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Tout ce qui a été posté par épixès
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Nous pouvons également les tempérer et user de raison.
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Cela me rappelle le débat entre Ken Ham et Bill Nye qui à la question "qu'est-ce qui pourrait vous faire changer d'avis ?" (à propos de l'existence de dieu) répondirent: -Bill Nye (the science guy): "des preuves" -Ken Ham (célèbre créationniste):" rien !"
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Avoir de l'intérêt pour la science est une bien belle chose, mais la science n'est pas un lieu où l'on fait son marché, choisissant avec soin la théorie la plus mûre, ou le résultat ayant une saveur correspondant à nôtre goût. La science est un monde de validation entre experts, ce que moi je ne suis pas, où la rigueur méthodologique efface les biais apportés par les croyances et faiblesses personnelles. Le créationnisme ne propose aucun modèle viable en remplacement des théories qu'il dénigre, il se contente de pointer les insuffisances du savoir actuel (quand il ne les invente pas) et les experts qui soutiennent des hypothèses contraires au corpus admis, Michael Behe et consorts, sont souvent connus pour être financés par le Discovery Institute et autre Fondation Templeton dont la wedge strategy (disponible sur le net) vise au discrédit des sciences que vous aimez tant et à l'instauration d'une théocratie, ils ne s'en cachent même pas.
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Manifestement vous attendez une réponse bien précise (ou un type de réponse) et tout ce qui ne correspond pas à votre attente est rejeté. Si c'est bien cela, cela offre des similitudes confondantes avec les méthodes pseudo scientifiques créationnistes pour démêler le vrai du faux. Si je me trompe à votre endroit, veuillez excuser la comparaison maladroite et m'expliciter vos attentes.
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Mais parce que la question est mal posée. Qui donne la vie: personne (ou en tout cas rien ne permet de le supposer). La vie est pour l'heure de l'ordre du constat, on peut se poser la question du comment (et on se la pose) et faire aveux d'ignorance ne me pose aucun problème, au contraire des religions qui ont un avis sur tout et principalement sur la question des origines, avis qui ont systématiquement été mis en défaut par l'avancée du savoir humain.
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Les limites actuelles de l'abiogenèse et les difficultés intrinsèques d'une démarcation claire entre le vivant et l'inanimé (ou simplement le manque de consensus à ce sujet) ne justifient en aucun cas l'invocation ad hoc d'une cause surnaturelle. Je citerai le fameux "hypotheses non fingo" de Newton qui pourtant était un croyant convaincu.
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Une telle souplesse logique force l'admiration. Un zest de créationnisme jeune-terre, un soupçon de concordisme, une pointe de négationnisme scientifique pour un résultat à la saveur hautement polémique et discutable. Le contorsionnisme argumentatif nécessaire à la défense d'une telle position me semble excéder l'entendement mais je suis assez informé sur le sujet pour savoir qu'hors de nos frontières c'est en fait assez commun.
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Absolument pas. Comme je l'ai précisé, les textes fondateurs des religions contiennent de tout, du beau et du laid, du vrai et du faux, du bien et du mal, en tout cas à mon sens. Je nie sans aucun doute le caractère révélé de ce qu'on peut y trouver de vrai mais je ne suis pas homme à brûler un livre, quel qu'il soit et je sais apprécier la beauté formelle d'un texte ou celle, métaphorique, d'une parabole.
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En tant qu'athée, dresser la liste de mes griefs envers le concept de dieu serait aussi fastidieux qu'interminable mais je peux au moins offrir un florilège des principaux. Le monothéisme d'abord, l'un, le dieu unique qui ne tolère rien ni personne à côté de lui et qui est le père de l'intolérance. La "distinction mosaïque" évoquée par Jan Assmann: "L'évènement de cette distinction mosaïque serait en puissance dans les 3 religions du livre: Toutes ces choses ont en commun une conception emphatique de la vérité. Elles reposent toutes sur une distinction entre vraie et fausse religion, proclamant une vérité qui n'entretient aucune relation de complémentarité avec d'autres vérités, mais consignes toutes les vérités traditionnelles ou rivales dans le domaine du faux." La schizophrénie inhérente aux textes sacrés prêchant tantôt l'amour tantôt la haine, la tolérance et le massacre des infidèles, la vie et la mort. Boussoles morales pour des milliards d'individus aux sensibilités différentes, l'évidence manifeste d'un manque de cohérence axiologique fonde les croyants à toutes sortes d'interprétations et donc d'attitudes, légitimant aussi bien la dévotion charitable, discrète et tolérante que l'extrémisme le plus obtus. L'obscurantisme marchant de concert avec les religions, la lutte séculaire contre la science et la pensée critique osant interroger le dogme. La négation du savoir acquis de haute lutte d'un revers méprisant de la main d'hommes médiocres enferrés dans leurs convictions aveugles, la persécution systématique de toutes les valeurs humanistes quand la proximité du pouvoir le leur permet. Le créationnisme rampant tentant insidieusement d'investir l'espace public et de brouiller la démarcation entre croire et savoir. La diffusion d'injonctions aux fidèles favorisant la propagation du sida, l'institutionnalisation de l'infériorité de la femme, l'endoctrinement des enfants…. Je ne tomberai pas dans le piège de la facilité consistant à attribuer à dieu ou aux religions ce qui n'est que le fait des hommes et de leurs excès mais je tiens pour responsables les dieux (en tant que concepts), textes et institutions qui, par le caractère vague et pluriel de leurs messages, génèrent, favorisent et entretiennent lesdits excès.
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Esaïe 46: "9 Rappelez-vous les événements du passé,survenus il y a bien longtemps, car c’est moi qui suis Dieu, il n’y en a pas d’autre. Oui, moi seul, je suis Dieu, et il n’existe rien qui me soit comparable. 10 Dès le commencement, j’annonce l’avenir, et longtemps à l’avance ce qui n’est pas encore. C’est moi qui dis, et mon dessein s’accomplira, oui, j’exécuterai tout ce que je désire." Psaumes 139.4: "Bien avant qu'un mot vienne sur mes lèvres, Eternel, tu sais déjà tout ce que je vais dire"
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Personnellement j'expérimente l'absurde camusien chaque jour qui passe et la logique est précisément ce qui me maintient à flot dans ce monde désespérément silencieux. Pour autant je ne dédaigne pas compulser de temps à autres les dialogues en forme de tringle de notre regretté Pierre Dac.
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Etienne Klein est un physicien qui émaille souvent ses interventions de croustillantes anagrammes. Jacques Perry Salkow est un pianiste compositeur et également co-auteur avec Etienne d'"anagrammes renversantes" Quant à Bruce Benamram, il anime la chaine de vulgarisation scientifique e-penser sur YouTube . Il connaît Etienne Klein et Alexandre Astier pour lequel il a assuré la première partie de son spectacle "l'exoconférence"
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Etienne, Bruce, Jacques….nous sommes entre gens de bonne compagnie.
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"Superbe spectacle de l'amour", il suffisait d'e penser.
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Chacun est assurément libre de me parler de subtile casuistique, de libre interprétation de l'orthodoxie, de recontextualisation de la problématique ou de savante herméneutique mais enfin je ne crois pas inventer les concepts que j'évoque, qu'il s'agisse de l'omniscience (absolue et intemporelle) ou du libre arbitre (compris comme la libre décision de nos actes et donc la responsabilité qui en découle). Ils existent tels que je les ai définis dans les textes fondateurs des 3 monothéismes et ils ont été largement commentés et interprétés par les savants docteurs de l'église et autres apologètes hétérodoxes, j'en viens donc à penser naturellement que certains ici pourraient en partager la conception. Qu'il existe d'autres interprétations possibles, c'est un fait que je ne nie pas. Que l'on revendique sa propre conception de dieu et de son message, je l'accepte tout autant. Je circonscris donc ma question à ceux qui comprennent les concepts évoqués tels que définis et si bien entendu chacun est libre d'intervenir, j'aimerais que ce soit dans le sens de favoriser ma compréhension de la résolution de ce qui apparaît comme un paradoxe à mon intellect peut être trop limité ou borné par un rationalisme têtu. Encore une fois je réaffirme l'ingénuité de ma question, exempte de provocation ou de volonté polémique.
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Pour ceux qui souhaiteraient approfondir le sujet, je conseille la lecture de ces ouvrages: -L'empire des croyances (Gérald Bronner) -La démocratie des crédules (Gérald Bronner) -Petit cours d'autodéfense intellectuelle (Normand Baillargeon)
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En restreignant le concept d'omniscience au présent, moi non plus. Mais ma question concerne ceux qui en ont une définition non restrictive.
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Si la majorité des juifs ne se soumet à aucune autorité c'est qu'il y a donc une minorité qui le fait et si chaque juif a sa conception de dieu c'est donc que, peut être, certains en ont une idée qui correspond à ce que j'ai décris. Ma question reste donc valable pour eux et pour tous les croyants qui partagent cette conception, quelle que soit leur religion.
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Je ne défini pas le contenu, j'y met seulement ce qu'on y trouve dans les livres saints des différents monothéismes et ce qui est réaffirmé par de nombreux théologiens dont il me semble que la vocation aurait tendance à les classer dans les femmes et les hommes ayant la foi.
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Dieu est censément omniscient et pourtant on nous affirme que l'homme est pourvu du libre arbitre, j'éprouve personnellement beaucoup de difficulté à faire cohabiter ces deux notions. Si dieu est en effet omniscient c'est donc que nous vivons dans un univers déterministe puisqu'il connait le destin de chacun et l'intégralité des évènements à venir. Si tel est le cas comment l'homme peut il exercer son libre arbitre attendu que tout est déjà écrit ? Comment résolvez vous ce paradoxe ? Ma question est sérieuse, bien qu'athée il ne s'agit nullement de provocation mais d'une tentative sincère de compréhension. Si tous sont les bienvenus sur ce post j'apprécierais néanmoins qu'il reste exempt de sarcasmes et de mauvais esprit. Un peu d'humour voire même quelques piques teintées d'ironie peuvent éventuellement s'avérer de bon aloi tant que la courtoisie reste de mise (Paracelse ne disait-il pas "tout est poison, rien n'est poison: seule la dose fait le poison).
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Les croyants croient-ils vraiment ?
épixès a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Religion et Culte
C'est un excellent ouvrage qui sait susciter et retenir l'intérêt par la clarté de son propos et l'intelligence de l'auteur. Je ne saurais que trop conseiller la lecture de "l'empire des croyances" de Gérald Bronner, qui traite le sujet d'un point de vue sociologique et psychologique et s'intéresse à toutes les formes de croyances. Ce livre et cet auteur de façon plus générale furent une véritable révélation (si j'ose dire) pour moi et je pense qu'il est appelé à faire date. -
Les croyants croient-ils vraiment ?
épixès a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Religion et Culte
Ce serait obscurcir le débat que de réduire l'athéisme et la croyance à la certitude et d'ignorer la polysémie qui s'attache à ces termes. Si l'athéisme peut en effet être la position de celui qui nie l'existence de dieu, elle peut aussi l'être de celui qui doute de son existence ou encore de celui qui déclare ne pas avoir suffisamment de preuves pour accorder du crédit à cette hypothèse. On pourrait également évoquer l'athéisme méthodologique de la science qui ne réfute pas dieu mais qui l'ignore puisque censément transcendant et donc échappant à son champ d'investigation qui est la nature, opposée en ce sens à la surnature. Il en va de même de la croyance qui offre un spectre d'attitudes allant de la foi bonhomme du charbonnier à la position théologique la plus ferme (celle par exemple d'un Ken Ham déclarant que rien, même les preuves les plus flagrantes ne sauraient le faire douter de dieu). Je me défini moi même comme athée et agnostique. Agnostique car je pense que l'existence de dieu échappe définitivement à nos possibilités d'investigation et qu'en toute rigueur nous ne pouvons pas trancher la question. Athée car j'estime qu'un faisceau conséquent d'indices plaident en faveur d'un monisme matérialiste, suffisant en tout cas pour emporter mon adhésion.