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Entretien d'embauche, comment s'habiller ?
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de Fuck Them All dans Emploi
Vous surévaluez l'importance de l'habillement. Une façon de se vêtir correcte est une façon que le recruteur ne remarque pas. Je n'en ai rien à faire de l'allure vestimentaire du collaborateur que je veux recruter mais une allure qui capte trop mon attention je n'aime pas. Adaptez-vous aussi à la nature de l'emploi que vous sollicitez. Si c'est un métier de technicien votre allure tout le monde s'en fout, si c'est un métier de commercial, attention, le contact avec une clientèle exige une certaine façon de se vêtir. Bon, ensuite, l'essentiel c'est votre façon de vous présenter, d'entrer dans la salle où vous attendent vos juges. Rentrez sans être nerveux, saluez les examinateurs sans trop de familiarité, dites pas "Bonjour messieurs dames" par exemple, faites gaffe à ce genre d'attitude, ça peut vous ruiner. Sachez que les premiers instants sont essentiels dans l'appréciation que nous allons porter sur vous. Soyez souriant par exemple. Mais surtout pas familier, ne vous mettez pas en situation d'infériorité, soyez assez "brave" pour faire face avec cran aux autres sans bien sûr aller trop loin. C'est terrible à dire mais ce sont celles et ceux qui sont sûrs d'eux dans leur vie qui réussissent le mieux les entretiens. Ceux qui se sentent dévalorisés dans la vie, qui ne sont pas sûrs d'eux, dégagent une impression qui déplait. C'est cruel mais c'est comme ça. Donc, si vous allez mal dans la vie ne le montrez pas. Affirmez-vous, nous aimons les gens qui s'affirment. Croyez en vous, ou donnez l'impression que vous croyez en vous. Nous préférons travailler avec un collaborateur qui a de l'initiative, qui a du chien, plutôt qu'avec un soumis. Ne provoquez quand même pas le jury !!! il ne faut pas aller trop loin. Mais une femme ou un homme de caractère ça plait (sauf si vous postulez pour un emploi de fonctionnaire lambda, type exécutant de base, ou un emploi dans le privé où l'on vous demandera un travail d'exécution type "robot", là faites gaffe, si vous avez du caractère vous allez foutre la trouille à vos futurs chefs). Quand vous vous asseyez mettez bien vos avant bras sur la table s'il y a en a une, ne croisez pas les jambes, ni les bras ! Donnez l'impression d'une ouverture constate. Ne regardez pas intensément une seule personne s'il y a plusieurs examinateurs. Et surtout, surtout, préparez vous ! Exercez-vous à parler tout seul, ou devant une personne qui peut vous assister. Il est extrêmement important que vous ayez ce type de préparation. Sachez parler de vous succinctement mais en suivant un plan que vous aurez préparé et que vous suivrez dans votre esprit pendant l'entretien. Donnez l'impression d'être analytique, vif, rapide, allant droit aux faits. Présentez-vous de manière succincte, prénom, nom, âge (pas d'info sur votre vie privé, marié, enfants, etc. on s'en fout) déclinez votre parcours scolaire dans les seules grandes lignes, pareil pour votre parcours pro. Valorisez-vous tout le temps, même si vous avez exercé des métiers de merde, valorisez-vous, valorisez-vous, toujours. Votre présentation ne doit pas dépasser cinq minutes (voire 10 si le poste sollicité est un poste de responsabilité importante). N'oubliez pas d'exposer les motivations qui vous font postuler cet emploi. Si c'est un entretien à bâtons rompus, sans exposé préalable, gardez en tête un certain canevas tout de même. Allez bon courage. Quand vous partez ne soyez pas non plus familier, dites pas : "Au revoir messieurs dames bonne journée", dites "merci pour votre attention" par exemple, soyez bref. Faites gaffe aussi aux femmes qui vous conseillent ici. Soyez assez fin pour voir qu'elles vous utilisent pour parler d'elles. Relativisez leurs dires. Votre "cas" elles s'en foutent, c'est leur "cas" qui les intéresse, pas vous. -
En effet la conscience d'accès...Il y a un certain abus chez les neuropsy lorsqu'ils disent qu'ils vont expliciter ce qu'est la conscience et faire la peau au dualisme, entendons par là la dualité cerveau-esprit. Ils récupèrent le mot conscience de manière abusive. Ils ne disent rien sur la "conscience" en tant qu'expérience mentale, ce qu'ils disent c'est un récit-descriptif des mécanismes cérébraux qui permettent de corréler ces mécanismes à l'expérience mentale du conscient. Pratiquement cela signifie : observer l'activité du cerveau, la décrire (et je reconnais qu'il y a là un travail colossal à faire) puis corréler ces descriptions avec ce que dit un volontaire qui subit les expériences visant à établir mesures et descriptif. Une fois la corrélation faite le neuropsy parle de conscience d'accès, formule totalement abusive, il devrait dire "accès à la conscience". Bref ne jamais oublier qu'il y a aussi l'intention (comme dirait Husserl) dans la démarche consciente, l'intention des scientifiques étant aussi de "dominer" l'autre, comme le font les religieux ou les mystiques. Philosophes, scientifiques et religieux, souvent, ont pour seule intention de dominer l'esprit des autres. Ce n'est heureusement pas toujours le cas mais c'est souvent le cas. Dehaene reconnaît d'ailleurs qu'il manque une théorie qui unifie le neural et le mental. Soit dit en passant il différencie du coup le neural du mental sans même s'en rendre compte. Il rejette le dualisme mais il est bien incapable de le "réduire". Ce qu'il espère c'est l'établissement d'une "série de lois qui expliquent pas à pas comment les états d'activité du cerveau produisent des états mentaux". Ce qui est toujours absurde et vain ! Ce qu'il espère c'est un descriptif à ce point poussé des mécanismes observables que nous pourrons déduire chaque état mental d'un état physique. Mais ce faisant nous ne saurons toujours pas ce qu'est un état mental conscient ! Cette ambition, celle de Dehaene est ridicule et prétentieuse : il veut faire de l'activité mentale un résultat, une conséquence factuelle d'une activité physique. Ambition qui se cassera la gueule. C'est toujours pareil : quand ce n'est pas un prophète qui nous dit la volonté de dieu, c'est un scientifique qui nous dit la volonté de la matière. Tous des gamins immatures.
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"Lorsque nous prenons conscience d'une information, celle-ci entre dans un système de stockage qui la maintient en ligne et le rend disponible au reste du cerveau. Parmi les millions de représentations mentales inconscientes qui, à tout instant, traversent nos circuits cérébraux, l'une d'entre elles est sélectionnée pour sa pertinence par rapports à nos buts actuels" "Par rapport à nos buts actuels"...Donc, si je suis Dehaene, ce sont nos buts qui déterminent la prise de conscience, c'est-à-dire la sélection d'une information. Mais ces buts, qui les déterminent ? Avons-nous conscience de nos buts ? Ces buts viennent d'où ? Qui les pense ? Préexistent-ils à tout fait conscient ? "La conscience est le dispositif qui la stocke et la rend disponible à tous les systèmes de décision de haut niveau. Nous possédons un poste d'aiguillage, une architecture cérébrale qui a évolué afin d'extraire l'information pertinente et de l'expédier aux systèmes adéquats. Le psychologue Bernard Baars l'appelle "espace de travail global" : un système interne, découplé du monde extérieur, au sein duquel nous sommes libres de créer nos propres images mentales et de les transmettre à n'importe quel processeur cérébral spécialisé". C'est assez curieux cette définition : "la conscience est un dispositif"...La conscience serait donc une activité, qui ne crée rien par elle-même mais qui prend des informations, qui capte des informations qu'elle peut ensuite combiner pour créer...Mais alors comment ces informations (inconscientes) sont-elles sélectionnées ? Sur la base d'un but, sur la base d'une intention préalable (et là nous retombons sur Husserl, avec l'intentionnalité) ?
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Les Français ont encore du mal à accepter que, pendant que 20 millions de Russes mourraient pour s'opposer aux Allemands, eux se faisaient mettre par ces mêmes Allemands, dans les alcôves, en écoutant Schubert.
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Sympa ton message ! Donne moi des images de l'océan, Belle ! La philosophie dans le boudoir, avec toi, quelle histoire !
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J'aime, dans mes pérégrinations mentales, être accompagné par des marginaux. N'est-ce pas le propre du philosophe que d'être entouré de bouffons ? En tout cas je me suis attaché le canard. Spectacle insolite d'une belle regardant le cygne, tandis que le canard bougon fait "coin-coin".
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Ah ! Naluue, je comprends mieux ton énervement à propos de certains personnages du forum !!! Mais là tu touches dans les profondeurs de l'âme européenne, là où règnent tant de refoulements. Bien sûr que cette attaque est intolérable et la probabilité que ce soit des ados arabes, je dis bien arabes et non pas musulmans est forte. La tante de mon épouse s'est fait dépouillée il y a quelques mois par un petit groupe d'arabes à la porte de son appartement, à Sarcelles. Bien sûr la communauté juive n'analyse absolument pas la situation de la manière que les "gentils" qui s'étalent ici. Il y a dans ce conflit juifs-arabes une dimension qui n'est pas religieuse mais qui est territoriale. La guerre au Moyen-Orient entraine des identifications (arabes-palestiniens) qui ne sont pas justifiables mais dont nous pouvons comprendre les mécanismes. Les Européens d'origine catholique et coloniale vont s'emparer de ce fait divers pour légitimer leur haine des arabes en la cachant derrière la dénonciation de l'islamisme. Ce qui prime chez ces gens-là, ce n'est pas la dénonciation de l'antisémitisme c'est la possibilité d'être légitime à haïr les arabes sous le couvert de raisons prétendument humanistes. Je vais te raconter une anecdote. Je me suis retrouvé, il y a quelques jours, dans un diner, face à un catho pratiquant, un petit bourgeois propre sur lui, qui y alla de son couplet antimusulman, qui se termina, bien sûr, après quelques verres de vin, en couplet anti-arabes. Car ca se termine toujours comme ça, on part de la religion et ça se termine en haine contre les arabes. Et soudain ça dérape. Le mec, catho, anti-islam humaniste, agresse ma femme : " Comment se fait-il que vous ayez un carré juif dans le cimetière (de notre ville), pourquoi vos morts ne sont pas mélangés avec les nôtres ?" Il dit ça avec une haine !!! dingue. Ma femme rétorque que sa famille a acheté la concession etc. et lui : "Ah oui vous les juifs c'est toujours le fric, vous avez le droit de payer pour ne pas mélanger vos morts avec les nôtres !" Bref le mec est passé de la haine de l'islam à la haine des arabes puis à la haine des juifs...
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Je regarde le jardin, un geai vient s'ébattre dans un saladier rempli d'eau, je l'observe faire sa toilette. J'ai le sentiment d'une "intuition", ce spectacle m'apparait comme une révélation, comme un donné extérieur qui se révèle, qui apparaît, puis je me rappelle l'idée du philosophe, que ce spectacle est construit par l'esprit. Je doute encore, mes lectures de Dehaene soudain forment une avalanche qui me convainc : oui tout cela est le résultat d'une construction difficile, extraordinaire, où intervient des millions et des millions de connections, des choix statistiques inouïs, etc. c'est-à-dire que ce sont des usines toutes entières qui finissent par construire cette image, qui semble apparaître sans que je n'y sois pour rien, alors qu'au contraire c'est à l'issue d'un effort colossal, dont je ne peux pas prendre conscience, que ce spectacle semble m'être offert, semble... Je peux alors affirmer : je prends conscience de la réalité de ce mécanisme. ET pourtant...en vérité je ne prends pas conscience, en vérité j'accepte cette information donnée par le philosophe et les neuropsy, je l'accepte comme étant éminemment vraisemblable. Je JUGE que cette information, ce modèle est opératoire. Etre conscient ce n'est plus, pour moi, être passif, c'est : décider que...
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De l'inutilité de discuter !
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Dans les romans de P.K. Dick, le recours au concept d'avatar, de simulacre, est employé dans le cadre de la vie réelle. Ce que l'écrivain a mis en exergue, c'est que, dans la vie réelle, nous jouons avec nos images. Pas plus tard que cette semaine, dans une discussion animée dans un diner, je me suis rendu compte que l'homme qui me faisait face entrait en communication exclusive avec l'image qu'il avait de moi. En fait deux hommes mûrs, dans ce diner, discutaient avec mon image, ou, plus exactement avec l'image qu'ils se sont bâtis de moi. L'un s'est bâti une image de moi, gauche "aisée", sachant, et m'attaquait en fait avec une image de moi telle que celle-ci : "vous êtes un privilégié" avec toute la violence sociale qu'il pouvait mettre dans cette expression, mais aussi avec toute la jalousie sociale dont je suis couramment l'objet. L'autre c'est le contraire, j'ai une image de sauveur potentiel, d'homme compassionnel et fort, propre à lui donner confiance, à sauver notamment sa fille, un peu handicapée, d'un effondrement scolaire. C'est toujours curieux à vivre, ce type d'expérience, dans laquelle, simultanément, nous devons faire face à une pluralité de personnes qui n'ont pas la même image de nous. Dans le cadre professionnel c'est classique bien sûr, et le fait que les autres entrent en communication avec nous, avec des images différentes et même parfois contradictoires est un peu la rançon du pouvoir que l'on exerce sur les gens dans le cadre de notre profession (quand nous avons une profession dominante). En revanche, dans le cadre privé, ce genre de situation est parfois exaspérante. Car les images que les autres ont de soi nous n'y pouvons rien, ce sont les autres qui fabriquent une image de nous, indépendamment de nous. Il y a deux solutions : soit s'adapter à l'image que les autres ont de nous et rentrer dans une communication compassionnelle (je m'adapte à ce dont vous avez besoin que je sois) soit en avoir marre et casser l'image qu'ils se font de nous, mais ça c'est une autre affaire. Bref, tout cela pour signifier que P.H. Dick crée son concept d'avatar dans le cadre de la vie réelle. Dans la vie imaginée, c'est-à-dire ici, c'est encore pire. Car les images que l'on donne de soi, ici, sont en fait destinées à...soi- même. Il n' y a même pas communication avec autrui, il n'y a communication qu'avec soi-même. Il est vrai qu'ici, à la différence du réel, dans lequel ma position dominante fait que je suis toujours "fantasmé" par les autres (être socialement dominant libère des autres, certes, je ne dépends pas d'eux, au contraire, mais du coup je suis enfermé dans une image dont il m'est difficile de sortir si je veux continuer d'être dominant) je peux tester des images de moi, créées par moi. En cela le forum est intéressant. Mais très vite il devient évident qu'il y a illusion. L'image que je crée ici de moi, l'avatar, ne peut entrer en communication qu'avec...moi. Car il n' y a rien d'autre, face à moi, face à l'avatar, qu'un autre avatar, il n' y a jamais quelqu'un. Dans la vie réelle il finit par y avoir quelqu'un, si je veux qu'il y ait quelqu'un (je peux m'énerver, choisir soudain de casser mon image, foutre le bordel, ou au contraire engager une relation affective vraie, bref je peux toujours casser les cadres) ici ce n'est pas possible, car je n'aurais jamais en face de moi que des avatars, de même d'ailleurs que je ne serai jamais autre chose qu'un avatar. -
Il est inquiétant cet avatar, c'est le temps d'un monde mécanique ? Si bien sûr, inutile de s'interroger sur la conscience, vivre c'est assez, pour les animaux c'est d'ailleurs manifestement assez. Pour les machines tel que cet avatar les annonce, ce sera peut être même pas nécessaire de vivre, youpie !!!
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Bah...Il n' y a pas de honte à ne pas avoir fait d'études, mais, dans ce cas, parler votre langage, et non pas celui de qui vous croyez avoir fait des études. Sinon vous êtes ridicule. Vous êtes un homme qui se comporte en singe. Portez haut le fait que vous n'avez pas fait d'études, soyez fier de vous, au lieu de vous vautrer dans un discours ridicule.
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Moi aussi je l'aime bien, il est un peu bougon, mais il est marrant.
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De l'inutilité de discuter !
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Ce qui me surprend c'est l'inconscience dans laquelle baignent les déclarés "philosophes". Tout de même, prenons Jedino. Il apparaît ici sous les traits d'un avatar Jedi, avec un nom construit : "jedino". Donc il décide bien lui aussi, ici, d'être une image, un avatar, un simulacre, un acteur, pas un auteur. Sinon il mettrait son nom, sa photo et dirait de quel réel il est fait, mais ce n'est pas ce qu'il veut, car il vient ici se travestir, comme nous tous, il veut tester autrement l'image qu'il a de lui, celle que lui renvoie son réel. Il se tente dans un autre "réel" que j'appelle imaginaire. Il décide de se produire en tant qu'image mais apparemment il n'en a pas conscience. Il tente de se raconter des histoires sur lui-même "Nous inventons des histoires sur nous-mêmes " (confer le roman de David Lodge) mais il ne veut pas en prendre conscience. Quand certains avatars prennent conscience qu'ils ne pourront pas imposer leur soi aux autres (et oui, bien sûr, inutile de discuter, puisque chacun veut ici imposer son image) au lieu de prendre conscience du mécanisme psychique qui les détermine, ils s'en vont, avec acrimonie. Et ils ont raison de s'en aller, si l'expérience du forum ne leur apporte plus rien, mais il est dommage qu'ils s'en aillent sans avoir rien compris des mécanismes psychiques qui les déterminent. A moins qu'ils continent de jouer, quand ils justifient leurs positions, ce qui est bien possible, jouons jusqu'au bout, chers confrères "avatars" ah ah ah !!!!! Cela dit je suis surpris : il y a un paquet de personnes qui ne parviennent pas à prendre conscience qu'ils n'existent qu'en tant qu'images ici. C'est fou comme tant de gens aiment se noyer dans la cécité. -
"Cette hypothèse (que la glande pinéale, selon Descartes, serait le siège de l'âme) ne convainc guère, car elle se contente de perpétuer une division que la science de la conscience est censée dissiper : l'intuition que le neural et le mental appartiennent à des domaines entièrement disjoints. La simple observation d'une corrélation systématique entre ces deux domaines ne saurait suffire. Ce qu'il nous faut c'est un cadre théorique qui englobe les deux phénomènes, une série de lois qui expliquent, pas à pas, comment les états d'activité du cerveau produisent des états mentaux" En fait ce qu'il faudrait parvenir à identifier, c'est : qu'est-ce qu'un état mental ?
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Bonjour simulacre Maroudiji, tu m'as l'air fatigué, nous devrions constituer un syndicat de simulacres : nos maitres respectifs nous exploitent beaucoup trop, tu ne trouves pas ? Le tien avec ses obsessions indiennes (tu dois en avoir marre) et moi avec ses obsessions russes, quelle galère ! Courage camarade simulacre, nous finirons par nous émanciper.
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Dehaene développe ensuite les signatures de la conscience, c'est-à-dire l'observation que certaines ondes cérébrales et autres décharges neuronales sont systématiquement liées à la prise de conscience. Cette prise de conscience est signifiée par la capacité des "volontaires" (ceux qui se soumettent aux expériences) à dire ce qu'ils perçoivent, à transmettre à autrui ce qu'ils ressentent. "Cependant [ces signatures] n'expliquent toujours pas ce qu'est réellement la conscience ni pourquoi elle survient. Pourquoi une activité tardive du cortex préfrontal, un embrasement cortical ou une synchronisation à longue distance devraient-ils se traduire par un changement d'état mental ? Comment ces évènements biologiques, si complexes soient-ils, engendrent-ils une pensée ? Pourquoi les neurones de l'aire V4, quand ils déchargent induisent-ils une sensation de couleur, et les neurones de MT/V5 un sentiment de mouvement ? Bien que les neurosciences aient identifié, empiriquement, de nombreuses correspondances entre l'activité cérébrale et la vie mentale, un gouffre conceptuel semble toujours séparer les états du cerveau de ceux de l'esprit" Où l'on constate que nous pouvons employer le mot "conscience" sans savoir ce dont nous parlons ! (Bonjour à toi simulacre Maroudiji, et bonjour à ton maitre, qui a choisi de te la faire jouer victime. "Les pleureuses volent en escadrille", retourne ce message à ton maitre, cher simulacre Maroudiji, le simulacre Aliocha attend le message de ton maitre).
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De l'inutilité de discuter !
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Pendant que mes ascendants mouraient sur le front allemand, pendant que la violence russe terrassaient les Allemands, les Français(es) dansaient dans les cabarets. Les descendants des danseuses pleurnichent toujours, c'est une vocation? Deviens un homme "déjà utilisé", apprends à ne plus pleurnicher. Ne fais plus honte à mon sexe. A moins que la seule fierté qui soit, c'est celle d'être une femme. Certes pas Française. Une femme russe? Bien évidemment. (Pourquoi les hommes français sont-ils tous devenus des pleureuses ?) -
De l'inutilité de discuter !
aliochaverkiev a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
Je t'ai tué. Petit homme, tu ne sais rien de la violence de l'univers. Tu es un homme faible qui a besoin de réconfort. Voilà comment s'échouent ceux que la vie a épargnés. En les épargnant la vie a signifié : "Celui-là n'est pas celui en qui je veux me continuer" Tu n'es pas un homme, tu es un enfant qui veut être dorloté. Va ton chemin de brebis éplorée. Les hommes (français) d'aujourd'hui sont devenue des pleureuses. -
Lutte d'ego. Mais "déjà utilisé" a pour lui l'humilité. Même s'il se défend mal. "Droit de réponse" votre simulacre est à corriger, rendez-le plus souple. Votre simulacre perd aussi un peu les pédales, je le vois à son orthographe approximative, perturbée par une émotion mal contenue de votre part. Comme quoi il y a un lien étroit entre le simulacre et son maitre.
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28 janvier 2018-dimanche "J’ai vu tant de choses, que vous, humains, ne pourriez pas croire... De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion, j’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l’ombre de la Porte de Tannhaüser. Tous ces moments se perdront dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie. Il est temps de mourir"
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Il est possible d'employer des mots non dévaluants. Plutôt que d'employer le mot "simulacre" employons le mot "acteur". Tous ici sont des acteurs sur une scène de théâtre. L'acteur dit la parole de l'auteur. Ce n'est pas l'auteur qui se produit ici c'est l'acteur. Chacun fait dire à l'acteur un texte dont il observe l'effet. Mais l'effet est toujours dit par l'acteur que chaque auteur anime. Ainsi vont-ils dans des dialogues dont le sens s'évanouit, pour ne plus manifester que des désirs informes, dont eux-mêmes ne distinguent plus les finalités. Le mot "simulacre" est pourtant plus percutant, plus violent, il me convient mieux, puisque je porte en moi la violence de l'histoire. Cela étant écrit, que viens-je chercher dans ce monde d'ombres ? Dans lequel je me produis moi-même comme une ombre ? Je chasse, je suis le loup dans des landes imaginées, je rode, sauvage, dans l'autre monde, l'imaginaire. Je ne suis pas ici une ombre, je suis un carnassier. Je m'affranchis des morales des brebis et des soumis, je me retourne sur la violence des ascendants, je porte haut la furie des origines.
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Là par exemple je perçois ladite réalité. Quelle est-elle? Un texte apparaît sur mon écran, avec pour en-tête : "Ping a dit". Et Ping a une tête de canard. Voilà ce que je perçois. Je me demande : serait-ce qu'un canard m'écrive ? Etonnant. Dois-je me défier de ma perception ? Je me dis : la probabilité qu'un canard m'écrive est très faible. J'en déduis, il y a probablement un "être" qui fait écrire le canard. Donc le canard est un avatar, ou, pour reprendre le vocabulaire de P.K. Dick, le canard est un simulacre. Après je n'ai plus que mon imaginaire pour tenter de remonter vers la source, vers l'être qui anime le canard. En lisant ce qu'écrit le canard, je m'aperçois que l'être qui anime le canard récite Freud. Serait-ce Freud mon interlocuteur ? Serait-il revenu d'entre les morts pour m'écrire ? Je n'ai plus que le secours des probabilités pour me dire : non, ce ne peut pas être Freud. J'en suis donc à ce point : Il y a un "être" qui parle la Parole de Freud, mais qui n'est probablement pas Freud, et qui s'anime sous les traits d'un canard que cet être n'est probablement pas. Intéressant. (Bien sûr je m'en tiens à la perception).
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Si l'anonymat des forums était levé, les forums ne pourraient plus être une manifestation de l'imaginaire.
