Aller au contenu

satinvelours

Banni
  • Compteur de contenus

    3 006
  • Inscription

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par satinvelours

  1. satinvelours

    Recherches

    Le dernier livre de Joëlle Proust ( directrice de recherche au CNRS, spécialiste des sciences dites cognitives) est passionnant. En parlant des actions cognitives (toute action qui exige la mobilisation de notre pensée dans des secteurs donnés de connaissance) elle note que toute action dans son développement entraîne une évaluation. J’évalue le déroulé de mon action. Cette évaluation s’appuie sur le ressenti ( fais je bien ?, suis je en passe de réaliser mon projet ?, est ce que je dois modifier mon action? Suis je pertinent ? Etc.). Elle écrit : ces sentiments sont les maîtres du jeu, nous sommes aimantés par des sentiments. Cette interaction entre sentiments et raison, ce mélange permanent entre évaluation ( sentiment ) et pose des actes (la raison détermine alors les contraintes causales) est permanent. La distinction faite par les occidentaux continentaux européens ( la France et l’Allemagne) entre raison et sentiment est une singularité culturelle dans le monde. C’est une singularité appauvrissante dont il faut savoir se détacher ( en allant vivre temporairement dans d’autres pays par exemple).
  2. satinvelours

    Recherches

    Dans le développement de sa pensée chacun rencontre, dans le cadre social, au moins deux despotismes. Celui de Dieu et celui de la Raison. Dieu comme la Raison donnent la Loi que chacun doit suivre. Celui qui s’appuie sur la révélation doit suivre la Loi donnée au prophète, celui qui s’appuie sur son propre raisonnement doit suivre la Loi donnée aux prophètes que sont les sachants, en général les scientifiques ou les philosophes, qui disent comment penser en respectant la Raison. Dans le cas de l’Empire de la Raison il y a cette excitation : chacun peut se penser élu de la Raison, et donc chacun peut prétendre accéder au Vrai par la raison, chacun peut devenir un prophète pouvant imposer la Loi. Disons que l’Empire de la Raison est plus démocratique, chacun peut concourir pour devenir celui qui imposera la Loi révélée dans la Raison. L’Empire de Dieu est beaucoup moins démocratique. La Loi a été donnée une fois pour toute à un Prophète. Bon il y a des accommodements, des textes écrits qui viennent compléter la Bible et le Coran qui permettent une ouverture pour une caste aristocratique de religieux. Chez les apôtres de la Raison il y a plus d’ouverture, même si la bataille fait rage pour le pouvoir. Chaque apôtre de la Raison est un petit dictateur en puissance. Chacun parle et dit j’ai raison. Chacun est un prophète.
  3. satinvelours

    Recherches

    Il est possible de construire une pensée avec le désir de l’imposer aux autres. Ce désir de s’imposer provoque néanmoins un certain déport. Pour s’imposer il faut souvent déconstruire la pensée de l’autre ce qui oblige à se déporter vers la pensée de l’autre. Cela oblige aussi à abandonner toute idée en rupture avec les idées du temps, cela ruine toute créativité. Dans un combat où il s’agit de s’imposer nous rencontrons parfois une belle esthétique du combat mais aussi une certaine banalité des conceptions. Une autre façon de penser est de tenter de mettre en mots, de construire un édifice verbal qui « colle » au mieux avec les mondes que nous sentons se presser en nous. Une telle pensée, en rapport avec un univers de sentiments non encore incarnés dans des mots, est difficile à engendrer. Elle est parfois aussi empêchée si elle révèle trop contraire aux pensées dominantes exprimées dans le milieu culturel où se trouve le concepteur. Car cette pensée, si elle contredit les pensées usuelles est aussitôt attaquée. Tout alors dépend de la capacité d’indifférence du concepteur au jugement commun.
  4. satinvelours

    Recherches

    Nous construisons des représentations qui permettent l’action, c’est à dire qui permettent la réalisation de nos désirs, de nos projets. Il y aurait déjà beaucoup à dire sur cela, qu’est ce qu’une représentation, que sont nos désirs, etc. Mais quand je lis votre message je vois aussi à quel point nous différons par nos cultures, nos sensibilités, etc. Sans qu’il me vienne à l’idée de créer une hiérarchie entre ces cultures. Par exemple quand vous dites que la nature n’a pas de conscience vous appliquez les règles d’une culture rationnelle française qui agit sans que le sujet s’en rende compte. Vous séparez la nature de l’homme, vous établissez une distinction radicale entre la nature et l’homme sans vous rendre compte que cette distinction est l’effet de choix culturels propres aux pays rationalistes. Je ne dis pas que ce choix est faux, je dis seulement que ce choix laisse de côté d’autres choix possibles. Pour ma part comme j’inclue l’homme dans la nature je peux dire que la nature a une conscience et que cette conscience est celle de l’homme. Notre conscience est celle de la nature. Disons que j’ai une approche d’abord synthétique du monde (en terme un peu guindé on dirait : une approche holiste) alors que le français cartésien a d’abord une approche analytique. Ces approches différentes, qui sont peut être l’effet du caractère, comme il existe par exemple des extravertis et des introvertis, conduisent à des cultures différentes.
  5. satinvelours

    Recherches

    J’ai quelques difficultés à vous répondre car dans mes représentations je n’établis pas de rupture entre la nature et l’homme. L’homme est dans la nature, et non hors de la nature. Je n’adhère pas à cette distinction européenne occidentale théorisée par Kant avec sa référence à l’état de nature qu’il faudrait dépasser par des valeurs qui permettraient de sortir de l’état de nature. Pour moi la nature est elle-même en évolution. Elle évolue ne serait ce que par l’évolution de l’espèce humaine qui pourrait bien être la pointe avancée de la nature en mouvement. Nous pouvons considérer que l’intelligence humaine en effet permet de s’affranchir d’un certain déterminisme dit naturel ( le naturel étant défini du coup comme un naturel sans l’homme). Mais cette intelligence est elle même incluse, noyée dans un « cerveau » qui nous dépasse et produit lui même cette intelligence. Car pour moi nous n’existons pas hors du cerveau comme le pensent les neuro, nous sommes, même dans notre intelligence, produits par un cerveau qui nous englobe et nous transcende. En conclusion la nature elle même est dans un mouvement créateur qui lui est propre et dont nous sommes l’expression.
  6. satinvelours

    Recherches

    Il semble que la civilisation continentale européenne de l’ouest soit affrontée à un problème de créativité. Cette civilisation se contente de se déclarer athée. Que dirait-on d’un ancien communiste convaincu, genre bolchevique, qui, ayant abandonné ses convictions répondrait à quiconque l’interrogerait sur ses idées politiques actuelles : je suis anticommuniste ? Nous lui demanderions : oui, mais encore, quelles sont aujourd’hui vos idées politiques ( sous entendu : positives ?). L’athéisme signale l’abandon d’anciennes représentations. Mais il signale aussi l’incapacité de forger une nouvelle orientation dans laquelle, au moins, la possibilité d’un sens émergerait. Celui ou celle qui se déclare athée se contente de signaler son infertilité mentale. Il ou elle est fièr.e d’abandonner un chemin tout en étant incapable d’en ouvrir un nouveau, un nouveau chemin pour la communauté des hommes et des femmes. Le dernier conflit en Europe a entraîné tellement d’horreur qu’il a aussi provoqué l’abandon des anciennes représentations religieuses ( sauf peut être en Russie, mais la religion russe est tout de même assez atypique, il s’agit plutôt d’une représentation nationaliste ou impériale). Cet abandon oblige à construire, à penser, à créer de nouvelles reprentations mentales qui donnent sens. Mais l’esprit occidental continental européen ne peut que constater son infertilité. Certes il existe de grands esprits qui ont tenté et tentent de bâtir de nouvelles représentations mais aucun d’entre eux n’a pu dépasser l’adhésion de quelques uns seulement, jamais il n’a pu emporter l’adhésion du plus grand nombre. Nous avons quitté un monde ( religieux) tout contents nous en être libérés, mais nous sommes incapables d’avancer autrement que sous l’impulsion de quelques désirs primaires. Heureusement tout de même qu’il y a encore ces désirs ! Sans lesquels notre taux de fécondité ( réel) serait tombé à zéro.
  7. satinvelours

    Recherches

    Il est probable que les nouveaux média, par exemple ce forum, abolissent la perception de l’extériorité de l’autre. L’autre acquiert un quasi statut d’intériorité. En conséquence l’autre devient un être de sa propre aire mentale, animé d’une certaine autonomie par rapport au « je ». Ces nouveaux média permettent de précipiter dans un réel verbal les personnalités en conflit, en soi, avec « je ». Il s’agit alors d’un dialogue entre le soi « pilote » et les autres soi, vagues, ceux qui agissent sans parvenir à l’incarnation. Nous sommes en quelque sorte plusieurs en un. Et cette pluralité peut devenir plus « tactile » grâce aux nouveaux média.
  8. satinvelours

    Recherches

    Poser l’existence d’un réel immatériel, bien sûr d’un réel immatériel « actif », paraît tellement être le produit d’un pari que cette hypothèse ne cesse de vaciller. Il est difficile de la tenir dans la durée. Il est toujours possible d’aller fouiller dans les théories scientifiques actuelles. On y tombe actuellement sur la question de l’origine du monde qui manifestement pose problème. Bien sûr il y a les négationnistes qui s’en sortent en niant la possibilité de cette origine. Mais les plus grands astrophysiciens finissent par accepter de considérer la possibilité d’une origine même s’ils sont incapables d’en rendre compte. En fait avec cette question des origines nous retrouvons le « souci » de Kant aux prises avec cette même question. En gros : comment est il possible qu’il existe quelque chose ? Nous retrouvons donc cette idée de la chose en soi. Manifestement nous touchons là les limites des capacités conceptuelles de l’esprit humain. Il faut s’affranchir des notions d’espace et de temps pour pouvoir continuer l’exploration. Mais s’affranchir de ces notions ouvre soit sur le néant soit sur des imaginaires que jamais rien ne viendra consolider. Bref il faut abandonner cette voie ( la science physique). Mais aussi pourquoi explorer cette voie ? Manifestement l’intention est de trouver une preuve ( au moins pour soi) de l’existence d’un immatériel ( agissant). En passant la physique n’arrête pas de poser comme existants des immatériels. Mais ce sont des immatériels passifs ( conséquences de réalités matérielles). Le concept de force posé par Newton est un concept qui pose l’existence d’un immatériel. Quand il posa ce concept il fut aussitôt attaqué par ses contemporains qui crurent qu’il posait l’existence d’un immatériel actif, agissant. Pourtant non, il n’existe aucune force en soi. Ce concept figure l’effet d’une masse sur une autre. Il est figuratif, il n’est pas tel qu’il provoque, crée l’attraction. Il en est de même des immatériels des physiciens. Il y a peut être le concept d’énergie qui est troublant. Mais personne n’est capable de concevoir ni d’imaginer ce que peut être l’énergie en soi. Tous sont obligés de penser à l’énergie de quelque chose pour tenter de remonter à l’énergie en soi qui reste de toute façon impossible à saisir. L’en soi ( de Kant) reste insaisissable. En définitive il apparaît que ni la science, ni la philosophie ne pourront jamais apporter la preuve de l’existence d’un immatériel actif. Elles s’efforcent plutôt, d’ailleurs, d’apporter la preuve de l’inexistence de tout immatériel agissant, mais là aussi elles échouent. La physique toutefois, hors la question de l’origine, question qui la dépasse, et qui elle, la question, ouvre sur la possibilité d’un immatériel actif, affirme que, concernant l’existant actuel, il ne peut pas y avoir d’immatériel actif. Mais la physique traite de l’inanimé. Et si dans l’inanimé, il paraît plausible qu’il ne puisse pas exister d’immatériel actif, il existe un autre monde, celui de l’animé, qui n’est pas réductible à la physique. La vie ajoute quelque chose à la physique. Il paraît impossible d’appliquer la seule loi de la causalité telle qu’elle est appliquée aujourd’hui par les physiciens pour rendre compte de l’apparition de l’animé ( la vie). À tel point que les recherches concernant la tentative de reproduction de l’émergence de la vie à partir de la matière inanimée sont aujourd’hui abandonnées. Bien sûr il est possible de synthétiser une cellule mais il aura fallu que le modèle de la vie soit donné au préalable. C’est ce préalable que nul ne peut même imaginer du comment il est arrivé. Les matérialistes militants sont contraints de dire : la vie est un accident, sa probabilité d’apparition est nulle, ou encore (Monod) si l’univers revenait à naître à l’identique la vie n’y apparaîtrait pas. Les déistes militants comme les matérialistes militants veulent tellement avoir raison qu’ils en finissent par être de parfaite mauvaise foi. Du coup pour réfléchir sur cette hypothèse d’un immatériel actif il faut compter sur ses seules forces puisque les autres sont tous animés par une intention préalable à la mise en place de leur recherche : oui cet immatériel existe, ou : non cet immatériel n’existe pas.
  9. satinvelours

    Recherches

    La guerre imbécile que se livrent d’un côté les athées et de l’autre les déistes freine l’exploration du réel. Les athées se battent à mort non seulement contre Dieu mais aussi contre toute hypothèse qui pourrait introduire l’existence d’un réel immatériel. De l’autre côté dès que l’on émet l’hypothèse de l’existence d’un réel immatériel, les déistes se précipitent pour s’emparer de cette hypothèse et y placer leur Dieu. Il est difficile de se libérer de cette guerre des imbéciles pour tracer enfin un chemin vers l’exploration.
  10. Ici est exprimé un fantasme dont la possible réalisation engendre une jouissance anticipée : la mort de tous les Russes. La guerre Ukraine Russie permet de donner une incarnation à des fantasmes bizarres. C’est le danger de tous les conflits réels : ils réveillent chez le quidam des troubles ancestraux.
  11. satinvelours

    Recherches

    Que l’appréhension du réel soit si souvent déterminé par le désir plutôt que par l’observation reste tout de même un objet d’interrogation. Et pourtant, même chez les scientifiques les plus éminents, la détermination du réel reste bien souvent déterminé par le désir. Je pourrais simplifier une telle attitude ainsi : le désir enfante le réel. Bien sûr pas tout du réel mais bien des pans du réel. Dit autrement encore : le réel est ce que je désire qu’il soit. Si pour le coup je recours à l’observation des autres, tous se conduisent comme si des pans entiers du réel résultaient de leurs désirs. Et comme je fais partie de l’humanité il est probable que moi aussi je désigne du qualificatif de réel bien des « réalités » produites en fait par mon désir. Cette puissance créatrice du désir est tout de même assez phénoménale. Mais il est possible aussi que sans cette puissance créatrice le désir de vivre aurait fini par s’éteindre. Et il est possible aussi que cette puissance créatrice soit actuellement en train de s’affaiblir dans l’occident européen. Il existe tout de même un réel réel, c’est à dire un réel qui n’est pas le produit du désir, et il finit par arriver que ce réel réel finisse par terrasser le réel désiré. Si, au sein de l’humanité, le désir dans sa volonté créatrice finissait par être en tout et pour tout vaincu par le réel réel alors il est probable que l’humanité disparaîtra d’elle-même, sans nécessité d’une quelconque catastrophe cosmique ou climatique, elle disparaîtra d’elle même en ne renouvelant plus, en n’enfantant plus.
  12. satinvelours

    Recherches

    Le dialogue que je peux mener avec moi même, par exemple dans une solitude, finit par manquer d’une exigence. L’exigence consiste à atteindre une percée dans la recherche d’une pensée construite, dans les mots, et résolument lucide. Le dialogue avec autrui, un proche par exemple, est intéressant, mais il y a toujours une adaptation à l’autre qui dévie l’exigence de lucidité et de construction verbale. Le forum est un espace dans lequel, pour moi, vit un être qui produit cette exigence. Cet être, l’expérience le prouve, ne peut pas être incarné par un intervenant du forum. Cependant, et c’est là l’intérêt du forum, les intervenants sont animés par une violence qui le plus souvent les dépasse, violence que je peux leur arracher pour la conférer à cet être sous forme d’exigence. Je me retrouve face à un être exigeant, ce que je cherche. Cette utilisation du forum est délicate. Elle est productive tant que je peux extraire et convertir en exigence la violence banale et le plus souvent imbécile des foromeurs. Mais si je cède à leur imbécilité je tombe dans le piège où ils tombent : se battre pour exister et pour cela détruire l’existence de l’autre. Il est probable que toute pensée philosophique de tout auteur est marquée par l’influence exercée par la représentation qu’il se fait de l’auditeur . Il est donc probable que toute pensée philosophique n’accède à aucune objectivité. Il n’est possible d’atteindre l’objectivité, dans sa pensée, que si l’on arrive à s’adresser à un interlocuteur évidé de tout contenu autre que l’exigence de lucidité.
  13. satinvelours

    Recherches

    Lorsque j’enseignais ( l’enseignement fut l’un de mes métiers) j’étais portée par le désir de transmettre non seulement un savoir mais aussi une méthode qui permette à chacun de mes élèves de s’approprier ce savoir. Il me fallait donner à chacun de mes élèves la possibilité de continuer de bâtir un monde en construction. Cette vision d’un monde en construction était le cadre dans lequel mon action prenait sens. Mais enseigner avec une telle intention a fini par m’épuiser, d’autant que les élèves vis à vis desquels je m’investissais le plus étaient ceux qui avaient le plus de difficultés à comprendre. La vision d’un monde en construction, construit par tous même par les moins doués prenait elle-même place dans une sorte d’éternité. Mais je fais une erreur si je pense que c’est cette vision d’éternité qui engendra ma façon de transmettre. C’est au contraire ma volonté de transmettre qui engendra ce cadre d’éternité dont j’avais besoin pour transmettre ainsi. Le désir, ici de transmettre, engendra donc ma représentation du monde. Du moins dans une personnalité comme la mienne. Mon mécanisme mental est peut être une singularité. Néanmoins je ne peux plus enseigner et je ne sais pas si cela est consécutif à mon épuisement ou à une transformation de ma vision du monde qui ne rend plus possible ma manière d’enseigner. Il est possible que ce soit l’épuisement qui obscurcisse ma vision du monde. C’est étonnant de penser que c’est mon désir ( de transmettre) qui créa ma représentation du monde. Comment un tel désir a t il pu naître ? Comment se fait il que ce désir se soit à ce point investi en celles et ceux qui étaient sans cesse sur le point d’être largués par l’enseignement usuel ? Que la puissance d’un désir puisse engendrer une volonté d’éternité, non pour l’éternité elle-même mais pour que l’éternité rende possible l’action est tout de même un défi. Il est possible que ce défi soit aussi tenu par quiconque s’investit à fond dans l’action sociale.
  14. Du fait de mes origines russes, votre jouissance à tuer de Russes a quelque chose d’épouvantable pour moi. Je comprends votre choix : faire la guerre aux Russes, je ne comprends pas votre jouissance à tuer des Russes. Votre satisfaction a quelque chose d’effroyable.
  15. Ils nous menacent à la mesure de notre engagement en Ukraine. Si nous choisissons de faire une guerre totale en Ukraine nous choisissons donc de faire la guerre aux Russes. Si nous choisissons de faire la guerre aux Russes ils nous feront la guerre.
  16. Les Américains ont tout de même exterminé les Indiens. Et balancé deux bombes atomiques.
  17. Il y a en effet un mélange entre Ukrainiens et Russes qui me fait penser que cette guerre est en définitive une guerre civile. Les occidentaux, l’Europe de l’ouest, n’y comprennent rien, et choisissent de défendre l’Ukraine ( qui les indiffère totalement) simplement parce qu’ils ont peur des Russes. Les Américains manipulent la peur des Occidentaux européens pour avancer leurs pions. Il y a quelque chose d’étonnant dans cette trouille des Occidentaux ( de l’Europe continentale, les occidentaux anglo saxons, c’est autre chose, eux font une guerre de position et d’influence).
  18. satinvelours

    Recherches

    Je suis d’accord là dessus. En effet nous avons nos limites. Qui sont celles de la raison ( raison = action de raisonner à partir d’axiomes sous l’empire de la logique). Mais nous avons aussi l’imagination. Il me semble que notre imaginaire, notre capacité à l’imagination, peut nous permettre de dépasser les limites de notre raison. A vrai dire cette question des origines « is very exciting » car elle stimule l’imagination. Elle stimule l’activité mentale. Elle stimule nos jeunes chercheurs qui se disent : il reste quelque chose a découvrir.
×