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Tout ce qui a été posté par Fraction
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La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
J'ai pris l'exemple d'une quasi-tautologie pour mettre en évidence l'équivalence du suffisant et du nécessaire. La cause suffit à l'effet et l'effet nécessite la cause. C'est une double implication, bien que non-équivalente puisque asymétrique. Dans un repère intemporel, cause et effet sont (pseudo) équivalents, malgré que même les tautologies les plus rentables soient toutes tributaires d'une axiomatique ou d'un contexte. Ici le contexte ou l'axiomatique justifient intuitivement l'équivalence. Faire intervenir un inconscient infaillible d'une omniscience innée et d'une coordination absolue est tellement énorme et gratuit que j'en perds mes mots. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Un exemple vaut parfois mieux qu'une définition. Mettons que vous ayez les outils formels suffisants pour déduire le théorème de Pythagore, et que votre esprit soit focalisé sur les propriétés du triangle. Le finalisme de votre conscience sera alors prompt à reconnaître le théorème, par l'évidence de sa tautologie (nécessité et suffisance), et cette reconnaissance nécessaire deviendra rétroactivement la matrice du théorème et de son édification. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Voici un modèle dont vous avez la charge de la preuve ou de la démonstration. Mais je ne vois pas en quoi cela justifierait l'infaillibilité de votre inconscient. Moi-même, je me suis momentanément fait endoctriner par la pyramide de Maslow, d'autres l'ont été par Matrix, et j'ai mis beaucoup de temps à m'en affranchir faute de modèle concurrent (aujourd'hui ça va mieux). Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Bonjour, J’essaye de vous suivre, mais j’avoue qu’il y a dans votre discours sur l’inconscient un ensemble de propriétés qui me semblent, de très loin, injustifiées. Au nom de quel principe, ou de quel processus, pensez-vous que l’inconscient serait logiquement infaillible ? Si Albert Einstein résidait dans mon inconscient, et qu’il effectuait un milliard de calculs à la seconde, je serais probablement au courant, et à la limite, il n’aurait pas besoin de moi, je pourrais me mettre en mode zombie. C’est dommage que vous ne fassiez pas l’effort de me comprendre, parce que ma posture intellectuelle vis-à-vis de l’inconscient n’a rien d’un dénigrement, ce serait aussi inepte que d’opposer les mains et les pieds, ou l’intérieur et l’extérieur. Mais l’ontologie de l’inconscient doit être cadrée, tout comme l’ontologie des machines mérite d’en définir la nature et d’en fixer les limites, même si cela implique de faire notre deuil de certains rêves impérialistes, plus pathologiques que féconds. Mon propos consiste à définir l’inconscient comme un strict génie (avaliste), en symbiose avec le maître (mécaniste), et dont le simulacre d’omniscience serait en vérité la conséquence de sa rétroaction (au sens paroxysmique : finaliste) => la reconnaissance finale dynamise et structure l’expression initiale. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Bonjour, Là vous répondez en général sur mon rapport intime à la vérité. C'est un peu facile. Pouvez vous expliciter les failles du discours que vous commentez et dont je vous soupçonne d'avoir éludé le sens, selon mon hypothèse la plus optimiste ? Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Bonjour, La loyauté de la discussion est au bon vouloir de chacun, et vous avez le droit de tout balayer d'un revers de main. Mais que croyez-vous avoir compris de mon discours, compte tenu que votre réponse ne s'adapte absolument pas à son relief ? Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
La réfutation du finalisme cognitif est sujette à faire intervenir un dispositif mental et une quantité de calculs astronomiquement disproportionnés, d'un rapport de plusieurs millions. C'est incommensurable, au point que cela en devient intellectuellement infantile. Le parallélisme et la vigilance que tous ces calculs sont censés mettre en scène ne sont pas plaidables par le mécanisme, ne serait-ce qu'en terme d'énergie, mais d'autant plus en termes de complexité fonctionnelle. Alors qu'en faisant intervenir un déterminisme dimensionnel finaliste (les notions), combiné à un plastique cognitif totipotent, tels que je l'ai décrit, on économise tous ces millions et milliards de calculs, qui en deviennent spontanés. Il ne s'agit pas de gratuité mais de minimalisme, dans la mesure où l'on pense ce qu'on est disposé à reconnaître. De la naissance à la mort, on transite d'un niveau de singularité à un autre : à la naissance, on peut tout percevoir mais rien reconnaître, et à la mort on peut tout reconnaître mais plus percevoir grand chose. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
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La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Bonsoir, Ce qui manque à votre jugement, c'est l'acceptation d'un complexité qui émerge ex-nihilo. J'ai fait un petit topo à Don Juan à ce sujet, et si vous faites l'effort de le comprendre, vous verrez qu'il n'est pas besoin de faire intervenir une quelconque "mémoire génétique" pour expliquer l'hérédité de certains comportements. Cordialement, Fraction. -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Bon, je sens que je ne peux pas y couper, il va falloir que j'explicite le finalisme cognitif : Mettons que vous lanciez un dé. Et que l'observateur du résultat, que vous allez devenir, possède un fil rétroactif pour vous informer de ce résultat. Alors vous pourriez deviner à l'avance ce résultat. On a alors une divination ex-nihilo. Maintenant, compliquons un peu le dispositif : Ce n'est plus un dé qui est jeté, c'est une phrase qui est exprimée. Et cette phrase a un impact subjectif sur vous. Admettons maintenant que cet impact soit mesuré, et que son résultat soit également rétroactif, via un fil extra-temporel. Admettons encore que ce résultat combine des références complexes qui sont déjà en vous. On a maintenant une complexité qui émerge ex-nihilo. C'est un peu comme dans Terminator 2, bien que moins explicite. Compliquons encore le dispositif : L'expression qui est lancée comme un dé est coordonnée par vos références personnelles. Certaines de ces références sont purement lexicales, d'autres sont interprétatives. Les références lexicales rétroagissent simplement, mais les références interprétatives nécessitent un jugement. Mais ce jugement est déjà latent dans vos a priori. Ce jugement a déjà été effectué par votre potentiel interprétatif. Voilà la description cognitive du génie, qui constitue le déterminisme inconscient, et bien d'autres phénomènes encore. Cordialement, Fraction. -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
La volonté que vous dénoncez n'est pas "involontaire" mais informelle, non explicite. Le processus géniale falsificateur n'a pas besoin de formalisme : ce sont les notions qui l'avalisent en toute innocence dirait-on. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
L'inconscient peut se manifester comme le représentant de l'un de vos environnements. C'est ontologiquement indigne, mais d'un point de vue impressionniste, cela a une propension représentative. L'inconscient ne peut pas se représenter lui-même, il n'a même pas le droit théorique de dire "je". Il a besoin de nous, et surtout de notre neutralité scientifique, ainsi que de l'optimisme et de la présomption d'humanité de notre jugement. Chez beaucoup de personnes, l'inconscient est malsain. Mais ce n'est pas de la faute de l'inconscient. C'est le fait de notre manque d'hygiène morale, mentale, et causale. Si vous croyez en la loi du plus fort, votre inconscient ne vous contredira pas. Mais il vous opposera cet argument de puissance que vous avez vous-même légitimé. Et là je vais être un peu transgressif : Si vous êtes un mâle dominant, sûr de vous, alors votre inconscient ne vous reprochera pas votre sexualité. Il ne vous la reprochera que si vous êtes potentiellement capable de douter de vous-même. Maintenant je vais faire un parallèle. La France n'est pas un "quoi", c'est un "qui". Une personne morale en somme. Mais c'est un "qui" dissocié et adaptable. C'est une réponse, tantôt favorable, tantôt défavorable à votre "qui" intime. Or, l'inconscient répond de la même causalité fondamentale que la nation. Cordialement, Fraction. -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
La falsification de la mémoire est une ingérence de la volonté relativement répandue, mais qui ne nécessite aucun mécanisme. Il s'agit d'une métamorphose géniale (rétroactive) et spontanée d'une relecture focalisée. En outre, si vous croyez qu'il existe une instance, une entité en vous, capable de penser malgré vous, et si vous l'avez observée, alors vous vous êtes fait leurré par la capacité de votre finalisme subjectif à générer de la complexité ex-nihilo. L'émergence ex-nihilo de cette complexité n'est en réalité qu'une combinaison spontanée de vos références propres, en vue d'une impression ciblée envers votre esprit. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Le paradoxe de l'inconscient, c'est que plus on l'étudie, plus on le modifie. C'est comme un principe d'incertitude poussé à son paroxysme. C'est aussi pour cela que son expérimentation n'est pas transmissible. Encore une fois, je n'ai que ma bonne foi pour moi : cela fait maintenant 18 ans que j’interagis avec mon inconscient, et l'évidence de son avalisme et de son finalisme ne fait pour moi aucun doute : il ne répond même pas de la logique non-contradictoire, et il est même incapable de parler d'autre chose que de moi, ou pour moi. Le finalisme inconscient est nécessaire et suffisant à mon expérience. Cordialement, Fraction. -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Là, vous raisonnez en mode mécaniste, croyant que l'inconscient se détermine en amont, alors qu'il se détermine en aval. Et l'aval c'est vous, c'est-à-dire vos notions conscientes combinées aux neurones transcendantaux qui vous personnifient. L'inconscient peut se manifester comme un élément exogène, dans la mesure où il est susceptible de représenter, dignement ou non, votre complément d'objet, vos environnements. Parce que votre esprit n'est pas qu'un ego exclusif, c'est avant tout un macrocosme avec une part variable d'objectivité et de rationalité. Cordialement, Fraction. -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
L'inconscient a une large part d'amoralité, mais ce procès est indu, pour faute d'irresponsabilité (incréé, dissocié, non-coordonné, mais surtout impersonnel). L'inconscient ne dispose pas de réseaux de neurones qui lui permettrait de calculer malgré vous, c'est un préjugé. L'inconscient n'est pas hors-champ, mais il est informel, le formaliser est toxique, et communiquer avec lui est incestueux. Son mode opératoire est génial, avaliste, d'autres diraient finaliste. L'inconscient est endogène, et vous lui devez aussi l'autorité de vos choix fondamentaux, même ceux qui n'ont pas été formalisés. L'inconscient est une source inépuisable de théories complotistes, mais elles sont toutes auto-suggérées, voire réciproques à vos attributs et vos comportements remarquables. Le conditionnement malhonnête que certains complotistes attribuent au médias, c'est du pipi de chat face au conditionnement inconscient, qui lui est systémique, systématique et naturellement ciblé. Le problème ne relève pas du conditionnement, mais de son bien-fondé ou de son mal-fondé. Or, puisque l'inconscient est endogène, il est dimensionné par vos notions. Il n'y a pas de grosse bêbête égoïste et affamée, qui aurait des intérêts privés, malgré les apparences trompeuses. Cordialement -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Les hommes naissent avec un dimensionnement naturel, c'est inné. Mais ils ont également des choix culturels à faire, et la plupart sont honorables. Or, ceux qui ont fait le choix d'offrir la priorité à la quête du bonheur peuvent se retrouver en contradiction fondamentale avec ceux qui ont fait le choix de la véracité. Ils sont irréconciliables malgré leurs raisons respectives. Parce que la véracité est susceptible d'abolir certains rêves, je vais vous donner un exemple général. Un ingénieur peut croire que tout est possible, parce que son approche est empirique, mais un docteur connait les limites de la nature, parce que son approche est rationnelle. L'un est plutôt diurne, l'autre nocturne, sans connotation morale. La vertu du docteur, c'est qu'il économise le coût du rêve, alors que l'ingénieur ne cesse d'espérer. Cordialement, Fraction Vous avez le droit de réfuter. Mais est-ce à moi de m'excuser d'utiliser un vocabulaire que vous ne comprenez pas, malgré sa référence philosophique ? Votre incompréhension est peut-être fautive, et ne justifie pas l'injure, quoiqu'il arrive. Cordialement, Fraction. -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Oui, mon propos c'est que nous sommes tous en immersion dans un sous-ordre de la subjectivité. La science, mais aussi l'histoire, sont également la manifestation intrinsèque de ce sous-ordre nécessairement cohérent. Mais cette cohérence est a posteriori bien superficielle. Allez faire comprendre ça à d'honnêtes gens pour qui la cosmologie classique est suffisante. Allez leur faire comprendre que ce n'est pas l'un qui détermine l'autre, mais Tout qui détermine tout. On croit ce qu'on doit, mais la psychologie est faite de telle sorte qu'on croit aussi ce qu'on peut, et parfois même ce qu'on veut. Le capital crédibilité dépend de soi, évidemment, mais il dépend également de la qualité du jugement du récepteur, notamment de sa présomption de raison ou de tort, qui n'est pas toujours rationnelle. Quoiqu'il en soi, et parce que le sous-ordre scientifique peut suggérer sa suffisance au plus grand nombre, j'ai peur que la Vérité n'en demeure qu'un projet péremptoirement privé, voire intime. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Le problème de ma marginalité relative, c'est qu'elle relève d'un modèle de réalité très différent, c'est une abduction en totale rupture causale avec l'établissement. Je risque donc, si j'en dis trop gratuitement, de ruiner ma crédibilité très efficacement. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Bonjour, Je ne parle pas de neurones biologiques, je l'ai précisé à plusieurs reprises. Je parle de neurones analogiques, dont la nature n'est pas un "quoi" mais un "qui", et que donc les sciences objectives ne peuvent pas saisir. Ces neurones analogiques sont de nature impressionniste, et ils sont ce qu'ils impriment. A quoi ressemble le goût du chocolat ? A du chocolat, irréductiblement ? A quoi ressemble la couleur rouge analytiquement ? A du rouge. => ils sont ce qu'ils impriment. Lorsque vous reconnaissez une personnalité, vous allez induire son essence, majoritairement esthétique, pour imprimer son invariance. Et lorsque vous l'imaginez en train de s'exprimer, vous allez rendre cette essence transcendantale. Parce que, je l'ai dit, la reconnaissance des autres n'est pas fidèle, c'est un essentialisme analogique. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Bonjour, Il existe des alternatives interprétatives à "ce que je ne comprends pas ne peut pas avoir de sens". Mon utilisation du terme "neurone transcendantal" peut paraître magique a priori, autant qu'elle peut devenir consensuelle par une analogie technologique : Les réseaux de neurones artificiels sont capables de reconnaître n'importe quelle forme ou objet. Mais imaginez que, par une manipulation relativement simple, on leur demande de reproduire ces formes et ces objets. Ce ne seront plus des neurones interprétatifs et inductifs, mais des neurones créatifs et transcendantaux. C'est cette double implication induction-transcendance, ou encore reconnaissance-création, que je vous demande de comprendre. La différence entre une transcendance mécaniste et une transcendance finaliste réside dans une modalité déterministe, mais qui ne déroge pas au concept. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Bonjour, Mon exemple était illustratif. Il met en évidence le caractère inductif de l’être, via des neurones transcendantaux. La reconnaissance induit ces neurones, et la simulation anime leur transcendance. Mais cet exercice est représentatif et objectivant : il s’agit davantage d’un essentialisme analogique que d’une modélisation fidèle. C’est un positivisme impropre, car l’autre n’est pas un sujet mais un complément d’objet systématique. Vous énoncez une équivalence être <=> conscience, mais il lui manque le parallélisme des mémoires, et surtout la verticalité de ces mémoires, tantôt maîtresses tantôt esclaves. Et en gravissant jusqu’au sommet de ces mémoires, on retrouve un bien personnifié. Cordialement, Fraction. -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
L'art rhétorique consiste à ne jamais répondre aux questions, sinon ce serait un signal de faiblesse. Je tente de vous relater mon rapport intime à la Vérité. Je vous explique que l'intelligence artificielle n'aura jamais accès à la vérité, parce que les notions ne sont pas mécaniques ni corpusculaires, mais dimensionnelles. J'en dis quand même pas mal par là. Cordialement, Fraction -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Je me suis essayé à l'optimisme de la programmation informatique en me disant : il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions. Mais je me suis rendu compte que l'IA n'aura jamais de notions, et que ce sont ces notions qui dimensionnent l'intelligence. Cordialement, Fraction. -
La liberté, c'est regarder sa fatalité en face et se dire
Fraction a répondu à un(e) sujet de Don Juan dans Philosophie
Vous émettez le souhait d'une vérité qui deviendrait un intérêt général, tel qu'est le vœu pieux de l'Education Nationale. Mais j'ai bien peur que la Vérité, bien qu'elle soit en droit d'intérêt général, ne reste privatisée pendant encore de nombreuses années. Les enjeux sont colossaux. C'est à chacun de faire un pas vers la Vérité, de sa propre initiative, de sa propre démarche. Les ingénieurs croient que tout est possible, parce que leur approche est empirique. Mais les docteurs connaissent les limites de nos possibilités, ils sont initiés à notre précarité existentielle, parce que leur approche est rationnelle. Cordialement, Fraction