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aliochaverkiev

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  1. Je crois que cette femme avec son analogie démente qui me donne à penser qu'elle n'a pas connu la Shoah, vu la manière dont elle y fait allusion d'une manière éminemment obscène, ne contrôle plus ses émotions. C'est étonnant la vitesse à laquelle des personnes adultes, ayant pourtant du vécu, perdent les pédales à ce point-là. Ce mouvement, les gilets jaunes, permet de révéler les personnes qui n'ont aucun sang-froid ou qui sont possédées par des passions résiduelles, toujours puissamment actives, dont elles n'ont pas conscience.
  2. aliochaverkiev

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    Je suis toujours surpris par l'attitude d'une majorité de citoyens qui consiste à décrier ceux qui sont pourtant proches d'eux, et quand je dis décrier c'est un euphémisme. Parfois leur attitude engendre même l'effroi par la négation de l'autre qu'implique leur discours. Récemment, suivant un dialogue de femmes, je me suis aperçu que celles-ci s'identifiaient absolument à la femme qui avait élevé son bébé dans le coffre de la voiture sans jamais réussir à s’identifier à l'enfant. Quand un foromeur fit remarquer à l'une d'elle cette attitude, celle-ci lui répondit qu'il n'était pas une femme et qu'il ne pouvait pas comprendre. La réponse de cette femme est éclairante mais c'est toujours ce qui est énorme qui échappe à l'observation. Ce que cette femme voulait signifier, à cet intervenant, c'est ceci : sachant que la valeur suprême c'est l'amour de soi, tu ne peux pas comprendre car tu n'es pas femme. Cette femme va plus loin d'ailleurs, la valeur suprême c'est ELLE, elle est la mesure de tout, pire que Protagoras, qui, lui, disait : l'homme (et la femme) est la mesure de tout, mais qui n'osait quand même pas aller jusqu'à dire : JE suis la mesure de tout. Cette femme ose, elle signifie ceci : JE suis la mesure de tout. Sa VALEUR cardinale c'est l'amour d'elle-même. Ce triomphe du narcissisme est tellement énorme que nul ne le voit. Ces femmes ont un tel amour d'elles-mêmes que quiconque n'est pas elle, c'est-à-dire quiconque n'est pas tel qu'elles puissent s'identifier à lui ou à elle, n'existe pas. Cet amour d'elles-mêmes leur sert de fil conducteur. Si je prends comme clé de compréhension de leur attitude leur religion, l'amour d'elle-même, il est possible d'anticiper sur leurs comportements, il est possible de discerner la Loi que cette religion leur inspire : toujours défendre ce qui est Moi, défendre qui est tel qu'elles puissent s’identifier à lui (à elle). Les autres n'existent pas. Pire le combat des autres pourrait éclipser leur combat, le seul qui vaille, puisque le dieu suprême c'est leur Moi. Du coup nous les retrouvons hostiles au mouvement des gilets jaunes dont le combat bien sûr n'a pas de raison d'être dans la mesure où il est absolument impossible qu'elles puissent s’identifier à ces gens, même pas aux femmes gilets jaunes, vu qu'elles ne sont pas ELLES, en se sens que ces femmes sont perçues par elles d'une extraction sociale inférieure à la leur. En plus pour elles ces femmes sont vulgaires, peut-être même qu'elles "puent" ! Beurk, ces gilets ne devraient même pas exister pour elles. Cet effondrement dans le narcissisme est tellement énorme qu'il échappe au regard. Que les hommes aient sombré dans le narcissisme ce n'est pas nouveau, Gandhi l'avait déjà remarqué. Mais les femmes semblaient encore défendre des valeurs collectives qui englobent non pas seulement elles mais aussi tous ceux qui ne sont pas elles. Or ce que je découvre c'est que les femmes françaises, à leur tour, suivant en cela les hommes, sombrent complétement dans le narcissisme, dans le seul amour d'elles-mêmes. Cette béatification du MOI, ce n'est pas de l’individualisme non c'est plus pervers, c'est un investissement d'ordre sexuel sur soi, c'est réellement l’amour (sexuel) du MOI. L'autre, dans cet amour-là n'est plus perçu que comme l'instrument d'un possible amour de soi accru. Certaines femmes françaises ne se rendent même pas compte qu'elles cherchent un homme uniquement pour accomplir dans l'absolu la loi de leur religion : encore plus m'aimer moi-même à travers l'instrument mâle que je possède.
  3. A verser au dossier (extraits de la lettre) Lettre 44 17 novembre 2018 Samuel, Les relations entre les Romains et les Juifs désormais installés en Galilée furent assurées par le chef du Sanhédrin, le Nassi, ou encore le Patriarche. Les Romains autorisèrent le Patriarche à collecter des taxes pour les institutions juives, à nommer des juges pour les tribunaux juifs et à envoyer des émissaires dans les communautés de la diaspora. La cohabitation avec les Romains se stabilisa. Les Juifs restaient libres de pratiquer leur religion. Tout changea avec la conversion de l’empereur Constantin le Grand au christianisme. On date en général la conversion de Constantin en 313 mais il ne fut baptisé qu’en 337, juste avant sa mort. Cette conversion entraîna dans les années qui suivirent sa mort la première politique antijuive de l’histoire. La Rome préchrétienne était rentrée certes en opposition contre les Judéens, mais ce ne fut pas pour des raisons religieuses, ce fut pour des raisons politiques. C’est la volonté d’accéder à l’indépendance politique qui entraîna les Juifs dans les guerres de 66-70 et de 132-135. Concernant le judaïsme lui-même Rome accepta toujours cette religion. Dans l’empire les Juifs jouissaient de l’égalité des droits. Ils pouvaient être exécuteurs testamentaires, contracter avec des Romains ou des Romaines des mariages légaux, exercer des fonctions de tutelle, occuper des fonctions publiques. Disposant maintenant de la puissance civile l’Église chrétienne mit en œuvre son projet : convertir tous les hommes. Ainsi pour la première fois dans l’histoire s’installa une idéologie totalitaire visant à contraindre les esprits. Pour les chrétiens donc tous devaient se convertirent ou bien accepter les conséquences de leur refus : marginalisation sociale puis persécutions. Mais pour les Juifs Dieu est un et indivisible : Jésus ne peut pas être le fils de Dieu. Aussi résistèrent-ils à la conversion. Ils devaient payer chèrement le prix de leur résistance. Les chrétiens maintenant dominants s’en prirent aussitôt aux Juifs. Pour saint Augustin (350-433) et les Pères de l’Église la destruction du Temple et la dispersion des Juifs sont la preuve que Dieu a choisi les chrétiens contre les Juifs. Marqués au front du signe de Caïn pour leur meurtre du Christ, ils ne doivent toutefois pas être tués car les Juifs doivent être présents partout où se trouvent les chrétiens afin de témoigner de la réalité de la Passion de Jésus et de témoigner de la réalité des textes sacrés. L’évêque d’Hippone (saint Augustin) écrira : « Les juifs sont nos libraires. Ils ressemblent à ces serviteurs qui portent des livres derrière leurs maîtres : ceux-ci les lisent à leur profit, ceux-là les portent sans autre bénéfice que la fatigue d’en être chargés. Tel est l’opprobre infligé aux Juifs ». Il s’agit de dégrader moralement les Juifs et de les déposséder de leur patrimoine (l’ancien testament). Immédiatement après la conversion de Constantin la Palestine va être le théâtre d’affrontements entre Juifs et chrétiens. Pour ces derniers la Palestine est maintenant la Terre Sainte, ils enterrent ainsi le mythe de la Terre Promise cher aux Hébreux. Ils vont entreprendre d’occuper la Judée. Dès 326 la reine Hélène, la mère de Constantin, aidée par Macaire, évêque d’Aelia Capitolina (ancienne Jérusalem) va identifier le Saint-Sépulcre (endroit présumé de l’ensevelissement de Jésus) où elle fait construire une basilique. Puis elle fait bâtir l’église de l’Ascension sur le mont des Oliviers, la basilique de la nativité à Bethléem et l’église de Mamré à Hébron à l’endroit supposé où Abraham a enterré Sarah. Elle couvre la Palestine de monastères, d’églises et d’auberges pour pèlerins chrétiens. Les Juifs sont relégués en Galilée mais ils sont autorisés à venir une fois par an, le 9 Ab, au pied du mur des Lamentations pour commémorer la destruction du Temple. Occasion pour les chrétiens, comme l’explique un haut dignitaire, de constater de leurs propres yeux combien par son apparence pitoyable « Cet assemblage de femelles décrépites et de vieillards ployant sous le poids des ans et des haillons démontre toute la colère du Seigneur contre ceux qui autrefois achetèrent le sang du Christ et achètent désormais leurs propres pleurs alors que le joug du Seigneur resplendit, que sa Résurrection brille, et que du mont des Oliviers l’étendard de Sa Croix étincelle » La fonction du Patriarcat (le Nassi) s’affaiblit. Lorsque le patriarche Gamaliel VI meurt en 425 l’Empereur d’Orient Théodose II (408-450) refuse que soit nommé un successeur. C’est la fin du patriarcat. Ainsi la communauté juive de Palestine, installée en Galilée ne va plus avoir qu’une importance secondaire. Le devenir des Juifs sera désormais celui des Juifs des communautés de la diaspora situées hors Palestine. Les chrétiens vont devenir majoritaires en Palestine. En 438 Théodose II promulgue un code qui fixe la condition des Juifs. Ils sont assimilés aux hérétiques et aux païens mais ils gardent le droit de pratiquer leur religion. Ce code jette les premières bases légales du statut d’infériorité des Juifs par rapport aux chrétiens. Le patriarcat est aboli, il est interdit aux Juifs de se marier avec une chrétienne, ils ne peuvent pas construire de nouvelles synagogues et ils ne peuvent remplir aucune fonction d’autorité sur les chrétiens.
  4. C'est toujours au sein du prolétariat que l'on recrute les plus ardents sicaires prêts à trahir leur classe sociale. Ca s'appelle la honte de soi.
  5. aliochaverkiev

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    L’étude sur le conscient/inconscient soulève la question du danger de faire de cette analyse, de cette séparation un fait, une réalité. S’il est commode et même fécond de pratiquer une telle séparation il n’en reste pas moins qu’il s’agit seulement d’une expérience de pensée. Dans la réalité il n’ y a pas dissociation, il y a unité de fonctionnement. Entériner cette distinction comme étant un fait conduit à des aberrations. Qui remontent à Platon et à la philosophie grecque, avec cette division : matière/esprit. Division reprise par les chrétiens sous l’impulsion de Paul sous cette forme : chair/esprit. Puis reprise par Freud sous cette forme (actuelle) : inconscient/conscient. Il s’en suit une hiérarchie conscience/inconscience aberrante. Cette hiérarchie conduit à des errements : nous pensons que la conscience détermine tous nos états conscients (alors qu’elle semble ne déterminer que le raisonnement) ce qui nous livre pieds et mains liés à nos déterminations inconscientes. Plus les personnes pensent qu’elle sont régies par leur conscience plus elles sont déterminées par leur inconscient. La prise de conscience de nos buts, de nos pulsions, de nos valeurs, etc. sont autant d’informations que nous donnons aux puissances inconscientes en action. L’inconscient est une puissance qui utilise la conscience comme nous utilisons nos yeux pour avancer sur un chemin. Notre cerveau est la mémoire de la création, le cerveau, comme la matière sont la mémoire de l’éternité passée. Le conscient n’est pas le maître, le conscient est l’instrument. Inconscient et conscient s’unifient pour engendrer un nouvel être. L’être en voie d’apparition. Toute la création est apparition de l’être. L’être n’existe pas, l’être est en puissance, l’être apparaît. S’il existe un dieu, alors ce mot, dieu, désigne un être qui apparaît. Qui vient au monde. Pour réaliser en soi l’unité des puissances inconscientes et de notre conscience, il est nécessaire d’être toujours en état de réception. Recevoir en soi l’être qui apparaît en restant sans cesse ouvert à l’inspiration. L’homme qui progresse est l’homme inspiré, qui, sans cesse, aménage en lui une disponibilité afin de laisser venir l’être en soi. Cette disponibilité permanente engendre le mouvement incessant de nouvelles conceptions. Un être accompli est en vérité un être inachevé qui accepte l’impermanence de ses structures de pensée. Un homme ou une femme qui a une pensée figée et arrêtée est un être qui s’est fermé aux puissances en action. L’inconfort d’une pensée sans cesse en mouvement, l’acceptation de la venue en soi de représentations toujours nouvelles est le signe de la vitalité. C’est l’incertitude de nos conceptions, c’est l’impermanence de nos systèmes de pensée, c’est la remise en cause permanente de nos façons de pensée qui signifient l’ouverture de notre conscience aux puissances créatrices du monde. Là où il y a certitude il y a la mort. Partout où il y a incertitude, bricolage, construction permanente, il y a vitalité et création, apparition de l’être au monde.
  6. Analysons ce texte. "Les retraités sont détenteurs du patrimoine français, etc." Comment raisonnez-vous ? En idéologue, dont le principe même est de tout mathématiser de manière grossière et simpliste. Car ce sont pas les retraités comme vous écrivez qui sont etc. c'est la moyenne des retraités. Mais comme l’humain n'existe pas pour vous, qu'il n' y a que des masses mathématiques dans votre esprit, ce sont TOUS les retraités qui sont, pour vous, plus riches que les actifs.... Prenons la transition écologique. Il faut passer à un autre mode de transport que la voiture. Donc il faut faire en sorte que le particulier n’utilise plus (ou moins) sa voiture. Vous augmentez donc le prix de l'essence et là c'est encore l'idéologue dans toute sa splendeur qui sévit. TOUS les automobilistes ont tous le choix de changer de mode de transport, donc vous prenez une décision qui touchera TOUS les automobilistes, tant pis pour les automobilistes qui n'ont pas le choix. Un détenteur de l'autorité responsable étudierait, au préalable, comment faire en sorte que ceux qui dépendent de la voiture puissent s'en passer. Mais un détenteur de l’autorité idéologue s'en fout. Il prend ses mesures et il se lave les mains du reste. Vous dépendez de la voiture ? Vous n'avez pas le choix ? Tant pis pour votre gueule. Pour vous gérez le monde est simple : tout est mathématique. Cette façon de voir a engendré et continuera d’engendrer les pires totalitarismes que la planète a connu et connaitra encore. Ah pouvoir réaliser ses pulsions despotiques et dictatoriales sous le couvert de la raison et des mathématiques : le pied.
  7. aliochaverkiev

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    « Lorsque nous prenons conscience d’une information, celle-ci entre dans un système de stockage qui la maintient en ligne et la rend disponible au reste du cerveau. Parmi les millions de représentations mentales inconscientes qui, à tout instant, traversent nos circuits cérébraux, l’une d’entre elles est sélectionnée pour sa pertinence par rapport à nos buts actuels. La conscience est le dispositif qui la stocke et la rend disponible à tous les systèmes de décision de haut niveau» «La conscience n’est rien d’autre que la diffusion globale d’une information à l’échelle de tout le cerveau» « Un ensemble de processeurs inconscients reçoit le message conscient et en tient compte. Une intelligence collective émerge de l’échange global de messages sélectionnés pour leur pertinence» L’espace de travail conscient est donc un lieu de stockage d’informations qui sont rediffusées vers tous les processeurs inconscients. Lire cela conduit à la conclusion suivante : l’inconscient domine. Car nous sélectionnons nos représentations en fonction de nos buts actuels. Mais ces buts actuels comment sont-ils conçus ? Qui a conscience de la façon dont il détermine ses buts ?
  8. Tiens, retour dans le labo. Nouveau fait divers : un retraité est en pleurs, gazé à Paris, gaz lacrymogènes bien sûr. Il se sent perdu, il est égaré. Bon je jette cette information dans le labo : que va t il se passer ? J’aime bien les expériences de labo.
  9. Avant de sortir du labo notons le mécanisme de la rationalisation. Par ce mécanisme chacun va légitimer, après coup, les raisons de son choix ( pour ou contre). Comme ceux qui sont contre font ici masse ce sont plutôt leur rationalisation que l’on peut observer. Ils ( les gilets jaunes) empêchent les gens de travailler, ils font perdre de l’argent aux commerçants, ils fument des clopes, ils tapent sur les voitures, tous ces arguments sont ce qu’on appelle des rationalisations c’est à dire un plaidoyer pour justifier le ressentiment et pour masquer ses propres motivations. Ce qui en dit long sur leur refoulement : ils ne parviennent pas à identifier la cause de leur ressentiment. Pourquoi ? Parce que nous sommes dans une société qui bannit la violence en pensée. Incapable de voir leur violence par incapacité à laisser venir leurs pensées, fussent elles violentes, ils rejettent leur violence sur les autres. Cette traque de toute pensée « mauvaise » en eux est le résultat d’une culture séculaire effrayante : la stigmatisation de toute pensée dite mauvaise. Pourtant c’est en laissant venir en soi toute pensees même celles qui sont dites mauvaises que l’on agit en être conscient. Cela dit j’ai beau lire les interventions des contre gilets jaunes je ne parviens pas à déceler leurs motivations inconscientes. C’est vachement obscur. Bon cette fois ci je ferme la porte du labo.
  10. Voyons maintenant ce qui se passe de l’autre côté de la ligne de front. Là les personnes reçoivent de leur inconscient un autre message émotionnel : sympa les gilets jaunes. Ils ne forment pourtant pas masse comme les autres sans doute parce qu’ils sont minoritaires ici. Par ailleurs leur inconscient ne fonctionne pas comme celui des identitaires. Autant ceux là sont dans une violence sous tendue par un ressentiment obscur autant les autres sont dans une attitude globale de bonté. Ce qui ne les rend pas moins vulnérables . Car ils ne savent pas non plus pourquoi ils sont proches des gilets jaunes. Tout cela donne raison à mes conclusions issues de l’etude du cerveau. C’est bien l’inconscient qui nous pilote, pas le conscient. Bon je sors du laboratoire.
  11. Voyons un peu comment le psychisme fonctionne. Ils reçoivent un message émotionnel dont ils ne savent pas qu’il est d’origine inconsciente : beurk les gilets jaunes. Ils embrayent immediatement sans être capables de recul, en cela ils sont les esclaves de leur détermination inconsciente. À quoi ou à qui ai- je affaire alors si je veux dialoguer avec eux ? Non pas à un personnage conscient, lequel est dans une soumission absolue, mais à un personnage inconscient. C’est lui qui est libre. Ce personnage inconscient est libre mais il semble impossible de lui parler par le truchement du forum. Il faudrait un rapport direct, physique, là je pourrai communiquer avec l’être inconscient que j’ai face à moi. Ici ça ne paraît pas possible. Du coup ici le personnage conscient qui s’exprime est à plat ventre devant les puissances de l’obscur. Chacun va relever dans les événements ce qui va signifier la soumission. Chaque événement qui rassasie leur maître va être noté et publié. La c’est l’accident qui provoque un mort. Cet événement est aussitôt saisi pour satisfaire leur pulsion. Aucun recul, aucune objectivité. Ils rodent partout comme des chacals en quête d’un événement propre à satisfaire l’animal sauvage en eux. C’est la ruée de la populace.
  12. Ce topique me permet de passer aux TP, (travaux pratiques), après le travail théorique sur Matériaux. Les intervenants sont manifestement guidés et dominés par leur inconscient. Ceux qui sont hostiles aux gilets jaunes ne savent pas, consciemment, pourquoi ils leur sont hostiles. Ils reçoivent en eux un message pulsionnel, émotionnel : beurk les gilets jaunes. Et ils obéissent comme des esclaves à ce message. C’est peut être de là que me vient cette représentation : maîtres/esclaves. Mon erreur est de socialiser cette représentation. C’est leur conscience qui est l’esclave de leur inconscient. Il est intéressant ce forum car il me permet d’entrer dans une catégorie de gens que je ne connais pas : les identitaires. Ce qui est encore le plus intéressant ici c’est qu’ils ne savent pas qu’ils sont des identitaires.
  13. Oui je me fais la même remarque que vous. Les intervenants sont majoritairement des réactionnaires ici. Ils sont sur- représentés. Quand il s’agit d’une question touchant à l’immigration ça se termine en hystérie contre les Arabes. Quand il s’agit d’un mouvement social populaire comme celui des gilets jaunes ça se termine en hystérie contre les fumeurs de clopes. Je me suis fait avoir parfois en pensant qu’ici la population était représentative de la population globale. En fait non. Il faut sans cesse intégrer comme information que les gens d’ici sont des réactionnaires. Ce qui reste une énigme pour moi c’est que leur haine de l’immigré, du fumeur de clopes qui ose porter un gilet jaune pourrait permettre de les ranger sous la bannière du RN, mais non ce n’est pas ça non plus. Peut être sont ce des identitaires, à l’extrême droite de l’extrême droite.
  14. Lettre 44 17 novembre 2018 Samuel, Vers 200 Juda Hanassi installé en Galilée écrit avec une équipe de collaborateurs la Mishna (mot qui signifie : enseignement), recueil écrit en Hébreu rassemblant et unifiant toutes les lois religieuses contenues dans le Pentateuque et la loi orale. La Mishna comprend six livres : 1) Zeraïm (plantations) traite les lois agricoles et le paiement des taxes afférentes à la production 2) Moèd (les saisons) traite les lois afférentes au Shabbat et aux fêtes religieuses 3) Nachim (les femmes) traite les lois du mariage 4) Nezikine (les dommages) traite les crimes et autres dommages civils 5) Kodachim (objets sacrés) traite les différentes sortes de sacrifice 6) Taharot (purifications) traite les différentes formes d’impureté et de purification. La Mishna suscita de nombreux commentaires, appelés « Gemara » (mot qui signifie complément, mot parfois écrit sous cette forme : Guemara), issus de centres d’études de Galilée et de Babylone. Ces commentaires furent joints à la Mishna et l’ensemble donna le Talmud (plus exactement le Talmud Torah ce qui signifie : enseignement de la Torah). On distingue le Talmud palestinien (ou Talmud de Jérusalem) qui intègre les commentaires des Galiléens et le Talmud de Babylone qui intègre les commentaires des Babyloniens. Des récits relatant la vie quotidienne des Juifs de la diaspora furent intégrés au Talmud. L’ensemble de ces récits forment la Aggadah (au pluriel : Aggadoth). On distingue deux parties dans le Talmud : la partie juridique soit la Halakhah, la Loi, qui indique le chemin à suivre dans la voie de la Torah et la partie narrative qui consiste en récits et anecdotes relatant la vie courante des Juifs de la diaspora. La partie juridique comprend la Mishna et la partie de la Gemara qui commente la Mishna. La partie narrative comprend les Aggadoth. Le Talmud enseigne qu’il y a 613 commandements ou mitzvot dans la Torah. La Halakhah traite de la mise en œuvre des mitzvot dans la vie quotidienne. Cette mise en œuvre requiert discussions et débats : la Loi orale. La Halakhah régule et codifie tous les aspects de la vie du juif. Elle permit aux Juifs de la diaspora, désormais privés de tout port d’attache depuis leur expulsion de Judée, de faire bloc, de garder leur identité tout le temps que s’exerça sur eux la violence des chrétiens dont la seule obsession, dès lors qu’ils conquirent le pouvoir temporel lors de la conversion de Constantin fut de convertir le monde entier de gré ou de force. La Halakhah perdit de son importance lorsque le christianisme perdit de son influence au siècle des Lumières. L’avènement de ce siècle changea l’esprit des dominants politiques qui affranchirent les Juifs et les émancipèrent. Aujourd’hui la Halakhah n’est plus suivie à la lettre que par les orthodoxes. Elle fut respectée plus longtemps chez les séfarades car ils furent soumis à la pression de l’Islam, religion, qui, comme le christianisme, tend à convertir tout le monde. C’est pourquoi ta tante, issue du Maghreb, respecte plus que toi, qui est issu de l’Europe, la Halakhah. Quand elle se sentira libérée de toute pression visant à détruire son identité nul doute qu’elle deviendra plus souple. Les relations entre les Romains et les Juifs désormais installés en Galilée furent assurées par le chef du Sanhédrin, le Nassi, ou encore le Patriarche. Les Romains autorisèrent le Patriarche à collecter des taxes pour les institutions juives, à nommer des juges pour les tribunaux juifs et à envoyer des émissaires dans les communautés de la diaspora. La cohabitation avec les Romains se stabilisa. Les Juifs restaient libres de pratiquer leur religion. Tout changea avec la conversion de l’empereur Constantin le Grand au christianisme. On date en général la conversion de Constantin en 313 mais il ne fut baptisé qu’en 337, juste avant sa mort. (Le baptême est une cérémonie religieuse qui acte l’intégration du sujet baptisé dans la communauté des chrétiens). Cette conversion entraîna dans les années qui suivirent sa mort la première politique antijuive de l’histoire. La Rome préchrétienne était rentrée certes en opposition contre les Judéens, mais ce ne fut pas pour des raisons religieuses, ce fut pour des raisons politiques. C’est la volonté d’accéder à l’indépendance politique qui entraîna les Juifs dans les guerres de 66-70 et de 132-135. Concernant le judaïsme lui-même Rome accepta toujours cette religion. Dans l’empire les Juifs jouissaient de l’égalité des droits. Ils pouvaient être exécuteurs testamentaires, contracter avec des Romains ou des Romaines des mariages légaux, exercer des fonctions de tutelle, occuper des fonctions publiques. Disposant maintenant de la puissance civile l’Église chrétienne mit en œuvre son projet : convertir tous les hommes. Ainsi pour la première fois dans l’histoire s’installa une idéologie totalitaire visant à contraindre les esprits. Pour les chrétiens donc tous devaient se convertirent ou bien accepter les conséquences de leur refus : marginalisation sociale puis persécutions. Mais pour les Juifs Dieu est un et indivisible : Jésus ne peut pas être le fils de Dieu. Aussi résistèrent-ils à la conversion. Ils devaient payer chèrement le prix de leur résistance. Tu peux parfois te sentir affecté quand tu constates la soumission des Juifs européens à la détermination glacée des Allemands dans leur volonté d’exterminer les Juifs. Mais le seul fait que les Juifs soient restés juifs malgré les persécutions est en soi un exploit, un acte de vaillance dont tu peux être fier. Les chrétiens maintenant dominants s’en prirent aussitôt aux Juifs. Leur position par rapport aux Judéens est en effet incommode. Leur religion s’inspire dans son fondement et sa raison d’être du monothéisme juif. Si ceux qui ont pensé l’esprit même de la foi chrétienne ne se rallient pas au christianisme alors c’est qu’ils sont des hérétiques, indigne de leur propre histoire. Mais aussi dans la mythologie chrétienne le retour sur terre du Christ-Roi est l’avènement final attendu avant la fin des temps (et le jugement dernier). La conversion des Juifs doit être le signe annonciateur de ce retour. D’où le zèle des chrétiens à convertir les Juifs, d’abord par la persuasion avant d’employer finalement la persécution. Pour saint Augustin (350-433) et les Pères de l’Église la destruction du Temple et la dispersion des Juifs sont la preuve que Dieu a choisi les chrétiens contre les Juifs. Marqués au front du signe de Caïn pour leur meurtre du Christ, ils ne doivent toutefois pas être tués car les Juifs doivent être présents partout où se trouvent les chrétiens afin de témoigner de la réalité de la Passion de Jésus et de témoigner de la réalité des textes sacrés. L’évêque d’Hippone (saint Augustin) écrira : « les juifs sont nos libraires. Ils ressemblent à ces serviteurs qui portent des livres derrière leurs maîtres : ceux-ci les lisent à leur profit, ceux-là les portent sans autre bénéfice que la fatigue d’en être chargés. Tel est l’opprobre infligé aux Juifs » Il s’agit de dégrader moralement les Juifs et de les déposséder de leur patrimoine (l’ancien testament). Immédiatement après la conversion de Constantin la Palestine va être le théâtre d’affrontements entre Juifs et chrétiens. Pour ces derniers la Palestine est maintenant la Terre Sainte, ils enterrent ainsi le mythe de la Terre Promise cher aux Hébreux. Ils vont entreprendre d’occuper la Judée. Dès 326 la reine Hélène, la mère de Constantin, aidée par Macaire, évêque d’Aelia Capitolina (ancienne Jérusalem) va identifier le Saint-Sépulcre (endroit présumé de l’ensevelissement de Jésus) où elle fait construire une basilique. Puis elle fait bâtir l’église de l’Ascension sur le mont des Oliviers, la basilique de la nativité à Bethléem et l’église de Mamré à Hébron à l’endroit supposé où Abraham a enterré Sarah. Elle couvre la Palestine de monastères, d’églises et d’auberges pour pèlerins chrétiens. Les Juifs sont relégués en Galilée mais ils sont autorisés à venir une fois par an, le 9 Ab, au pied du mur des Lamentations pour commémorer la destruction du Temple. Occasion pour les chrétiens, comme l’explique un haut dignitaire, de constater de leurs propres yeux combien par son apparence pitoyable « cet assemblage de femelles décrépites et de vieillards ployant sous le poids des ans et des haillons démontre toute la colère du Seigneur contre ceux qui autrefois achetèrent le sang du Christ et achètent désormais leurs propres pleurs alors que le joug du Seigneur resplendit, que sa Résurrection brille, et que du mont des Oliviers l’étendard de Sa Croix étincelle » Pendant ce temps l’Empire romain se délite. Constantin est le dernier souverain à avoir réussi à en maintenir l’unité. En 395 l’Empire se scinde définitivement en deux parties, l’Empire romain d’Occident centré sur Rome et sur Milan, l’Empire romain d’Orient centré sur Constantinople. En 410 les Wisigoths, tribu germanique, mettent à sac Rome. En 476 le dernier empereur d’Occident, Romulus, est déposé. Les tribus germaniques sont désormais maîtres de l’Occident. Seul l’Empire d’Orient va perdurer et même accroître sa puissance. La Palestine est désormais placée sous l’autorité de l’Empereur romain d’Orient. La fonction du Patriarcat (le Nassi) s’affaiblit. Lorsque le patriarche Gamaliel VI meurt en 425 l’Empereur d’Orient Théodose II (408-450) refuse que soit nommé un successeur. C’est la fin du patriarcat. Ainsi la communauté juive de Palestine, installée en Galilée, ne va plus avoir qu’une importance secondaire. Le devenir des Juifs sera désormais celui des Juifs des communautés de la diaspora situées hors Palestine.Les chrétiens vont devenir majoritaires en Palestine. En 438 Théodose II promulgue un code qui fixe la condition des Juifs. Ils sont assimilés aux hérétiques et aux païens mais ils gardent le droit de pratiquer leur religion. Ce code jette les premières bases légales du statut d’infériorité des Juifs par rapport aux chrétiens. Le patriarcat est aboli, il est interdit aux Juifs de se marier avec une chrétienne, ils ne peuvent pas construire de nouvelles synagogues et ils ne peuvent remplir aucune fonction d’autorité sur les chrétiens.
  15. La question de l’antisémitisme renvoie à l’idée actuelle de nation. Les rois catholiques d’Espagne sont les premiers à commencer à penser, dans les actes, à l’idée de nation. Leur traque du juif dépasse cette seule traque. Ils annoncent la future idéologie nationaliste. En effet dans leur traque du juif ils s’appuient sur quoi ? Sur la généalogie. Pour eux la pureté des origines renvoie à la généalogie (la pureté des origines renvoie elle-même à un mythe obscur qu’il conviendrait d’étudier). La généalogie prouve la pureté originelle de l’individu dans le groupe de référence. Néanmoins dans le cas des rois catholiques d’Espagne cette pureté généalogique ne renvoie pas encore au racisme. Il s’agit encore d’une pureté quant aux origines culturelles (religieuses). Remarquons, là j’anticipe, que les nazis crurent eux aussi au mythe de la pureté de sang, de la pureté raciale avant de déchanter. J’ y reviendrai. Ils durent se replier sur la pureté des origines culturelles tans ils s’aperçurent, en pratiquant la généalogie qu’il y avait un tas de gens dont les origines étaient loin d’être homogènes, y compris chez les Allemands. Il est possible de faire ici une remarque; l’idée de peuple n’est pas encore l’idée de nation. L’idée de peuple enfante l’idée de nation mais cette idée ne précipite pas encore dans le nationalisme. Ce fétichisme de la généalogie nous le retrouvons dans la Bible avec la généalogie des prophètes et des rois qui renvoie à David et pourquoi pas à Abraham. Ce fétichisme de la généalogie permet à des historiens juifs comme Shlomo Sand de nier l’existence d’un peuple juif (« comment le peuple juif fut inventé »). Ce que Shlomo Sand ne voit pas c’est que l’idée de peuple est une construction active à laquelle se rallie une communauté donnée qui se fonde en communauté en volonté. Il croit qu’un peuple tient passivement son identité d’une origine ethnique donnée. Il ne sait pas qu’un peuple devient un peuple sur la base d‘une décision volontaire. (Il n’a pas lu Renan et il ne connaît pas l’idée de nation telle que développée par les Français, idée d’ailleurs reprise, pour le moment, par la majorité des Juifs quant à leur propre nation. Renan: « l’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours » Comment ne pas voir dans cette affirmation un acte de Volonté ?) Cette irruption de la volonté dans la construction d’un groupe, d’une communauté, d’un peuple, d’une nation dépasse Shlomo Sand. Lui voudrait qu’un peuple doive sa constitution à la nature, à des réalités biologiques, ethniques qui ne doivent rien à la volonté humaine. Il veut voir l’histoire comme un récit qui s’impose à des hommes et des femmes lesquelles formeraient une masse passive. Il est paradoxalement rejoint par les orthodoxes juifs qui vont jusqu’à revendiquer l’origine raciale et ethnique du peuple juif. Shlomo Sand comme ces intégristes sont persuadés qu’un peuple ne peut exister que sur la base d’une homogénéité ethnique. Ce qui est une position éminemment primaire. Que les Français ont depuis longtemps jeter dans la poubelle des conneries conceptuelles. Bien sûr que l’homme se construit volontairement, en s’appuyant à l’occasion sur des mythes dans lesquels il DECIDE de croire. Le génie des hommes, auquel ne participe manifestement pas Shlomo Sand ni les intégristes juifs, lesquels incarnent deux formes d’extrémismes, est de CREER le réel. Pas seulement de s’y soumettre. Mais j’ai déjà remarqué ici, dans certaines répliques, la manière de tourner en dérision la Volonté. Les velléitaires souffrent dans ce monde ! Et ils n’ont pas fini de souffrir. Le monde appartient et appartiendra toujours à ceux qui affirment la puissance d’une volonté. Les pusillanimes n’ont jamais rien apporté à la création.
  16. J'utilise le forum pour faire des expériences. Dans la vie réelle je fais partie de ces humains qui font toujours des expériences, qui passent à l'acte. Ma mère était surprise "Toi tu n'avances que par l’expérience vécue". J'étais surpris qu'elle fut surprise. Ici donc je m'emportais il n' y a pas si longtemps car je croyais que mes interlocuteurs faisaient exprès de me contrer, qu'ils étaient de mauvaise foi. Je les identifiais avec les personnages de mon milieu d'origine, lesquels pratiquaient une mauvaise foi permanente. Mais non, depuis que je ne fais plus de transferts je ne pense plus que mes contradicteurs sont de mauvaise foi. Mais je tombe dans une habitude nouvelle. Quand manifestement ils ne comprennent rien à certains de mes développements je me dis "Ce sont vraiment des cons". Pourtant est-ce ce que je le pense vraiment ? Quand je m'appuie sur mes origines, mes expériences, mon caractère, etc. pour juger les autres, est-ce que je pense vraiment ce que je dis ? Quand je parle de maitres et d'esclaves est ce que je pense ce que je dis ? Non. En fait je suis en colère. Ce qui me trouble c'est que, lorsque je suis face à un enfant ou à un ado, je vais m'épuiser à lui expliquer ce qu'il ne comprend pas. Je me sens responsable de lui, de son avenir. Expliquer un problème de math à un ado je peux m'y donner pendant des heures. Et si l'ado ne comprend rien, jamais je ne penserai qu'il est con. Jamais je me mettrai en colère. Je me dirai : merde je suis con, qu'est ce que je suis con à ne pas réussir à lui expliquer ce problème de math. C'est contre moi que je vais me tourner. Mais quand il s'agit d'un adulte je change, je deviens violent e t méprisant. Je fais donc une distinction entre enfants/ado et adultes. Et je me rends compte que ma violence tient à cela : je m’identifie à l’enfant et je sonne la charge contre l'adulte. Je suis l'enfant saccagé qui ne parvient pas à calmer sa rage contre les adultes. Pourtant plus je pense à ce saccage plus je me rends compte que les adultes ne savent pas ce qu'ils font. Ils ne s’identifient jamais à l'enfant. L’enfant est un objet qu'ils aiment ou qu'ils n'aiment pas, qu'ils chouchoutent ou pas, mais dans tous les cas, l'enfant est un objet pour eux, il n'est jamais une personne humaine comme eux, pour eux c'est une promesse d'adulte, ce n'est que ça. Ainsi donc qu'ils soient doux ou violents avec l'enfant toujours ils le nient. Quand l’enfant, en moi, aura vidé sa colère, alors je serai libre de tous ces adultes, qui de toute façon, pour moi, seront toujours des monstres. Non, pas toujours bien sûr. Mais il faut que les mutilations provoquées sur moi se cicatrisent enfin. Sera arrivera-t-il un jour ? Quand ma mère, au moment de mourir se mit à hurler en invoquant sa propre mère, je me suis rendu compte avec effroi, que la violence des douleurs vécues par ma mère, jadis, ressortait soudain. Elle avait pourtant 65 ans. Elle était là, cadavre encore vivant, pareille aux suppliciés de la Shoah, son corps n'était plus que peau et os, c'était infernal, et elle hurlait. Seigneur ! Elle hurlait : "Maman, maman pourquoi m'as-tu abandonnée ?" Elle s'adressait à une femme morte depuis 40 ans à ce moment-là, une femme tuée par les Allemands. La douleur de ma mère toujours m'habite.
  17. aliochaverkiev

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    "Tout un assortiment d'opérations cognitives, depuis la perception jusquà la compréhension du langage, la décision, l'action, l'évaluation et l'inhibition se déroulent sans conscience." "Des myriades de processeurs inconscients œuvrent simultanément afin d’extraire l'interprétation la plus complète possible de notre environnement. Ils agissent comme de brillants statisticiens et calculent la probabilité que telle propriété soit vraie dans le monde extérieur" "Notre cerveau doit effectuer des inférences inverses...Si je vous montre une assiette vous percevez son contour comme un cercle parfait. Pourtant à l’origine elle apparait sur votre rétine sous la forme d’une ellipse. Si, au final, vous percevez un cercle c'est parce que votre cerveau après avoir parcouru (sans recours à la conscience) l'ensemble des causes possibles de cette sensation rétinienne, décide que le cercle est l'interprétation la plus probable" "Une armée de processeurs inconscients évalue toutes les possibilités, mais notre conscience n'en reçoit que la synthèse"
  18. Parce que là ce sont des gens comme eux qui vont aller manifester. Du coup le fait que des personnes communes, comme eux, osent agir, souligne leur lâcheté.
  19. Il y a la culture de la populace, c’est la culture Wiki. Il y a la culture de ceux qui font l’effort de lire des livres. Je ne réponds plus à ceux qui m’oppose la culture de la populace.
  20. Je comprends la remarque de @Promethee_Hades Ici, dans cette affaire seules sont représentés les "agresseurs", les mères. Il est normal à cet égard que chacun s'identifie à qui lui ressemble. Que, donc, les mères s'identifient à la mère. Ce qui choque c'est que l'enfant n'existe pas. La victime n'existe pas. Ça me fait, à moi aussi, un effet glaçant. L'enfant est effacé. Comme si de toutes façons un enfant, à cet âge-là, ça n’existe pas, ça ne souffre pas. C'est effrayant. Cela relève d'une logique glacée de l’extermination de qui, finalement, n' a pas vraiment d'existence. Si ce dialogue entre femmes est intéressant, c'est le fait qu'il soit public qui me fait un drôle d'effet. Elles n’imaginent pas, ces femmes, que des êtres humains puissent s'identifier à l'enfant. Qui s'identifiera à la victime d'ailleurs ? Personne. Extermination réussie. Les enfants continueront d'être saccagés pendant longtemps.
  21. aliochaverkiev

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    Étude sur Karl Popper, Luc Ferry, Sagesses d'hier et d'aujourd'hui, page 621. "Autre exemple, celui du déterminisme, du principe selon lequel rien n'advient dans le monde sans raison. Aussi curieux que cela puisse paraitre, ce principe fondamental de toute science n'est pas scientifique. C'est une hypothèse par excellence métaphysique et il fallait toute la lucidité de Popper pour s'en rendre compte (il est vrai après Kant qui avait déjà dénoncé le caractère métaphysique du principe de raison)" En vérité se défaire du principe de raison oblige à "voir" le monde différemment, dans une autre dimension. Je reviens ainsi à mon hypothèse. Le monde est toujours en création. La création est continue. Cette idée est inaccessible au commun qui pense que la création est un acte originel dont tout ensuite dépend. Je peux concevoir une création toujours continue. Cette conception élargit le champ du conscient. Élargir ce champ c'est se donner la possibilité de voir, d’observer, d’accepter ce que pour le moment nous ne pouvons pas observer en raison de nos conditionnements de pensée. Ces conditionnements de pensée il est possible de les voir à l’œuvre chez certains intervenants du topique lumière. Il sont incapables d'observation car ils ont l'esprit encombré de certitudes avant même qu'ils observent quoi que ce soit. La non simultanéité décrite par Einstein n'est pas le produit de son génie, c'est le produit de sa capacité à accepter certaines observations qui, pourtant, vont à l’encontre de l'intuition. Sa force est d'avoir élargi son champ de conscience, ce qui lui a permis d'observer ce que nul ne pouvait observer jusque là en raison d'a priori inconscients. Il est remarquable que la pensée d’Einstein se manifeste d'abord dans l'observation. Il observe des évidences que nul ne parvenait à voir.
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