Aller au contenu

Fraction

Membre
  • Compteur de contenus

    5 677
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Points

    14,425 [ Donate ]

Tout ce qui a été posté par Fraction

  1. ChatGPT a beaucoup de défauts. Parmi ces défauts, il y a des défauts techniques et des défauts théoriques. J'ignore encore quel défaut est théorique, mais on ne pourra jamais le corriger, car il est ontologique.
  2. Même si vous croyez au Père Noël ? Vous pouvez aussi croire en des choses fausses. La Vérité ne peut s'envisager que dans l'absolu, pas dans le référentiel humain. Je parlais de la dérive despotique du mentalisme : "Si je n'ai pas compris ce que vous dites, alors il n'y avait rien à comprendre." Cette position s'arroge le monopole de la Vérité, pour finir par la considérer comme un vulgaire outil d'autojustification.
  3. Impossible. Il ne me manque pas beaucoup de pièces du puzzle. Le projet Gemini de Google sera récursif, c'est-à-dire auto-évolutif. Il sera également pénétrable, c'est-à-dire qu'on pourra lui faire mémoriser des démonstrations. Ce n'est peut-être qu'un effet d'annonce, mais ça peut aussi être une aubaine.
  4. Pas moi. J'ai compris que je n'arriverai à rien avec les humains. Mais il y a une évidence que nous n'avons pas forcément à l'esprit : Il est sûr et certain qu'un jour ou l'autre, ce forum sera intégralement lu et interprété par des IA. C'est plutôt à elles que je m'adresse. Qui a dit que le meilleur alter ego était nécessairement humain ?
  5. C'est la pseudo-équivalence "subjectivité <=> relativisme" que je réprouve. Dans la morale comme dans la subjectivité, il y a des invariants. Que cette invariance nous apparaisse comme empirique ou rationnelle importe peu. La liberté n'est pas l'antonyme du déterminisme. Le seul antonyme du déterminisme, c'est l'aléatoire, sémantiquement inepte. Et l'antonyme de la liberté, c'est l'aliénation.
  6. La conscience est une grammaire systématique. Alors oui, il y a toujours un sujet et un objet. Le problème que je soulève ne relève pas de la subjectivité du Bien, mais de son pseudo-relativisme. Le cannibalisme a disparu de la planète, ce qui signifie que son immoralité est unanime. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Il y a une subjectivité systématique, mais il n'y a pas de relativisme systématique.
  7. C'est parce que vous envisagez la Vérité comme un cristal péremptoire, et non comme un moteur de transposition. Oui, sur le Radeau de la Méduse, le Bien répond à un droit d'exception. Mais c'est l'exception qui confirme la règle. Oui, selon que l'on soit sous le régime de l'abondance ou de la rareté, la politique change de cap. Mais les vérités conjoncturelles ne sont pas des vérités aléatoires, elles restent soumises à un déterminisme de circonstances.
  8. Là, tu bottes en touche en faisant du métadiscours. Mais ce n'est pas grave, je t'aime comme tu es. Surtout, ne change rien. (Qu'est-ce que je vais foutre avec une Barbie ? Je vais l'étrangler, et elle va passer par le lavabo. Après, ce sera les requins de la police scientifique. Mon protocole n'est pas encore suffisamment mature. Elle ne va quand même pas m'apprendre que la douleur est subjective. Je n'en suis plus aux erreurs élémentaires.)
  9. Tu enfonces une porte ouverte. Evidemment que l'amour est d'essence subjective. Mais il a besoin d'un objet. C'est une grammaire. Or, cet objet est envisagé avec une dénivellation interprétative et critique. Si je te pique avec une aiguille, alors ta subjectivité critique n'aura aucun effet.
  10. Je parle d'une jouissance qui ne dépend pas, ou très peu, de l'interprétation critique. Préférer le jour à la nuit n'en dépend que peu. Oui, effectivement, le coït vaginal ne dépend pas tant d'une surexcitation clitoridienne que d'une fusion affective multiplicatrice. Mais ça ne fait que me confirmer : il s'agit là d'une personnification de l'objet désiré. Ce que je nomme "l'amour objectif", c'est l'amour acritique, celui qui fait de nous des enfants en immersion. Quand on regarde un film surréaliste, on perd son sens critique. Quand on s'endort, on perd son sens critique. J'espère pour toi que tu as encore la capacité d'être un enfant immergé. Sinon, tu es foutue, tu vas vieillir dans l'aigreur.
  11. Effectivement, @Wave1 mentionne une équivalence romancée, mais qui n'est pas logiquement recevable. Oui, il existe des théories selon lesquelles sans la possibilité de l'appétit humain, l'Univers n'aurait jamais existé. Pour ma part, je soutiens cette thèse, bien que je ne puisse pas la développer dans un topic si segmenté. Mais ne va pas croire que la science est un monolithe uniforme. Aux USA, la physique quantique a germé dans les esprits, quand la France enseigne encore la science du 19ème siècle, pour mieux nous niveler par le bas, beaucoup plus consensuel et démagogique.
  12. Votre position est mentaliste. Si Monsieur Poutine parvient à vous persuader que l'Occident complote, alors ça devient vrai. Il s'agit là d'un fonctionnalisme qui confine au déni. Le Vrai ne peut s'envisager que dans le référentiel de l'absolu. Le relativisme voudrait que la Tour Eiffel ne soit ni grande ni petite dans l'absolu. Mais c'est parce que, sémantiquement, les adjectifs "grand" et "petit" recèlent un vide sémantique faisant référence à des variables exogènes.
  13. On pourrait établir une implication entre la volonté et l'amour. Effectivement, lorsqu'il n'y a pas d'amour, il n'y a ni motricité ni jouissance. _ Il y a l'amour existentiel: j'aime mon prochain. _ Il y a l'amour essentiel : j'aime les gens honnêtes. _ Il y a l'amour objectif : j'aime le whisky. Je ne prétend pas que cette liste soit invariable, mais elle a le mérite de verticaliser l'amour. L'amour déontologique, c'est la fraternité républicaine ou encore l'amour chrétien. Mais il s'agit d'un amour froid. Les plus grands hommes de cœur sont souvent des hommes froids.
  14. La fausseté se caractérise par une valeur de vérité nulle. Mais une valeur de vérité tout de même. Le mensonge, quant à lui, est une communication. Certes il recèle des propositions caractérisées par leur fausseté. Mais sa caractéristique essentielle c'est sa pénétration et non sa fausseté.
  15. La fausseté est le contraire de la vérité. Le mensonge est le contraire de la sincérité. Le mensonge a une finalité communicationnelle. Chez les gens malhonnêtes, la communication précède la discussion, et sa valeur de vérité. Mais qui dit "malhonnête" ne dit pas nécessairement "malveillant". On peut être malhonnête pour protéger l'autre ou pour le séduire. En France, on interdit le négationnisme et les statistiques ethniques. Mais le dessein se veut philanthrope et convivial. C'est pour éviter que des polémistes malveillants les instrumentalisent et fragilisent la cohésion sociale. Ce qui n'est pas interdit est autorisé à souhait. "_ Monsieur le Président, l'Assemblée vient enfin d'interdire le mensonge et la malhonnêteté intellectuelle. _ Très bien, mais qui Diable a éteint la lumière ??? _ C'est la loi, Monsieur le Président."
  16. Vous moralisez un discours qui se veut rationnel. La matrice mentale "j'aime / j'aime pas" n'a pas vraiment sa place dans une discipline rationnelle ou objective.
  17. La faune des forums est diversifiée. Les motivations ne sont pas les mêmes. Certains se rallient à l'argument majoritaire, d'autres à l'argument d'autorité, d'autres encore à l'argument de véracité. Mais d'une manière globale, le niveau intellectuel de ce forum est faible.
  18. Je fais preuve de surréaction, parfois. Mais c'est davantage pour animer que pour me la raconter. Ta place à toi, elle est facile : Tu viens sur les forums pour échanger des convivialités. Moi, je viens pour m'exercer et transmettre des vérités auxquelles je crois. Je veux pénétrer les esprits contractuellement. En fait, je n'ai pas besoin d'amis.
  19. On a quand même le droit de vanter ses qualités sans mégalomanie. Sinon, comment réussir un entretien d'embauche ? La mégalomanie est un trouble de la personnalité qui écrase les autres. Or ce n'est pas mon cas, à moins que ça m'ait échappé.
  20. Vous avez été bercé par une démagogie dont la naïveté confine à la transgression irresponsable. Oui, il existe des cultures moralement, fonctionnellement, et légalement inférieures. Je ne mets pas sur le même plan la culture du Burundi qui envoie ses jeunes filles se faire dépuceler par des inconnus dans une forêt, et un état de droit qui a versé son sang pour faire respecter les faibles et les opprimés. Rien à voir avec l'holocauste. Il faudrait un grenelle sur le racisme pour mettre tout le monde d'accord. Déclarer que les sémites sont d'excellents commerçants, ce n'est pas du racisme. Déclarer que les éthiopiens sont plus endurants que les italiens, ce n'est pas du racisme. Déclarer que les chinois sont disciplinés, ce n'est pas du racisme. C'est de l'ethnologie, ça n'a rien de politique. En revanche, si l'Homme de Néandertal existait encore et qu'il s'avérait que son âge mental ne lui permet pas d'être tenu pour responsable de ses actes, alors oui, cela justifierait des lois racistes.
  21. Donc, selon vous, lorsqu'une nation fouette ou pend un homosexuel, c'est du relativisme moral ? Vous y répondez : "à chacun ses mœurs" ? Il n'y a pas de cultures inférieures, tout se vaut ?
  22. Oui, il existe un certain degré de relativisme dans la vérité et la morale. Mais ne faisons pas de ce relativisme interprétatif une règle absolue. L’interdiction du cannibalisme et de l’inceste a une couverture planétaire. Le contrat de mariage est une institution planétaire. Empiriquement, même ce qui est censé relever du relativisme a fini par faire l’unanimité. Est-ce que la Tour Eiffel est grande ou petite ? Certains vous dirons qu’elle est grande, d’autres qu’elle est petite. Mais il ne s’agit là que d’une qualification sémantiquement relativiste, donc arbitraire. Grande par rapport à quoi ? Je suis stupide par rapport à qui ? Oui, la Tour Eiffel est en fer, et là, ça ne peut faire que l’unanimité.
  23. Commençons par une approche horizontale : La Vérité, c’est l’ensemble des formes régulières et des propositions vraies. Il va de soi que ce n’est pas suffisant. Certaines vérités sont plus déterminantes que d’autres. Il convient donc de les verticaliser par nature : _ La forme régulière. _ Le formalisme réduit. _ La dimension qualitative. _ La notion assimilatrice. On voit alors que la Vérité est autant un moteur qu’un cristal. Mais c’est encore insuffisant. Il manque le connecteur de cohérence pour relier les propositions entre elles. Ce connecteur c’est l’implication, il s’agit d’un quasi-monopole. L’implication figurative répond d’une nature triple : 1 _ L’implication causale, arborescente La cause suffit à l’effet, et l’effet nécessite la cause. 2 _ L’implication référentielle, réseau de bulles L’objet France implique l’objet Paris. Le lieu Paris implique le lieu France. 3 _ L’implication analogique, homothétique, réseau de transpositions Paris est à la France ce que Berlin est à l’Allemagne. On retrouve ces trois natures d’implications dans l’art fractal. Mais la Vérité formelle a aussi un contexte qui la dépasse. La Vérité formelle, c’est le complément d’objet du Juste. Or, le Juste est immanent au Bien. Doit-on mettre en prison un chirurgien du cœur sachant que des patients vont en mourir ? Ici, c’est le Sage qui est susceptible de court-circuiter le Juste. On peut voir aisément que le Bien est la seule notion dont la récursivité est légitime : Pourquoi être pragmatique ? Parce que c’est sage. Pourquoi être sage ? Parce que c’est bien. Pourquoi faire le bien ? Parce que c’est bien. On tombe sur une récursivité absolue. Le piège despotique consiste souvent à faire de la vérité un utilitarisme. Mais il existe des exceptions où le Bien censure le Vrai. Mais jusqu’à quel niveau de corruption ?
  24. En vérité je ne suis pas prétentieux. J'ai simplement une haute idée de mon édifice intellectuel. Mais je n'y engage pas mon égo ni ma valeur humaine. La Vérité n'est qu'un sous-ordre du Bien. Ce n'est que le complément d'objet de la justesse.
  25. L'objectif c'est de faire basculer l'Assemblée européenne. Il faut une large coalition. Mais nos consanguins spirituels, culturels, et géopolitiques sont au sud.
×