klux Klan contre l'Église baptiste de la 16e rue à Birmingham, fréquentée par des Afro-Américains. Quatre fillettes sont tuées et vingt-deux autres personnes sont blessées2. 28 octobre 1968, France : l'organisation Occident fait exploser une bombe placée dans une librairie maoïste de la rue Gît-le-Cœur à Paris3. 12 décembre 1969, Italie : l'attentat de la piazza Fontana à Milan fait seize morts et quatre-vingt-huit blessés. L'attentat est attribué à l'extrême-droite néofasciste4. 1970–1979[modifier | modifier le code] 14 décembre 1973, France : un attentat devant le consulat d’Algérie à Marseille, perpétré par le Groupe Charles-Martel, fait 4 morts5. 28 mai 1974, Italie : lors d'une manifestation antifasciste à Brescia, regroupant plusieurs syndicats et mouvements politiques de gauche, une bombe explose faisant 8 morts et 102 blessés. Deux militants néo-fascistes ont été condamnés pour cet attentat6. 4 août 1974, Italie : attentat de l'Italicus Express, dans le tunnel San Benedetto Val di Sambro, reliant Rome à Munich, revendiqué par le groupe néofasciste Ordine Nero, fait 12 morts et 44 blessés. 2 mars 1975, France : double attentat à l'explosif contre les bureaux de Toulouse et Lyon de la compagnie Air Algérie, revendiqué par le Groupe Charles Martel. 1977-1978, France : série d'attentats commis par les Commandos Delta, bras armé de l'Organisation armée secrète (OAS)7. 2 décembre 1977 : assassinat de Laïd Sebaï, gardien de l'Amicale des Algériens en Europe à Paris8. 4 décembre 1977 : attentat à la bombe contre un foyer de travailleurs algériens à Marange-Silvange9. 27 décembre 1977 : attentat contre la maison des syndicats de Cambrai10. 31 décembre 1977 : attentat à l'explosif contre la mairie de Marcoing11. 14 mars 1978 : attentat au siège de l'Amicale des Algériens à Toulon12. 24 mars 1978 : attentat contre une permanence du Parti communiste français (PCF) à Toulon13. 4 mai 1978 : assassinat du militant communiste et anti-colonialiste Henri Curiel à Paris. 11 juin 1978, France : trois bombes explosent au siège du Club Méditerranée à Paris. Le texte de revendication du Front de libération nationale français déclare : « Nos attaques successives contre le Club Méditerranée ne sont qu'un acte de résistance à l'occupation juive »14. 29 avril 1979, France : attentat contre le journal Le Monde, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive. Le 31 mars, le même groupe avait déjà revendiqué un autre attentat, cette fois contre le journal Le Matin de Paris15. 20 septembre 1979, France : assassinat du militant de gauche Pierre Goldman à Paris, revendiqué par l'organisation d’extrême droite Honneur de la Police. 1980–1989[modifier | modifier le code] 19 avril 1980, France : un attentat contre le Foyer des étudiants protestants à Paris fait 4 blessés, le sigle du Groupe Charles-Martel est retrouvé sur les lieux16. 7 mai 1980, France : attentat à la bombe contre l'Association des étudiants musulmans à Paris, revendiqué par le Groupe Charles-Martel. 11 mai 1980, France attentat au consulat d'Algérie à Aubervilliers, revendiqué par le Groupe Charles-Martel. 2 août 1980, Italie : une explosion a lieu à la gare de Bologne : c'est le massacre de Bologne qui fera 85 morts et plus de 200 blessés. Des militants de l'organisation d'extrême-droite Noyaux armés révolutionnaires sont arrêtés, jugés et condamnés pour cet attentat. 26 septembre 1980, Allemagne : attentat à la Fête de la bière à Munich perpétré par Gundolf Köhler, militant d'extrême droite. Le bilan est de 12 morts17. 30 septembre 1983, France: attentat lors de la Foire internationale au Palais des Congrès de Marseille revendiqué par le Commando Delta. Bilan 1 mort et 26 blessés18. 18 juin 1984, Etats-Unis : à Denver dans le Colorado, plusieurs membres du groupe nationaliste blanc et néonazi américain The Order abattent Alan Harrison Berg, avocat américain et animateur de radio. Alan Berg est assassiné car juif et libéral. 11 novembre 1984, France : le militant d’extrême droite Frédéric Boulay, qui voulait "flinguer des bougnoules", vide son chargeur de fusil mitrailleur dans un café fréquenté par des travailleurs turcs, situé à Châteaubriant. Bilan, 2 morts, 5 blessés19. mai 1986, France : quatre bombes explosent à Marseille et Toulon contre des bâtiments fréquentés par des travailleurs immigrés, à savoir : un bar, une boucherie, un hôtel et un foyer. Ces attentats sont revendiqués par les Commandos de France contre l’invasion maghrébine20. 12 juin 1986, France : attentat contre un disquaire de Draguignan qui vendait des billets d'un concert de SOS Racisme, revendiqué par les Commandos de France contre l'invasion maghrébine21. 18 août 1986, France : dans le centre de Toulon, quatre personnes sont tuées par l'explosion de la bombe qu'elles transportaient dans leur voiture. Parmi les morts figure un ancien membre du Front national, Claude Noblia, président de l'association S.O.S.-France. La police établit que S.O.S.-France était la couverture légale du groupe terroriste les Commandos de France contre l'invasion maghrébine22. 30 novembre 1987, France : le militant d’extrême droite Michel Lajoye commet un attentat à la bombe dans un café du Petit-Quevilly, fréquenté par des travailleurs maghrébins. 31 juillet 1988, France : attentat contre le journal Globe à Paris, l’attaque est attribuée à des militants néo-nazis du PNFE23. 23 octobre 1988, France : attentat du cinéma Saint-Michel commis par un groupe de catholiques intégristes, protestant contre la projection de La Dernière tentation du Christ de Scorsese, fait 13 blessés24. 13 novembre 1988, Etats-Unis : à Portland dans l'Oregon, trois skinheads suprémacistes blancs appartenant aux groupes américains East Side White Pride et White Aryan Resistance (WAR) tuent à l'aide d'une batte de baseball Mulugeta Seraw, étudiant éthiopien. 1990–1999[modifier | modifier le code] 29 mai 1993, Allemagne : un groupe de néonazis incendie une maison habitée par des turcs à Solingen, 5 personnes sont brulées vives25. 25 février 1994, Israël : un colon, Baruch Goldstein, militant de l’organisation terroriste Kach, tue 29 Palestiniens en prière dans la mosquée d'Abraham à Hébron et en blesse 125 autres. 19 avril 1995, Etats-Unis : attentat d'Oklahoma City perpétré par l'Américain Timothy James McVeigh. Ce dernier fait exploser un bâtiment fédéral, à l'aide d'un camion piégé, dans le centre-ville d'Oklahoma City, capitale de l'État de l’Oklahoma. Le bilan humain est très lourd puisqu'il y a 168 morts et plus de 680 blessés. Le bilan matériel, également, avec de nombreux bâtiments et voitures détruits ou endommagés. Proche du mouvement des miliciens, vétéran amer de la première guerre du Golfe, Timothy McVeigh, décide de se venger des autorités fédérales américaines après la catastrophique gestion du siège de Waco qui s'est soldé par la mort de 86 personnes exactement deux ans plus tôt. Il prépare l'attentat avec deux complices, Terry Nichols et Michael Fortier. Timothy McVeigh est condamné à mort par les autorités fédérales pour son acte terroriste. Le 11 juin 2001, McVeigh est exécuté par injection létale à Terre Haute dans l'Indiana. Ses complices écopent de peines d'emprisonnement. Nichols est emprisonné à vie. Fortier est condamné à 12 ans de prison. 9 octobre 1995, États-Unis : un train assurant la liaison Miami-Los Angeles déraille dans l’Arizona après un attentat revendiqué par un groupe néonazi « Les fils de la Gestapo ». L’attentat fait 1 mort et 78 blessés26. 27 juillet 1996, États-Unis : un attentat à la bombe est perpétré dans le parc du Centenaire lors des Jeux olympiques d'été à Atlanta par Eric Rudolph, membre de l'organisation fondamentaliste Christian Identity (identité chrétienne). L'attaque fait 1 mort et 111 blessés. 1 octobre 1996, France : Patrick Ballesta fait exploser une bombe dans la voiture d'un ressortissant marocain choisi au hasard, par pure motivation raciste27. 16 janvier 1997, États-Unis : un double attentat à la bombe frappe une clinique qui pratique l'avortement à Atlanta, L'attaque est revendiquée par le militant anti-IVG Eric Rudolph. 29 janvier 1998, États-Unis : un attentat frappe une clinique qui pratique l'avortement en Alabama. L'attaque revendiquée par le militant anti-IVG Eric Rudolph fait 1 mort et plusieurs blessés. 17, 24 et 30 avril 1999, Royaume-Uni : à Londres, le néo-nazi David Copeland fait exploser trois bombes visant les immigrés à Brixton, à Brick Lane et la communauté gay à Soho. Bilan : trois morts et cent cinquante-deux blessés28. 10 août 1999, États-Unis : un néo-nazi, Buford Furrow, tue un immigré philippin après avoir ouvert le feu dans un centre communautaire juif en Californie ou il blesse cinq personnes dont trois enfants26. 2000–2009[modifier | modifier le code] Les néonazis du Nationalsozialistischer Untergrund ont commis quinze hold-up dans des banques entre 1998 et 201129. Début 2003, le skinhead30 et catholique intégriste français31 Florian Scheckler, sympathisant des terroristes du Mouvement des jeunes catholiques de France et membre du Front national, est arrêté pour un projet d'attentat-suicide dans une mosquée. Dans son journal intime, il écrit vouloir « combattre l'oppresseur musulman en territoire catholique » et « déclencher une nouvelle guerre de religion »30. Il était proche de Maxime Brunerie, de l'ex-Unité radicale et un adepte de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, lieu de communion de l'extrême droite française32. En octobre 2008, le FBI arrête dans le Tennessee deux skinheads néonazis américains qui projetaient de tuer 88 lycéens noirs, dont 14 par décapitation, dans plusieurs États, avant d'assassiner le sénateur Barack Obama. Les nombres 88 et 14 sont des symboles fascistes faisant référence au positionnement dans l'alphabet latin des initiales de « Heil Hitler » (HH) et Adolf Hitler (AH)33. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d'attaques_terroristes_d'extrême_droite -
Faut-il craindre une poussée de l'extrême droite en Europe ?
Peyo a répondu à un(e) sujet de latin-boy30 dans Politique
Le RN tire son origine d'individus et groupes fascistes « Le Front national est un projet porté par le mouvement néofasciste Ordre nouveau, fondé en 69 et dissout par l’Etat en 1973. [...] Ordre nouveau [ON] se définit comme « nationaliste-révolutionnaire » et ne fait pas de mystère sur que ce que signifie néofasciste dans le cadre de l’après-guerre. Le mouvement se veut très subversif, mais dans ses sections on lit quand même plutôt Maurras, il y a une petite difficulté à accorder le ressenti révolutionnaire avec des idées qui le soient autant. D’où l’importance de la violence physique, qui donne chair à ce révolutionnarisme mais finit par mener à la dissolution. Se retrouvent à ON tous les items qui font l’extrême droite : représentation de la nation comme un organisme, utopie de régénération, dégagement des « élites véritables » en lieu et place de la « démoploutocratie », etc. » Nicolas Lebourg, « Les origines du Front national », 13 octobre 2013. « Parmi les tous premiers organisateurs du Front national figurent une kyrielle d’individus issus d’Ordre nouveau ou d’autres organisations d’extrême-droite et fascistes qui, actuellement encore, démontrent par leur présence aux côtés des Le Pen que ce parti reste un parti d’extrême droite […]. Commençons par Pierre Bousquet. Membre du Parti franciste depuis 1935, il était devenu délégué général du bureau de commandement de la jeunesse franciste en 1941. Ancien caporal de la 33e division de grenadiers SS Charlemagne, il fait partie des 300 Français qui combattirent les Russes en avril 1945 dans la capitale allemande. Il a été membre du premier bureau politique du Front national et son premier trésorier pendant 9 ans. […] Léon Gaultier. Il a été secrétaire à l’Information du gouvernement de Pétain. Il fut également un des fondateurs de la Milice nationale de Pétain. Lieutenant des Waffen SS, il commanda une unité française sur le front de l’Est durant l’été 1944. À son retour en France, frappé d’indignité nationale, il fut emprisonné et condamné aux travaux forcés. Libéré après avoir passé une certaine période en prison, il devint, en 1972, cofondateur du Front national dont il fut trésorier. Il figure comme une personnalité importante parmi les membres fondavril 2017ateurs de cette organisation. François Duprat. L’homme d’extrême-droite qui inventa le Front national. Auteur spécialisé dans le fascisme et les mouvements d’extrême-droite, il eut un rôle fondamental dans la naissance et l’ascension finale du Front national. Adepte des thèses révisionnistes, il fut une des figures de l’extrême-droite dans les années 1960-70. Il était à ce moment-là numéro 2 au Front national. Il était auparavant adhérent de diverses organisations fascistes, comme l’OAS, en passant par la Fédération des étudiants nationalistes et Ordre nouveau. C’est lui, par exemple, qui souffla à Jean-Marie Le Pen une expression devenue une des marques du parti d’extrême droite, le fameux : « Un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés en trop », expression reprise aujourd’hui sous d’autres formes par Marine Le Pen. [...] François Brigneau. Militant d’extrême-droite, il adhère au « frontisme » en 1937. Membre du Rassemblement national populaire de Marcel Déat, il s’oriente vers la Collaboration et en juin 1944, au lendemain du débarquement allié en Normandie, il s’engage dans la Milice. […] Au moment de la création du FN, il en devient vice-président. Un demi-siècle plus tard, « il tire toujours une certaine gloire » de ses engagements et se vante d’avoir été un compagnon de cellule de Brasillach. Brasillach est surtout connu pour son engagement à l’extrême-droite. Membre de l’Action française, dans les années 1930, il évolue vers le fascisme. » Léon Landini, « Front national : Les chiens ne font pas des chats ! », avril 2017. « En plus d'accueillir un ancien nazi dans ses rangs, il [le FN] s'est très largement inspiré du MSI, parti fasciste italien. Outre la reprise du logo (flamme tricolore), le lien entre les deux partis ne fut pas froid, comme le rappelle fièrement Lorrain de Saint Affrique (conseiller de Jean-Marie Le Pen) : « Bien sûr, c'est la petite flamme du MSI. Dans les années 1970, le lien politique avec le FN était très important. Jean-Marie Le Pen et Giorgio Almirante ont d'ailleurs fait partie du même groupe au Parlement européen en 1984. » » Momo-B, « Pourquoi ne pas voter FN ? », 26 décembre 2016. Les Le Pen entretiennent des liens avec des personnes considérées fascistes Au début de années 1960, Jean-Marie Le Pen se rend en Espagne pour saluer d'anciens nazis ou d'anciens collaborationnistes. Marine Le Pen entretient toujours actuellement des amitiés avec d'anciens du GUD, dont Philippe Péninque. Elle a participé au Parlement européen pendant une année, en 2007, à un groupe dont une membre, petite-fille de Mussolini, a déclaré « Mieux être fasciste que pédé ! ». Régulièrement, Marine Le Pen se rend à des bals organisés par des nostalgiques du IIIe Reich. Quant à Marion Maréchal-Le Pen, une photo datant de 2012 la montre en compagnie d'un leader du GUD, Edouard Klein, et d'un membre du mouvement skin, Baptiste Coquelle, que l'on retrouve sur une autre photo un casque de nazi sur la tête. https://wikidebats.org/wiki/Les_Le_Pen_entretiennent_des_liens_avec_des_personnes_considérées_fascistes L'étude du fascisme fait partie de la formation des militants « Ce n'est pas la propagande frontiste qui relaie les thèmes des fascismes européens, mais les livres recommandés par la presse favorable au FN (et souvent écrits par des membres ou sympathisants du parti), ainsi le réseau de librairies militantes qui vendent par correspondance ou en magasin à ses membres. L'étude des fascismes fait donc partie de la culture historique et idéologique acquise par les mieux formés des adhérents. Un signe de la nostalgie du romantisme fasciste réside dans la vénération quasi unanime dont sont l'objet au FN deux hommes : François Brigneau et Roland Gaucher. Le sympathisant frontiste qui fréquente les librairies nationalistes se voient proposer trois modèles de dirigeants et de meneur d'hommes : Corneliu Z. Codreanu, idéologue de la Garde de Fer roumaine ; Léon Degrelle, fondateur belge du Rexisme ; José Antonio Primo de Rivera, théoricien de la Phalange espagnole. Dans un ouvrage qui a formé nombre de militants (une photographie de Le Pen le montre même en train de le lire), et intitulé Doctrines du nationalisme, Jacques Ploncard d'Assac, collaborateur de Présent et National-Hebdo, expose les idées politiques de José Antonio, Onesimo Redondo et Ramiro Ledesma Ramos. C'est encore la Croisade franquiste qui est décrite dans Les Héros de l'Alcazar (1987), livre d'Alain Sanders (rédacteur à Présent) et Francis Bergeron, ancien candidat du FN. La Phalange espagnole retient leur attention comme mouvement anticommuniste, profondément catholique et mystique. Un petit groupe, le Cercle Franco-Hispanique, se dévoue d'ailleurs uniquement à la commémoration du nationalisme phalangiste, et plusieurs cadres frontistes participent à ses activités. Degrelle est l'auteur de plusieurs ouvrages apologétiques de son engagement dans la division Wallonie de la Waffen SS, vendus par Diffusion de la Pensée Française (DPF), éditeur par correspondance qui existe depuis 1966 et possède un fichier de 40 000 clients. DPF, qui vend plus de 3000 titres, commercialise les livres de nombreux dirigeants frontistes, à commencer par Le Pen. Cependant l'admiration de Degrelle pour Hitler a conduit le journal Présent à recommander en modèle un autre rexiste, José Streel, plus catholique et favorable au maintien d'une Nation belge. Enfin, Codreanu, étudié par Francis Bergeron dans Codréanu et la Garde de Fer (1993), intéresse par le caractère mystique de sa doctrine et l'importance qu'il attache à la communauté des combattants et au sens du sacrifice. L'adhérent connait aussi le fascisme à travers le témoignage des anciens. Le principal est François Brigneau (1919), qui est le meilleur polémiste de la presse d'extrême droite. » Jean-Yves Camus, Le Front national, 1997. Le RN a la base sociale traditionnelle du fascisme « Comme tout mouvement fasciste, la base sociale principale du FN est la petite bourgeoisie déclassée que la crise plonge dans le désespoir et à laquelle il tente de donner une expression politique. Pour acquérir une audience, il est poussé à s’adapter aux références et aux préoccupations des petits commerçants, médecins, auto-entrepreneurs, petits bureaucrates et autres contremaîtres qu’il espère séduire. » Cédric Piktoroff, « F comme fascistes, N comme Nazis ! », Que faire ?, 9 avril 2011. Le slogan "Ni gauche, ni droite" est typiquement fasciste « En brouillant ainsi les frontières entre droite et gauche, en accentuant passablement la ligne « ni droite ni gauche », le FN a d’ailleurs retrouvé l’inspiration originelle du fascisme historique qui, notamment en Italie, s’est initialement construit sur un programme paraissant très à gauche sur les questions sociales (incluant notamment des revendications radicales contre la propriété privée), programme qui fut immédiatement mis de côté une fois le pouvoir conquis au prix d’une alliance avec une partie des élites traditionnelles. » Ugo Palheta, « Le danger fasciste en France : de quoi le FN est-il le nom ? », Contretemps, 14 décembre 2015. Le programme du RN a un volet sécuritaire via le respect de l'autorité policière et donne une place à l'armée très importante L'idéologie du RN prône la haine et l'exclusion Les militants du RN sont coutumiers des pratiques de cyberharcèlement envers les minorités Marine Le Pen est ouvertement pro-Trump, qui ne tient que des discours ouvertement haineux De nombreux élus RN se sont rendus coupables de politiques haineuses et liberticides Les policiers pro-RN sont coutumiers des bavures sur des militants de gauche et sur les minorités Le RN n'essaye même plus de cacher ses orientations pro-fascistes Le RN propage des fake news nuisibles envers les minorités Le RN ne s'intéresse aux problématiques sociétales que quand ça lui fournit une excuse pour discriminer un groupe humain De nombreux militants et politiciens RN assument leur haine envers des minorités Le RN est ouvertement hostile aux droits des femmes et des LGBT+ La RN manipule les jeunes pour les endoctriner et transforme intentionnellement leurs lieux de prédilection en bastions du cyberharcèlement en bande organisée Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées lundi 5 août 2019. Comment et pourquoi l’Etat français a-t-il laissé le Front National agir à sa guise depuis 20 ans ? infiltration d’organisations, déstabilisation de quartiers et villes par incitation à la violence, bande armée avec faux-papiers et salaire en liquide, vente d’armes, intervention barbouzarde à l’étranger pour des assassinats de chefs d’état et coups d’état... Le DPS ("service d’ordre" du Front National) n’a pas seulement une fonction d’affichage et de protection des réunions. Claude Hermant, animateur de la Maison du peuple flamand (Lambersart, banlieue de Lille) l’explique parfaitement. En mars 1999, il fait partie d’un groupe de mercenaires envoyé au Congo, sur ordre de Bernard Courcelle, l’ancien chef du service d’ordre du Front national Département Protection et Sécurité, DPS. Etiez-vous au courant que des membres du DPS soient enrôlés pour des missions de ce genre ? J’ai commencé à travailler pour le DPS en 1994. Le rôle officiel du DPS est d’assurer la protection des meetings, des permanences, des défilés. Ou la protection rapprochée des cadres du Front. Mais, en 1997, j’ai été contacté par Bernard Courcelle pour faire partie d’une structure spéciale. C’était un groupe composé de 30 à 60 personnes, chargé d’opérations clandestines en France ou à l’étranger à la demande de pays alliés. Les membres de ce groupe spécial sont appelés les « fantômes ». Ils ont tous une formation militaire ou paramilitaire. De quel genre d’opération s’agit-il ? En 1997, j’ai suivi une formation de 90 jours au siège du Front national. Ces cours, très techniques, nous étaient donnés par d’anciens fonctionnaires du renseignement. Ils portaient notamment sur l’infiltration et la manipulation de foule. Après cette formation, il m’a été demandé d’infiltrer des organisations telles que Ras l’Front dans le Nord. Il s’agissait d’être informé et de prévenir les actions de contre-manifestation lors de nos meetings. J’ai recruté moi-même des membres du DPS pour cette mission. Au plan national, Ras l’Front, Sos Racisme et Act Up étaient nos priorités pour l’infiltration. Je sais qu’une infiltration a été possible au siège national de Sos Racisme. C’est du renseignement. C’est malsain. Le second type de mission demandé aux « fantômes » consiste à organiser la déstabilisation de certains quartiers ou des villes qui ne sont pas acquises aux idées du Front. Là encore, il faut infiltrer. Prendre contact avec des bandes. Inciter à la violence ou à la rébellion. Fournir la logistique dans des quartiers sensibles pour donner aux jeunes la possibilité de s’exprimer par la violence. Dans un quartier, si vous mettez le feu à une voiture, dans l’heure qui suit, neuf fois sur dix vous en avez quinze autres qui brûlent. Est-ce que ça vous paraît correspondre au discours du Front national ? Non, mais en faisant avancer l’insécurité vous faites progresser l’électorat du Front. Si l’insécurité gagne le coeur des Français, le Front peut être là avec ses solutions. Quand avez-vous été chargé de ce type d’opération ? Après avoir effectué ma formation. Nous étions chargés de constituer, chacun, une équipe. Dès lors, Bernard Courcelle nous donnait les missions. C’était géré au niveau national. Les quartiers favorables au Front ne sont pas concernés. Par contre, on va nous demander de mettre la pression sur les quartiers ou les villes où le Front fait de trop faibles scores. Comment s’organisent concrètement les contacts entre les membres de ce groupe ? Nous ne sommes plus sous les ordres de nos responsables départementaux, et nous prenons nos ordres directement de Bernard Courcelle. C’est une structure à part. Entièrement auto financée par Courcelle. Les « fantômes » sont autonomes financièrement. Ils reçoivent un salaire en liquide, des faux papiers et tous les moyens nécessaires à leurs opérations. Quand vous avez des besoins spécifiques, on vous les donne. Pour payer un jeune pour mettre le bordel dans les quartiers, pour avoir les moyens de se déplacer, de louer une chambre d’hôtel. Les « fantômes » sont en autarcie complète. Ils font leurs demandes à travers ce qu’on appelle des « boîtes aux lettres ». En l’occurrence, il s’agit d’une permanence téléphonique assurée, pendant une heure, une fois par semaine, dans une cabine publique. D’autres missions plus violentes vous ont-elles été demandées ? Lors de certaines réunions, j’ai entendu parler d’attentats à l’explosif sur la région de Nice. De missions de surveillance ou d’écoutes de membres de l’opposition ou d’élus dans certaines villes. Mais aussi de surveillances demandées par des autorités étrangères amies, comme le Congo. D’où provenait à votre avis l’argent de ces opérations ? Les opérations étaient entièrement financées, si ce n’est par le Front, en tout cas par Bernard Courcelle au moyen de contrats de sécurité à l’étranger, du mercenariat ou du trafic d’armes. En 1996, Bernard Courcelle a été mis en cause avec le trafiquant belge Marti Cappiau, pour une vente d’armes litigieuse aux forces tchétchènes. Qu’avez-vous su de cette opération ? M. Courcelle a proposé aux Tchétchènes de leur fournir des instructeurs et des armes. Il a demandé à Marti Cappiau d’ouvrir des comptes en banque, et les Tchétchènes ont fait un premier versement d’un million de dollars. Ils ont demandé un matériel spécifique, assez récent comme des Kalachnikov AK-74, que Bernard Courcelle était capable de vendre sous 24 heures. Mais, à ma connaissance, on leur a fourni des armes datant de l’après-guerre, des AK-47. Les Tchétchènes ont demandé réparation. M. Courcelle a toujours les Tchétchènes derrière lui, pour payer sa dette. Qu’est-ce que l’ex-DPS venait faire, en mars 1999, dans une fausse tentative de putsch au Congo ? Le DPS a été très présent en Afrique, ces quatre dernières années. En 1997, on avait déjà des membres du DPS engagés dans le soutien à Mobutu au Zaïre. Au Congo, quand Denis Sassou N’Guesso a repris le pouvoir, il a été proposé à Bernard Courcelle d’ouvrir une entreprise de sécurité à Pointe-Noire pour récupérer les « Cobras » revenant du front et les former au renseignement et aux combats de ville. Les instructeurs étaient membres du DPS. En 1999, Bernard Courcelle a vu l’opportunité de rendre un nouveau service au pouvoir. Marti Cappiau, son associé dans l’affaire tchétchène, avait vendu des armes au précédent président, Pascal Lissouba renversé en 1997. Il rencontrait régulièrement des membres de l’opposition. Moyennant finances, et à travers moi, Courcelle lui a demandé de faire croire à l’opposition qu’il venait de décrocher un contrat de sécurité auprès du Président, et qu’il était possible de le faire assassiner. Quand nous sommes partis au Congo, plusieurs responsables militaires de l’opposition étaient persuadés que leurs hommes étaient en place là-bas. C’est ce qu’on appelle une intoxication. Le ministre de l’Intérieur Pierre Oba en était informé. Dans ce cas, pourquoi avez-vous été incarcéré ? J’ai recruté moi-même les membres de l’équipe, au sein du DPS. Nous avons effectué des missions d’encadrement militaire sur Pointe-Noire et Brazzaville, jusqu’au mois de mai. Nous avons continué à faire croire à l’opposition que nous étions en mesure d’effectuer un coup d’Etat. Tous les soirs, je téléphonais en ce sens à Paris. Ces appels étaient enregistrés par moi-même et l’un des responsables de la sécurité présidentielle. Courcelle et Marti Cappiau avaient fait venir trois hommes qui n’étaient pas dans le secret, et qui ont été arrêtés dès le 29 mars. L’idée du ministre de l’Intérieur Pierre Oba était d’en faire les responsables du faux coup d’Etat, de les faire abattre sur une tentative d’évasion. Je me suis opposé à cette exécution. C’est pourquoi j’ai été moi aussi arrêté le 17 mai. Je me suis retrouvé accusé comme les autres de complot. Je n’ai évidemment pas baigné dans un réel projet de coup d’Etat. Pendant trois semaines, j’ai formé des Saspen (Service d’actions spéciales de la police nationale) aux combats de ville. Avec d’autres DPS, nous avons aussi participé à des opérations de police. Dans quelles conditions avez-vous été graciés ? Nous étions quatre emprisonnés, et nous avons réussi à nous évader des locaux de la sûreté congolaise, le 5 juin 1999. Nous avons rejoint l’ambassade de France, qui nous a remis aux autorités six jours plus tard. Mais les Congolais ont cherché un compromis pour obtenir notre silence. J’ai écrit au président Denis Sassou N’Guesso pour lui expliquer que j’avais travaillé dans cette affaire à la demande du ministre de l’Intérieur, pour infiltrer l’opposition et mettre un coup d’arrêt à la déstabilisation du pays. Nous avons été graciés au lendemain de notre condamnation. Mais l’ancien président Pascal Lissouba et son ministre de finances Moungounga N’Guila ont été condamnés à vingt ans de prison par contumace. Avez-vous été dans la confidence d’autres opérations à caractère international ? D’abord l’ex-Zaïre. Lorsque Mobutu a été rapatrié en France, c’est avec l’aide du DPS. Nous avons eu le projet de l’aider à reconquérir le pouvoir. Militairement, il s’agissait d’utiliser deux planeurs pour bombarder la résidence de Kabila. Ils devaient porter chacun une bombe de 250 kilos, afin de percer le plafond blindé de la résidence. L’opération, qui devait démarrer de Brazzaville, a été annulée sur intervention de Denis Sassou N’Guesso. Ensuite, il y a eu le Niger. C’était un projet d’assassinat du président Ibrahim Baré Maïnassara. Nous devions monter un projet de formation de la garde présidentielle, et profiter de cette position pour le faire exécuter. Finalement, le contrat nigérien n’a pas été signé : nous sommes partis au Congo. Mais j’ai appris là-bas l’exécution du président nigérien par des membres de sa garde personnelle. Avez-vous eu connaissance de missions de ce type sur le territoire français ? Fin 1998, le ministre de l’Intérieur congolais Pierre Oba a demandé à Courcelle de surveiller l’ancien ministre Moungounga N’Guila. Oba le soupçonnait d’être le bailleur de fonds du soulèvement. M. N’Guila vit dans la région parisienne. La mission nous a été confiée par Courcelle. Avec d’autres DPS, nous avons monté notre planque, dans un bosquet. Equipés de jumelles le jour, et de lunettes infrarouges, la nuit. On arrivait au matin, vers 6 heures, et on repartait vers minuit. Cette mission a duré trois mois, de décembre 1998 à mars 1999. Je me suis alors aperçu que la surveillance avait pour but la préparation d’un attentat. Courcelle avait réuni les conditions et le matériel nécessaires : deux pains de 250 grammes de plastic et un dispositif de traction qui devait être posé sur la roue de la voiture de M. N’Guila. Tout ceci a été préparé dans une ferme prêtée pour l’occasion par un membre de la famille de Courcelle. A aucun moment durant cette période, je n’ai été mis au courant d’un projet d’attentat sur le territoire français. Je me suis violemment opposé à cette action. Devant ma désapprobation totale, le projet a été annulé in extremis. Je me tiens prêt à témoigner devant la justice sur cette affaire, comme sur les autres d’ailleurs. Entretien par LASKE Karl Interview de Claude Hermant, Libération Du FN au Rassemblement National : ici et là des candidats peu fréquentables (néo-nazi, terroriste, pédophile, pétainiste, négationiste, machiste...) Les dirigeants et le personnel politique de l’extrême droite ont toujours compté des individus non recommandables. Marine Le Pen prétend donner au FN un profil "fréquentable". En fait, ces municipales 2014 puis départementales 2015 enfin législatives 2017 éclairent la réalité de ce "parti" : , candidat mis en examen pour pédocriminalité, candidats tatoués d’insignes SS, candidats de 90 ans présentés sans leur accord, candidat négationniste proche de Dieudonné, gros macho tête de liste à Marseille plaisantant sur le viol durant lequel la femme violée pourrait faire un effort... Lamentable ! G) Bayonne : Le terroriste était un candidat FN, fan de Zemmour F) Édouard Le Bourgeois, candidat FN aux cantonales à Versailles condamné à 5 ans ferme à Rouen pour pédophilie "Il y a les gestes et la surprise, voire la contrainte. Les faits d’agression sexuelle sont parfaitement caractérisés à l’égard des six victimes", avait déclaré à l’audience Stéphanie Rabat, substitut du procureur de la République E) Elections législatives 2017 Le site BuzzFeed News a analysé les publications sur internet de candidats Front National pour ces élections. Le résultat est effrayant. Une centaine d’entre eux "poste, aime ou partage des contenus homophobes, antisémites, islamophobes ou racistes". En voici quelques morceaux choisis : Stéphane Poncet, candidat dans le Rhône, dessine et publie sur Facebook des caricatures dans lesquelles les noirs arborent de grosses lèvres roses et profitent tranquillement de toutes les prestations sociales tout en commettant des délits. Alain Avello, le monsieur éducation du FN, rigole sur Facebook avec un ami : « Tu devrais essayer la zoophilie » avec Christiane Taubira. Alexandre Gaborit, candidat dans la 11e circonscription du Val-de-Marne, s’intéresse particulièrement aux mouvements nationalistes comme Dissidence française, le Front de libération français et le CLAN (Communauté de liaison et d’aide nationaliste, qui diffuse régulièrement des contenus pétainistes). Nina Smarandi, candidate dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine, a liké une image de propagande nazie sur la page identitaire « Filles d’Europe » Pascal Prince, candidat dans la 15e circonscription du Nord, s’est distingué dès la conférence de presse lançant sa campagne le 24 mai ; il a déclaré « C’est bon les Banania. Le Banania c’est très bon eux (sous-entendu les étrangers), mais il faut penser aux Français » ( source La Voix du Nord). Pour connaître l’intégralité de cette enquête, cliquer sur l’adresse URL ci-dessous : https://www.buzzfeed.com/davidperro... D) Elections départementales 2015 Arnaud Couture mis en examen pour pédocriminalité Ancien cadre du FNJ Aquitaine, ancien secrétaire départemental FNJ Dordogne, ancien membre du Département protection-sécurité (DPS) affecté au « Carré » – le siège du FN – devenu cadre du FN dans l’Allier, Arnaud Couture, s’apprêtait à affronter les urnes dimanche 22 mars dans l’Allier, dans le canton de Cusset, où il a été élu conseiller municipal en 2014. À une dizaine de jours des élections, la presse vient d’annoncer sa mise en examen pour pédocriminalité le 6 mars dernier, plus précisément "enregistrement, détention et diffusion de contenus à caractère pédopornographique". Dix candidats FN antisémites, islamophobes, pétainistes... L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme ont annoncé mercredi avoir porté plainte contre 10 candidats frontistes repérés pour des propos "racistes et antisémites" depuis le début de la campagne. Francis Etienne, un candidat de Lozère pour qui les Juifs "trustent la finance et les médias" Guillaume Jambard (Gironde), suspendu pour avoir fait l’éloge du maréchal Pétain. Fabien Rouquette, candidat à Narbonne, a appelé les musulmans au suicide sur Facebook. Jean-Marc Buccafurri, candidat frontiste de Seine-Saint-Denis, a estimé que l’homosexualité était une "déviance" et traité la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, de "pute à PD". Dans l’Ariège, Chantal Clamer a traité l’islam de "nouvelle peste bubonique du 21e siècle" et appelé à "éliminer les Mahométans par tous les moyens possibles". A Colombes, un ex-candidat FN a qualifié un élu socialiste "d’Arabe de service"... Candidate nostalgique d’Hitler en Moselle Stanislas Czerwinski, conseiller municipal à Créhange (Moselle), qui a récemment quitté le FN, a dit avoir aperçu des portraits d’Hitler et de Goebbels dans le bureau de Nathalie Pigeot lors d’une visite à son domicile en 2013, confirmant des informations de Charlie Hebdo et du Républicain Lorrain. Bernard Brion, ancien secrétaire départemental du FN en Moselle de 2004 à 2007, a déclaré avoir aperçu à l’époque "une photo encadrée d’Adolf Hitler" dans le salon de Nathalie Pigeot, ainsi que "des assiettes brunâtres où figurait le sigle SS". Vers 2005-2006, "nous n’avions pas encore de local sur Metz, aussi les réunions du bureau départemental se faisaient chez Mme Pigeot dans son grand salon", a-t-il expliqué Départementales 2015 en Aveyron : Candidat FN antisémite en garde à vue C) FN municipales 2014 : néo-nazi, négationniste, machiste... La liste Front National sur le 12ème arrondissement de Paris comprend un négationniste bien connu des camps de concentration, défenseur des "théories" de Robert Faurisson : Pierre Panet. Joint par l’AFP le 10 mars 2014 pour lui savoir s’il maintient ce négationnisme, voici sa réponse : "Je n’ai pas changé. Je donne toujours du crédit à Robert Faurisson mais je m’abstiens d’exposer ses thèses car la loi nous l’interdit" Sauvons Calais : un des fondateurs cache son affiliation au FN et son tatouage SS Bastien Durocher, candidat du FN à Châteauroux tatoué d’insignes SS Un candidat du FN à Châteauroux tatoué d’insignes SS Stéphane Ravier, tête de liste FN à Marseille, s’est cru intéressant en plaisantant sur le viol. Alors qu’il était interrogé sur la légalisation du cannabis, il a cru bon de comparer cela à un viol. Il s’est donc permis de dire : "on n’a qu’à aussi légaliser le viol". "Le viol n’est qu’un rapport amoureux qu’une des 2 partie souhaite. La 2éme pourrait faire un effort." ajoute-t-il Anne-Sophie Leclère, candidate FN aux municipales de Rethel, dans les Ardennes. Sur sa page Facebook, elle a mis en ligne un photomontage qmettant en parallèle la photo d’un singe habillé et de Christiane Taubira B) Le recrutement de personnes âgées et malades > Bernard Vassort et sa femme Georgette ont tous deux 90 ans. Ils ont été inscrits de force sur la liste FN de la ville d’Orléans (Loiret), explique La République du Centre. Georgette Vassort souffre en outre de la maladie d’Alzheimer. Elle est hospitalisée dans un établissement de l’agglomération. Joint par téléphone, Bernard Vassort confirme qu’il ne souhaitait pas être candidat. L’affaire prend une tournure judiciaire. Le préfet du Loiret a saisi la justice, vendredi 7 mars, "sur la possible absence de consentement d’un candidat" de la liste du Front national à Orléans. Georgette Vassort est atteinte de la maladie d’Alzheimer et hospitalisée depuis plusieurs mois. Là encore, le Front national tient sa ligne de défense. "Nous ne savons pas dans quelles conditions cela a été fait, mais nous avons sa signature. La liste est légale (…). Nous n’étions pas au courant qu’elle était malade, c’est regrettable…" explique le secrétaire départemental du parti, Bernard Chauvet. (information République du Centre) > La technique de la pétition. Au Grand-Quevilly (Seine-Maritime), plusieurs personnes se plaignent d’avoir été inscrites à leur insu sur une liste Rassemblement bleu Marine, rapporte L’Express. Des personnes, parfois âgées, qui se seraient fait avoir en pensant signer une pétition. Il s’agissait en réalité d’un formulaire officiel d’inscription. Impossible désormais de retirer son nom, sauf si la tête de liste retire l’ensemble de la liste. > De son côté, la préfecture de Seine maritime signale que "plusieurs cas de ce type" ont été signalés dans le département et notamment à Elbœuf, où une enquête a été ouverte par le procureur de Rouen, jeudi 6 mars, annonce le site 76actu. A) Candidats aux législatives 2012 Rémi Carillon, candidat sur la première circonscription des Hauts de Seine, juge intéressantes les théories racistes du Ku Klux Klan Source : http://www.streetpress.com/sujet/40... Philippe Chevrier, candidat dans la dixième circonscription des Yvelines, compagnon de Marie-Christine Arnautu (vice-présidente du FN), se permet des appels violents contre des personnalités haïes par le FN comme la journaliste Caroline Fourest « Quand est-ce qu’on se l’emmène la Fourrest ? On la met à poil, on l’attache à un arbre, on se la prend, on met des cagoules, on va avec la Fourest en forêt de Rambouillet et on la laisse. » Catherine Blein, ex attachée de presse… du Bloc identitaire dont elle est toujours membre, ex-chargée de mission auprès du secrétaire général du RPR, candidate dans la circonscription de Guingamp (Côtes d’Armor) David Mascré, bureau politique du FN, délégué national aux études et argumentaires, candidat dans la troisième circonscription de la Marne, proche des catholiques intégristes. En charge du programme Education du FN, quelle catastrophe si jamais la droite et le FN gouvernaient ensemble ? Il a participé au colloque d’une association qui défend une compréhension littérale de La Bible (Univers formé en 6 jours, Terre datant de 10000 ans...). Il ressasse par ailleurs des lubies comme la dénonciation de la masturbation « elle crée dans l’organisme de lamentables effets moraux, psychologiques et intellectuels » Geneviève Béduneau, candidate dans la quinzième circonscription de Paris, passionnée d’occultisme, avance des affirmations surprenantes comme celle-ci " la diabolisation du nazisme avait commencé avant guerre « au travers de publications commandées ou traduites par les services de renseignement français » et britanniques." Marie d’Herbais, candidate dans la deuxième circonscription de la Sarthe, amie de Kémi Séba, racialiste plusieurs fois condamné pour incitation à la haine : « Je respecte profondément ce gars, qui tout le temps qu’il était en France, prônait l’anti-mélange racial. » Pour plus d’informations, lire l’article de Rue 89 : http://www.rue89.com/rue89-politiqu... A) Elections régionales 2010 Alexandre Gabriac : Le mâle salut nazi du candidat FN -
Faut-il craindre une poussée de l'extrême droite en Europe ?
Peyo a répondu à un(e) sujet de latin-boy30 dans Politique
Casquette SS au 1er mai du FN Le Front National est un parti fasciste qui, tout à fait logiquement, attire les fascistes. Pour capter des électeurs Marine Le Pen veut faire croire en la naissance d’un "nouveau FN", ayant tourné la page du fascisme. Cependant, la réalité est incontournable, tant au niveau du type de militant recruté que dans le programme . Faut s'e souvenir aussi, invitée d’honneur du FPÖ, principale organisation d’extrême-droite autrichienne, Marine le Pen a été reçue au Parlement autrichien par Martin Graf, troisième vice-président du parlement et idéologue pangermaniste. Puis, elle l’a suivi au bal des corporations estudiantines de Vienne. Les sociétés secrètes des burschenschafften (jeunes hommes) cultivent une germanité mythique et l’une d’entre elles - Olympia, de tradition néonazie, antisémite et négationniste - est proche du FPÖ. Symbole de la compromission de Marine Le Pen avec cette extrême-droite la plus odieuse, ce bal s’est déroulé le jour même de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz. Alors que Le Pen père théorisait hier sur le « détail de l’histoire », Marine Le Pen esquisse aujourd’hui, un pas-de-deux politique avec un leader néo-nazi, sur la mémoire des victimes de la barbarie. Les anciens SS ont reconstruit l’extrême droite française après 1945 L’idéologie des combattants volontaires des légions nazies contre le « judéo-bolchevisme » a alimenté les idées de l’extrême droite radicale d’après-guerre et lui a donné la capacité de se réorganiser. En faisant du 8 mai un jour férié, le Président François Mitterrand a voulu souligner comment la victoire contre le nazisme était celle de l’ensemble des Français. Il prolongeait ainsi le récit gaullo-communiste, opposant une France de la Résistance à un gouvernement de Vichy qui n’eût été que trahison de quelques élites. A dire vrai, la défaite de l’Axe fut aussi celle de certains Français. En effet, sur ses 900.000 membres en 1944, la Waffen-SS était composée pour moitié de non-Allemands. Ce que l’extrême droite radicale nomme « la grande armée européenne » avait attiré son lot de Français, acquis à l’édification du « Nouvel ordre européen » promis par la propagande nazie. Quelles étaient ces unités françaises ? Quels hommes y trouvaient-on ? Avec l’ouverture du front de l’Est le 22 juin 1941, la propagande du IIIe Reich abandonne le nationalisme grand-allemand et affirme prendre la tête d’une croisade pour la sauvegarde de l’Europe. Pour la propagande pro-germanique, l’Alliance des Anglais, des Américains et des Soviétiques implique bientôt de désigner l’unité européenne comme prise entre les mâchoires d’un ennemi unique. Capitalisme et communisme seraient les deux éléments matérialistes désagrégeant les nations et les âmes des peuples au profit de l’instauration d’une ploutocratie juive planétaire. Le discours sur « l’anéantissement » du « judéo-bolchevisme » désigne dorénavant un monstre judéo-américano-soviétique dont « l’impérialisme » agresserait l’Europe. En France, dès l’ouverture du front oriental, les principaux groupements collaborationnistes lancent ensemble la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme (LVF) qui constitue le 638e régiment de la 7e division de la Wehrmacht (6.000 hommes). Un des cadres de l’Institut des Questions Juives envisage de donner pour symbole à la nouvelle troupe… une croix gammée bleu-blanc-rouge… Le cardinal Baudrillart apporte sa bénédiction à la LVF en considérant que « cette légion constitue une chevalerie nouvelle. Ces légionnaires sont les croisés du XXe siècle ». Les volontaires prêtent serment à Hitler le 12 octobre 1941. Les Croisés contre le bolchevisme Deux des chefs politiques collaborationnistes font le pas de l’engagement : Jacques Doriot et Pierre Clémenti. Le premier est issu du communisme et est le leader du Parti Populaire Français, un parti adepte d’un conservatisme de choc habillé d’un style fasciste. L’engagement européen mène à une radicalisation de Doriot et du PPF, qui en 1943 n’hésitent plus à se revendiquer « totalitaire » et « européen ». L’engagement de Doriot lui permet d’accroitre son aura auprès des plus ardents collaborationnistes, mais attire force antipathie au PPF. Pour guider le parti durant ses absences, il le confie à Victor Barthélémy (futur secrétaire-général du Front national). Il est abattu en Allemagne en 1945. Le second leader à prendre l’uniforme de la LVF est Pierre Clémenti. Son Parti Français National-Collectiviste (il s’appelait national-communiste mais l’Occupant lui a demandé de changer de nom) est bien plus modeste et, malgré son nom, relève d’une extrême droite assez classique. Quoique condamné à mort à la Libération, il sera ensuite de tous les coups de l’extrême droite radicale européenne, en particulier au sein d’une Internationale, le Nouveau ordre européen, fondée en 1951 par l’Waffen-SS René Binet. L’anticommunisme est bien le ciment de cet engagement. Il s’agit d’un thème populaire, apte à entraîner le soutien de masses et à susciter des vocations. En 1942, sous l’impulsion des services de propagande allemands, le Comité d’Action Antibolchevique produit une exposition « Le Bolchevisme contre l’Europe », parrainée par les pays européens de l’Axe. Elle reçoit 370.000 visiteurs à Paris, 160.000 à Lille, et encore près de 30.000 à Toulouse où elle se trouve entre le 6 mai et 8 juin 1944. La LVF dispose de son propre organe de propagande pour mobiliser ses membres : Le Combattant européen. Il est dirigé par Marc Augier, ancien militant de gauche et futur écrivain à succès sous le pseudonyme de Saint Loup. Saint Loup popularisera dans les années 1960-1970 une vision « pop » de la SS, lui inventant une fraction ésotérique prête au coup de force pour imposer une Europe des régions. Mais, dès la guerre, il a le goût de la romance… Qu’importe que l’action militaire de la LVF soit tout à fait médiocre, Augier excelle à transformer le récit de sa faiblesse combattante en drame épique. Il sait donner une perspective. Membre du « Groupe Collaboration », il a dirigé sa branche des Jeunes de l’Europe Nouvelle. Ses militants diffusent en France, La Jeune Europe, un journal destiné aux jeunes intellectuels, publiant dans ses colonnes toute l’intelligentsia de l’extrême droite européenne, lancé en 12 langues en 1942 afin de représenter la concorde continentale naissant avec la SS européenne. Les militants passent ensuite pour l’essentiel à la Milice ou à la brigade SS Frankreich. La Milice est quant à elle fondée en janvier 1943 afin de soutenir l’effort allemand dans le cadre de la répression de la Résistance. Pour la Milice, il n’y a pas de différence entre front de l’Est et guerre civile intérieure : elle ne voit là qu’un seul ennemi. Son chef Joseph Darnand souhaite la transformer en parti unique, et en formation armée unique absorbant la Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme qui combat à l’Est. En août, il renforce sa position en jurant fidélité à Hitler et intégrant la Waffen-SS. Avec ses 25.000 miliciens, dont un grand nombre inactifs, il escompte radicaliser le régime de Vichy pour l’entraîner de l’autoritarisme vers le totalitarisme. Il sera exécuté à la Libération. La Waffen-SS française En 1943, le IIIe Reich accorde aux Français le droit de rejoindre la Waffen-SS au sein de la brigade Frankreich (2.500 hommes). Les brochures promouvant l’engagement alternent l’argumentaire idéologique magnifiant « l’union de la jeunesse européenne contre le nihilisme bolcheviste » et un descriptif sportif (les SS à la plage, à cheval, en motocyclette, etc.) et alimentaire (avec composition des menus... soit un argument de poids en son contexte). Les hommes de la Frankreich, de la LVF et des Miliciens sont enfin versés dans la Division Charlemagne de la Waffen-SS en novembre 1944 (moins de 8.000 hommes). Selon François Duprat, cadre mais aussi historien des extrêmes droites, le tout premier Français accepté dans la SS fut Jean-Marie Balestre. Il était avant-guerre membre du service d’ordre de la Ligue Internationale contre l’Antisémitisme, mais dès l’été 1940, proche de Clémenti, on le trouve impliqué dans des violences antisémites en compagnie de son ami Robert Hersant. Dans Devenir, le journal des SS francophones, Balestre trace les grands traits d’une idéologie qui a plus à voir avec celle de l’extrême droite radicale d’après-guerre qu’avec le nationalisme grand-allemand. Le futur président de la Fédération Internationale du Sport Automobile (de 1978 à 1991) certifie alors que les SS français savent qu’Hitler « les conduira au triomphe total, et ils savent aussi que, grâce à eux, la France y aura participé ». Dans les pages de Devenir, on est très loin de l’état d’esprit des croisés de 1941 – d’où d’ailleurs quelques tensions dans la Charlemagne. Ici, on applaudit à la mort des nations grâce à « l’homme nordique qui renaît aujourd’hui », « enraciné » et défait de « l’orientalisme » chrétien. L’écrivain Lucien Rebatet (qui participe après-guerre à la presse d’extrême droite), y salue les Allemands nazis, les Roumains de la Garde de Fer, les antisémites des Etats-Unis, les nationalistes argentins, tous ceux qui ont « l’esprit européen, l’esprit aryen, l’esprit révolutionnaire ». Et de conclure que les engagés du front de l’Est sont « l’élite de cette Internationale aryenne qui refera demain le monde sans Juifs, sans démocrates, sans trusts. Camarades SS de 18 nations, je vous adresse, le bras tendu, notre salut, le salut aryen. Mort aux juifs ! » De la Waffen SS au Front National La sortie de guerre est particulièrement délicate pour ces hommes. Ils ont franchi le Rubicon et, jusqu’au bout souvent, veulent y croire. Ainsi, le SS Marcel Lhomet écrit-il dans une lettre en date du 30 mars 1944 : « C’est un SS qui t’écris. C’est la formation SS qui parle. Nous sommes un ordre de chevalerie, un ordre de soldats, nos lois sont dures. Notre voie est toute droite, sans compromis, et notre but est la victoire européenne, de la Race. [Hitler est] l’homme qui seul est capable de façonner les destinées de l’Occident et de la France ». La Charlemagne est prise dans les tourments de la fin du conflit. Certains de ses hommes sont à Berlin lors de sa chute. D’autres ont été faits prisonniers par les Russes sur le front de l’Est, tel Jean Castrillo, qui s’y découvre slavophile, s’y convertit à l’orthodoxie, et participera après-guerre aux débuts de la Nouvelle droite et sera un cadre du FN. Il sera alors toujours auprès de Pierre Bousquet. Face à la débâcle, Bousquet est lui parvenu à se faire passer pour un Français du Service du Travail Obligatoire auprès de l’armée américaine. Le voici engagé par les Américains pour organiser l’arrestation puis le renvoi vers la France des collaborationnistes... Il compte dans l’extrême droite d’après-guerre. Revenu à Paris, il participe en 1946 à un groupe clandestin d’ex Waffen-SS qui tente de placer ses membres dans les mouvements anticommunistes pour pouvoir les manœuvrer. Lorsqu’en 1972 survient la création du Front National, Bousquet n’est pas enthousiaste. C’est alors Georges Bidault, l’ancien président du Conseil National de la Résistance avec lequel il s’est lié, qui l’invite à y participer, même si lui-même préfère demeurer en retrait. C’est avec Bousquet que Jean-Marie le Pen va déposer les statuts du jeune Front National, dont l’ancien de la Charlemagne est le premier trésorier. Même si lui et Castrillo quittent le FN fin 1980 en considérant que, depuis l’assassinat de Duprat, Israël tiendrait Jean-Marie le Pen, de nombreux membres de la Nouvelle droite et du FN seront à ses obsèques en 1991. En termes militaires, l’apport des Français à la SS n’a pas eu de grande importance. Mais, en termes politiques, les anciens SS jouent après-guerre un rôle essentiel dans la reconstruction des extrêmes droites, y faisant montre de capacités d’élaboration idéologique et organisationnelle. Nicolas Lebourg http://cercle.jean.moulin.over-blog.com/2014/05/les-anciens-ss-ont-reconstruit-l-extreme-droite-francaise-apres-1945.html Le RN est un parti nationaliste « Comme son nom l'indique clairement, le nationalisme est l'un des piliers du Front national. Le FN se qualifie lui-même de « parti patriote ». C'est un parti nationaliste qui glorifie le mythe de la nation. Marine Le Pen a même accepté le qualificatif de « nationaliste-populiste ». Ce nationalisme se manifeste principalement autour de deux thèmes, de deux boucs-émissaires extérieurs qui seraient la cause de tous les problèmes que rencontre la société française : L'immigration rendue responsable du chômage, des déficits et de l'insécurité. Elle est présentée comme une menace pour l'identité nationale. En conséquence et logiquement le FN entend donner la priorité aux Français : « la priorité nationale ». L'Union européenne et l'euro considérés comme sources de contraintes et responsables de la perte d'une indépendance qu'il faudrait reconquérir. Pierre Tourev, « Le Front national. Est-ce un parti fasciste, populiste, nationaliste, poujadiste ou d'extrême droite ? », 09/03/2017. Le RN est un parti raciste, xénophobe, antisémite et homophobe « Le 13 septembre 1987, Jean Marie Le Pen déclare sur RTL que les chambres à gaz sont « un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ». [...] Le 2 septembre 1988, dans un discours, M. Le Pen évoque le ministre de la Fonction publique Michel Durafour, et fait un calembour : « Durafour crématoire ». [...] Le 12 janvier 2005, Jean-Marie Le Pen estime dans un entretien à l’hebdomadaire Rivarol que l’occupation allemande en France « n’a pas été particulièrement inhumaine ». [...] Fin décembre 2010, Marine Le Pen assimile les prières de rues musulmanes à « une occupation ». [...] Le 7 avril 2015, Jean-Marie Le Pen affirme dans Rivarol qu’il n’a « jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître ». [...] Le 7 juin 2014, Jean-Marie Le Pen s’en prend dans une vidéo à des artistes qui ont pris position contre le FN. A son interlocutrice qui évoque le nom de Patrick Bruel, il répond : « Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois ». Le 9 avril 2017, en pleine campagne pour l’élection présidentielle, Marine Le Pen déclare : « Je pense que la France n’est pas responsable du Vel d’Hiv » en référence à la rafle, en 1942 à Paris, au cours de laquelle plus de 13 000 juifs avaient été arrêtés par la France. » AFP, « Le Front National, l’antisémitisme et la Shoah : des polémiques à répétition », The Times of Israel, 28 avril 2017. -
Et alors ?
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Faut-il craindre une poussée de l'extrême droite en Europe ?
Peyo a répondu à un(e) sujet de latin-boy30 dans Politique
et américaines, elles sont pas mal non plus , en cadenassant mon topic, il m'est demandé de le reporter ici, donc ........... Le Front national, qui voudrait polir son image, voit de nouveau ressortir un cliché compromettant. Après la publication, par le NouvelObs.com il y a une dizaine de jours, de la photo d’un candidat FN aux cantonales, faisant un salut nazi, drapeau avec croix gammée en toile de fond, c’est un cliché avec Marine le Pen qui circule. Alexandre Gabriac : Le mâle salut nazi du candidat FN L’actuelle présidente du Front national y prend la pose avec « deux militants de la mouvance néonazie lyonnaise », selon le blog du militant antifasciste qui a publié le document vendredi... Les deux hommes, sur la photo, ont la panoplie du skinhead, crâne rasé et tee-shirts évocateurs : celui de gauche arbore un logo détournant la marque « Lonsdale ». « Lonsdape » donne, si l’on retire les deux premières et la dernière lettres, le sigle « NSDAP », parti d’Hitler. Le second porte un tee-shirt flanqué d’une croix gammée aux bords arrondis, surmontée d’une tête de mort... Victor Barthélémy, co-organisateur de la rafle du Vel d’Hiv et futur numéro deux du Front National Léon Gaultier, ancien officier SS, cofondateur du Front National Les anciens SS ont reconstruit l’extrême droite française après 1945 Casquette SS au 1er mai du FN Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées Front National : candidats peu fréquentables (néo-nazi, négationniste, machiste...) Marine Le Pen rentre dans la danse des néo-nazis La proximité du Front national et du nazisme Front National et retraites : retraite à 65 ans, capitalisation, sacrifices, suppression des régimes spéciaux... Source : http://www.liberation.fr/politiques/01012330188-la-nouvelle-photo-qui-embarrasse-le-fn -
Notre constitution, date de ..... 1958 .... il serait temps de passer à la 6émé république avec une constitution adaptée à notre temps, limitation des mandats, révocabilité des élus, etc ... etc ...
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il y a déjà un sujet sur le christ .
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Parler à quelqu'un de borné qui ne veut pas démordre de son idée pensant qu'il détient la vérité révélée, c'est mission impossible. Crabe_fantome défend bec et ongles une idéologie qu'il ne maîtrise pas, l'idéologie du capital. Mais au fait, lui il est capitaliste ? Lui il est friqué ? Si tel était le cas, que ferait-il sur un forum à venir bouffer le nez de ceux qui ne pensent pas comme lui ? Si ça se trouve il est moins friqué que nous, mais la joue "capitaliste" ..... il est comme beaucoup, il s'invente un monde à lui, qu'il aurait bien aimé connaître et dont il ne bénéficiera jamais. Plus à plaindre qu'a blâmer, l'être humain est ainsi fait, avec ses contradictions, ses faiblesses, ses rêves inaccessibles.
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Ben voyons, puisque tu es 1 ha ha ha ha ha ha
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Ben non, les suprémacistes sont blancs ..... of course
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p'taing toi t'es plus fort que le roquefort, mais qu'attends-tu pour publier ici , autre chose que des banalités, puisqu'un penseur est con, c'est que toi tu peux faire mieux, alors vas-y ma poule, on est béat d'écoute ...... Dis donc Clampin, tu le connais Thomas Plaine ? Thomas Paine, né le 29 janvier 1737 à Thetford en Grande-Bretagne et mort le 8 juin 1809 à New York aux États-Unis, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire britannique, américain et français. Il est connu pour son engagement durant la révolution américaine en faveur de l'indépendance des treize colonies britanniques en Amérique du Nord. Il a exposé ses positions dans un célèbre pamphlet intitulé Le Sens commun, publié quelques mois avant la signature de la Déclaration d’indépendance américaine en 1776.
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Aprés ......
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Poufffffff quelle argumentation .... c'est parole d'évangile ... qu'est-ce que l'on peut lire en ici, des tombereaux ... « Croire en un Dieu cruel rend l'homme cruel »- Thomas Paine
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La Russie a développé le « premier » vaccin contre le coronavirus, a affirmé ce mardi Vladimir Poutine lors d’une vidéo-conférence avec des membres du gouvernement retransmise à la télévision. Le président russe a même annoncé que sa fille s’était fait inoculer ce vaccin. « Ce matin, pour la première fois au monde, un vaccin contre le nouveau coronavirus a été enregistré », a-t-il dit, en ajoutant : « je sais qu’il est assez efficace, qu’il donne une immunité durable ». Sa fille « a participé à l’expérience », a-t-il indiqué, affirmant qu’elle avait eu un peu de température, « et c’est tout ». Ce vaccin sera mis en circulation le 1er janvier 2021, selon le registre national des médicaments du ministère de la Santé, consulté par les agences de presse russes. Plusieurs millions de doses à produire La Russie avait assuré ces dernières semaines la production prochaine de milliers de doses de vaccins contre le nouveau coronavirus et « plusieurs millions » dès le début de l’année prochaine. L’Organisation mondiale de la Santé avait réagi en plaidant pour le respect des protocoles et réglementations en vigueur dans le développement d’un vaccin anti Covid-19. La Russie travaille depuis des mois, comme de nombreux autres pays dans le monde, sur plusieurs projets de vaccins contre le Covid-19. Celui mis au point par le centre Gamaleïa l’est en collaboration avec le ministère de la Défense. https://www.20minutes.fr/monde/2837783-20200811-coronavirus-russie-developpe-premier-vaccin-annonce-vladimir-poutine
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ce que tu avances n'engage que toi, tu sais en politique rien n'est définitivement acquis. Ce qui est vrai aujourd'hui sera faux demain, et les sondages, sont là pour enfumer les citoyens, souviens toi de sarko et de ses sondages...
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Cela veut dire qu'il y a 66% de mécontents ...... et ne pas oublier qu'il n'a été élu qu'avec 18% des inscrits, l'ensemble ne fait pas beaucoup. Macron a été élu, oui, mais est-il légitime ?
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Oui il faut dénoncer la manœuvre, même si ça ne plait pas à tout le monde.
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Qui profite de « l’argent magique » ? « Il n’y a pas d’argent magique » : voici le nouveau slogan d’Emmanuel Macron, emprunté à la première ministre britannique Theresa May. Comme elle, il a jeté cela au visage d’une infirmière : si son salaire baisse, c’est à cause du manque de moyens de l’Etat et de son endettement excessif. Cette dette ne devrait pas être transmise « à nos enfants » et l’Etat devrait donc baisser ses dépenses publiques. Voici ce que nous suggère Emmanuel Macron avec un bon sens apparent, partagé par l’ensemble d’En Marche, des Républicains, du PS et du FN. Bon sens, vraiment ? Pas du tout, c’est même une véritable ânerie. La dette publique est une question posée en France depuis Louis IX et les croisades, véritable gouffre financier. Certains de ses successeurs ont traité la dette publique avec des moyens expéditifs. Le roi de France Philippe Le Bel grattait le métal des pièces pour en produire de nouvelles à partir de rien du tout… puis a envoyé au bûcher ses créanciers, afin de ne pas les rembourser tout en saisissant l’ensemble de leurs biens ! Si le problème est ancien, de nombreuses réponses plus pacifiques et respectueuses des droits fondamentaux ont été apportées entre temps, avec la naissance de l’Etat moderne. En premier lieu, si la dette publique (aujourd’hui de 96% du PIB) est un problème si grave « pour nos enfants », il faudrait commencer par ne pas diminuer systématiquement les recettes de l’Etat comme il l’a fait. Pour résoudre son endettement contrairement à un particulier, l’Etat a les moyens… de décider combien il gagne ! Or, Macron appauvrit l’Etat : il supprime l’impôt sur la fortune (-3 milliards d’euros), la taxe de 3% sur le versement des dividendes (-2 milliards d’euros) ou encore la taxe sur les salaires principalement payée par les traders (-100 millions d’euros). Mais la question de « l’argent magique » n’est pas là. Elle concerne la manière dont on crée de la monnaie dans notre société. La monnaie est aujourd’hui créée par les banques « ex nihilo » (c’est à dire à partir de rien). A chaque fois qu’elles accordent un crédit ou qu’elles achètent un titre, les banques créent l’argent correspondant. C’est pour cela qu’on explique que ce sont les crédits qui font les dépôts, et non l’inverse. Contrairement à ce qu’indique une erreur très répandue et à ce que nous suggère le « bon sens », la banque ne prête donc en aucun cas l’argent de votre épargne. La preuve, l’argent de votre épargne ne bouge jamais de votre compte, sauf si vous le décidez. La monnaie est donc créée par la simple plume du comptable, à partir de rien, c’est-à-dire de manière « magique », en simple échange d’une reconnaissance de dette. Par conséquent, toute dette nouvelle crée de la monnaie et tout remboursement de dette en détruit. Et c’est là que le bât blesse pour la pensée archaïque de Macron sur la dette et l’argent, tout banquier soit-il. Si nous remboursions aujourd’hui toutes nos dettes (privées et publiques), la monnaie disparaîtrait de nos sociétés, et nos enfants comme nous-mêmes n’aurions plus de monnaie du tout ! Là est le piège : sans dette pas de monnaie, sans monnaie, pas d’activité. C’est pour cela que la dette publique, mais aussi et surtout la dette privée (130% du PIB, bien plus importante que la dette publique), n’arrêtent pas de monter. On ne peut pas faire autrement dans ce système biaisé et mal pensé. Comment en sortir alors ? En créant une partie de la monnaie sans dette, de manière raisonnable et ciblée, pour financer la transition énergétique, les services publics, la santé et la recherche…La banque centrale peut le faire. Elle aussi ex nihilo, à partir de rien, puisque la monnaie n’est qu’une convention sociale, une abstraction au service d’une société et de l’activité économique. Avant la signature du traité de Maastricht, l’Etat pouvait d’ailleurs demander des avances à sa banque centrale (mais pas de manière illimitée) et décidait, dans le cadre du circuit du Trésor, comment se financer et souvent à quel taux. Mais depuis que la dette publique a été mise sur le marché, il n’y a plus que les banques qui peuvent créer de la monnaie et financer l’Etat !
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NE PAS REMBOURSER LA DETTE : ÇA N'A RIEN D'UNE UTOPIE Les milliards débloqués par le gouvernement pour les mesures d'urgence sont financés en empruntant sur les marchés financiers. Qui pourraient à leur habitude demander à le faire payer cher aux peuples en austérité. La Banque centrale européenne a un rôle déterminant à jouer pour desserrer cet étau et financer la relance de l'économie de manière plus vertueuse. Nous ne sommes pas encore sortis de l’épidémie, qu’ils nous promettent déjà du sang et des larmes. Depuis plusieurs semaines, responsables politiques et économistes multiplient les appels à l’austérité, sur un mode volontiers doloriste : pour rembourser les monceaux de dette créés par cette crise sans précédent, il faudra « faire des efforts ». « La France va sortir de ce choc avec une dette publique accrue d’au moins 15 points de PIB, à 115 %, prévient le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, dans le JDD. Dans la durée il faudra rembourser cet argent. » « À la sortie de cette crise, il faudra faire des efforts, le redressement sera long et il passera par le désendettement du pays », annonçait Bruno Le Maire, dès le 10 avril. Une chose est sûre : la dette publique française atteindra fin 2020 une ampleur inégalée, sur fond d’explosion du déficit public, à hauteur d’environ 185 milliards d’euros… soit 40 milliards de plus qu’en 2009, en pleine crise des subprimes ! Cette flambée est la conséquence directe des mesures d’urgence dégainées par l’exécutif pour parer au plus pressé : les milliards débloqués par le gouvernement ne tomberont pas du ciel, ils sont financés en empruntant sur les marchés financiers. Pour l’instant, l’opération se fait sans douleur, dans la mesure où les taux d’intérêt de la France à 10 ans restent très bas (seulement 0,08 % le 23 avril). C’est d’ailleurs le cas de la plupart des pays européens, qui s’endettent eux aussi pour faire face à la crise.
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Mettre fin à l’escroquerie de la dette publique : une vraie réforme que ne fera pas Emmanuel Macron… Depuis la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, dite « loi Rothschild » du nom de la banque dont était issu l’ancien président de la République Georges Pompidou, l’État est obligé de se financer par des emprunts, contre intérêts, auprès de banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt à la Banque de France. Aujourd’hui, Emmanuel Macron, issu lui aussi de la banque Rothschild, n’évoque jamais le contenu de cette loi aberrante, préférant faire des coupes sombres dans les budgets sociaux, augmenter de 25% la CSG pour les retraités, baisser de 5 € le montant des APL, etc. pour réduire le déficit de l’Etat… Après la fin des Trente Glorieuses (1946 à 1975), le monde a connu une extraordinaire mutation caractérisée par deux phénomènes majeurs : l’accélération de la globalisation, aussi bien au niveau de l’économie réelle (production et échanges) qu’au niveau financier et la tendance à la déréglementation généralisée. Les capacités de régulation économique, financière et sociale des gouvernements se sont considérablement amoindries et la France bien entendu n’a pas échappé à ce phénomène général. Un peu d’histoire En 1973, après de 30 années de création monétaire, l’économie française était remise à flot. Dans l’esprit du président de la République, Georges Pompidou, et des hauts fonctionnaires qui l’entouraient à l’époque, la France était désormais reconstruite après les destructions de la deuxième guerre mondiale. Il semblait donc plus aussi nécessaire de laisser persister des mécanismes qui s’étaient avérés bénéfiques pour le financement des dépenses d’investissements structurels, d’autant plus que ces mécanismes de création monétaire « facile » avaient été souvent utilisés pour financer le fonctionnement courant de l’Etat. Il s’agissait avant tout d’instituer un garde-fou pour préserver le pays de l’inflation et des dévaluations de la monnaie en s’imposant une discipline budgétaire. Il apparut souhaitable à la fois d’encadrer les dérives potentielles de l’Etat et de sortir d’une ère d’économie administrée en établissant un autre système de financement. Mais le problème est que ces bonnes intentions finirent par faire le jeu du monde de la finance qui a vu rapidement l’intérêt qu’il pouvait retirer d’un système par lequel l’État devait obligatoirement passer pour emprunter. De ce point de vue, la loi de 1973 fut également le fruit d’un habile lobbying bancaire visant à neutraliser tous ceux qui étaient favorables au système en vigueur jusqu’ici. Cette loi a bien été abrogée en 1994 mais après avoir été étendue et confortée au niveau de l’Union européenne par les traités de Maastricht (à compter du 1er novembre 1993, article 104) et de Lisbonne (à compter du 1er décembre 2009, article 123) que la France doit appliquer à la lettre. Au final, cette disposition européenne n’a pas empêché l’État de s’endetter et contrairement à ce que ses initiateurs escomptaient, l’endettement public non seulement s’est poursuivi mais a augmenté considérablement, l’État étant progressivement devenu l’otage d’un système financier privé. Une situation dramatique qui s’est encore aggravée depuis la crise de 2008 où, en volant au secours des institutions financières, l’État est également devenu le fournisseur en premier ressort de ces mêmes institutions qui lui reprochent aujourd’hui son endettement et lui appliquent en conséquence des taux usuraires. Des chiffres qui donnent le tournis Les taux d’intérêt Si les taux d’intérêt ont fortement diminué, s’établissant à moins de 1 % en moyenne ou même négatifs à certaines périodes de l’année depuis 2012, ils ont été très élevés par le passé : •Dans les années 80, le taux d’intérêt moyen à 10 ans était de 11,9%, dans les années 90 de 6,3% et dans les années 2000 de 3,9%. •En 2011, les taux d’intérêt à dix ans notamment sur les emprunts d’Etat de la Grèce ont atteint des niveaux record, jusqu’à 17,68 % ! La tension sur la Grèce a poussé à la hausse les taux des autres pays fragiles de la zone euro : les rendements à dix ans par exemple de l’Irlande ont atteint jusqu’à 11,31 % et ceux du Portugal 10,46 %. Les montants de la dette •1978, la dette publique de la France s’élevait à 72 milliards €, soit 21,2% du PIB •1988 : 302 milliards €, soit 33,3% du PIB •1998 : 787 milliards €, soit 59,6% du PIB •2005 : 1 147 milliards €, soit 66,8% du PIB. La charge de la dette (paiement des intérêts seuls) se montait à 47 milliards €, soit la presque totalité de l’impôt sur le revenu payé par les Français. Cette charge était le deuxième poste budgétaire de l’État français, après celui de l’Éducation nationale et avant celui de la Défense. •2007 : 1 211 milliards €, soit 64,2 % du PIB. La charge des intérêts se montait à plus de 50 milliards d’euros, soit l’équivalent du déficit public •2013 : 1 925 milliards €, soit 93,5 % du PIB •2015 : 2 098 milliards €, soit 96,1%, Emmanuel Macron était ministre de l’Economie, de l’industrie et du Numérique ! •2016, 2 152 milliards €, soit 96,6% du PIB. La France s’endettait de 2 665 € de plus chaque seconde ! •2017, 2 218 milliards €, soit 97% du PIB Un calcul précis révèle de plus que de 1980 à 2008, la dette a augmenté de 1 088 milliards €, les intérêts payés se montant à 1 306 milliards €. Sans les intérêts encaissés par les financiers privés, la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21 milliards € au lieu de 1 327 milliards € ! Les critiques de la loi de 1973 Gabriel Galand et Alain Grandjean, membres de l’association « Chômage et Monnaie », créée en 1992, ont dénoncé cette loi dans un livre de 1996, " La monnaie dévoilée ", aux Editions L’Harmattan. La critique de cette loi a été porté aussi par Étienne Chouard qui a préfacé le livre de l’essayiste altermondialiste André-Jacques Holbecq « La dette publique, une affaire rentable », publié en 2008. Le webdocumentaire en 2008 « L’Argent Dette » sur la création monétaire de Paul Grignon, a fustigé le fait que les États empruntent de l’argent et payent des intérêts, alors qu’ils pourraient créer l’argent directement. Diffusé en streaming sur le web et en DVD, il nous montre à l’aide d’animations et d’explications claires la façon dont est créé l’argent. Et contrairement à ce que l’on peut croire, la monnaie créée par l’État ne représente que 5% de l’argent en circulation. Dans son livre « L’Arnaque du siècle » de 2012, Nicolas Dupont-Aignan a écrit « Comment pouvons-nous accepter d’avoir transféré la création monétaire au secteur privé, c’est-à-dire aux banques privées ? […] Est-il normal, pour construire une autoroute, pour financer le haut débit, d’emprunter à 3 % à des banques ou par des obligations alors que la banque centrale publique prête à 1 % ? […] Alors même que l’on pourrait, comme la France l’a fait jusqu’en 73 […] financer à un taux abordable nos équipements publics ? ». En février 2015, dans le documentaire franco-allemand d’Arte, « La dette, une spirale infernale ? », le pouvoir des banques de créer de l’argent à partir de rien, contre une promesse de remboursement y est critiqué par le regretté Bernard Maris qui expliquait notamment : « L’argent, qui était devenu un bien public - c’est-à-dire que l’État gérait la création monétaire - est redevenu un bien privé, créé par les banques, de grandes puissances autonomes, dans les années 1970, et après ça n’a fait que s’amplifier ». D’autres critiques, comme celle d’Emmanuel Todd, vont jusqu’à considérer que la dette est illégitime et ne doit pas être remboursée. Aujourd’hui, à l’heure où le gouvernement d’Emmanuel Macron serre tous les budgets, notamment sociaux, cette situation est tragique et devrait inciter à sortir de ce système pervers car ce ne sont plus les états qui gouvernent mais la « troïka » (Union européenne, Fond monétaire international et Banque centrale européenne) qui resserre toujours davantage son emprise financière sur les pays, notamment du Sud de l’Europe. Mais le plus dramatique, c’est que l’on continue à pérorer sans fin sur les plateaux de télévision, à la radio et dans les colonnes de la presse sur « l’insupportable fardeau de la dette », « la France en faillite », « les nécessaires sacrifices à faire », « la nécessité de ne pas vivre au-dessus de nos moyens » etc. Les « éminents journalistes » que sont les Apathie, Barbier, Calvi, Demorand, Joffrin, Lechypre, Lenglet, Pernaut, Pujadas, etc. occultent systématiquement le problème du financement de la dette publique par des organismes bancaires privés. Et malheureusement, cette escroquerie de la dette publique signe aussi quelque part la mort de la démocratie politique car à l’image d’Emmanuel Macron et de la LREM, Les Républicains, le Modem, l’UDI, le PS, les Radicaux, les Verts, ont renoncé depuis longtemps à remettre en cause le système des créanciers privés pour financer l’endettement des états… https://bellaciao.org/fr/spip.php?article159614