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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    La conscience

    Vous m'expliquerez comment vous faites pour partager personnellement la vitesse de la lumière. Et pour finir, songez, que le fait d'être un ou plusieurs à voir un phénomène ne garantit aucune objectivité. De plus, nous ne voyons jamais la "chose" de la même façon qu'un autre. L'objectivité, un os à ronger. Une sorte de nouveau dieu.
  2. Don Juan

    La conscience

    Vous savez, lorsque vous montez un escalier, il faut croire en la présence de la marche suivante à chaque levée du pied. Oui bien sûr pour, ce que vous dites en fin de texte, pour parler d'une expérience, il est nécessaire que mes propres filtres, ceux de mon conscient interviennent, sinon il est impossible de prononcer la moindre lettre, la moindre image ne peut s'éclairer dans l'esprit.
  3. Don Juan

    La conscience

    Oui, mais je ne crois pas en une réalité ni en une vérité, mon vécu intérieur et ce que je peux en faire, en terme de compréhension, d'interprétation ou d'analyse est tout ce qui est à moi, ça m'est personnel et ça n'a pas beaucoup de valeur, juste quelques utilités au sens pratique de ce terme, parce que cela peut apporter une aide dans les moments de la vie quotidienne, rien de plus, pas de quoi en faire une philosophie, une idéologie; ou pire, une religion.
  4. Don Juan

    La conscience

    Ma définition du mot croyance n'est pas la même que la vôtre apparemment. Alors essayez de comprendre ceci : Si je crois en quelque chose que je n'ai pas expérimenté, c'est une croyance, je n'ai pas expérimenté Dieu, alors je ne peux y croire. Si je crois en ce que mes sens me disent lors d'une expérience, cela s'appelle une interprétation, même si je sais que cette interprétation ne peut être le reflet de la vérité, même si je sais, que demain, cette interprétation ne tiendra pas face à de nouvelles connaissances offertes par de nouvelles expériences, la science ne fait pas autrement, je peux donc appeler cette interprétation une croyance. Si je fais l'expérience d'une conversation avec un arbre, je dirais que je crois que l'arbre peut me parler et que je peux l'entendre. Il n'y a rien d'autre à faire. Ce n'est pas réellement une croyance puisqu'il faudrait que j'y crois sans expérience pour en être une. Enfin, Comme je le disais plus haut, croire et l'utilisation que je fais de croire n'est pas une des plus courantes, je n'attache que très peu d’importance à ce que je dois croire ou non, la seule chose qui compte, c'est que je puisse être au cœur de l'expérience. Les résultats, les définitions, les résumés, les appellations, les dictionnaires et autres encyclopédies n'ont pas d'intérêt profond pour moi. Non bien sûr je ne parle pas de ma conscience qui est un autre sujet, je parle bien de la conscience universelle.
  5. Don Juan

    La conscience

    Vous demanderiez à Jeanne d'Arc par quelle oreille elle entendait ses voix ? Il y a une expression connue pour vous répondre, les chamans appellent cela l'acte de voir, mais il ne s'agit pas de la vue. Cela signifie que par la conscience, on sait intérieurement, on entend intérieurement, on voit intérieurement, de quel sens s'agit-il pour vous ? Bien sûr que non, l'inconscient n'est pas exclu, aucune partie de nous est exclue, nous baignons dans la conscience, celle dont je parle n'est pas en vous elle est partout et vous traverse. vous avez raison dans un sens que la conscience n'étant pas le conscient, ce n'est pas vraiment le sujet. Vous parlez d'une conscience qui se produit dans notre cerveau, et je parle d'une conscience qui est notre habitat et notre âme en même temps.
  6. Don Juan

    La conscience

    Et oui, tout le monde pense comme vous. Nous ne parlons pas de la même chose. Les deux phénomènes existent bien. Mais ce n'est pas le même sujet.
  7. Don Juan

    La conscience

    Les sens, tous les sens, sont stimulés par la conscience, ils sont des filtres. Je pense que certains sens sont "au service" d'une partie de notre cerveau, ils sont "gouvernés" par le conscient, parce que c'est le conscient qui prend en charge les applications utiles à notre survie. Si donc nous voulons considérer comme une éventualité qu'il y a de nombreux sens qui n'ont ni appellation ni existence réelle d'un point de vue scientifique, ce serait donc par ces sens là qu'il nous faudrait percevoir, mais en fait cette proposition ne peut pas convenir, parce que je pense que c'est la conscience qui engendre la perception, et à ce niveau là, parler de sens reviendrait à parler de fenêtres d'une maison qui ne changeraient rien à l'éclairage intérieur, qu'elles soient ouvertes ou fermées, parce que l'éclairage ne viendrait pas de dehors mais de dedans. Comme je n'aime pas les interprétations, j'ai tendance à exprimer que c'est avec la totalité de notre corps que nous pouvons percevoir au-delà des bandes "ordinaires", le terme n'est pas péjoratif, ordinaires dans le sens courants, habituels, etc. Quant à la question sur la conscience, j'ai exprimé que je ne voulais pas m'étendre, j'ai dit ce que je croyais utile sur ce sujet, je l'ai mis en gras plus haut et si ça ne résonne pas j'en resterais là.
  8. À partir du moment où l'on peut capter des informations, effectivement elles peuvent être utilisées à bon escient comme à mauvais, sur ce point je suis d'accord avec vous. Mais sur ce qui est gras dans votre propos, je ne suis pas d'accord. Bien entendu qu'il y aura, et c'est souhaitable, une intellectualisation de ses sensations éprouvées, mais l'empathie n'est pas une action intellectuelle. Le nourrisson vous regarde et une traduction de vos micro expressions se fait instinctivement, ce n'est pas lui, en tant que petite personne qui fait une interprétation, c'est son cerveau qui décode les signaux, et le sujet en qui ça ne se fait pas correctement peut souffrir de troubles de la communication.
  9. Don Juan

    La conscience

    Ben non puisque je ne crois pas et puisque c'est pour le moment mon expérience qui montre notre idiotie. Peut-être seras-tu là comme objet d'expérience et pour aider à former une nouvelle représentation comme celle-ci : Tous les hommes ne sont pas des idiots. J'aime bien être surpris.
  10. Don Juan

    La conscience

    Bon sang, combien de sens peut-on donner à ce mot ? Lorsque tu vis une expérience, tu fais une interprétation, puis tu vis une autre expérience, et tu te rends compte que ta première interprétation n'était pas assez satisfaisante, à la troisième expérience tu comprends qu'aucune interprétation ne sera satisfaisante, mais tu conserves un petit bout de temps ta dernière interprétation, en attendant de pouvoir en reformer une nouvelle qui sera satisfaisante un petit bout de temps. Tu n'as pas le choix, parce que tu as besoin de cette interprétation, parce que toute interprétation te permet de vivre jusqu'au jour suivant, et parce que la vie ne peut pas continuer si tu cesses de faire des interprétations. Voila en quoi je crois, en quelque chose qui est éphémère en mon esprit. Je ne crois en rien de durable, parce que je pense que je suis un idiot, que nous sommes tous des idiots, comment et pourquoi m'encombrerai-je de croyances qui sont des productions de mon cerveau idiot ? Le cerveau qui pense est un idiot et ne peux pas être autre chose, mais le cerveau ne fait pas que produire des idées, il communique, il apprend, il voit, il est en intelligence avec le monde qui m'entoure, avec le monde qui entoure l'idiot que je suis. Donc je ne peux croire en rien, cela ne signifie pas qu'il n'y a rien, cela signifie que mon cerveau idiot sait que c'est une perte de temps et d'énergie que de construire des "croire". Je ne crois en rien, alors je fais l'effort de "devoir croire", afin de pouvoir utiliser les objets et le temps qui semblent m'appartenir. Mais un "devoir croire" n'est pas une idée, ni une représentation sur laquelle on peut construire sa vie à la semaine, à l'année, le "devoir croire" est comme une chaise imaginaire, sur laquelle on peut s'asseoir un instant, juste l'instant qu'un imaginaire permet, ensuite, si tu ne t'es pas levé de cette chaise, tu te retrouves le cul parterre. Ainsi , je ne crois en rien, et tout est possible, mais pour un instant, la cuillère existe ou n'existe pas, le monde est d'un mystère insondable, je peux le sentir, le vivre, quelques parcelles d'instant, mais je ne peux pas le comprendre, le penser, le définir, le nommer. Ainsi, je n'appelle jamais les plantes par leur nom, et je ne regarde jamais dans un livre le nom que la science leur attribue, cela m'inclinerait à croire, à penser la plante, mais je veux la vivre, lui parler et l'écouter, Pour cela, mon cerveau ne veut pas croire. Tout est possible.
  11. Don Juan

    La conscience

    Prenons exemple sur notre capacité de perception auditive : notre oreille humaine entend des fréquences comprises entre 20 Hz pour les plus graves et 20 000 Hz pour les plus aiguës. c'est une bande d'émanation pour le son propre à l'homme, le chien aura la sienne, etc etc. Ce sera la même chose pour la vue, etc. Nous émettons, nous percevons à l'intérieur d'une bande d'émanation, nous ne pouvons pas percevoir ce qui "circule" (c'est une image), à l'intérieur des bandes non humaines, excepté dans deux cas, dans l’espace de chevauchement et lorsque notre état de conscience est modifié, soit par substance ou choc, soit par les effets d'un entraînement et de techniques.
  12. Don Juan

    La conscience

    Je vis au milieu des plantes depuis plus de 40 ans, je les observe, les caresse, leur joue de la musique, les soigne, leur parle, je les consomme aussi, il faut bien, et je leur parle. Je vois que ce qu'elles font est proche de ce que je fais, qu'elles voient, qu'elle reconnaissent qui s'assoit auprès d'elles, je les entends murmurer, elles réagissent, construisent, s'adaptent, changent d'avis", ont des états d'âmes, interagissent, chassent, bluffent, etc etc, tout cela et le reste, rien de moins que ce que jais moi-même, j'en déduis donc qu'elles ont accès à la conscience selon leur bande d'émanations, les bandes se chevauchent toujours un peu, c'est par ce chevauchement que la communication se fait. Ola ! Comme vous allez vite à juger les gens sur quelques mots, première erreur de déduction : je ne crois pas au hasard. Seconde erreur, je n'ai pas de croyance, je suis peut être seul dans ce cas.
  13. Don Juan

    La conscience

    Mais ce n'était pas du sarcasme, j'étais sérieux, je ne doute pas que les plantes aient de la conscience.
  14. Ouvrir les yeux pour voir, est-ce seulement positif ?
  15. L'empathie est le fondement de l'amour. L'amour est la maison que l'on construit sur l'empathie. Un sol reste un sol, son seul principe actif est de pouvoir accueillir la graine que vous voulez voir germer et donner du fruit, ou dresser les murs qui porteront votre toit. L'empathie est un sens, il reçoit, transmet. L'amour est un bras, il commet, transporte, et creuse le sol de l'empathie pour lui faire tenir ses promesses.
  16. Don Juan

    La conscience

    Oui Maroudiji, les plantes ont de la conscience. Elles me l'ont dit et je leur fais confiance.
  17. Écrire, parler, de façon concise, m'efforcer d'exprimer ma pensée avec le moins de mot possible, fait partie de mon éthique, ce n'est pas fainéantise de ma part, croyez-moi. C'est peut-être un peu "difficile" (changez le qualificatif à cotre guise) au début, à cause des barrières du langage, (oui, malgré une langue commune, je vois toujours trop de barrières), mais si l'on patiente un peu et si l'on trouve un intérêt, il vient un moment où l'on finit par me saisir, même si j'oublie la moitié des lettres.
  18. Vous ne pensez pas que c'est d'un manque d'amour que le monde souffre ? Vous ne pensez pas que les maux ou du-moins un grand nombre, qui affligent l'humanité pourraient être changés en "guérisons" avec plus d'amour ? Bien sûr, ce mot reste peut-être un peu flou, on est en droit de se demander de quoi l'on parle, j'ai parfois le sentiment que l'on se figure de vagues sentiments d'affects, alors oui dans ce cas, l'amour ne serait pas un remède si nous parlons de ce que ressent mon chien pour son maître. Mais alors, si l'amour ne serait pas un remède, qu'avez-vous de mieux dans votre musette ?
  19. Je n'avais pas saisi que vous entendiez trouver une démarche applicable par tout le monde pour changer le monde méchant en monde gentil. Nous sommes bien d'accord sur ce point, tolérer c'est bien, comprendre est mieux, et aimer est encore au-dessus, non ?
  20. @déjàutilisé je n'ai pas trop le temps là, je reviendrai donc pour vous répondre mieux. Juste un point : le rejet d'une idéologie parce qu'elle te semble douteuse ou crasseuse, c'est facile, une idéologie, c'est rien ou presque rien, en moi, l'idéologie n'existe pas ou si peu, cela n'a rien à, voir avec le rejet d'une d'une personne pour quelque raison que ce soit, n'est-ce pas ?
  21. Il y a aristocratie et aristocratie, s'il s'agit de l'aristocratie en titre, transmissible de parent à enfant, il est clair pour moi qu'il n'y a pas grand chose à en dire de positif. S'il s'agit de l'aristocratie d'esprit, d'autres diraient "d'âme", et si cette aristocratie s'obtient par les actes, alors là, il y aurait beaucoup de choses à en dire sans doute.
  22. C'est une bonne question, c'est même la bonne question. Si l'homme est différent des autres animaux par les fonctions de sa conscience, cela signifie qu'il lui est possible de "faire" (et le faire est ce qui découle de l'état) ce que les autres (tous les animaux) animaux ne peuvent pas faire. Cette particularité, si elle est vraie, permet de ne pas penser à l'homme comme étant seulement un animal. S'il n'est pas seulement un animal, il est logique de se demander ce qu'il est d'autre que par son animalité. Les croyants ou les mystiques, probablement, feraient appel à un terme proche de "divin", lorsque je développe cette réflexion, c'est d'ailleurs toujours l'étiquette que l'on s’apprête à me donner, et pourtant je ne suis pas croyant, je ne suis pas athée non plus, donc je vais éviter les termes qui feraient immanquablement glisser tout lecteur dans une mauvaise traduction de ce que je pense. Pour faire simple, disons que l'homme est un animal auquel "l'évolution" (mais est-ce réellement l'évolution ?) a "fourni" des "outils" cérébraux, des sortes de "clés", ouvrant des "portes" sur des champs de conscience cosmiques, le mettant en relation dynamique avec l'univers, une relation inconsciente à ce jour, pour la plus grande part d'entre nous, et consciente parfois en quelques occasions. Caprice de la nature ? Dessein des dieux ? À chacun ses croyances et sa religion.
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