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Tout ce qui a été posté par satinvelours
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Mais il ne s'agit pas de x ! on ne travaille pas sur x, on travaille sur n ! On a prouvé que la proposition était vraie pour n = 1 (quelle que que soit la valeur de x !). Maintenant il faut prouver qu'elle est vraie pour tout n. Dans le grand X que vous prenez c'est sur n qu'il faut porter l'attention, pas sur x ! Vous ne connaissez rien aux mathématiques et vous la ramenez, c'est ça qui est énervant. Vous pourriez au moins faire un effort et prendre un livre de maths de terminales S. Vous verriez comment on mène un raisonnement par récurrence.
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Rappel, le problème posé est le suivant : soit ABCD un quadrilatère convexe. A l’extérieur on construit quatre triangles rectangles isocèles A'BA, B'CB, C'DC et D'AD. Démontrer que les segments [A'C'] et [B'D'] sont orthogonaux et de même longueur. Tout ce que vous écrivez est vrai. Sauf à la fin. Vous posez X = x / 3^n, ce qui fait que l’expression que vous écrivez juste avant devient : 1 + cos(2X/3) = sin(X)/sin(X/3) Ce qui est encore vrai. Mais vous dites ensuite : cela a déjà été démontré au rang 1 !!!. FAUX, archi FAUX !!! Cela a été démontré pour petit x mais pas pour X = x/3^n. Vos confondez x et X !!! Vous êtes choux, de vrais bébés. En plus Quasi Modo renchérit !!! De vrais bébés je vous dis !!! Vous me faites rire les petits. Ne vous présentez pas au bac cette année les petits, vous n’êtes vraiment pas au point, ah ! ah ! ah !!!
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Bon j'ai posé un problème dont la réponse n'est pas donnée sur internet. Je constate que personne, dès lors que la réponse ne peut pas être pompée sur un site quelconque, n'est capable de résoudre le problème que j'ai posé. Comme quoi il n'y a que des mythos sur ce forum. Je donnerai la réponse dans un prochain courrier.
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Naissance du concept d’existence
satinvelours a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
Exister c'est donc sans cesse, jusqu'à notre mort, reprendre l'être empirique, concret, particulier que nous sommes pour l'amener à exprimer par-delà ses contingences quelque chose de l'ordre de la nécessité. « Deviens ce que tu es » Nietzsche. Tu es cet être rationnel et raisonnable susceptible de circonscrire, de limiter librement la liberté en tout cas ce que tu appelles liberté. Donc deviens cet être, fais le exister dans chacun de tes actes, essaye de reconnaître dans tes actes cet être rationnel et raisonnable, ce que Kant appelait le sujet transcendantal.Fais-le exister dans tes actes, dans tes paroles. L'éthique comme le dit Kierkegaard accomplit le passage du possible au réel. Cette rationalité, cette exigence éthique est de l'ordre du possible. L'existence est ce laps de temps qui m'est imparti dans lequel je vais m'employer à faire advenir le possible. S'accomplir, être soi c'est accomplir l'Homme qui est en moi. C'est ici aussi que Kierkegaard, comme tous les philosophes, rencontre le problème du mal. Si exister dans le stade éthique c'est choisir et particulièrement se choisir, alors que dans le stade précédent on évitait le choix, il nous faut donc également choisir entre le bien et le mal. Il ne s'agit pas de poser deux valeurs opposées entre lesquelles nous choisirions. Il s'agit de choisir parce que, en réalité, il n'y a plus de choix véritable puisque le mal a été notre premier choix. On rencontre ici la dimension chrétienne chez Kierkegaard. Puisque l'humanité a péché, l'humanité montre l'emprise que le mal exerce sur elle et c'est à partir de ce premier choix, qui a déjà été fait génériquement par humanité, que tout choix existentiel se doit d'être fait. Le péché n'est pas le mal, il est pire que cela, il est le désir de faire le mal, même si je ne l'accomplis pas. L'accomplissement du devoir dans la sphère éthique ne nous sauve pas du péché, elle nous empêche de réaliser concrètement le mal, de le concrétiser, mais elle ne nous délivre pas de cette séduction du mal. Je puis à chaque instant m'ouvrir à la possibilité du mal. Toute l'existence ne peut s'accomplir, et en même temps se donner sa forme qu'en se confrontant à la question du mal. Pour l'existentialisme chrétien l'existence et le mal sont indissociables. Refuser de faire le mal n'est pas nous enlever notre faillibilité, laquelle demeure intacte en chacun d'entre nous. On ne peut expliquer les sévices que les religieux s’imposent que par ce désir fou parce qu'impossible, d'extirper, non pas le mal, mais l'idée même de faillibilité. L'idée que jusqu'à présent j'ai pu résister à telle chose dans l'ordre du possible, mais le réel se prolonge toujours par l'ordre du possible. Le mal est toujours là. Le mal est toujours le possible qui m'attend. La confrontation au mal est une épreuve nécessaire qui doit décider du passage qui est un saut, comme le dit Kierkegaard, à la dernière sphère. L'éthique ne constitue pas le terme ultime de l'existence, cette sphère doit nécessairement se dépasser dans le saut ultime, dans la foi. -
« Boire un grand bol de sommeil noir... »
satinvelours a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Littérature
Je ne connaissais pas ce chanteur à la fort belle voix. Il est toujours enrichissant de découvrir. Merci pour le partage. -
Gauss va compléter les recherches d’Argand. Pour lui la représentation géométrique en général devient un instrument de recherche privilégié car elle permet de visualiser géométriquement les difficultés que présente un problème algébrique, elle offre un support à l’intuition. En revanche la géométrie n’est plus qu’un support au raisonnement elle n’est plus le garant de l’existence des entités algébriques. « Cette manière nouvelle d’envisager le rapport entre géométrie et l’algèbre s’inscrit dans une conception qui ira en se précisant à la fin du XIX siècle et qui deviendra naturelle au XX siècle. Presqu’invariablement le remplacement du langage algébrique par le langage géométrique apporte des simplifications considérables et fait apparaître des propriétés insoupçonnées aux entités algébriques" [Dominique Flament, histoire des nombres complexes ; CNRS ; histoire des sciences, chez CNRS édition, 2003]
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Naissance du concept d’existence
satinvelours a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
Autrui par son regard, son jugement, me rappelle une règle que j'ai transgressée, et c'est ce rappel qui va produire ce bouleversement intérieur qui fait que, par le sentiment que j'éprouve, je reconnais bien que je suis, non pas ce que je pensais être, mais ce que l'autre suppose que je suis. Je suis comme autrui me voit. La raison est cette faculté qui montre qu'elle peut être son propre fondement. D'où le problème de Dieu. Kant va dire dans le domaine du savoir, non pas de la connaissance, donc qui implique la morale et l'éthique, la raison peut procéder comme cela, c'est-à-dire c'est la faculté des principes. Je pose comme principe le respect. A regarder les droits de l’homme qui ne sont qu'un ensemble de principes que la raison pose. Sur quel fondement ? Je pose l'homme comme origine absolue et fin absolue de tout. C'est un principe. La raison en se pensant comme cela a pu s'élever à l'universalité et croire que fondamentalement l'universalité était principe. Et dans une logique paradoxale, ce qui a rendu le procès de la raison possible après Kant, c'est l'existence du totalitarisme. La partie noire, la partie cachée de cette raison peut conduire aux sociétés totalitaires. Elle peut poser comme principe des choses inadmissibles. Il faut donc faire l'expérience des totalitarismes pour que la philosophie revienne à la raison et refasse un tribunal comme Kant l'avait fait mais en en tirant pas les mêmes conclusions. Là où Kant voyait la raison comme étant porteuse d'universalité, la philosophie actuelle, après les expériences totalitaires du XXe siècle, montre dans sa généralité que l'universalité n'est pas tout. Il faut avoir conscience que l'universalité est une idée et que nous avons plus à gagner en posant certaines valeurs comme devant être universelles, le respect de la vie, les droits imprescriptibles de l'homme. Autrui n'incarne pas des valeurs universelles plus que moi, mais il me rappelle les valeurs auxquelles j'essaie d'adhérer habituellement et que là, pour des raisons particulières, je me permets d'ignorer. Pour Kierkegaard l'éthique nous commande de faire advenir de façon singulière, c'est-à-dire dans notre existence propre, notre essence d'être raisonnable, d'exprimer cet être raisonnable, c'est-à-dire cet être qui, parce qu'il a une raison, est capable d'adhérer à un certain nombre de valeurs. -
« Boire un grand bol de sommeil noir... »
satinvelours a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Littérature
Camino Cien jinetes enlutados, ¿dónde irán, por el cielo yacente del naranjal? Ni a Córdoba ni a Sevilla llegarán. Ni a Granada la que suspira por el mar. Esos caballos soñolientos los llevarán, al laberinto de las cruces donde tiembla el cantar. Con siete ayes clavados, ¿dónde irán, los cien jinetes andaluces del naranjal? Traduction : Pierre Darmangeat Chemin Cent cavaliers en deuil, où s’en vont-ils, par le ciel gisant, de l’orangeraie ? Ni à Cordoue ni à Séville n’arriveront. Ni à Grenade qui soupire après la mer. Ces chevaux somnolents les mèneront au labyrinthe du calvaire où tremble le cantar. Percés de leurs sept plaintes, où s’en vont-ils, les cavaliers andalous de l’orangeraie ? Le cante jondo , chant du monde, trouve donc un écho particulier dans la sensibilité du jeune Lorca. Celui-ci va l’associer à un certain nombre d’obsessions personnelles, au premier rang desquelles la thématique de l’errance. Mais la convocation du cante dans ces thématiques vient les bouleverser de l’intérieur. L’isotopie de l’errance immobile et de l’horizon sans fin trouve en effet dans le poème « Camino » une forme de résolution, de par l’incursion du chant dans l’espace du poème. Dans un premier temps, on assiste au constat pessimiste de cheminement sans fin. Les villes apparaissent comme points de fuite, horizons inatteignables, et les cavaliers « ont beau connaître la route, il n’arriveront jamais à Cordoue ». Le paysage se dérobe perpétuellement, les protagonistes ont entrepris un voyage sans arrivée, effectué sous le regard de la mort : Lorca déploie ici un thème habituel. Mais le cheminement cette fois, in extremis, ne se résout pas dans l’expression d’une errance stérile : au cœur de l’expérience du non-lieu et du labyrinthe-cimetière, les cavaliers arriveront au chant. Ce que dit Lorca ici, c’est bien la résolution de la plainte en musique, sa transfiguration pour ainsi dire. La musique pleure ; mais elle apparaît comme expression privilégiée et adéquate d’un rapport au manque – puisqu’elle est aboutissement, là où l’errance, comme le mouvement de la flèche, était sans fin. Elle sublime la Pena en chant, l’incarne, et dès lors, la canalise. (T. Le Colleter) -
Tiens un petit problème simple : En se plaçant dans le plan complexe résoudre l'exo suivant : Soit ABCD un quadrilatère convexe. A l’extérieur on construit quatre triangles rectangles isocèles A'BC, B'CB, C'DC et D'AD, Démontrer que les segments [A'C'] et [B'D'] sont orthogonaux et de même longueur.
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Suite du raisonnement : P(n+1) / P(n) = 1 + 2 cos (2x/3^(n+1)) Q (n + 1) / Q (n) = sin (x/3^ n) / sin (x / 3^(n+1)) Mais sin (x/3^n) = sin (3 x/3^(n+1)) = sin (2 x/ 3^(n+1) + x / 3^(n+1)) = sin (2 x/ 3 ^(n+1)) cos (x/ 3 ^(n+1)) + sin (x / 3 ^(n+1)) cos (2x/ 3^(n+1)) D’où Q (n+1) / Q (n) = cos (2x / 3^(n+1)) + sin (2x/3^(n+1)) cos (x/ 3 ^(n+1))/ sin (x/ 3 ^(n+1)) Or sin (2x/ 3^(n+1)) = 2 sin (x/3^(n+1))cos (x/3^(n+1)) D’où Q (n+1) / Q (n) = cos (2x / 3^(n+1)) + 2 cos² (x/3^(n+1)) Mais 2 cos² (x/ 3^(n+1)) = 1 + cos (2x/3^(n+1)) D’où Q (n+1) / Q (n) = cos (2x/3^(n+1)) + 1 + cos (2x/3^(n+1)) = 1 + 2 cos (2x/3^(n+1)) Ainsi P(n+1) / P (n) = Q(n+1) / Q (n), soit P(n+1) / Q (n+1) = P (n) / Q (n). Mais par hypothèse de récurrence P(n) = Q (n) donc P(n) / Q (n) = 1. En conséquence P (n+1) / Q (n+1) = 1 et P(n+1) = Q (n+1). La proposition est donc vraie pour n+ 1 CONCLUSION La proposition est vraie pour tout entier naturel strictement positif.
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Corrigé de l’exo 3.3.9 proposé ci-dessus. [La solution proposée ci-dessus serait notée zéro par un enseignant. Il soupçonnerait l’élève d’avoir copié la réponse sur son voisin, sur internet ou sur un bouquin]. De plus le raisonnement par récurrence n’est pas respecté (copier internet c’est bien mais il faut le faire avec intelligence ; ceux qui donnent les réponses par internet supposent que le « copieur » est tout de même assez intelligent, ou sachant, pour documenter les vides du raisonnement). Voici un corrigé qui tient la route. Soit à démontrer par récurrence P(k= 1 à n) [1+ 2cos(2x/3^k)] = sinx / sin(x/3^n) = Q(n) pour tout n strictement positif. INITIALISATION Démontrons que la proposition est vraie pour k = 1 P(1) = 1 + 2cos (2x/3) Q (1) = sin x / sin (x/3) sin x = sin (2x/3 + x/3) = sin (2x/3) cos (x/3) + sin (x/3) cos (2x/3) d’où Q (1) = (sin (2x/3) cos (x/3) + sin (x/3) cos (2x/3))/ sin (x/3) = cos (2x/3) + (sin (2x/3) cos (x/3)) / sin (x/3) sin 2x = 2 sin x cos x, d’où sin (2x/3) = 2 sin (x/3) cos (x/3) et Q(1) = cos (2x/3) + 2sin (x/3) cos² (x/3) / sin (x/3) = cos (2x/3) + 2 cos² (x/3) 2 cos²x = 1 + cos 2x d’où 2 cos² (x/3) = 1 + cos (2x/3) d’où Q (1) = cos (2x/3) + 1 + cos (2x/3) = 1 + 2 cos (2x/3) Donc P(1) = Q (1) HEREDITE Supposons que la proposition est vraie pour k = n, n étant un entier naturel quelconque et fixé (ne pas spécifier cela c’est supposer que la proposition est vraie pour tout n, or c’est justement ce qu’il faut démontrer!). Nous supposons donc que P (n) = Q (n) pour n quelconque et fixé et nous devons démontrer que la proposition est vraie pour n + 1 (à cet égard la solution donnée ci-dessus ne respecte en rien le raisonnement par récurrence ; note méritée = 0, encore une fois il ne suffit pas de copier internet messieurs les bluffeurs et pseudo prof) Démontrons maintenant que la proposition est vraie pour n + 1 (A suivre)
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En mathématiques il n’y a pas de pure imagination. Le mot imaginaire, concernant √-1 a même été conçu tardivement. Bompelli dans ses calculs tombe sur un radical négatif. En principe c’est impossible, ça n’a pas de sens. D’ailleurs longtemps on parlera de nombres impossibles, pas de nombres imaginaires. Bompelli va accepter l’impossible et trimballer son radical négatif et se rendre compte qu’à la fin, dans ces calculs, ce nombre impossible se simplifie et disparaît. Ouf ! Mais ce qui a frappé les esprits c’est que trimballer cette aberration permet de résoudre certains calculs. Bref l’impossible a fini par être accepté. Mais comment formaliser ce nombre ? Euler a décidé de le formaliser sous la forme i et de l’appeler imaginaire. Vous voyez donc que ce nombre impossible n’a pas été imaginé de toutes pièces. Autre exemple. Le cinquième postulat d’Euclide est ainsi récrit : par un point extérieur à une droite il passe une et une seule parallèle à la dite droite. Ce postulat nul n’ a pu le démontrer et les Grecs pensaient qu’il était douteux. Ils pensaient qu’à l’infini deux droites pouvaient bien ne plusêtre parallèles car ils avaient de solides notions concernant les asymptotes. Certains mathématiciens se sont dit : et s’il passait plusieurs parallèles par ce point (ou aucune) ? Ce n’étaitpas pur imaginaire de leur part, c’était une exploration construite à partir d’un doute. Cette exploration a permis de fonder des géométries non euclidiennes grâce auxquelles la relativité par exemple a pu voir le jour.
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Le Suisse Argand (1768-1822) est celui qui marqua le plus clairement l’histoire de la représentation géométrique des nombres complexes. On peut ainsi synthétiser ses travaux. Un nombre imaginaire a + ib est représenté par un segment de droite faisant avec une droite donnée (d) un angle Ɵ tel que tangente Ɵ = b/a. Soit O le point d’intersection du segment avec (d) et A l’extrémité du segment. Le segment OA est tel que sa projection sur (d) = a et que sa distance à (d) = b. Alors on voit que tangente Ɵ = b/a. Ainsi avec la seule connaissance de la valeur de a et de b on peut construire un point A (et un segment OA) qui représentera géométriquement l’imaginaire a + ib. Si on appelle r la longueur OA on a : a = r cos Ɵ et b = r sin Ɵ , Soit a + ib = r cos Ɵ + i r sin Ɵ = r (cos Ɵ + i sin Ɵ ).
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Des imaginaires aux complexes Au dix huitième siècle les mathématiciens travaillent sur la forme des imaginaires. Les racines non réelles des équations ne sont pas encore caractérisées sous leur forme générique : a + b √-1. On trouve une première exposition de cette forme en 1746 chez d’Alembert. En 1749 Euler reviendra sur la démonstration de d’Alembert : « Si une équation algébrique de quelque degré que ce soit a des racines imaginaires chacune sera comprise dans cette formule général M + N √-1, les lettres M et N marquant des quantités réelles » [Recherche sur les racines imaginaires des équations, 1749] . Cette représentation des imaginaires sous la forme a + ib marque un saut considérable en mathématique. Elle ouvrira sur des représentations géométriques dont les applications seront cruciales dans tous les domaines des mathématiques et de la physique. C’est ainsi donc que furent conçus les nombres complexes, c’est-à-dire les nombres écrits sous la forme a + ib. Le nom même de complexe fut introduit par le mathématicien allemand Gauss en 1831, le premier à distinguer l’imaginaire i du complexe a + bi
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Naissance du concept d’existence
satinvelours a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
Dans l'exigence éthique et dans la pratique dans son existence de l'éthique, nous montrons que nous ne pouvons devenir nous-mêmes que par l'autre, que dans la construction de nos rapports avec l'autre, qu'être soi ce n'est jamais se suffire à soi-même. Il y a là une rupture très nette par rapport avec les philosophes antiques où il y a une exigence, une maîtrise de soi qui conduit très rapidement à cette indépendance et à cette suffisance à soi. « Autarkeia», autarcie, c'est l'idée d'une suffisance, je ne dépends plus de personne, donc je suis un sujet souverain. Ce n'est pas ce qui intéresse Kierkegaard qui voit dans ces morales là, la différence entre éthique et morale. Kierkegaard ne parle pas de sphère morale mais de sphère éthique. L'éthique engage l'humanité avec elle, alors que la morale garde une marque beaucoup plus limitée, plus particulière. Dans l'éthique je dois me penser absolument comme représentant de l'humanité. Je suis contraint de m'élever jusqu'à cette universalité. Kierkegaard ne comprend pas le terme éthique d'une façon empirique, c'est-à-dire comme simplement cet ensemble de règles, de principes auxquels nous nous soumettons pour que la société puisse exister, fonctionner. S'il était possible de réduire l'éthique à cela on ne pourrait pas s'expliquer pourquoi certains principes, pourquoi certaines valeurs, plus que d'autres, peuvent nous atteindre, peuvent nous toucher. On resterait dans un rapport d'extériorité. Autre est la règle éthique. Dans cette règle là, que je le veuille ou pas, quelque chose se passe, c'est-à-dire je me sens vraiment concerné. Dans L'être et le néant, Sartre essaye de nous convaincre que nous n'existons véritablement nous-mêmes que médiatisés par l'autre et reconnus par autrui. Je n'accède à moi-même que par cette médiation qui est l'autre, qu'il matérialise, entre autre, dans le regard. Sartre va prendre comme exemple un sentiment négatif, la honte. Il analyse une situation de honte et dit en substance, si vous prenez un sentiment comme la honte, vous comprenez qu'on ne peut pas avoir honte tout seul. Quand j'ai honte de quelque chose que j'ai fait ou pas fait, cela peut aussi être un manquement. Quand on analyse on voit bien que ce n'est pas tout seul que j'y arrive. Je peux réellement être tout seul mais en fait je juge mon acte en intériorisant totalement le jugement d’autrui. Je le juge par le regard d’autrui qui est objectivé par la morale. Et si j'ai honte de moi c'est parce que j'ai intériorisé à l'intérieur de moi, des regards de l'autre. Certains principes et certaines valeurs que cette morale nous impose de l’extérieur nous touchent, nous atteignent profondément et produisent des émotions, des sentiments. Ses émotions et ses sentiments il faut les travailler prendre l'émotion, prendre le sentiment comme une reconnaissance et donc comme un guide. Si ce principe, cette valeur me touche au point de me faire éprouver une émotion c'est la preuve qu'il y a quelque chose de l'universel dont je suis porteur, qui passe en moi, moi sujet. L'universel descend dans ce qui est subjectif, l'individu, et de l'autre côté l'individu éprouve qu'il n’est pas qu'un individu mais qu'il peut s'ouvrir, transcendance. Le sujet s'ouvre à autre chose qu'à lui-même. Être soi, c'est être ouvert. Nous sommes des totalités ouvertes. -
Naissance du concept d’existence
satinvelours a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Philosophie
Dans le stade éthique je me prépare à l'absolu. Et l'absolu n'est pas encore Dieu, il est encore logé dans l'humain, il est dans l'autre, l'autre que je dois respecter dût-il m'en coûter la vie (Référence à Dostoïevski). Nous ne sommes pas responsables des autres d'une façon contingente, dans un contexte, nous sommes absolument responsables des autres quel qu'en soit le contexte. La seule façon dans la sphère éthique, pour Kierkegaard, de s'assurer que nous allons faire le bon choix de nous-mêmes c'est de nous arracher au temps. Le choix de soi doit se faire sous le regard de l'éternité. Dans l'éthique nous sommes responsables de tous « et moi plus que les autres ». Ce petit plus que l'on rajoute est axiologique. Il va concerner les principes au sens où si je maintiens une égalité, je suis radicalement responsable de moi-même et de tous les autres, sous-entendu comme tout le monde, comme chacun d'entre nous. Cette égalité risque à la limite de produire des effets insidieux, et je vais me détourner de tout cela. On retrouverait Heidegger et la pensée de la mort. Des analyses très célèbres de Heidegger du « on ». Quand on conçoit la mort on utilise pudiquement, et cela a un sens ontologique, le « on ». On meurt. L'homme meurt. Une règle naturelle dont personne n'échappera. Mais comme dit Heidegger dans « on meurt » il n'y a aucun « je » qui meurt. Il y a un escamotage du sujet et de la subjectivité. On évite, par ce moyen là qui utilise les ressources grammaticales, linguistiques dues à la langue, cette confrontation. Nous faisons semblant de réfléchir à la mort mais en définitive nous tirons notre révérence et nous nous dérobons. C'est un peu semblable ici. Si on maintient l'égalitarisme au bout d'un certain moment bien sûr nous sommes tous responsables, mais moi pas plus que les autres. Et moi pas plus que les autres c'est que personne n'est responsable. Le plus manifesté par Dostoïevski me rappelle que je n'ai pas le droit de me départir de cette responsabilité. C'est la charge supplémentaire que concrètement cette responsabilité, je vais être obligé de la vivre, de la prendre en charge et dans mon existence de la prendre au quotidien. L’éthique me commande d'exister concrètement et donc subjectivement, mais en même temps comme sujet universel, devant répondre de toutes choses. Cette situation évidemment m'enferme dans une forme de contradiction douloureuse qui fait de toute existence humaine le lieu d'un déchirement, d'une tension extrême qui ne saurait disparaître. Nous pouvons au mieux la nommer et prendre en charge cette tension, ce déchirement, et la vivre en lui donnant un sens qui pour Kierkegaard ne sera donné que d'une autre sphère, la sphère religieuse. Si on ne s'ouvre pas à cet absolu qu’est Dieu, alors ce déchirement indépassable qui est le fond de toute existence, deviendra insupportable et nous amènera à nous décharger du fardeau de l'existence. Or ce n'est pas le but de Kierkegaard. Il ne s'agit donc pas de confondre éthique et non conformisme social, mais l'éthique est ce moment dans lequel nous manifestons ce qui est déjà une partie de notre transcendance. -
« Boire un grand bol de sommeil noir... »
satinvelours a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Littérature
Café cantante Lámparas de cristal y espejos verdes. Sobre el tablado oscuro, la Parrala sostiene una conversación con la muerte. La llama no viene, y la vuelve a llamar. Las gentes aspiran los sollozos. Y en los espejos verdes, largas colas de seda se mueven. Traduction : Pierre Darmangeat Café-Concert Lampes de cristal et miroirs verts. Sur l’estrade obscure, la Parrala tient une conversation avec la mort. La flamme ne vient pas, elle l’ appelle à nouveau. Le public aspire les sanglots. Et dans les miroirs verts de longues traînes de soie se meuvent. À travers la présence magnétique de la cantaora, le cante se fait médium psychopompe, lien unissant les deux mondes. La chanteuse tutoie la mort sur la scène obscure. C’est cela qui rend le cri si terrible : le chant apparaît comme l’expression directe de cette « conversation avec la mort ». Thomas Le Colleter -
« Boire un grand bol de sommeil noir... »
satinvelours a répondu à un(e) sujet de satinvelours dans Littérature
"Mario Castelnuovo-Tedesco est surtout connu pour ses pièces pour guitare classique. Sa musique puise souvent sa source d'inspiration dans la littérature ou se marie souvent avec la poésie et la scène". https://www.youtube.com/watch?v=XoT10SfYCdg -
Il y a parenté dans nos cultures. Je le dois, je pense, à une mère de culture orientale. La différence avec vous c’est que, par nature, je suis tourné vers l’action ce qui m’oblige à faire des choix. Pour communier avec votre pensée il me faudrait étudier vos sources culturelles. Me détourner donc de mes actions actuelles. Je note qu’il y a un continent culturel à découvrir, le vôtre. Reste à créer une disponibilité pour le découvrir (je n’imagine pas qu’il suffit de quelques heures ni de quelques jours pour le découvrir, il faut plus de temps). Nombre de personnes qui interviennent ici sont des spectateurs. Un tel par exemple parle de sciences (exactes) que manifestement il ne pratique pas. Vous voyez de qui je parle. Avec ce type de personnes qui savent tout (en puisant sans cesse dans l’internet) sans jamais rien pratiquer dans le réel vous perdez votre temps. Ils viennent ici compenser leur impuissance sociale. Laissez les avoir le sentiment de valoir quelque chose quelque part. Vous êtes situé, je pense, dans un monde construit autour de valeurs (morales). Vos valeurs ne sont pas accessibles à nombre d’occidentaux. D’où un dialogue de sourds. Vous venez les contester dans leurs valeurs. Mais à partir de vos valeurs. Çà ne peut pas passer.