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aliochaverkiev

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Tout ce qui a été posté par aliochaverkiev

  1. Me voici démasquée ! Ma grande sœur ici ! Une grande sœur hispanique et un frère slave, c'est un sacré couple.
  2. Tiens "Enchantant" réagit, j'ai l'art de réveiller les morts, j'ai une sacrée énergie. Toi, quand tu as aligné trois mots il faut que tu ailles ensuite faire ta sieste, pas trop crevé d'avoir réussi à écrire quelques mots ?
  3. Oui, bien sûr, il y a de la provocation. N'oubliez pas "Discours de la servitude volontaire". En fait il s'agit moins pour moi de critiquer les gens du forum que de critiquer les gens du réel. Je suis toujours scié de voir combien tant de personnes se soumettent malgré leur protestation. J'appelle "soumis volontaires" ceux qui déterminent leur façon d'être par rapport aux autres. Pourquoi tant de personnes se déterminent uniquement par réaction ? Pourquoi ne déterminent- ils pas leur vie par rapport à leur seule volonté, leur seule détermination ? Tiens, de vais esclaves. Ils sont toujours vivants ? Qui les a épargnés ? Maxence se sent insulté : c'est donc un esclave. Un rescapé ? Maradouji, l'esclave, a réagi en esclave. Brave homme. J'aime être un dominant. Je ne me sens même pas coupable, c'est un comble.
  4. aliochaverkiev

    La conscience

    Je ne sais pas. Je suis sans doute "violent", je suis sans doute dominant, mais je n'arrive pas à me représenter quelqu'un sous l'angle de la faiblesse; je vais le rendre responsable, oui, sans doute, mais jamais je ne le rendrai faible. Je n'aime pas ce rapport : faible/fort. Vous touchez là un point essentiel de ma façon de sentir. Cela dit, "Abre la puerta, Triana" quel plaisir, merci de faire découvrir une autre culture, une autre façon de sentir.
  5. Et chez elle c'est où ? Hier une amie juive, française, ne m'a pas serré la main. Je lui dis : pourquoi ? Elle a ses règles. Bon, ok. Je m'en fous à vrai dire qu'elle me serre la main ou pas, qu'elle m'embrasse ou pas. Dès lors que je sais pourquoi elle ne me serre pas la main ou qu'elle ne m'embrasse pas. On s'assoit, on discute, on s'entraide. Je ne la renvoie pas chez elle pour autant. De toute façon chez elle, c'est la France.
  6. Mon peuple, l'un de ses représentants.
  7. Pistes pour explorer l'antisémitisme. Tout d'abord explorons l'idée sémite. Dès lors que "antisémitisme" est fabriqué à partir du mot sémite, voyons ce que nous entendons par sémites. Il n'est pas possible de remonter à Mathusalem. L'antisémitisme est d'abord européen, dans sa conception et sa pratique. Voyons quand la question débute. A mon avis il est possible de marquer un point de départ : l'allocution d'Ernest Renan au collège de France en 1862 : "De la part des peuples sémitiques dans l'histoire de la civilisation". Pour la première fois il est question des peuples sémites dans la philosophie européenne. (A suivre)
  8. Je n'ai jamais voulu croire dans les différences sociales, dans les hiérarchies sociales. Du coup j'ai toujours imaginé que les autres étaient à mon image : portés sur l'étude, comme moi, le travail, comme moi, la prise de décision, comme moi, la responsabilité, comme moi. S'il n' y a pas des maitres et des esclaves nous sommes tous égaux, donc les autres sont comme moi : ils bossent, étudient, prennent des décisions, se déclarent responsables... Et bien non ! la masse ne travaille pas, la masse par exemple s'étale sur les forums en foutant rien de la journée, la masse se plaint, la masse n'est responsable de rien. Incroyable. Ma mère, avait-elle raison quand elle me disait du haut de son héritage aristocratique : Aliocha, tu as tort, nous ne sommes pas égaux, la masse a l'esprit d'esclavage. Je doute. Y a t il des personnes supérieures et d'autres inférieures ? Je ne peux pas y croire. S'il y a des gens inférieurs alors ces gens sont inférieurs par choix. Pas par essence. Je poursuis finalement ici ce vieux conflit entre ma mère, aristocrate, descendante des Paléologues et moi, croyant dans les Lumières. Non mère, je pense que les chiens qui nous entourent sont certes des chiens, mais pas par essence, ce sont des chiens par choix.
  9. Ce titre peut paraître polémique. Pourtant il s'appuie sur l'expérience de la vie. Il y a ceux qui mènent le monde, ceux qui le dirigent, et les autres. Les autres ne sont pas, en soi, des esclaves, bien sûr, ils ne sont pas des esclaves tant qu'ils pensent que les guides, les maitres, suivent des voies qui leur paraissent convenir à ce qui doit être. En cela les maitres et ceux qui les suivent par consentement forment une communauté. En revanche il y a ceux qui subissent les décisions des maitres sans y adhérer autrement que par esprit de soumission. Ce qui me surprend c'est le nombre de gens qui subissent, sans consentement, mais qui aiment subir. Ceux là sont des esclaves; mais des esclaves par choix. Pourquoi tant de gens choisissent d'être des esclaves par choix ? Ici, dans ce forum, comme dans la vie réelle, pullulent les esclaves. C'est un milieu d'expérience intéressant. Dans la vie réelle les gens me suivent, je suis un dominant. Normal : je décide, je donne, je transmets, bref, je dirige. Mais je ne me suis jamais soucié du ressenti des gens que je domine. Ici c'est intéressant, sur ce forum viennent s'y exprimer les esclaves. Et je vois qu'ils n'aiment pas subir; pourtant, ils choisissent de subir. Etonnant. Il est nécessaire que je comprenne bien les motivations des esclaves. Les dominants doivent faire avec et c'est en perfectionnant leur relation avec la tendance naturelle des esclaves à se soumettre que les maitres optimiseront leur action.
  10. aliochaverkiev

    La conscience

    "Chaque état de conscience a pour seule source l'activation de vastes circuits cérébraux du cortex. Il existe quatre signatures de la conscience : 1) Une sensation devient consciente quand elle conduit à l'embrasement soudain de circuits pariétaux et préfrontaux 2) l'accès à la conscience se traduit par l'émergence d'une onde lente appelée P 3 3) l'embrasement conscient s'accompagne d'une bouffée d'oscillations de haute fréquence 4) de nombreuses régions distantes du cortex se mettent à échanger des messages synchronisés jusqu'à former un réseau cérébral global" "Pourquoi les neurones de l'aire V4, quand ils déchargent, induisent-ils une sensation de couleur ? et les neurones de MT/V5 un sentiment de mouvement ? Bien que les neurosciences aient identifié de nombreuses correspondances entre l'activité cérébrale et la vie mentale, un gouffre conceptuel semble toujours séparer les états du cerveau de ceux de l'esprit"
  11. aliochaverkiev

    La conscience

    La mathématique est un simple exemple. Dans la stratégie de l'évolution c'est plutôt la capacité à développer la logique qui est essentielle, c'est-à-dire la capacité de passer d'un résultat (résultat d'un calcul ou d'une quelconque réflexion sur un quelconque sujet) au suivant en respectant les règles de la logique. Ces règles générales sont le fondement de tout raisonnement. La raison c'est-à-dire la capacité à raisonner est un avantage énorme dans l'évolution. C'est un avantage énorme dans la vie quotidienne. Surtout sur le plan professionnel. La mathématique est une discipline parmi d'autres qui permet de développer la logique. La rhétorique est une autre façon de développer la logique. Le langage fondé sur les règles de la logique est un avantage comparatif énorme dans le vie professionnelle. Tout apprentissage de toute technique développe la capacité à raisonner. La capacité à raisonner en respectant une discipline stricte est la source de l'avantage pris par l'Occident sur le reste du monde. Aujourd'hui le monde entier développe une éducation fondée sur la logique. Même si l'Occident devait décliner quant à sa puissance actuelle, toutes ses valeurs aujourd'hui dominent le monde, et ceux qui vaincront l'Occident le feront en utilisant les règles édictées par l'Occident : le travail, l'organisation du travail, le développement des sciences, la recherche, la discipline intellectuelle, la persévérance dans la poursuite des fins, bref une profonde rectitude mentale. Les animaux supérieurs : supérieurs dans le développement de l'évolution, dans la complexité de leur cerveau par exemple. Supérieur n'est en rien connoté chez moi d'une valeur morale ou autre. Je reprends les mots des paléontologistes qui pensent par exemple que le mammifère est dans un ordre supérieur à celui des bactéries. La supériorité est une notion non pas morale mais une notion de classement. Pae exemple un homme qui mesure 2 mètres est supérieur dans l'ordre de la grandeur du corps à un homme qui mesure 1,70 m. Par exemple nous parlons, dans le corps humain, de membres inférieurs et supérieurs, cela ne signifie pas que les membres inférieurs soient...inférieurs aux membres supérieurs sur le plan des valeurs morales. En mathématique, autre exemple, 3 > 2 se lit 3 plus grand que 2, ou encore 3 supérieur à 2 si je suis le vocabulaire actuel. Cela n'entraine aucun jugement de valeur sur le nombre 3 ni sur le nombre 2. Mon frère malade mental peut ne pas avoir un cerveau aussi bien outillé que le mien (une partie de son cerveau a été détruit à la naissance par un manque d'oxygène), je peux considérer que son cerveau est inférieur au mien sur le plan de la quantité de neurones disponibles, il n'empêche que je lui donne une valeur affective supérieure à celle que je pourrais donner par exemple à Einstein, parce que j'aime mon frère handicapé alors que je n'éprouve aucun affect particulier pour Einstein. Ainsi dans l'ordre de l'affectivité, mesurée dans son intensité, mon frère est supérieur à Einstein. La notion : "faible" ce mot que vous reprenez en tête de votre réponse, cette notion-là ne m'intéresse pas.
  12. Leçon 32 22 avril 2018 Bonjour Samuel, J'espère que tu vas bien. La messagère m'informe chaque fois qu'elle est en relation avec toi des événements de ta vie. Tu deviens de plus en plus autonome, tu forges ta pensée avec tes propres réflexions sans rien céder à aucune pression ni à aucune intimidation. Je suis fier de toi. Voici un cours sur le PGCD. Prenons deux nombres : 420 et 1 386 Nous voyons qu'ils sont tous les deux pairs, donc divisibles par 2. Deux divise 420 et 1 386. C'est un diviseur commun. Mais est-ce le plus grand diviseur des deux nombres ? Nous voyons que ces deux nombres sont aussi divisibles par 3 (car la somme de leurs chiffres est divisible par 3). Donc 2 x 3 = 6 est aussi un diviseur des deux nombres. C'est aussi un diviseur commun, de même que 2 ou 3, mais c'est un diviseur commun plus grand que 2 ou 3. Le but de cette leçon c'est, lorsque nous avons deux nombres (ou trois, ou quatre), d'expliquer comment trouver leur plus grand commun diviseur, leur PGCD. Pour trouver le PGCD de deux nombres il existe plusieurs méthodes. L'algorithme des différences Cette méthode est expliquée page 102 de ton manuel, je ne m'y arrête pas (cette méthode est assez peu employée). L'algorithme d'Euclide Cette méthode est actuellement la plus employée. On crée trois colonnes (voir page 102 en fin de page). Le nombre le plus grand est mis en tête de la première colonne, le nombre le plus petit est mis en tête de la deuxième colonne et dans la troisième colonne on met en tête le reste de la division du plus grand nombre par le plus petit. Reprenons notre exemple : soit à calculer le PGCD de 420 et de 1 386 Nous créons le tableau suivant : 1 386 420 126 126 est le reste de la division de 1386 par 420. Pour le trouver tu peux bien sûr poser la division, mais c'est fastidieux ce genre de calcul et le mieux est d'utiliser la calculatrice Casio. Pour trouver le reste de la division d'un nombre par un autre tu appuies sur OPTN, puis sur NUM (pour atteindre NUM il faut appuyer sur F6 qui commande la petite flèche blanche, à droite de ton écran) puis sur MOD. Là tu vois apparaître sur l'écran : MOD ( Tu écris alors les deux nombres que tu sépares par une virgule et tu fermes la parenthèse. Ici cela donne : MOD (1386,420) Tu appuies sur EXE et l'écran affiche le résultat : 126 Maintenant tu crées une deuxième ligne en mettant dans les deux premières colonnes les deux nombres des deuxième et troisième colonne de la ligne précédente. Cela nous donne ici 1386 420 126 420 126 42 (42 est le reste de la division de 420 par 126) Et tu continues jusqu'à ce que le reste trouvé soit égal à zéro : 1386 420 126 420 126 42 126 42 0 Dès que tu as trouvé pour reste 0, tu lis le nombre qui est juste au-dessus de zéro dans le tableau et tu trouves le PGCD, ici : 42. (Une fois que tu es positionné sur MOD, une fois que tu as calculé le premier reste, pour calculer le deuxième reste, ta calculatrice reste positionnée sur la ligne où est écrit « MOD », il te suffit alors d'appuyer à nouveau sur la touche MOD (commandée par F4) pour recommencer le calcul du nouveau reste). La décomposition en facteurs premiers Cette méthode est aujourd'hui apprise en faculté. Cette méthode s'appuie sur le théorème fondamental de l'arithmétique. Ce théorème nous vient d'Euclide : tout nombre entier peut s'écrire sous la forme d'un produit de facteurs premiers (et cette décomposition est unique). Un nombre premier est un nombre qui n'est divisible que par lui-même et le nombre 1. Les premiers nombres entiers (jusqu'à 100) sont les suivants : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89 et 97 (Le nombre 1 n'est pas considéré comme étant un nombre premier). Comment décompose-t-on un nombre entier en produit de ses facteurs premiers ? On pose d'abord le nombre. Puis on prend le premier facteur premier, 2, et on regarde si le nombre est divisible par 2. Si oui, nous mettons le quotient trouvé sous le nombre. Par exemple décomposons 648. Nous écrivons 648 puis à côté nous mettons 2 (car 648 est divisible par 2) puis nous calculons le quotient, 324, que nous mettons sous 648, ce qui nous donne : 648 | 2 324 | 2 162 | 2 81 | 3 27 | 3 9 | 3 3 | 3 1 | (La ligne en pointillé vertical est mise en général sous la forme d'un trait plein) Une fois que nous avons trouvé 324 nous regardons à nouveau si ce nombre est divisible par 2, ici oui, nous mettons alors de nouveau deux dans la colonne de droite et nous continuons. Lorsque nous arrivons à 81, nous voyons que 81 n'est pas divisible par 2, alors nous regardons s'il est divisible par le nombre premier qui suit immédiatement 2, c'est-à-dire 3. Nous voyons que 81 est divisible par 3, alors nous écrivons 3 dans la colonne de droite et nous écrivons le quotient de la division de 81 par 3 dans la colonne de gauche. Et ainsi de suite jusqu'à ce que le quotient soit égal à 1. Là nous arrêtons. Ici le nombre 648 est égal à : 2 x 2 x 2 x 3 x 3 x 3 x 3 = 23 x 34 Nous avons décomposé 648 en produit de facteurs premiers. Décomposons par exemple le nombre 77 330. Nous trouvons 77 330 | 2 38 665 | 5 7 733 | 11 703 | 19 37 | 37 Ici après avoir essayé 2, nous trouvons comme quotient 38 665. Nous voyons que ni 2, ni 3 divisent 38 665. Nous essayons 5, et comme les nombres qui se terminent par 0 et 5 sont divisibles par 5, nous voyons que 38 665 est divisible par 5. Nous trouvons comme quotient 7733. Non divisible par 5. Alors nous essayons 7. Qui ne convient pas. Alors nous essayons 11. Qui convient. Nous trouvons comme quotient, après division par 11 : 703. Non divisible par 11, alors on essaye 19. Qui convient. Puis nous obtenons 37 comme quotient. 37 est un nombre premier, donc divisible par lui-même seulement. Et nous avons terminé notre décomposition. Pour la réussir il ne faut surtout pas faire l'impasse sur un nombre premier ! Il faut les essayer les uns après les autres. Prenons un autre exemple. Décomposons 15 843. Nous voyons que ce nombre n'est pas divisible par 2, mais il est divisible par 3. Nous obtenons le tableau suivant : 15 843 | 3 5 281 | Ensuite nous essayons tous les nombres premiers qui suivent 3 (5 281 n'est pas divisible par 3) : 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73. Aucun ne convient. Quand on arrive à 73 on trouve comme quotient de 5 281 par 73 : 72,34. Alors ce n'est plus la peine de continuer. En effet si on continue par un nombre plus grand que 73, le quotient sera plus petit encore que 72,37 et donc plus petit que 79, le nombre premier qui suit 73. Mais si 5 281 était divisible par un nombre plus grand que 73 alors le quotient serait un nombre bien sûr plus petit que 73, et ce nombre, ce quotient qui est aussi un facteur de 15 843, nous l'aurions déjà trouvé dans notre décomposition. Or on a rien trouvé. Donc inutile de continuer. Dès lors que le quotient trouvé est plus petit que le diviseur testé, c'est fini. La décomposition n'a plus lieu d'être continuée. Ici, donc, 5 281 est un nombre premier. Et 15 843 peut s'écrire : 5281 x 3. Venons en maintenant au calcul du PGCD de deux nombres par cette méthode. Soit à calculer le PGCD de 64 680 et de 3 276. Décomposons les deux nombres en produit de facteurs premiers. Nous trouvons : 64 680 | 2 3 276 | 2 32 340 | 2 1 638 | 2 16 170 | 2 819 | 3 8 085 | 3 273 | 3 2 695 | 5 91 | 7 539 | 7 13 | 13 77 | 7 11 | 11 D'où : 64 680 = 23 x 3 x 5 x 72 x 11 3 276 = 22 x 32 x 7 x 13 Pour calculer le PGCD de deux nombres il faut : Prendre chaque facteur commun aux deux décompositions, chaque facteur commun étant affecté par sa puissance la moins élevée (quand la puissance n'est pas écrite elle est égale à 1). Soit ici : 22 x 3 x 7 = 84. Le PGCD de 64 680 et de 3 276 est égal à : 84. La méthode par décomposition en facteurs premiers est celle qui s'impose lorsqu'on doit calculer le PGCD de plusieurs nombres et non plus de deux seulement. Dans tous les cas il faut prendre les facteurs communs à toutes les décompositions et leur affecter la puissance la moins élevée. Il existe aussi une manière de calculer le PGCD directement par la calculatrice. Faire OPTN, puis NUM puis GCD, puis dans la parenthèse mettre les deux nombres (ou plusieurs nombres à la suite) dont on doit calculer le PGCD, puis fermer la parenthèse puis appuyer sur EXE. Applications Dans ton manuel de mathématiques l’utilisation du PGCD est toujours la même. Dans chaque problème on donne deux « objets » différents, A et B dont la quantité de chacun est précisée. Par exemple, page 107, exo 51, il y a a 651 objets A (figurants habillés en noir) et 465 objets B (figurants habillés en rouge). Dans l'exo 71 de la page 110 il y a 411 objets A (des framboises) et 685 objets B (des fraises). Puis il s'agit de constituer des « unités » formée chacune par un certain nombres d'objets A et un certain nombre d'objets B, chaque unité ayant le même nombre d'objets A et B. La question est : quel nombre maximal d'unités pouvons nous constituer et combien d'objets A et B contiendra chaque unité ? Si n est le nombre maximal d'unités possibles, si petit a est le nombre d'objets A et petit b le nombre d’objets B constituant chaque unité nous avons les égalités suivantes : A (A désigne ici la quantité totale d'objets A) = n a (le nombre maximal d'unités n multiplié par le nombre a d'objets A constituant chaque unité doit être égal au nombre total d'objets A) B = n b (même raisonnement que ci-dessus) A, B, n, a et b sont des entiers. On a donc : A/n = a et B/n = b Donc n divise A et B et en plus n doit être le plus grand possible, donc n est le PGCD de A et B. Il faut donc calculer le PGCD de A et B, on obtient n et ensuite il suffit de remplacer A, B et n par leurs valeurs dans les équations A = na et B = nb pour trouver a et b. Prenons l'exo 71 page 110. Il suffit de calculer le PGCD de 411 et de 685. On trouve 137. Le nombre maximal de tartelettes sera 137. Chaque tartelette contiendra 411/137 : 3 framboises et 685/137 : 5 fraises. Il y a une autre utilisation du PGCD : lorsque nous voulons réduire une fraction en une fraction irréductible, il suffit de calculer le PGCD du numérateur et du dénominateur puis de diviser numérateur et dénominateur par le PGCD pour obtenir une fraction irréductible. Note Je vais te parler du PPCM, plus petit commun multiple, bien que ce ne soit pas au programme. Le multiple d'un nombre A c'est un nombre que l'on obtient en multipliant A par un entier naturel quelconque. Les multiples de 5 sont 5 x 1 =5, 5 x 2 = 10, 5 x 3 = 15, 5 x 4 = 20, 5 x 5 = 25, 5 x 6 = 30 et ainsi de suite (l'entier 0 est un multiple de tout nombre entier A car A x 0 = 0). Pour calculer le PPCM de deux nombres (ou de plusieurs) il faut recourir à la décomposition en facteurs premiers de ces deux nombres. Mais, à la différence du PGCD, une fois que nous disposons de cette décomposition, il faut prendre tous les facteurs qui apparaissent dans ces décompositions (même ceux qui ne sont pas communs aux deux nombres) et il faut affecter à chaque facteur la plus grande puissance. Nous avons vu plus haut que 64 680 = 23 x 3 x 5 x 72 x 11 3 276 = 22 x 32 x 7 x 13 Nous prenons chaque facteur qui apparaît dans l'une et l'autre décomposition, soit ici : 2, 3, 5, 7, 11, 13 et nous lui affectons sa puissance la plus élevée. Alors le PPCM de 64 680 et de 3 276 sera égal à : 23 x 32 x 5 x 72 x 11 x 13 = 2 522 520 C'est leur plus petit commun multiple. Une utilisation du PPCM est intéressante quand on doit additionner deux fractions, par exemple 5/24 et 7/36. Ce n'est pas forcément évident de trouver un multiple commun à 24 et à 36 qui soit le plus petit. Évidemment on peut prendre 24 x 36 mais c'est un peu lourd comme calcul. Calculons le PPCM de 24 et de 36. 24 | 2 36 | 2 12 | 2 18 | 2 6 | 2 9 | 3 3 | 3 3 | 3 donc 24 = 23 x 3 et 36 = 22 x 32 Le PPCM de 24 et de 36 sera donc : 23 x 32 = 72. (C'est moins lourd que 24 x 36 !) On compare le PPCM avec chaque décomposition et on voit que nous avons multiplié 24 par 3 pour obtenir 72 et 36 par 2 pour obtenir 72. Il suffira donc de multiplier 5 par 3 et 7 par deux pour obtenir les deux fractions suivantes : 15/72 et 14/72 dérivées de 5/24 et de 7/36. Cette méthode évite les tâtonnements quand on doit additionner deux fractions qui n'ont pas le même dénominateur. Bon courage pour l’étude de ce cours. (Tu peux t’exercer tout seul à calculer des PPCM en additionnant deux fractions que tu peux choisir toi-même). Bravo pour tes deux 20 en maths. Je pense toujours à toi, je veille toujours sur toi, samouraï. Je t'aime. :
  13. L'intervention en Syrie ne fut pas une mesure de rétorsion militaire contre Bachar, ce fut une façon de préciser les normes que les pays dominants tentent de se donner. Il y a dans la vie, les dominants et les autres, il y a ceux qui prennent des décisons et ont le pouvoir de les conduire à leur terme et les autres. L'intervention en Syrie n'a pas été un acte de guerre, l"intervention a consisté à détruire les sites de fabrication et de stockage des armes chimiques. C'est tout. Le message a été envoyé à la Russie, pas à Bachar qui n'est actuellement qu'un pion manœuvré par les Russes et les Iraniens. Le message est le suivant : donnons-nous (nous les maitres du monde, Russie, Chine, USA, Europe) comme normes, comme principes d'action de ne jamais recourir aux armes chimiques. L'intention n'est pas morale (la moralité et la culpabilité, cela est bon pour les classes sans pouvoir, les puissants ne raisonnent jamais en termes de culpabilité) l'intention est de faire en sorte que le cahos ne soit pas pour demain. Fabriquer des armes chimiques est à la portée de n'importe quel petit dictateur délirant style Bachar et bien d'autres. Si nous laissons ces cinglés développer des armes chimiques c'est le monde entier qui demain crèvera. Devant cette menace il est nécessaire que les pays puissants soient intransigeants avec les petits dictateurs hallucinés qui dépendent d'eux. C'est pourquoi il fallait intervenir. Pour dire à la Russie : tiens tes chiens Poutine, tiens les bordel. Ne leur permets pas de développer des armes chimiques qui pourraient demain tous nous exterminer, toi y compris.
  14. Lettre 17 21 avril 2018 Samuel, Saül nomma David à la tête de ses armées. David connut de tels succès qu'il finit par devenir très populaire. Saül en conçut une grande jalousie. Il tenta de faire du tort à David allant même jusqu'à tenter de le tuer. David ne rentra jamais dans ce conflit, il préféra esquiver les attaques de son roi plutôt que de le combattre. Saül par son attitude se mit à dos Samuel qui finit par oindre secrètement David comme roi avant même la mort de Saül. Ce dernier mourut, peu après l’onction, sur le champ de bataille. Samuel mourut ensuite de vieillesse. David devint roi. [ Oindre : consacrer, ici, dans le contexte : nommer roi au nom de Dieu.] Les livres de Samuel, deuxième livre. Ce livre narre le règne de David, figure flamboyante qui régna de 1005 à 970 avant J.C., personnage parmi les plus admirés du peuple juif (même si, sans doute, le récit de sa vie fut abondamment romancé). Guerrier, poète et musicien, rédacteur, selon la tradition, des Psaumes, il fut un roi très humain, trop humain pour les rigoristes (il aima particulièrement les femmes - Mikal, Abigaïl, Bethsabée - allant jusqu'à commettre l'adultère avec Bethsabée et à exposer la vie du mari de cette dernière en l'envoyant en première ligne mourir au combat). Il eut deux fils de Bethsabée dont l'un ne survécut pas, tandis que l'autre, appelé Salomon devint le futur roi d’Israël. [les Psaumes sont un livre de prières poétiques.] Il fut tout de même promu à la gloire éternelle parce qu'il sut unifier sous son autorité toutes les tribus d’Israël, toujours prêtes à en découdre entre elles, écarter définitivement la menace des Philistins (lesquels, soit dit en passant ont donné leur nom à la Palestine) et conquérir Jérusalem proclamée capitale politique administrative et religieuse d’Israël. Il y installa l'arche d'alliance. Il parvint à régner, à la suite de nombreux combats victorieux, sur un vaste territoire, à la grandeur inégalée dans l’histoire d’Israël, territoire qui s'étendait de la mer Rouge au sud au Liban au nord, de la Méditerranée à l'ouest jusqu'à la Transjordanie à l'est. Lui même possédait d’immenses domaines qui lui fournissaient du bétail, des céréales, de l'huile d'olive. Les Lévites furent chargés de la liturgie sous la direction d'un grand prêtre choisi dans leurs rangs, d'abord Abiathar, puis Sadok, ancêtre des Sadducéens dont la dynastie durera huit siècles. [ Liturgie : ensemble des rites, cérémonies et prières dédiés au culte de l’Éternel] Les Sadducéens furent un groupe d'influence, conservateur en religion comme en politique, qui s'en tinrent aux Écritures et appliquèrent la Loi juive de manière littérale, sans s’occuper de l'esprit ni des Ecritures ni de la Loi (un peu comme les orthodoxes d'aujourd'hui). Ils disparurent en 70 lors de la ruine du deuxième Temple. Il centralisa la gestion du royaume, devenant le seul chef de toutes les tribus, gouvernant par l’intermédiaire de conseillers, d'un ministre, d'un chancelier et d'un général en chef, Joab. Cette centralisation déplaisait aux tribus qui rechignaient à se départir de leur autonomie politique et religieuse au profit d'une administration centrale installée dans une ville étrangère pour elles, car appartenant jusqu’à sa prise par David, à un autre peuple : les Jébusites. Elles n'étaient pas non plus satisfaites de constater que David n’hésitait pas à recourir aux services de mercenaires crétois et philistins, issus de peuples non sémites dès lors qu'ils faisaient serment d’allégeance. A Jérusalem même, il laissa les Jébusites continuer d'y vivre. Il était donc loin d’être obsédé par une quelconque et prétendue pureté de sang. Son ouverture d'esprit s'opposait aux traditionalistes, il embrassait tous les peuples sous son autorité qu'ils fussent Hébreux ou pas. La fin de règne de David fut difficile. Ses trois fils, Absalon, Adonias et Salomon n'attendirent pas la mort de leur père pour briguer la succession. Finalement quand David se sentit mourir il désigna Salomon pour lui succéder.
  15. aliochaverkiev

    La conscience

    "Grâce au langage (verbal et physique) l'information consciente passe d'un individu à un autre. Le partage de l'information est l'une des fonctions essentielles de la conscience. Une personne est consciente d'une information dès lors qu'elle peut l'exprimer c'est-à-dire la communiquer. La communication crée une synergie : la mise en commun des informations diverses aboutit à un résultat plus adapté (dans le cadre d'une action projetée). Notre cerveau comprend un circuit neuronal de la conscience de soi et des autres. Chacun se figure soi-même comme un autre"
  16. aliochaverkiev

    La conscience

    Ce que je disais exactement c'est que la conscience créait des pensées durables, et que c'était un avantage dans l'évolution, dans la lutte pour la vie. Et que c'est avantage était partagé par les animaux dits supérieurs. Mais la conscience, sur le plan cérébral est en soi une complexité organique, la conscience correspond à une complexification cérébrale (circuits plus nombreux, relations neuronales plus nombreuses, etc... par rapport à un état antérieur). Cette complexité qui, sur le plan purement organique, permet de construire la durée, nous la retrouvons, cette complexité, dans la culture. Il y a un relais culturel dans la complexité, qui passe d'un état organique, à un état culturel. La complexité se déploie dans la culture, la connaissance, connaissance dont fait partie la mathématique. Oui bien sûr, je pourrai aussi faire des "constructions" pour moi. Mais il y a la question du temps. Mon métier n'est pas l'enseignement, j'enseigne sur mon temps de loisir ! Et mon temps de loisir n'est pas extensible.
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    La conscience

    Cette idée, que l'information consciente permet de mener un raisonnement rationnel, je l'expérimente dans mon enseignement. Certains élèves ne parviennent pas à raisonner impeccablement. Même les meilleurs élèves tâtonnent. Du coup je me suis interrogé. Est ce que ces élèves sont nuls ou est-ce que mon enseignement n'est pas assez précis ? Bien sûr il y a les lycéens et les étudiants qui n'aiment pas les maths. Mais il y a aussi ceux qui veulent faire des maths en raison du projet professionnel qu'ils forment. Ceux là il est nécessaire que je comprenne leur difficultés. Je me suis aperçu que, ce qui était évident pour moi, ne l'était pas pour eux. Du coup j'ai réfléchi à mes propres mécanismes mentaux. Comment pouvais-je raisonner si vite (en maths) et eux si lentement ? Je me suis aperçu qu'en fait je concentrais en un minimum de temps des opérations rationnelles dont je n'avais pas conscience. Cela peut paraître contradictoire : comment ne pas être conscient de processus conscients ? C'est absurde. Pourtant non . Je me suis aperçu que je développais bien des raisonnements conscients mais sans être conscient qu'ils étaient conscients. Je veux dire : il y a conscience usuelle, conscience de travail et conscience réflexive. Il y a les maths et il y a la métamathématique, Gödel. C'est l'attitude de Gödel qui m' a permis de distinguer, en maths, conscience, et conscience d'être conscient. Il y a les maths, directes, il y a des objets mathématiques, et il y a un discours sur les maths, il y a conscience réflexive, je n'avais jamais repéré cela. Les deux consciences ne sont pas identiques. Il est possible de mener des opérations conscientes sans être conscient que ces processus sont conscients. Autrement dit : nous ne faisons pas toujours intervenir notre conscience réflexive. Cette découverte, appliquée à l'action, je pense toujours en fonction de l'action possible, m'a conduit à réviser mon enseignement. Il fallait que je décortique d'une manière aussi précise que possible mon raisonnement, Le raisonnement mathématique. J'ai mis au point d'autres techniques d'enseignement : en passant d'une opération à l'autre sans sauter aucun raisonnement. J'ai mis au point des "algorithmes". Je me rends compte que cet effort est suivi de succès. Cette élève, qui, parce qu'elle a confiance en moi, a suivi mon enseignement, vient de m'apprendre qu'elle était prise dans une école d'ingénieur sans passer aucun concours car elle atteint désormais l'excellence. J'arrive aussi à mettre à niveau des nuls en maths. Je me rends compte aussi que celles et ceux avec lesquels j'ai du mal sont celles et ceux qui refusent toute discipline. A un moment ils ne suivent plus le "chemin" rationnel car ils sont soudain indisponibles. Soudain l'inconscient surgit, qui met le désordre dans la rationalité, qui refuse la rationalité, qui refuse la méthode. Là je suis obligé d'être autoritaire : soit la personne continue de poursuivre son projet, alors elle se soumet, non à moi, mais à la rationalité, à la méthode, soit elle passe à autre chose.
  18. Vous citez les "enfants". Je pense que votre attitude, penser aux enfants, aux petits enfants, aux descendants du plus loin temps, devant nous, cela fait que nous ne pensons pas de la même manière que ceux qui nient notre pensée. Nous resituons tout dans le temps. Emir Kusturica, oui, j'aime ses films. Je ne pensais pas à lui, mais à un autre film, Andrei Roublev, cette errance de ce moine qui tente de vivre autrement. Tout est recherche, tout est, toujours, dans la création du monde Etoile Noire. Je ne sais pas si les zadistes réussiront, mais j'aime contempler leur effort à créer autre chose. Cela m'émeut, ces gens, ces jeunes, ces moins jeunes, qui tentent autre chose, qui ne cèdent pas devant le pessimisme, le nihilisme ou le narcissisme. Peut-être qu'ils cèderont, bien sûr, c'est possible mais ils auront tenté. Tenté, c'est déjà énorme. J'espère que les 100 noms réussiront à explorer la voie qu'ils sont en train d'ouvrir dans la jungle de ceux qui n'ont plus aucune générosité, que ne sont plus que des oueds asséchés.
  19. Ce qui distingue les personnes c'est leur foi. Je pense que la foi précède l'apparition de Dieu (ou de tout autre représentation). Je veux dire : il y a des êtres qui ont la foi, qui sont animés de l'intérieur, ils ont en eux un mouvement qui leur vient des tripes. Ils ont la foi, une foi qui les conduit à agir dans le monde. Ce sont des actifs. Ensuite nous différons dans la façon d'exprimer notre foi, dans le choix des représentations qui permettent à notre foi de se déployer. Toi Hanss tu crois en Dieu, moi je ne crois pas dans le dieu des religions monothéistes. Mais je ne suis pas incroyant. Ce en quoi je crois, je ne peux pas le nommer, ni le représenter. Parfois j'appelle cet innommé : "Réalité". Et quand j'emploie ce mot je pense à une Réalité qui est hors de portée de ma capacité à connaître. Mais peu importe le choix de nos représentations. Ce qui nous unit, du moins ce que je vois de commun, en toi, en moi, en le petit Samuel c'est cette foi, ce mystère de la foi.
  20. Pas sûr qu'ils se lassent. Tout dépend de leur motivation, de ce qui les anime. Si les "100 noms" est une communauté qui veut réellement tenter de vivre autrement, inaugurer une autre façon de vivre ensemble (au cela de l'individualisme) ils peuvent alors être animés d'une foi qui peut les mener loin. Soit il s'agit de zozos soit il s'agit de personnes qui sont portées par une foi. Avant de les traiter de zozos examinons leur projet collectif. Ce peut être intéressant de vivre autrement, de tenter de vivre autrement. Ils ne sont pas propriétaires des terres, certes, ce sont des terres expropriées qui appartiennent à l'Etat. Il sera toujours possible de leur louer ces terres. Il n'est pas nécessaire d'être propriétaire pour exploiter des terres. Je suis favorable à toute tentative créatrice. La vie est création pas fixation dans un cadre immuable. S'ils sont animés par une foi, tôt ou tard les autorités regarderont leur projet. Il faudra alors les aider à réaliser ce projet. Pour moi je trouve passionnant de voir des personnes tenter de créer de nouvelles formes de vie, de nouvelles façons de vivre ensemble.
  21. aliochaverkiev

    La conscience

    "L'accès de l'information à la conscience permet de l'intégrer dans des programmes mentaux conscients. Ainsi dans les raisonnements mathématiques chaque étape du raisonnement est la conclusion d'une opération mentale (qui a tout de même une part inconsciente) conclusion qui est immédiatement mémorisée, stockée dans la mémoire de travail (la mémoire vive). L'esprit suit un algorithme qui fait appel à la mémoire de travail, qui stocke chaque résultat intermédiaire pour passer à l'étape suivante. C'est une fonction exclusive de la conscience. Il y a routage de l'information afin de récupérer le résultat de l'étape n pour passer à l'étape n +1" "Le cerveau contient un routeur, il est capable de recueillir l'information avant de la diffuser à des processeurs internes. Ces processeurs appliquent leur calcul inconscient, le résultat apparaît comme une information consciente. Il en résulte une machine hybride, à la fois parallèle et sérielle, dans laquelle des étapes de calcul parallèle et inconscient alternent avec des étapes de décision consciente et de routage de l'information" Mon commentaire : Dehaene se défend de comparer le cerveau conscient à un ordinateur. Il se réfère à la machine de Turing. Mais Turing crée une machine en décortiquant le mécanisme cérébral du raisonnement. Certes le cerveau conscient n'est pas construit selon le modèle de l'ordinateur, mais c'est bien l'ordinateur qui est construit sur la base du fonctionnement rationnel conscient. Si le cerveau conscient n'est pas à l'image de l'ordinateur, alors en vérité, c'est l'ordinateur qui est à l'image du fonctionnement rationnel conscient. Dehaene poursuit ainsi : "Nous avons besoin d'être conscient pour réfléchir rationnellement. L'extraordinaire puissance de l'inconscient aboutit certes à des intuitions profondes mais seul l'esprit conscient peut suivre une stratégie rationnelle, pas après pas" Remarque de l'auteur : notre prédisposition à faire souvent des erreurs dans nos calculs, surtout quand nous allons vite provient de l'inconscient qui est "fabriqué" pour calculer des probabilités, il est toujours, l'inconscient, dans l'approximation, il est dans une activité cérébrale continue. Il faut sans cesse se discipliner pour sortir de la probabilité et accéder à la précipitation d'un paquet d'information en une seule information (cela rappelle, en physique quantique, l'anéantissement de la fonction d'onde dès lors qu'une mesure doit être précise). Pour passer du continu au discret il faut sans cesse se discipliner, contrôler l'activité rationnelle, du moins en mathématique.
  22. L'histoire que tu me racontes me fait penser au petit Samuel, 14 ans dont je parle par ailleurs. Lui, il se sent juif (il aime dire : je suis Hébreu...bon, pourquoi pas). Ses parents sont juifs, il a un nom qui fait aussitôt penser qu'il est juif ! mais voilà, lui ne veut pas être circoncis (il ne l'a pas été enfant pour des raisons de santé). Et bien le voilà en butte avec certains juifs qui n'arrêtent pas de faire pression sur lui. Etre juif pour eux c'est obéir à la Loi, à plein de rituels, auxquels la plupart d'entre eux ne comprennent rien! Etre juif pour lui c'est une façon d'être, une façon de se "tenir", une façon de vivre, une façon de croire, ce n'est pas passer son temps à faire des exégèses, des récitations et je ne sais quoi. Il dit "ce n'est pas vous qui déciderez si je suis juif ou pas, c'est moi qui déciderai" Je pense qu'il est dans le vrai. Non pas que la Loi soit un mal en soi, mais s' il n' y a plus que ça, s'il n' y a plus que la lettre de la Loi sans l'esprit, sans aucune transcendance, alors franchement ça ne veut plus rien dire que de suivre la Loi (ses parents heureusement ne l'oblige à rien). La jeune fille dont tu parles a peut être besoin de sécurité affective. Du coup elle se retrouve à suivre ceux qui, à ses yeux, détiennent une autorité. Toi tu es une femme libre dans tes choix spirituels, cette attitude d'esprit n'est pas si fréquente que ça. Cela demande du courage.
  23. Tu as, dans ta culture, comme dans celle des Hébreux, cette communion avec le prophétisme. Tu aimes les prophètes. J'aime les prophètes. C'est une attitude. Une attitude ce n'est pas rien. Jung, qui est exclu de France à cause des freudiens et des lacaniens, fournit une grille intéressante des caractères. Quand l'intuition domine et que, sous elle, vient se ranger la raison, cela donne les prophètes. Je ressens une communauté d'attitude et de pensée avec toi. A croire qu'Arabes et Hébreux ont, en définitive, une communauté d'origine qui vient de loin, de très loin. Quand je te lis j'ai le sentiment que tu viens d'aussi loin que moi.
  24. aliochaverkiev

    La conscience

    Evolution = construction, marche vers une complexité de plus en plus élaborée. L'évolution est une gradation dans la complexité et dans l'adaptation de plus en plus fine avec la réalité. Je peux citer l'évolution en mathématiques. Les mathématiques d'aujourd'hui intègrent des connaissances accumulées au cours de milliers d'années et s'efforcent toujours d'aller plus loin dans l'élaboration de modèles mathématiques propres à nous permettre de maitriser la réalité à laquelle nous sommes confrontés.
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