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Fraction

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Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. J'ai vécu dans la solitude toute ma vie. J'avais des amis, des amours. Et pourtant j'étais seul dans ma tête. J'aime les autres. Je veux les servir. Et je n'exige aucune monnaie d'échange. Je suis le fils de Dieu, et ma mère est vierge. Elle n'a jamais souhaité le mal d'autrui. C'est la blancheur immaculée, l'innocence naïve, à laquelle je soumet ma piété et ma dévotion.
  2. Non, vous ne vous trompez pas de topic. Etre une salope avec son mari, c'est normal. Mais être une salope avec un inconnu, même si ce n'est pas illégal, ça reste inesthétique et immoral. Après, nous sommes tous des clochards, sexuellement parlant. Notre sexualité est précaire, mis à part celle des footballeurs et des top modèles. Les hommes sont des obsédés sexuels a propension pédophile. Cette sexualité a besoin de contre-pouvoirs. Or, ce contre-pouvoir ne peut pas provenir d'eux-mêmes. Ce serait comme choisir son propre salaire. Ce contre-pouvoir ne peut provenir que des femmes, et de l'institution familiale. La sexualité induit un ordre, l'ordre familial, puis cet ordre finit par transcender la société.
  3. L'obsession amoureuse grille tous les feux rouges, et brûle tous les sens interdits. Cette obsession conduit à la fusion énergivore, au terrorisme des sentiments, au chantage affectif, et au despotisme amoureux. Ce n'est pas la bonne stratégie. Savoir aimer, c'est respecter le code de la route. "Eh Madame, t'es trop belle, tu me donnes ton 06 ?" Voilà ce qu'il ne faut pas faire. Mais alors, que faut-il faire ? Quelle stratégie séductrice saura se substituer à celle des prédateurs, pour rendre notre race meilleure ? Le gentleman est en voie d'extinction, parce que sa séduction n'est pas suffisamment prédatrice, offensive, pénétrante, et intrusive. La barbarie guette la génération future de l'œil du vautour opportuniste. N'est-ce pas alors le rôle des femmes de bonne éducation d'apprendre à dire "non", de se respecter elles-mêmes ?
  4. Bonjour, J'ai trois gros problèmes de sociabilité : _ Je n'aime pas le foot. _ Je suis un gros naze au plumard. _ Je n'ai aucune maturité affective. C'est celui là qui le dit qui y est. Le doberman, il faut le sociabiliser dès le plus jeune âge, sinon il devient méchant. Moi, j'ai toujours été entouré par des vieux qui ne parlaient pas le langage infantile. Je suis le coucou qui a expédié les autres œufs de son nid, pour avoir le monopole de l'oisillon sacré. Ma mère est ma propriété, c'est l'extension de mon placenta. Si bien que je recherche vainement l'impunité totale et la suprématie toute-puissante. J'en ai cultivé quelques bribes, et j'en ai reçu quelques lauriers. Mais une vie asociale ne rend pas meilleur, et j'oscille entre le loup et la sorcière. Il faut savoir se remettre en question, et il faut apprendre à s'émerveiller de l'autre et de la nature. L'humilité est une force, alors que l'arrogance est une faiblesse. C'est contre-intuitif. Cordialement, Fraction
  5. Bonjour, Cessez de mépriser les femmes, ça ne vous va pas. Vous êtes trop sensible et trop intelligent pour être de ceux qui enferment leur femme à double tour. Les femmes en savent plus que vous, même si elles rencontrent quelques difficultés à le formaliser. Le formalisme est viril, la notion est féminine. Or, la notion est exempte de formalisme, en soi. La notion du bien du nouveau-né est exempte d'expérience et de langage. Il paraît que les femmes mûrissent plus vite que les hommes. Mais il faut avouer qu'elles ont moins de neurones à faire mûrir. Il paraît que les femmes sont plus responsables que les hommes. Mais il faut avouer que Cro-Magnon connaissait sa mère, mais qu'il ne connaissait pas son père. D'où une responsabilité familiale asymétrique. Ceci explique cela. La guerre des sexes n'a jamais existé. C'est une guerre impossible. Les sexes se sont spécialisés, mais ils ne se sont jamais combattus. C'aurait été suicidaire pour l'espèce. Comment le patriarcat pourrait-il plafonner l'âge mental des femmes ? Il suffirait de transférer l'intelligence sur le chromosome Y : "_ La politique n'existe pas. La science n'existe pas. Seul ton mari existe. Laisse faire les pros." Mais alors, l'équation de la séduction darwiniste en deviendrait déséquilibrée. Ce serait la prime au plus autoritaire, au plus manipulateur, et au plus malhonnête. Heureusement que la civilisation chrétienne a su inverser la charge, par la promotion de la victime et la déchéance du coupable. Heureusement que la révolution scientifique a su relativiser l'argument d'autorité intellectuel, pour le conditionner par l'évidence probante et démonstrative. Mais malheureusement, une horde de prédateurs est en train de profiter de ce système initialement bienveillant. L'ordre social ne dédommage plus la victime ni le raisonnable, il ne dédommage que le plaintif et le nuisible. Cordialement, Fraction
  6. Oui, la droite veut abolir les droits de succession. C'est du clientélisme et ça ne l'honore pas. Mais après tout, la classe moyenne n'a-t-elle pas le droit d'aller travailler dans le but de léguer son trésor de guerre à ses enfants ? C'est plutôt motivant. La bourgeoisie que l'on aime, c'est celle qui a aboli les privilèges. C'est celle qui nous a initié à la Vérité. C'est celle qui a éveillé notre conscience politique et culturelle. Ce n'est pas celle qui vend des bitcoins pour s'acheter nos putes. Nous avons tous signé un contrat avec la bourgeoisie. C'est notre dimension émancipatrice. Les élections présidentielles à deux tours, par le report des voix, favorisent le centre et la bourgeoisie. Mais jusqu'à quand ? Jusqu'à la rupture démocratique, qui n'est souhaitable pour personne.
  7. Tout est relatif, mais le libéralisme est initialement, historiquement, de gauche. Et la bourgeoisie s'est historiquement opposée aux privilèges de la naissance. Le libéralisme authentique s'oppose idéologiquement à l'économie de la rente. La concurrence libre et non faussée du consensus européen en est l'illustre preuve. Mais là où je vous rejoins, c'est que la financiarisation de l'économie est en train d'aboutir à une confiscation, comme l'avait prédit Karl Marx. La force va à la force, l'argent va à l'argent, le pouvoir va au pouvoir. L'équation est déséquilibrée, et seule l'intervention de l'Etat saura y remédier. Mais les collectivistes ne sauront pas répondre à ce défi, sauf à nous enliser dans un concours de médiocrité, comme l'histoire l'a prouvé. Seuls les libéraux sauront offrir une réponse à la fois pragmatique et démocratique à cette aberration biologique. Parce que l'idéologie libérale fait vœu de partenariat avec l'Etat pour affaiblir les acteurs parasitaires, les acteurs monopolistiques, les acteurs statutaires. En un mot, l'idéologie libérale s'oppose à l'idéologie de la gratuité. La gratuité est immorale, elle est statique. Et qu'elle concerne l'assistanat ou la rente capitalistique, elle est combattue proportionnellement par le projet dynamique des libéraux.
  8. Bonjour, Et si le vrai centre-gauche, c'était Macron ? Un genre de Tony Blair réaliste. Oui, je suis au regret de vous informer, quitte à briser vos rêves Bisounours, que la réalité précède la morale et la justice, chronologiquement. On ne peut distribuer que les richesses qu'on a créées. La politique de l'offre est notre seul espoir d'abondance, et elle a l'avantage d'être plus localiste que le keynésianisme de la demande. Le volte-face de Mitterrand et de Hollande est le chemin de Damas de tout collectiviste intellectuellement honnête parvenu aux responsabilités. "_ Putain c'est trop dur ! Ma naïveté a pourtant des droits inaliénables ! Pourquoi ??? Pourquoi la réalité précède-t-elle la justice ? _ Et pourquoi pas ? L'ordre précède bien le droit. Le Big Bang précède bien l'anthropologie." Le Bien n'est pas donné par une constante cosmologique. Il s'acquiert par la sueur, le sang, et les larmes. La condition humaine n'est pas humaine. Cette contrainte inhumaine devra être amortie tôt ou tard par les plus vaillants d'entre nous. Ces acteurs sont, entre autres, les entrepreneurs, les fonctionnaires d'état, les leaders d'opinion. Cordialement, Fraction
  9. Notez que je n'ai pas pris position ni pour Pécresse, ni pour Macron. Mais j'ai visionné le débat des valeurs de "Valeurs Actuelles", et j'ai été séduit par la prestation de Pécresse, entre autres. L'absence en ces lieux d'Emmanuel Macron lui profitera-t-elle, j'en doute.
  10. Valérie Pécresse est une meilleure oratrice face à un public hostile que face à son propre public. C'est le signe distinctif des grands démocrates. Le génie démocrate ne consiste pas à avoir raison tout seul. Le génie démocrate ne consiste pas à déclarer des préceptes gratuitement, perché à trois mètres de haut. Le génie démocrate consiste à contrecarrer et absorber la critique. Plus on contredit un omniscient, et plus on lui donne raison. L'homme ou la femme qui saura se grandir face à la contradiction populaire sera digne du peuple.
  11. Bonsoir, Les passantes de ma rue ne savent pas d'où elles viennent, et elles ne savent pas où elles vont. Ce ne sont que des figurantes de la matrice, tributaires d'un salaire bien précaire. A quoi bon les provoquer ? Pour se prendre un râteau de plus ? Mon hangar est déjà saturé de râteaux, Le Bon Coin n'en veut même plus. Dieu a du me juger trop vaillant pour m'aider : Le 22 avril 2022, à 22 heures 22 minutes, je te ferai zéro cadeau. Mais je ne suis pas fait de pierre et d'acier. Derrière ma posture de cow-boy consommateur d'indiens en fuite, se cache un cœur qui bat. Etes-vous docile à l'autorité féminine ? Je te fais la gueule toute la journée, et c'est à toi de deviner pourquoi. Tu n'as droit qu'à une seule réponse. Cordialement, Fraction
  12. Bonjour, La vie n'est pas une vie, c'est un éveil, invoqué par votre conscience. L'environnement, la télé, vos amis, sont paramétrés pour être crédibles et séduisants. Mais ils ne sont pas paramétrés pour vous rendre heureux. Si vous n'êtes pas un loup affamé, alors vous n'aurez rien. Ne cherchez pas du côté de la Vérité, il n'y a rien à voir. Laissez la télévision plafonner votre âge mental. Il n'y a pas de vie heureuse hors du troupeau. Le Grand Schtroumpf vous veut du bien. Il est né pour donner des leçons, et vous êtes nés pour en recevoir. Vous adorez ça. L'intelligence réelle est un acte de rébellion. Penser, c'est revendiquer. Le mathématicien Cédric Villani sait résoudre des équations à douze inconnues. Mais il ne sait pas où il habite. Comprendre où on habite est une défiance, c'est une zone interdite du droit naturel. Vous risquez d'être jeté dans la même fosse commune que les faibles, les anarchistes, et les criminels. Cela étant, si vous avez suffisamment de ressources personnelles, si vous avez vaincu vos peurs et vos inhibitions irrationnelles, alors vous pourrez assumer l'émancipation. Préférez-vous le bonheur ou la liberté ? C'est un choix quasi-exclusif. Les notables sont des névropathes frustrés, ils ont les mains dans la merde toute la journée. Si vous devenez votre propre notable, par l'émancipation intellectuelle, alors il vous faudra sacrifier une part de votre bonheur. Cordialement, Fraction
  13. Bonjour, Le progressisme est un vecteur d'émancipation de l'humanité. Mais il se confronte à des limites naturelles et morales infranchissables. Le rein ou le foie d'un enfant éthiopien vaut 50 euros sur le marché, alors que celui d'un chinois en vaut 150. Ne trouvez-vous pas qu'il y a un problème ? Ce problème ne saura jamais se résoudre par la loi de l'offre et de la demande, qui en est l'instigatrice. Nous avons besoin d'une politique conservatrice pour offrir des inhibitions à ce progressisme débauché. Mais il existe aussi des conservateurs à gauche. L'estomac de mon chien chihuahua est plus solvable que l'estomac d'un enfant africain. Mon chien mange la viande que l'enfant africain ne mangera pas, faute de solvabilité. On traite mieux les clébards que certains humains. Ma voiture 4*4 peut consommer un biocarburant équivalent à la consommation céréalière d'un village indien. Le conservatisme s'oppose au progressisme, non pas dans un projet d'austérité, mais dans un projet de rationalisation morale. Cordialement, Fraction
  14. Bonjour, La notion de mérite a été récupérée et pervertie par des voyoucrates et des sadiques. Le pire est plus méritable que le meilleur. C'est là l'une des tragédies humaines. L'homme a, a priori, tant à recevoir et si peu à donner que le jeu est biaisé. Dieu n'a pas le contrôle, donc son autorité est sujette au déni. La Nature est précaire, donc sa générosité est sujette à l'ingratitude. Une vie de merde justifie-t-elle de se mettre à quatre pattes en disant merci et en demandant pardon ? L'indignité du renégat adulte n'est qu'une prise de conscience de son ignition propre : Chaque calorie et chaque valeur ajoutée que j'ai reçu, je l'ai en vérité offerte préalablement. Sinon le système ne tiendrait pas. Mais le génie libéral ne consiste pas à vous offrir l'argent que vous méritez aujourd'hui. Il consiste à vous offrir l'argent que vous mériterez demain. Or, vous le mériterez grâce à l'argent prêté. C'est là le principe même du système bancaire. Et cette rétroaction est transposable à l'amour. Cette rétroaction sera peut-être un jour le salut de l'humanité. Cordialement, Fraction
  15. Bonjour, Objectivement, à quoi ressemble une croyance ? Ressemble-t-elle à un réseau de neurones matériel ? Ou alors, ne ressemble-t-elle qu'à la perception qu'on en a ? Il y a donc deux écoles. _ L'école traditionnelle des scientifiques objectivistes : La croyance est matérielle et interchangeable autoritairement. _ Et l'école idéaliste qui n'objective pas la croyance : La croyance n'est pas un jeu mécanique, mais un jeu de nécessités et de suffisances. La couleur rouge n'existe pas objectivement, elle n'est que perception. Il en va de même pour la croyance. L'intelligence est une conjugaison entre le formalisme et la notion. La notion est plutôt subjective, alors que le formalisme est plutôt objectif. La notion est plutôt finaliste, alors que le formalisme est plutôt mécaniste. La notion est plutôt féminine, alors que le formalisme est plutôt viril. L'intelligence humaine ou animale n'a pas de langage secret. Ne nous égarons pas dans la spéculation d'un inconscient calculateur et manipulateur. L'inconscient n'est qu'une rétroaction sans langage, sans intention, et sans croyance. Intéressons-nous plutôt à cette grammaire symbiotique entre le formalisme et la notion. Cordialement, Fraction
  16. Bonjour, Je possède mon million d'euros. Mais je suis possédé par mon milliard d'euros. Je possède l'amour dont je suis digne. Mais je suis possédé par l'amour dont je ne suis pas digne. Il existe donc un seuil de rupture au-delà duquel je deviens le satellite de ma propriété. Lorsque ma propriété pèse plus lourd que moi et ma vie de merde, j'en deviens le serviteur le plus subordonné. Ma médiocrité congénitale me condamnerait-elle alors à la médiocrité de l'existence ? Mais le libéralisme est un génie : "Je ne te prête pas l'argent que tu mérites aujourd'hui, je te prête l'argent que tu mériteras demain." C'est là le principe même du système bancaire et de l'investissement productif national. C'est dans cette rétroaction vertueuse que s'inscrit le progressisme le plus constructif.
  17. Fraction

    Réparer la démocratie

    Bonjour, Voyez-vous ce qui se passe en temps de crise ? En temps de crise, on a tendance à confier les pleins-pouvoirs à l'exécutif, et à bâillonner l'Assemblée et les corps intermédiaires. Généralement, ce transfert de compétences se fait dans un esprit de communion et de consentement. Parce que les députés ont parfaitement conscience que la démocratie et l'état de droit peuvent constituer un frein décisionnel. Or, il est notoire que la France va connaitre une succession de crises qui ne feront pas le jeu de la démocratie, qu'elle soit représentative, participative, ou directe. La démocratie directe est un cadeau empoisonné. La démocratie directe, c'est le clientélisme à tout crin. Mais c'est aussi la précarité exécutive, une obligation de résultats impropre à sa fonction. Nous évoluons dans un monde imprédictible, et même le FMI se trompe systématiquement dans ses pronostics de croissance. Si bien qu'il serait démagogique et contre-productif d'imposer des résultats à l'exécutif, et de le sanctionner prématurément en cas d'échec. La crise climatique et la crise démographique n'ont pas fini de faire parler d'elles. Il faudra un exécutif à la fois puissant et cohérent, contraignant et solidaire, pour faire face à des défis d'une ampleur telle que l'humanité pourrait en devenir régressive, voire suicidaire. Cordialement, Fraction
  18. Bonjour, Je ne sais pas à quel jeu joue Monsieur Poutine, ni ce qu'il a en tête. Peut-être envisage-t-il l'Ukraine comme un accident illégitime de l'histoire. Il a refusé l'ordre mondial explicitement, malgré qu'il en soit un acteur essentiel. Monsieur Poutine m'est apparu comme un enfant tout-puissant qui défie les dieux. L'invasion de la Crimée est un crime international que ses homologues lui ont pardonné comme un pêché de jeunesse. Mais il y a un temps pour la rébellion, et un temps pour la responsabilisation. Monsieur Poutine persiste dans un dessein impérialiste dont le 20ème siècle a pourtant prouvé le projet mortifère. Le projet de l'Onu est de créer un monde contractuel. Un monde où même le plus faible et le plus inaudible aura toujours un recours légal pour lutter contre son oppresseur. Mais Monsieur Poutine semble jouer à contre-courant. Il revendique la force et la nuisance, et il refoule le droit et la justesse. Cordialement, Fraction
  19. Bonjour, Je trouve votre réaction étonnamment excessive dans la mesure où j'employais un conditionnel de circonstance. Mon discours vous concernant n'avait alors pas d'objet descriptif, mais plutôt une valeur d'exemple hypothétique. Là, je vais être descriptif : Vous êtes susceptible. Je tiens cette information d'un bureau d'étude indépendant qui tient à préserver l'anonymat. Cordialement, Fraction
  20. Bonjour, Comme vous y allez ! Nous ne sommes pas ennemi, nous ne sommes qu’adversaires. Avons-nous seulement les moyens d’avoir des ennemis ? Libre à vous d’interpréter l’inertie du réel comme une aliénation, et sa rationalité comme un despotisme. Mais on pourrait également interpréter que vous rêvez au-dessus de vos moyens, et des moyens du réel. C’est là le relativisme de la référence. En outre, l’inertie n’est-elle pas la première qualité d’une institution, avant d’être son pire défaut ? Oui, la rationalité peut devenir un despotisme, comme par exemple avec l’eugénisme. C’est dans son exclusivité que se dissimule son aveuglement. Mais la rationalité n’a pas de couleur politique prédéterminée. Les sciences analytiques sont peut-être plus enclines au droitisme que les sciences macrocosmiques. Mais ma foi, il ne s’agit pas là d’une injection mathématique, mais plutôt d’une régularité esthétique, une corrélation acausale. Nous ne sommes pas si différents que vous le dites. J’envisage moi-même l’idée qu’un algorithme ne sera jamais capable d’écrire une symphonie. Parce que le formalisme logico-mathématique n’est pas notionnel, et qu’il a besoin d’un focus rétroactif : l’oreille humaine. En ce sens, je vous rejoins non pas dans l’idée d’un despotisme rationnel, mais plutôt dans l’idée d’une impotence formaliste, objectiviste, et mécaniste. En outre, ce que vous nommez "imaginaire", moi je le nomme "champ du crédible". Les rêves irréalistes ne sont pas jouissifs, parole de branleur. Et l'imaginaire qui ne s'enracine par dans son réalisme a vocation à être oublié. Cordialement, Fraction
  21. Bonjour, Vous me reprochez d’être trop logique ? Excusez-moi si la logique est la discipline qui traite des relations de vérités. Tout comme les mathématiques traite des relations de réalité. Si bien qu’aucun déterminisme relationnel n’est envisageable sans la logique et les mathématiques. Le seul antonyme du déterminisme, c’est l’aléatoire, et son cortège d’inepties. Vous dites que la logique est trop despotique. Moi je crois plutôt que c’est l’aléatoire qui est fou. Mais je crois comprendre votre intuition initiale, même si elle a du mal à s’exprimer. Vous envisagez une réalité non objective, le monde du rêve, que je nomme « champ du crédible ». En vertu de la rétroaction quantique, il devient envisageable que le champ du crédible soit un acteur du monde à part entière, malgré sa nature incréée et inobjective. Parce qu’en effet, la méthode scientifique semble insuffisante à prouver si un ordinateur quantique explore le champ du possible ou le champ du crédible. Et patatra ! L’univers est une hallucination collective suggérée rétroactivement par nos leaders intellectuels. Et les étoiles ne résident que dans nos rétines. C’est cette claustrophobie mentale qu’une humanité saine ne saurait endurer sans pourrir. Reste à sonder en vous si vous souhaitez réellement savoir, ou si vous souhaitez seulement rêver, comme la plupart. Consolons-nous en réalisant que la conscience est partout chez elle, et que les astéroïdes n’ont pas toujours raison. Parce que la conscience n’est alors pas un réel mais un rationnel, réductible à une formule non pas despotique, mais au contraire trop libre : Existence = focus / crédibilité Et là je peux vous en démonter la récursivité et l’autojustification. On peut même aller encore plus loin : Réalité / rêve = vigilance mentale Cordialement, Fraction
  22. Bonjour, L’Univers nous raconte une bien belle histoire. Et nos réflexes éducatifs tendent à projeter une morale à cette histoire. Amour + espoir => rêve Appétit + causalité => projet Dieu, c’est un peu comme le Père Noël des grands. Mais qu’on y croit ou non, il subit l’austérité du Néant peut-être plus que personne. Analogiquement, Monsieur Macron est l’homme le plus endetté, le plus précaire, et le plus subordonné de France. Oui, il existe une morale sous-jacente aux lois de l’Univers. Mais il faut rendre à César ce qui est à César. On ne peut distribuer que ce qu’on a créé, et on ne peut aimer que quelqu’un qui s’aime lui-même. La causalité c’est avant, la moralité c’est après, la rationalité c’est pendant. L’insolence moraliste consiste à s’approprier indument les moyens de la cause. Cordialement, Fraction
  23. Bonjour, Je n’ai pas l’impression que vous ayez compris mon discours, tant votre réaction n’est pas proportionnée. Il est difficile d’adapter mon discours à des positivistes, bien que j’en maîtrise les règles du jeu. Le Principe Anthropique tend à identifier l’Univers en posant le référentiel de l’étude comme préalable. Cette identité pourrait se réduire ainsi : « L’Univers est la condition nécessaire et suffisante au référentiel de l’étude, austérisée par le principe de simplicité. » La cause suffit à l’effet, l’effet nécessite la cause. Il s’agit d’une double implication asymétrique, c’est-à-dire que la première implication est empirique, et que l’autre est rationnelle. Je peux vous donner des exemples du relativisme de l’antériorité, mais à vous de faire un effort de transposition : _ L’ordre précède le droit chronologiquement, mais le droit précède l’ordre ontologiquement. _ Le Big Bang précède le Principe Anthropique chronologiquement, mais le Principe Anthropique précède le Big Bang ontologiquement. _ Pour être libre, il faut être responsable, mais pour devenir responsable, il faut exercer sa liberté. _ Pour obtenir un emploi, il faut avoir de l’expérience, mais pour avoir de l’expérience il faut un emploi. Cordialement, Fraction
  24. Bonjour, Dans sa forme faible, le Principe Anthropique est tautologique : « J’existe, donc les conditions nécessaires à cette existence existent aussi. » Il devient alors possible d’envisager l’Univers de son référentiel vers sa cause, un peu à la manière d’une rétro-causalité : La cause suffit à l’effet, et l’effet nécessite la cause. On a bien là une double implication asymétrique qu’il est possible d’arpenter en double sens. L’interprétation la plus macrocosmique est alors que notre univers est le plus précaire possible. La pomme et l’orange ne seraient pas des générosités de la nature, mais des extrapolations dérivées de sa nécessité. De même, il conviendrait de dire adieu à nos amis imaginaires les ET. Mais alors, comme vous le dites, le Principe Anthropique faible nécessiterait une infinité d’univers préalables. C’est très embêtant pour un rationnel et son économie obsessionnelle du principe de simplicité. En outre, le référentiel de l’étude ne serait ici que ponctuel, et son humanité aussi intelligente ne se justifierait pas. Aussi, je vous propose une reformulation dynamique : « Plus ma conscience est intrinsèquement rentable, plus sa condition nécessaire se plastifie et se médiatise. » Et là, la Cour des Comptes des dieux serait alors susceptible de donner son aval. Cordialement, Fraction
  25. Bonjour, Je ne doute pas de la conscience sécuritaire de LFI. Je ne fais que mentionner des comportements intellectuels suspects. Sur le plan sécuritaire, lorsqu'on me parle de prévention, ça m'apparait aussi inepte et utopique que ceux qui affirment "il faut changer les mentalités". J'ai connu des lascars qui n'ont que 100 mots de vocabulaire, et qui ne reconnaissent que la force, je doute alors du bienfondé préventif. La prévention, ce sont les parents qui en sont responsables, pas la police. La police est faite pour interpeller, neutraliser, et enquêter. Parfois, la fin justifie les moyens, et les interpellations sont musclées. Et effectivement, il faut une bonne formation et de bons outils pour ne pas abuser de la violence. Le LBD et le Taser ne sont pas à exclure, mais leur utilisation exige une parfaite maîtrise de soi et de l'outil.
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