Aller au contenu

Fraction

Membre
  • Compteur de contenus

    6 892
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. J'évite de péter en public. Je sais quand même me comporter en société. Mais il faut bien loufer à un moment ou à un autre. Et il faut reconnaître que ça ne sent pas très bon. Excusez-moi d'être un carnivore. Voici une problématique humaine loin de la tragédie de son existence, mais néanmoins inconfortable.
  2. Erreur Système ! Erreur système ! Veuillez contacter Shangaï !!!
  3. Oui, il existe une imposture civilisationnelle. Le premier principe n'est pas phallique, il est utérin. Mais pourquoi tout changer quand tout va bien ? Parce que ça ne va pas bien, justement. Les moutons sont mal dans leur peau. Ils doutent d'eux-mêmes, de leur dimension sacrée (mais pourquoi j'ai pas mis de capote ???). Il va falloir dire adieu à nos amis imaginaires, les extra-terrestres. Mais ce sera pour mieux nous découvrir nous-mêmes. Là vérité n'est pas ailleurs, elle est ici. Les astéroïdes ont toujours raison. Elle est belle, la morale. Le problème c'est que les moralistes sont dans un déni de réalité. Entre le déni de réalité et le déni de conscience, qui est le pire ?
  4. Oh oui, fais moi caca dessus, j'adoooore. La suffisance est à l'autorité ce que la nécessité est à la légitimité. La suffisance est à l'approche empirique ce que la nécessité est à l'approche rationnelle. Une croyance s'enracine dans l'esprit par nécessité et suffisance. Il s'agit d'un autre mode d'existence que la chose. La cause suffit à l'effet, et l'effet nécessite la cause. Il s'agit d'une double implication, mais non équivalente, puisque asymétrique.
  5. Une intuition, ça se mûrit, ça se discipline. Il ne suffit pas d'avoir la foi. Un enfant croit intuitivement que lorsqu'il lance un ballon, celui-ci décrit un triangle. Alors qu'une intuition mâture a assimilé que cette trajectoire est parabolique.
  6. L’intuition, ce n’est pas un truc de gonzesse. N’en ayez pas honte. Lorsqu’on sort des sentiers battus de la démarche expérimentale, on ne navigue pas à l’aveugle. L’évidence possède trois qualités de synapses : L’évidence intuitive, l’évidence rationnelle, l’évidence de la preuve. Il s’agit d’une grammaire. La conscience est une grammaire systématique, et l’évidence est son mâle, le mâle formel d'une femelle notionnelle. L’intuition est une calculatrice géniale de crédibilité et de séduction. L’intuition est un parallélisme des mémoires hyper-vigilant. Ses détracteurs mettent en avant son relativisme (à chacun son référentiel) en balayant d'un revers de main sa formidable invariance. Il est intuitivement évident que si on découvrait des extraterrestres, alors on aurait plus de chances de découvrir des fourmis plutôt que des ornithorynques. Parce que l’ornithorynque est un animal accidenté. Il s’agit d’une évidence intuitive éclairée par une évidence rationnelle, bien qu’il soit empiriquement impossible de la prouver ni de la formaliser. Et on peut aller très loin comme ça. _ Il est intuitivement évident que l’humanité n’est pas un accident de l’évolution. Parce que l’humanité sature le concept animal à la perfection, sans nécessité théorique, et même Hollywood n’a pas trouvé mieux que l’anthropomorphisme. _ Il est intuitivement évident que ce qui est gratuit ne peut pas produire de valeur. On ne peut pas le démontrer, mais on peut se douter qu’il s’agit d’une thermodynamique transposée. _ Il est intuitivement évident que ce n’est pas la niche qui a créé le chien. Rendez-vous compte que l’édifice de la néguentropie terrestre ne repose que sur un Big bang hypothétique, une supernova hypothétique, et l’activité solaire. Boum + Boum + Boum = Pays des merveilles _ Il est intuitivement évident que les mauvaises mutations sont infiniment plus probables que les bonnes. Il s’agit d’une explosion combinatoire que tout informaticien sait réduire à l’impossibilité. La seule sélection naturelle mécaniste ne peut donc pas suffire à l’évolution. _ Il est intuitivement évident qu’une soupe de protéines chauffée ne peut pas bâtir des cathédrales spontanément. Quand on est face à une explosion combinatoire, la puissance d’exécution (chaleur) est dérisoire. _ Il est intuitivement évident que nous ne sommes pas des sous-merdes accidentelles perdues dans un cosmos qui nous méprise, et tributaires d’une matière conne comme une bite. Nous sommes des créateurs.
  7. Vous vous méprenez. Vous parlez du capitaine du navire, alors que moi, je parle des leaders présumés du radeau.
  8. Tu crois qu'on peut sauver l'humanité avec des bons sentiments et du glucose ? Quand nos ennemis conspirent pour nous coloniser ou nous anéantir ? Il faudrait que tous les chats et toutes les souris se réunissent autour d'une table. C'est moi qui paye l'orchestre, mais pour les plaintes, faut voir avec ton assureur.
  9. Vous êtes nouveau ici ? Vous me demandez de lire un article de 100 pages ? Ce radeau de la Méduse n'était qu'une illustration. Ce n'est que le doigt qui montre la Lune.
  10. Le juste milieu n'est pas toujours la voie de la vertu. Sur le radeau de la Méduse, les hommes de devoir étaient sans doute autoritaires et brutaux. La France est dans une situation où la brutalité n'est pas encore nécessaire. Mais à force de déléguer les vrais problèmes à ses successeurs, on risque de légitimer la violence politique. Votre analyse est pertinente, mais elle mérite un recadrage plus large. Si, certaines personnes détiennent plus de vérités que d'autres, tout ne se vaut pas. Mais c'est plutôt un problème de posture. Le despote pense posséder la vérité, alors que le rationnel sait que c'est lui qui est possédé par la vérité.
  11. Nan, toi, je t'adore, mais tu n'es pas dans la compétition. C'est vrai que je suis arrogant et prétentieux. Mais j'ai peut-être de bonnes raisons de l'être. Ma tata m'a proposé l'inceste, elle m'a ainsi propulsé au même niveau que les adultes. Si bien que j'ai dû me considérer à un niveau de maturité qui n'était pas le mien. J'ai grandi trop vite. Mais aujourd'hui, il m'est impossible de revenir en arrière.
  12. Il ne s'agit pas d'infantiliser les femmes, comme le font certains musulmans. Il s'agit de les inscrire dans une concurrence horizontale, comme le fait le marché. Si les femmes sont compétitives, alors elles n'ont pas besoin d'un droit d'exception pour gagner ce qu'elles valent. Je suis beaucoup plus libéral que vous ne semblez le penser. Les entreprises phallocrates devraient perdre des parts de marché, si toutefois leurs préjugés sexistes s'avéraient infondés. C'est du darwinisme, c'est une sélection naturelle. Si les hommes roux subissent des préjugés injustement, alors celui qui les embauchera fera une plus-value, et remportera le marché.
  13. Il y a des renards partout. Moi, je ne cherche pas à corrompre. Le cul des femmes ne m'intéresse pas. Je cherche plutôt leur âme. Je suis un grand sentimental. Une fillette de 8 ans peut me faire chialer.
  14. Mon chromosome Y n'est pas corrompu. Je suis français depuis 43 générations. Mon grand-père, c'est Vercingétorix. Mais j'admets que j'ai encore tout à prouver. Rien n'est acquis. La gloire de mon grand-père n'est pas la mienne. Ma virilité fait peu d'audience, je l'avoue. Je devrais peut-être me remettre en question. Mais peut-être aussi que les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent.
  15. Les jugements moraux, les adjectifs qualificatifs, c'est pour les bonnes femmes. Une femme, ça juge. Un homme, ça diagnostique. A chaque sexe son chemin vers l'émancipation. J'accepte le jugement de l'autre. C'est même moi qui le sollicite. Mais ici, on n'est pas sur BFMTV. On n'a pas les mêmes tabous, et il n'existe pas de ligne éditoriale. Le libéralisme, c'est un renard libre dans un poulailler libre. Tâchez d'être une poule à la hauteur.
  16. Oui, je fais des efforts pédagogiques. Si tu te fais gang-banguée par une équipe de basketteurs, tu n'iras pas en enfer. Mais tu deviendras une pauvre fille, et tu feras davantage pitié qu'envie. J'aurais toujours plus d'envie que de pitié. Si tu te rebelles contre l'ordre, je pourrais te tirer trois balles dans les genoux. Mais tu n'en as que deux. J'aurais toujours plus de balles que tu n'as de genoux.
  17. Vous avez raison, il est possible que je ne sois qu'un gros con, et que je n'ai pas les moyens de m'auto-diagnostiquer. Mais vous n'avez fait que m'insulter. Et je reste sur ma faim. J'aurais pu attendre de vous des arguments plus consistants et plus exploitables qu'un verdict péremptoire.
  18. Le moralisme contemporain fait plus de mal que de bien. On incrimine le RN parce qu'un assistant parlementaire aurait travaillé pour le compte du parti. Mais à l'époque des Seguin, Chirac, Balladur, Copé ... on s'en foutait. Il y a beaucoup moins de corruption aujourd'hui qu'en 1990. Le copinage, l'amitié, c'est déjà de la corruption. Ce qui a changé, c'est la médiatisation, l'hypersensibilité. Mais l'exigence des électeurs ne se situe pas là, l'électeur veut des résultats, et peu importe les moyens. Je préfère un Sarkozy avec des casseroles plutôt qu'un Dupont-Aignan avec une auréole. Moi, je suis un éboueur fonctionnaire, et de temps en temps, je ramasse quelques sacs de gravats contre une gratification. Ca arrange tout le monde, et ça ne pénalise personne. La vraie révolution du 20ème siècle, c'est la révolution multimédia. Je dirais même que c'est la révolution du millénaire. Et il est aussi vrai que cette révolution est intellectuellement sexuée. Les médias sont un contre-pouvoir nécessaire, Elise Lucet aiguise notre esprit critique. Mais il ne faudrait pas que ce contre-pouvoir se substitue présomptueusement à la Justice. Ni que la Justice se substitue à la politique. Si la Justice était transcendantale, alors Dieu aurait fait banqueroute depuis bien longtemps.
  19. Non, "le côté obscur du Bien", ça ne signifie pas que le mieux est l'ennemi du bien. Puisque dans cette adage, le "mieux" n'est pas dans le champ du "bien". "Le côté obscur du Bien", ça pourrait signifier, par exemple, qu'il existe des conflits dimensionnels, des indéterminations, au sein même de la notion du Bien. Les exemples ne manquent pas : _ On doit respecter les aînés, mais si Liliane Bettencourt dilapide le pognon, alors on la met sous tutelle. _ On doit respecter la liberté individuelle de circuler, mais si un quartier s'embrase, alors on impose le couvre-feu, punition collective. _ On doit respecter le libre-arbitre, mais si tu tentes de te jeter du haut d'un pont, alors on te passe les menottes et on t'envoie dans une maison de campagne chez des mâtons bienveillants. Mais l'homme et l'institution ne doivent se corrompre qu'à leur maillon faible. Si mon fils se prend pour un Gud ou un Black Bloc, je ne le frapperai pas. Je ne sévirai que s'il manque de respect à sa mère. Le mobilier urbain, la vaisselle, c'est négligeable.
  20. Je ne suis pas d'accord. Il existe une grande intelligence footballistique. Tout comme il existe une grande intelligence policière. Mais il ne s'agit pas d'une intelligence conceptuelle. Les cadres de la DGSI ne sont pas des philosophes. Leur intelligence ressemble plutôt à celle des joueurs d'échecs. Les algorithmes de l'IA policière sont extrêmement pointus. Il s'agit majoritairement d'une performance probabiliste, géographique, et anticipatrice.
  21. J'aime m'immerger dans un match de football de l'équipe de France. Je suis comme un gosse facilement impressionnable. Mais ça n'exclut pas une analyse technique du match, ni un sens critique à l'égard du milieu du football. Si l'humanité préfère l'infantilisme des kilomètres de feuilletons américains, je n'ai pas la légitimité d'en juger. Mais intimement, je me fais une plus haute idée de l'humanité.
  22. Je tente de coller à mon thème "le côté obscur du Bien". Il va sans dire qu'il s'agit majoritairement de déroger à la bien-pensance et à la moraline. A quoi bon déclarer des vérités que tout le monde sait déjà ? La contre-intuition est l'essence même de la pertinence conceptuelle. La pertinence est l'ordonnée dont l'éloquence est l'abscisse. Or, ce n'est pas l'abscisse qui fait sens, mais sa transformation, sa syntropie, son émergence. Mon offre ne peut pas avoir de valeur ajoutée sans syntropie inédite. La seule inhibition du Vrai, c'est la contradiction et le paradoxe. Ce n'est pas le Vrai qui est inhibé, mais son expression. Ce n'est pas le Bien qui est inhibé, mais son exécution. J'use et j'abuse de mon anonymat et de ma liberté d'expression, mais toujours animé par ma véracité.
  23. La sensibilité témoigne d'une humanité immergée. Elle appartient au langage de l'acteur. Mais moi, ici , je n'appartiens pas au langage de l'acteur. J'appartiens au langage de l'observateur. Je vous fais un topo : Dark Vador ne peut pas tuer George Lucas, parce que Vador appartient au langage acteur. Mais George Lucas ne peut pas être reconnu par Dark Vador, parce que Lucas appartient au langage observateur. Tous les paradoxes logiques proviennent de là, de cet inceste des niveaux de langages. Le CNRS se veut appartenir au langage acteur, et je n'ai pas la légitimité d'en juger. Einstein n'a pas inventé la relativité, il l'a découverte. Lucas n'a pas inventé Vador, il l'a découvert. Rien n'est plus beau que la liberté. Mais la liberté ne consiste pas à s'autodétruire. Elle consiste à s'extrapoler soi-même.
  24. J'ai conscience d'être décalé, voire un peu marginal. Mais je fais des efforts pour m'intégrer dans la société. Je ne peux pas avoir raison seul contre tous, à moins de m'appeler Galilée. Je ne fais pas ce complexe. Mais je constate dans la science quantique un traumatisme qui peut promettre une révolution intellectuelle future. Je sais que je suis le meilleur, mais je n'ai pas le droit de le revendiquer, d'aller plus vite que l'institution. La science rejoindra la religion prochainement, j'aurais pu en être un acteur, un auteur. Mais quand on est au service de la vérité, on est volontairement insignifiant.
  25. Le chemin de l'humanité est circonscrit par celui de la monstruosité, mais sa marge de tolérance est extrêmement permissive. Le moteur humain implique des contradictions. Une personnalité adulte doit avoir résolu ces contradictions. Un homme, ce n'est presque rien. Mais un homme divisé par sa condition, c'est un Tout. Notre mémoire appartient à ce Tout, et elle est obsolète dans un autre. Zoologiquement, on s'en fout que le lion soit plus fort et plus intelligent que la fourmi. Ce qui compte objectivement c'est son rapport à l'environnement, son adaptation, son moindre stress ... Le niveau de conscience est corrélé à la respectabilité. Tuer une souris est moins grave que tuer un chat. Mais ce n'est pas l'avis de la souris. C'est aussi en cela que la conscience est nécessairement autoréférente.
×