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Fraction

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Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Bonsoir, On ? Non, VOUS n'avez rien vu. Ma discussion était adressée à Uno et vous n'avez pas été alerté par mes réponses. Je vous demande de faire l'effort de relire mes répliques la concernant et de m'opposer votre contradiction. Les tchateurs sont très incisifs, mais ma cuirasse est rodée à leurs morsures. Je ne suis pas un tchateur, mais un discuteur. Et je vous attends sur le débat réaliste / idéaliste que j'ai soumis à Uno. Cordialement, Fraction.
  2. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Bonsoir, Votre rire me questionne : il est vrai que je pêche souvent par naïveté et par une philanthropie excessive. Mais j'ai une histoire, et cette histoire m'a appris à ne pas me laisser faire par les communicants, les imposteurs, les usurpateurs et les sophistes. Je suis ici en terrain scientifique, je suis subordonné à sa thématique, mais je ne suis pas subordonné à son argument démocratique ni à son argument d'autorité. Si vous avez un reproche à me faire, je serais heureux que vous l’explicitiez. Cordialement, Fraction
  3. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Je ne sais pas si c'est à moi que vous répondez, mais qu'importe, c'est très intéressant. Pour répondre à l'hyper-virilité balistique nord-coréenne, l'argument balistique onusien est insuffisant. Monsieur Trump oppose à la virilité nord-coréenne son argument de folie : toi tu es viril, mais moi je suis fou, donc c'est toi qui devrais avoir peur. Ma position à moi est différente : lorsqu'on est face à une virilité pathologique, on ne doit pas user de l'argument balistique, mais de l'argument de la circonscription : "rendez-vous, vous êtes cernés", autrement dit : "vous avez la force mais votre champ des possibles est intégralement obstrué." Cordialement, Fraction
  4. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    bonjour, Je cherche le débat constructif, mais celui qui choisit la violence ne laisse pas le choix à son adversaire : "bien + mal = mal", parce que le bien est récessif, et que le mal est dominant. Cordialement, Fraction.
  5. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Bonsoir, D’habitude je ne réponds pas aux injures et je ne fréquente pas les marécages de l’humanité pour une question d’hygiène mentale et morale élémentaire. Mais puisque je me suis positionné seul contre tous, à contre-pied de l’institution, je dois aussi en assumer l’adversité, même la moins représentative comme vous. Si j’avais si tort et que vous aviez si raison, alors les mots vous viendraient spontanément, et votre éloquence aurait le vent en poupe. Votre violence est la conséquence directe d’une frustration impotente, et d’une aigreur rebelle envers ma supériorité verbale. J’ai voulu opposer une thèse concurrente à l’établissement scientifique, en toute horizontalité et en toute intelligence, mais je me rends compte que ses gargouilles sont aussi intolérantes et simplistes que celles qui l'ont persécuté jadis. Cordialement, Fraction.
  6. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    On ? Non, je cherchais un adversaire viable, parce que ma douleur est honorable par une adversité représentative. Je vous l'avoues, ma vie est rancunière envers l'ordre établi, dans ce qu'il a d'indigne et d'imposteur représentatif. Cordialement, Fraction.
  7. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Votre cosmologie et la mienne sont antagonistes et même antinomiques. Mais d'après votre post initial, je vous aurais cru suffisamment subtile pour vous soumettre à la mienne, même si c'est pour mieux la discréditer. Vous avez fait le choix de la disqualifier ex-vivo et ce choix ne vous honore pas. J'en garderai le souvenir d'une victoire trop facile pour être efficiente. Cordialement, Fraction.
  8. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Je suis là pour opposer ma position à celle de Uno. C'est un défi que je me suis lancé, parce que j'en ai marre de courber l'échine face à une corporation scientifique, fondée sur l'objectivation du perçu, qui m'a tant pris et si peu donné. Je ne souhaite pas révéler la vérité aux mécréants, je ne souhaite pas dévier les moutons de leur trajectoire, je ne souhaite pas niquer le business médiatique, mais le règne scientifique m'oppresse et finit par m'aliéner. J'ai besoin de me faire respecter et de faire respecter mes croyances on ne peut plus légitimes. Cordialement, Fraction.
  9. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Le fil va de causalité en analogie, et d'analogie en référence, est-il opportun d'en signifier la vacuité intellectuelle ? Cordialement, Fraction.
  10. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Faire le pitre m'aide à dédramatiser ma condition si désespérante. La démence, accessoirement alcoolisée, est un remède efficient envers le désespoir, je vous la conseille et vous la prescrit. Mais là en l’occurrence j'étais sincère : je ne suis pas fou, c'est notre réalité qui est folle ! Ce qu'elle vous prescrit est d'ordre schizophrénique et paranoïaque. Cordialement, Fraction.
  11. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Puisque nous sommes tous des esclaves, vengeons-nous en critiquant tout, en déversant notre bile et notre mauvais œil sur l'institution ! Un peu d'humanité, que diable ! Cordialement, Fraction.
  12. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Oui, je séchais déjà les cours en CM2, mais la réalité m'a rattrapé. Cordialement, Fraction.
  13. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Bonjour, L’édifice épistémologique et scientifique est une abduction. C’est-à-dire qu’il offre une explication globale à l’expérience humaine. En ce sens, il est solidaire, et la preuve d’un seul maillon faible à sa théorie en compromettrait l’ensemble. Pour calculer la probabilité de la science établie, il nous faudrait factoriser l’improbabilité du Big Bang, des galaxies, des supernovas, de la géologie, de la biologie, de l’évolution, de la neurologie biologique, etc… Parce que lorsque les « si » se composent en « et » les improbabilités se factorisent, et qu’il suffit d’une aiguille pour que le ballon éclate. Si la cohésion de l’hydrogène était insuffisante, par exemple, pensez-vous sérieusement que les dieux auraient abandonné le projet de l’univers ? La théorie idéaliste est une abduction concurrente de la science, la relation est horizontale et ne doit souffrir d’aucune autorité présumée acquise, ni d’aucune axiomatisation objectivante. Mais elle a été marginalisée, non par son ineptie, mais par son inaccessibilité intellectuelle. C’est l’expérience consciente qui a été justifiée, et non la réalité, ce qui en termes de procès économique et de cohérence, tourne infiniment à l’avantage de la thèse idéaliste. Ce n’est pas le Big Bang qui a explosé, c’est la conscience qui a implosé, et notre expérience est inscrite dans l’immanence de cette implosion. L’énergie n’est pas une quantité, le monde n’est ni grand ni petit, l’énergie n’est qu’un rapport de contrainte et de plasticité infinitésimal. L’expérience consciente est le résultat d’un rapport de contrainte et de plasticité entre le sujet et son objet. Je vous invite à lire mon blog, disponible sur ce site, et notamment mon dernier billet : « Conscience : définition descriptive ». Cordialement, Fraction.
  14. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Bonsoir, Ne me demandez pas de lire 400 messages, c'est pas réglo. Je réagis seulement à l'annonce générale du forum. Cordialement, Fraction
  15. Fraction

    Evolution Et Créationnisme

    Bonjour, Je ne suis pas créationniste, je suis pire. Votre plaidoirie m’a beaucoup interpellé, mais pas surpris : je connais la rengaine de l’ordre établi épistémologique qui impose l’argument d’autorité à tous ses dissidents. Vous allez vite en besogne : qu’est-ce qui vous permet de penser que la théorie de l’évolution est institutionnelle, et que le créationnisme est d’ordre zététique ? A-t-on observé l’évolution ? Les laboratoires ont-ils réussi à créer une nouvelle espèce ? La seule preuve qui plaide en votre faveur ce sont des ossements et une généalogie zoologique cohérente. Mais savez-vous qu’il existe des théories idéalistes cohérentes qui justifient la manifestation de ces ossements et de cette généalogie fictive tout en définissant leur vacuité causale ? Les zététiciens sont souvent des fous éclairés, des semi-cultivés qui vendent du rêve plus que de la science. Mais les frères Bogdanoff ne sont-ils pas eux-mêmes des marchands de rêve ? Ne sont-ils pas inscrits, tout comme l’institution épistémologique, dans un design scénarisé par une fiction fantasmatique ? Si vous osez vous frotter à moi, vous pourrez obtenir un répondant plus affirmatif que l’évaporation zététicienne ou l’ingénuité créationniste. Cordialement, Fraction.
  16. Bonjour, Oui, le nationalisme a été une valeur de gauche pendant deux siècles. (Un jour peut-être on découvrira des vertus démocrates-libérales au protectionnisme.) Mais au lendemain de la guerre, l’inconscient collectif a dû qualifier les vaincus, d’un verdict terminologique sans appel, et d’une logique consensuelle. L’hystérie légitime devait mettre des mots sur ses maux. Or, le calcul de l’invariant entre Hitler et Mussolini ne pouvait pas induire le crime contre l’humanité, puisque Mussolini n’y a pas participé. L’invariant incriminé ne pouvait pas non plus être le « despotisme » puisque les soviétiques faisaient partie des Alliés vainqueurs. Le bouc émissaire « nationaliste » était alors une évidence philosophique. Le nationalisme vient du latin « nascere », la naissance, donc l’émergence. Le patriotisme, quant à lui, vient de « pater », le père, et relève d’une relation plus transcendantale. Ma foi, la France est tout autant émergente que transcendantale et je revendique les deux termes. Personnellement, je peux discuter avec n’importe quel idéologue : nationaliste, communiste, même islamiste, pourvu qu’il soit loyal et que sa pulsion de mort soit domestiquée. Cordialement, Fraction.
  17. Bonjour, Les sciences réalistes s'appréhendent par les instruments de mesure et l'interprétation objective, alors que la science de la conscientisation s'appréhende par la conscience elle-même. En effet, quel instrument de mesure serait capable de mesurer le goût en tant que goût, la couleur en tant que couleur, mais même un concept en tant que pensée ? En effet, il n’existe pas, par exemple de couleur en-soi : ni dans la lumière, qui n’est qu’une onde, ni dans votre rétine, ni dans le flux nerveux qui la transmet. Vous allez comprendre cette auto-référence des modes d'existence par un exposé simple, complémentaire de mes autres billets. Il est intuitivement reconnaissable que la conscience est une grammaire systématique, c’est-à-dire qu’elle met en scène un sujet (adaptable) et un objet (variable). Le sujet est un système de références dont une des propriétés essentielles est d’être vigilant gratuitement et en permanence. Cela permet, par exemple, de reconnaître spontanément n’importe quel objet même lorsque sa mémoire est présumée off, éteinte. Lorsque le verbe est passif, le complément d’objet est une contrainte, mais lorsque le verbe est actif, le complément d’objet est plastique. On pourrait ainsi réduire l’existence consciente à un rapport de contrainte et de plasticité entre le « sujet » et ses « objets », qu’il serait judicieux de requalifier en « neurone » et en « média ». La conscience s’appréhende comme un tout dont toute analyse est dénaturante. L’immanence la plus directe de la conscience, ce sont les notions. Qu’est-ce qu’une notion ? Une notion est une dimension auto-référente, ou récursive. C’est-à-dire que la notion du bien, par exemple, ne peut se définir que par elle-même : Pourquoi le Bien est-il bien ? Parce que le meilleur est mieux que le pire ! C’est irréductible, on appelle cela la récursivité, ou l’auto-référence. La conscience du bien (propre) est innée, elle existait dès la conception de la conscience, sans formalisme, et la culture a tendance à extrapoler ce bien « animal » en bien « personnel ». La conscience du bien propre est logiquement équivalente à la conscience d’avoir conscience, elle aussi auto-référente. Notons que la conscience d'avoir conscience est gratuite de formalisme et de concentration et que sa composition circulaire est donc gratuitement infinie. Notons également que les verbes fondamentaux de la conscience sont également récursifs : j’aime aimer, je veux vouloir, je me fais faire, je crois croire, … Puis la notion matricielle du bien (propre) implose en une grammaire vertueuse : 1 _ La récursivité de la volonté : il nous est ontologiquement impossible de ne pas « vouloir vouloir », ou de vouloir contrer notre propre volonté, sauf à créer une volonté transcendante. 2 _ La récursivité de la légitimité (et de son complément d’objet naturel : la vérité) : il nous est ontologiquement impossible de douter de notre véracité (même si nous pouvons douter de son COD : la proposition vraie). 3 _ La récursivité du réalisme (et de sa valeur essentielle : le pragmatisme) : il nous est ontologiquement impossible de dénier notre réalisme (même si nous pouvons douter de son COD : la réalité). Toutes ces récursivités sont symptomatiques d’un inceste transcendant-immanent, que je nomme « Moteur paradoxal », tout comme avoir conscience d’avoir conscience est un inceste entre le neurone et le média. La conscience c’est le moteur notionnel d’elle-même. Cette circularité est extrapolative, comme la circularité qu’il existe lorsqu’on croit ce qu’on voit et qu’on voit ce qu’on croit simultanément, dans la création, l’imagination, ou le rêve. Cette circularité extrapolative n’a pas de limite plastique dès lors que le formalisme et le perçu (mêmes imaginaires) sont transcendés par le cru. L’auto-référence a donc une vertu circulaire extrapolative, qui incarne la création (tantôt maîtresse, tantôt géniale) dans son paroxysme. Analysons maintenant la physiologie et la psychologie des notions : pour cela il vaut mieux préalablement visualiser la dimension, et il n’y a, en cela, pas d’illustration plus objectivante que le darwinisme. Soyons bref : la patte antérieure du primate devient préhensile, ce qui induit un verbe inédit, et c’est ensuite ce verbe qui prend la main sur l’évolution de l’organe : c’est un déterminisme dimensionnel (ici mécaniste). On retrouve le pseudo-inceste « immanent-transcendant » et sa circularité extrapolative. En ce qui concerne le déterminisme notionnel, il faut concevoir que c’est justement cet argument de préhension qui est poussé à son paroxysme, à sa systématicité, et à sa totipotence. Je vous suggère ici de concevoir l’organisme non pas comme un accident de l’évolution, mais comme une nécessité de cette extrapolation, et l’organisme humain comme une singularité des possibles : un aboutissement évolutif. Les notions sont anthropomorphes, même s’il s’agit d’un anthropomorphisme fonctionnel et non anatomique. Les trois notions récursives que je vous ai évoquées ont ainsi des homothétiques anatomiques. 1 _ La volonté se transpose dans deux homothétiques anatomiques : l’estomac (contenant) et le cœur-sexe (contenus). Mais il faut faire abstraction de leur fonction organique reconnue : le sucre n’a pas le goût de l’énergie mais de l’euphorie (d’une plasticité), alors que le sel est une contrainte plus angoissante, et le sexe n’a pas le goût de la reproduction mais de la subordination (bilatérale). Il faut également, un peu façon Freud, considérer l’homothétie sexualité-communication pour bien cerner l’homothétie sexe-cœur dont la clé de transposition est analogue à l’animal qui s’extrapole en personne. 2 _ La légitimité se transpose dans deux homothétiques : le cerveau (contenant) et la perception-signalétique (contenus), en précisant que la perception n’est pas analytique et objective, mais synthétique et interprétative. Il faut considérer que la reconnaissance, la tautologie, l’implication ou l’équivalence sont intimement motorisées par une « jouissance froide » qui offre un sens cognitif à la démarche rationnelle et la démarche de reconnaissance. C’est par cette jouissance froide que l’esprit n’est pas un strict égoïsme, mais un macrocosme complet, un Tout. 3 _ Le réalisme se transpose dans deux homothétiques : les mains (contenant) et la locomotion (contenue). L’idée de contenance signale le sens de l’implication, c’est-à-dire du déterminisme, sachant qu’en vérité la relation étant incestueuse, elle est bilatérale, et que dans le cas du sexe il y a ambivalence perceptive et perversité interprétative. Dans l’esprit, il n’y a non pas une causalité, mais un triple déterminisme. Trois déterminismes pour trois natures d’implications : 1 _ Le déterminisme référentiel : je suis à Paris donc je suis en France ; Je possède la France donc je possède Paris. (c’est une double implication non équivalente, parce que qualifiée asymétriquement) 2 _ Le déterminisme causal : La cause suffit à l’effet, l’effet nécessite la cause. 3 _ Le déterminisme analogique, homothétique : Le PIB est au marché ce que la décision est à la volonté. Ces trois déterminismes offrent aux notions fondamentales (les trois dimensions auto-référentes primaires dont je vous ai parlé) un langage logico-mathématique élémentaire. Ces trois formes d’implications sont visualisables dans l’art fractal : l’arborescence, le nid de bulles, et l'homothétie, vous voyez bien que je ne sors pas cela de mon chapeau. Chaque neurone analogique a donc trois qualités synaptiques, si bien que si le rationnel Pythagore n'avait ni synapse objective ni synapse subjective, alors nous finirions par l'oublier comme on oublie un rêve sitôt son irréalisme signifié. Il n’existe pas de mémoire morte. Mêmes les neurones offs, non conscientisés, sont vigilants en permanence parce qu’ils sont tous rétroactifs : ils sont vigilants même lorsqu’ils sont « éteints », par latence. Le parallélisme rétroactif équivaut à une totipotence. Je ne parle pas ici du neurone biologique du cerveau, mais du neurone analogique de l’esprit. La conscience est une grammaire systématique tendue par la polarisation entre le sujet et son objet. La définition de l'énergie est réductible à un rapport de contrainte et de plasticité entre ce sujet et cet objet : c'est le verbe. Le verbe devient scénario en murissant : le scénario est un verbe macro. Votre vie n’a pas de scénario, car la vie n’est pas une vie mais un éveil, donc une extrapolation notionnelle, et la vie n’est initialement qu’une intendance de l’éveil : Globalement, ce sont les verbes "reconnaître" et "représenter" qui conditionnent vos autres verbes : votre verbe "faire" est immanent à votre représentation et votre reconnaissance. Même si vous croyez au scénario du Big bang, vous pouvez concevoir que la notion de « précédence » peut être chronologique comme elle peut être ontologique, tout comme le verbe « faire » est précédé par le verbe « être » dans son processus ontologique (par implosion et non par explosion). Pour un scientifique éclairé que je ne suis pas, il est envisageable de concevoir le Big Bang comme une précédence chronologique et le Principe Anthropique comme une précédence ontologique, ou encore référentielle. A la question "pourquoi existe-t-il quelque chose plutôt que rien ?" je réponds "parce que le bien est intrinsèquement rentable" en sa seule qualité de notion. A la question morale qui en découle "alors pourquoi le mal ressenti existe-t-il ?", "parce que ce mal est le coût disciplinaire de ce bien" et que la discipline a une valeur structurante alors que la débauche de plaisir et de facilité n'en a pas. La conscience est globalement néguentropique, mais toutes ses objectivations sont entropiques, qu'elles soient créées ou invoquées : elle consomme de l’énergie et de l’ordre à ses environnements, ses médias, mêmes intimes, et son formalisme pessimiste et anxiogène peut même devenir destructeur. Or, votre vie sur Terre, y compris votre mental, est une monades objectivante entropique, qui a donc un début et une fin. La subjectivité est globalement animée par une ondulation confiance-doute qui, sous l’effet psychotrope par exemple, peut gagner en amplitude vers une ondulation euphorie-anxiété, ou encore démence-dépression. Cette ondulation n’est initialement ni rationnelle ni objective, mais elle est susceptible de se conjuguer avec le rationnel et le factuel. Il est envisageable que dans un système pluriel, les subjectivités se synchronisent non seulement mécaniquement, mais rétroactivement par l’effet d’une suggestion a posteriori. Cordialement, Fraction
  18. Le conservatisme n'est pas une tare. L'inertie est la meilleure qualité d'une institution, avant d'être son pire défaut. Cordialement, Fraction.
  19. Là, vous mystifiez l'amateurisme de LaREM. Ce n'est encore qu'une génération spontanée, attendons qu'ils deviennent cyniques. Cordialement, Fraction
  20. Pour en revenir à LaREM, son organisation semble encore immature, en témoigne le jeu de rôle révélé aujourd'hui, qui met en scène des candidats municipaux face à des caricatures fascisées. Ce n'est pas scandaleux, c'est juste infantile, il s'agit-là d'un esprit corporatiste mesquin. J'ai une plus haute idée de LaREM qu'une simple secte politique décérébrée, imputons cet écart à un pêcher, à la fois mignon et idiot, de jeunesse. Cordialement, Fraction.
  21. Qu'importe le parti pris d'un journaliste, pourvu qu'il nous aide à choisir sans choisir à notre place. Cordialement, Fraction
  22. Oui, il est vrai qu'aucun média n'est purement neutre ni objectif. Mais j'ai assisté à un débat constitué uniquement de Gilets Jaunes, par exemple, pour les mettre face à leurs contradictions. LCI n'a qu'un seul parti pris : la modération, la tempérance. Mais elle laisse le choix au téléspectateur. Cordialement, Fraction
  23. Pourquoi dites-vous que le débat est interdit ? J'ai assisté à des débats de fond sur LCI. LaREM n'interdit pas le débat, elle corrige quelques mots malheureux de ses soldats. Personnellement, je pense qu'il est exagéré de briser une carrière politique pour un mot malheureux, mais l'hyper-médiatisation a des aspects irrationnels. C'est au téléspectateur de mûrir dans une relative tolérance, en cultivant des amortisseurs. Cordialement, Fraction.
  24. Bonjour, Les débats politiques ne sont pas tous frappés du sceau de la rationalité, je pense au burkini, à la PMA ou au mariage pour tous. Pourquoi pas ? Esthétiser le débat ne me dérange pas à condition de laisser l'esthétique à sa place et la raison à la sienne. Cordialement, Fraction.
  25. Bonsoir, Oui, LaREM à mal joué son coup. Elle devrait tolérer tous les positionnements sociétaux en son sein, tant qu'ils ne sont pas anticonstitutionnels. On ne peut pas fédérer le peuple ni les élus si on n'a pas un spectre large. La PMA est un enjeu sociétal si marginal que LaREM devrait s'en faire un argument progressiste facultatif plutôt qu'une idéologie sectaire. Le sectarisme engendre le sectarisme, l'ouverture engendre l'ouverture, et la diplomatie n'est souvent qu'une question de positionnement initial. Je suis favorable à la PMA : une seringue dans le cul ça n'a pas de quoi rendre hystérique la ménagère ! Mais la façon dont cette anecdote législative nous a été présentée par les médias a tendance à dramatiser cette réforme, qui est pourtant si innocente factuellement. Cordialement, Fraction
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