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Pirlouit2017

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  1. Ta "démonstration" prouve juste que tu méconnais le principe même d'Histoire d'une langue, qui permet une évolution de sens ou de niveau de langue d'un terme. Encore faut-il attester pour cela d'une pratique qui s'étale sur une durée vénérable. L'Académie est justement là pour consacrer cet usage. C'est parce que tu es aussi piètre juriste que linguiste que tu énonces toutes sortes d'inepties. Tu réviseras les statuts : http://www.academie-francaise.fr/linstitution/statuts-et-reglements Tes ministricules idéologues n'ont, quant à eux, absolument aucune légitimité pour tronquer la langue avec leurs barbarismes d'"auteure" et autres saccages grammaticaux.
  2. L'Empire du Mali constituait un Etat florissant au XIVe siècle, période qui, pour l'Europe, correspond à celle médiévale. Je m'étonne de ton inculture quant à l'Histoire africaine. Pour le reste, que te dire ? Que le caractère irréfragable de l'immigration que tu soutiens n'existerait pas sans voies de communication aériennes et qu'en conséquence c'est un phénomène qui, dans son ampleur actuelle, constitue une incongruité historique ? Je ne peux que te donner raison. Comme au fait que les civilisations ont pu prospérer durant des millénaires sans injonction de placer les autres sous perfusion alimentaire. Je te retourne donc la question : en quoi l'immigration constitue-t-elle un phénomène souhaitable et contre lequel la politique des Etats ne devrait pas ressortir de la solution des plus classiques : la réduire à un niveau très anecdotique, par la dissuasion comme, si besoin est, par la force ? L'Afrique du Sud et l'ex Rhodésie du Sud militent-elles pour une augmentation de l'immigration européenne, qui viendraient rendre les Européens ultra majoritaires dans ces deux contrées et réduiraient les prétentions des actuels partis au pouvoir au rang de revendications de groupes folkloriques ? Réponds donc à cette question, M. le sophiste !
  3. Oui, l'Académie est justement fondée sur la compétence littéraire. Cela ne signifie pas qu'il y a obligation pour tout écrivain de génie de participer à la fixation du dictionnaire. Beaucoup se contentent de proposer des néologismes par leur œuvre. C'est déjà beaucoup. Selon qui ? Dans toute œuvre ? Depuis combien de temps ? Pour quelle postérité ? Tu es incapable de trancher, le nez dans ton guidon idéologique qui te fait hurler à l'usage devant des consignes édictées par des ministricules il y a moins d'une décennie et ignorées des grands auteurs. Une langue ne se construit que peu autour de circulaires ministérielles et d'articles des gazettes.
  4. Mais immature au point de se jeter dans les bras des ennemis de la francité, tel un ado rétif qui préfère encore se faire des scarifications que de suivre un conseil de bon sens de son père.
  5. L'usage se doit d'être constaté. Par qui l'est-il selon toi ? Les règles grammaticales que tu as apprises durant ta scolarité constituent la "police" de la langue et la qualification de barbarismes ou de fautes de syntaxe à des manquements par les relecteurs en sont la "sanction".
  6. Une minorité reste une minorité. La Suisse est un Etat fantoche dans sa présentation officielle. Elle n'est rie d'autre qu'une réalité germanique qui vassalise ses locuteurs étrangers.
  7. Et se sont bien souvent réglé par le fer. Les vagues d'invasion ont parfois réussi à assujettir un territoire. D'autres fois, elles ont été repoussées. Les Huns ont été refoulés par l'alliance des fédérés. L'Empire du Mali dépêchait-il des convois de vivres lorsque des crises frumentaires de l'Europe médiévale ?
  8. Il ne t'échappe sans doute pas qu'une langue possède plusieurs niveaux. L'Académie veille sur la pureté de la langue littéraire, qui demeure intacte. L'argot constitue une autre réalité, bien distincte et fort mouvante, au sein de laquelle la péremption des locutions s'effectue à une vitesse qui donne le tournis. Rien de plus drolatique qu'un homme d'âge mur qui s'essaie à l'argot, en le mâtinant d'incises du temps de sa jeunesse. Cela forme alors une expression particulièrement controuvée. C'est donc exactement ce que je dis : l'Académie ne se préoccupe pas des modes infantiles et passagères.
  9. Depuis quand un passeport fonde-t-il un attachement historique ? Les Etats fantoches comme la Suisse passe et la réalité française demeure. Ce n'est pas parce que tes cantons francophones constituent une marge de l'ensemble français qu'ils sont à mépriser. Ils relèvent au contraire d'un fer de lance linguistique dressé contre le pangermanisme.
  10. Cette assertion devient stérile lorsqu'on sait que c'est l'Académie qui sanctionne l'usage. Elle est notamment en charge d'écarter d'un revers de main des modes fort passagères pour ne valider qu'une utilisation profonde et continue, tâche qui ne saurait être dévolue à des ministricules de passage ou à des journalistes de l'instantanéité pour lesquels deux décennies se rapportent à la haute Antiquité. C'est également le travail de ses membres de concourir, par leurs œuvres, à la richesse stylistique et lexicale de la langue.
  11. Ta passion schismatique n'engendre que des divisions. Réunir constitue un but plus noble que disperser.
  12. La langue littéraire demeure codifiée, selon des normes sur lesquelles veillèrent tout autant Senghor que Montesquieu.
  13. Il cherche à provoquer, tel un gamin facétieux car au fond de son cœur il se désole de la dislocation de l'ensemble français, qui ravale les locuteurs des territoires perdus au rang de minorités nationale à l'intérieur d'entités artificielles qui se caractérisent par leur degré plus ou moins haut de francophobie, à l'instar de la Suisse alémanique de Berne et Zurich, de la Belgique du nationalisme flamand et d Canada héritier de la déportation des Acadiens. Ses descendants endosseront un jour le rôle que jouèrent, en Italie, les partisans de Cavour et Garibaldi, réunissant sous un même sceptre les territoires que la langue unifiait.
  14. La Suisse, entité à l'existence aussi réelle qu'une principauté à la Visconti, conservée hier par les puissances comme entrepôt à coffre-fort géant, a souvent été malmenée par le Saint Empire et compte parmi ses habitants des adeptes du pangermanisme voire des thuriféraires d'un nouvel avatar de Lotharingie. Sa population francophone aura tout intérêt à faire le choix de se rallier au seul gouvernement qui aura à cœur de défendre son existence même et de se constituer en province fidèle à Paris.
  15. La diversité provinciale n'est pas un problème en soi. Il n'est pas anormal que chaque terroir cultive son parler et ses idiomatismes. Le tout est que la langue littéraire, purifiée par des siècles de travail grammatical, s'impose comme niveau supérieur commun. C'est le rôle de l'Académie fondée par Richelieu de se faire gardienne du temple en ce domaine.
  16. Ton propos est incohérent. Tu parles français non par génération spontanée mais car ton territoire fut régi par la France. Ce territoire fut organisé par et autour de la centralité française, au point d'en acquérir les principaux us et coutumes, allant jusqu'à l'intime de la langue maternelle. Tout francophone véritable chérit dans son cœur l'idée d'un retour dans l'Univers qui l'a produit. Tout territoire francophone a vocation à retourner à la Couronne, en vertu du vieux principe d'inaliénabilité du domaine français. Cultiver cet irrédentisme devient un impératif moral pour tout locuteur de notre belle langue. Tes descendants redeviendront un jour des sujets français à part entière.
  17. Elles sont garantes de l'altérité, notion qui déplait souverainement aux partisans de l'Empire-Monde du globalisme ! Si, c'est ce que tu veux. Et tu en sais d'avance les conséquences.
  18. Souhaites-tu que ces provinces perdues fassent évoluer l'ancienne langue mère au point de s'en séparer et d'aboutir, au bout de quelques générations, à une incompréhension mutuelle ?
  19. Pirlouit2017

    80 au lieu de 90

    Il s'agit donc d'une mesure patriotique, visant à relancer l'industrie automobile nationale.
  20. M. Finkielkraut milite-t-il pour réhabiliter la mémoire de Philippe Pétain, Charles Maurras, Abel Bonnard et Abel Hermant, tous exclus de l'Académie française en 1945 en raison de leurs opinions politiques ?
  21. Les territoires parlant français ont, à un moment ou un autre de leur Histoire, été sous souveraineté ou a minima dans l'orbite politique française. Il reste donc normal que ce soit le Centre de ce rayonnement politique qui conserve la prééminence en matière d'évolution linguistique. Après tout, Rousseau effectua sa carrière en France et même Senghor s'empressa de postuler à l'Académie. C'est donc Paris qui doit toujours régir les usages de la langue de Molière. Et il appartient aux provinces, conservées comme perdues, de s'y conformer.
  22. Logique imbécile et inversée qui présuppose la notion d'assurance comme irréfragable à toute vie en Société afin de justifier un contrôle étroit. Les totalitarismes du XXe siècle ont décidément contaminé les esprits. Fais-tu partie de ceux qui n'imaginent jamais pouvoir assumer personnellement ? Dans ton système, l'intimité n'existe pas : elle s'oppose à la prise en charge ! lol
  23. C'est beau de s'offusquer de sa condition de mortel ! Et sinon, le tout-assurance d'un péteux qui réclame de ne pouvoir avancer sans une collection de filets publics, cela s'appelle-t-il vivre ? Nous attendons dès la première ligne d'avoir une démonstration qui repose sur autre chose qu'une vision totalitaire de l'Etat. Je sens que cela va être cocasse.
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