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aliochaverkiev

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Tout ce qui a été posté par aliochaverkiev

  1. Oui, et je ne sais pas si je vais reprendre la CRP. Néanmoins avoir un Innocent comme commentateur est intéressant pour nous : cela nous oblige à être plus précis dans nos exposés. Comme dirait Hegel, l'Innocent est lui aussi une ruse de Dieu : il nous force à plus de précisions dans notre enseignement.[Rappelons d'ailleurs que le royaume de Dieu est promis à l'Innocent].
  2. (A l'attention de Contrexemple : voici un extrait de ma correspondance avec J.M. Vigoureux). Dans ma lettre adressée le 21/09/2015 à J.M. Vigoureux, professeur d'université et chercheur en physique, auteur de trois livres, la Quête d'Einstein, les Pommes de Newton et l'Univers en perspective, je lui faisais cette remarque : "Page 168 de votre livre (la Quête d'Einstein) vous écrivez "On recouvre l'espace...par un filet quadrillé élastique". Interrogation : pour vous l'espace est-il donc quelque chose de tangible qu'on puisse le recouvrir ? Mais ce quelque chose n'est pourtant pas observable, alors ? Seule alternative : ce quelque chose est imaginaire. C'est l'espace des mathématiciens". Dans sa réponse écrite du 25 octobre 2015, il me répondit ceci : "On recouvre l'espace par un filet quadrillé...Vous avez bien raison de dire qu'il s'agit là d'un abus de langage. L'espace décrit est bien un objet mathématique et les grandeurs physiques ne sont pas l'espace et le temps mais des longueurs et des durées. De mauvaises habitudes de langage nous font employer le mot temps quand il s'agit en réalité de durées. Einstein dans son livre avec Infeld insiste bien sur ce point : c'est la raison pour laquelle il place des horloges (qui mesure des durées) au bout de règles (qui mesurent des distances). Le problème avec ces abus de langage dont les physiciens sont coutumiers (voir Feymann dans son cours de mécanique) c'est qu'il y a toujours un Innocent pour prendre ce langage au premier degré. Notons bien que les horloges mesurent des durées et non pas le temps (comme l'Innocent se l'imagine). Pourquoi Einstein met des horloges au bout de règles ? Parce que les horloges mesurent des durées au moyen de longueurs , celles d'un arc gradué parcouru de manière identique par toutes les horloges. (Rappelons que l'Innocent ne sait pas qu'Einstein travaillait avec des horloges, ce qui situe son niveau d'instruction à un degré d'intensité assez faible).
  3. Il y a déjà quelque temps que je voulais réunir en un seul recueil toutes les données que je peux relever sur cette question. Cette étude relève autant de la philosophie que des sciences mathématique et physique. Comme je suis assez pris en ce moment par le soutien à des lycéens et maintenant à des étudiants (fac), je vais d'abord me contenter de citer ces données sans trop les commenter. Je les note en parallèle sur un cahier car je me doute que certains ignorants magnifiques vont venir saccager mon travail. Mais j'en garderai une vision synoptique avec le support papier, ce qui me permettra de poursuivre ce travail. Il est possible que l'ignorance démonstrative étalée par certains intervenants me stimule finalement. Il y a chez moi cet esprit missionnaire : transmettre, transmettre, comme si l'ignorance étalée sans vergogne constituait une sorte de danger social. Rentrer dans un combat verbal ne sert à rien. Ce qui peut être utile c'est : exposer et expliquer. Je commence ce soir en relevant ces notes de Kant dans "Prolégomènes à toute métaphysique future" (Vrin). Page 57 "L'espace et le temps sont les intuitions sur lesquelles la mathématique pure fonde toutes ses connaissances et tous ses jugements qui se présentent comme apodictiques et nécessaires" Page 58 "[l'espace et le temps] sont de simples formes de notre sensibilité qui doivent précéder toute intuition empirique, c'est-à-dire la perception d'objets réels" Il y a déjà dans ces deux phrases quantité de notions qu'il convient d'expliquer. Relevons que l'espace et le temps ne relèvent absolument pas de l'entendement comme le pense celui que je vais appeler l'Innocent. L'Innocent, par l'incongruité de ses idées, oblige sans cesse l'enseignant à rester vigilant.
  4. La confusion d’esprit de l’Innocent, simple d’esprit, qui le conduit à mélanger entendement et sensibilité me fait penser, Nicole, que nul peut-être ne peut te comprendre quand tu parles de Kant. Il faudrait faire un résumé de la CRP. La même confusion d’esprit de ce même innocent, qui croit qu’un modèle mathématique détermine la réalité observée ( c’est un adepte de la pensée magique) me conduit à penser que je devrais présenter ici l’espace temps de Minkowski. mais je vais avoir un problème de temps et toi aussi (avec tous ces nouveaux élèves que tu prends) Je viens de sortir de 5 heures de maths, Mathilde veut venir travailler ses maths de sa première année de licence samedi ! Moi qui voulais moins travailler cette année je suis servi ! Nous sommes à la retraite et pourtant bientôt nous allons travailler plus que les prof en activité !
  5. Toujours l’incompetence de cet autodidacte qui lit quelques résumés sans les comprendre. Il ne sait d’ailleurs toujours pas que l’espace temps est un modèle mathématique et non une grandeur physique. Je pense qu’à l’embauche à l’INRA mon frère l’aurait sans doute affecté au nettoyage de son bureau. Il était compassionnel le frangin. Bon il est possible tout de même que quelques personnes lisent cet ignare et s’en trouvent égarés. l’espace et le temps ne sont pas construits par l’entendement. L’espace et le temps sont les deux formes pures de la sensibilité. C’est à dire que la matière du phénomène est mise en forme par l’espace et le temps qui appartiennent à la sensibilité, ou encore à l’intuition. l’entendement c’est tout autre chose. Les formes pures de l’entendement ce sont les catégories. toute personne qui voudrait en savoir plus peuvent lire mon exposé publié dans le forumdephilosophie sous la rubrique : la CRP, rayon blog. quand je lis ce que raconte ce pauvre gars, que c’est l’espace temps, modèle mathématique, qui influe sur la trajectoire des planètes je peux affirmer une chose : cet homme n’a jamais fait d’etudes. Je n’ai jamais entendu proferer de telles imbécillités pas même par des lycéens de terminales S. je mets au défi cet individu d’etre capable de résoudre n’importe quel problème de physique de terminales S. Je le mets même au défi d’etre capable de nous faire ici une présentation de l’espace temps de Minskowski. Il n’y a vraiment que sur des forums qu’on peut lire de telles inepties. Grâce aux forums ces recalés des études prennent leur revanche. Finalement pourquoi pas ?
  6. Oui tu exprimes avec grâce ce que je voulais dire. Tu communies avec moi sur ce sujet. Nous sommes en désaccord sur d'autres sujets, mais ces désaccords sont intéressants. Car ils me forcent à mettre en mots, de manière précise, ma représentation du monde. Tu me forces à cela et c'est une excellente chose pour moi, même si, in fine, il est probable que ma représentation sera assez éloignée de la tienne.
  7. J'en termine avec le sujet. Le métaphysicien, une fois qu'il a donné, volontairement, un signifié au mot donné, va tenter de donner l'existence au signifié. Kant prend l'exemple de Dieu, de l'âme et du monde. Prenons Dieu. Le métaphysicien va s'emparer du mot et lui donner un contenu, un signifié; puis quand il a fini son opération il va donner l'existence au signifié. Dieu est d'abord volontairement défini, puis le métaphysicien pose son existence. C'est la fameuse preuve ontologique; puisque je peux penser Dieu ou l'Etre par exemple, alors Dieu ou l'Etre existent. Kant va montrer que ce n'est pas parce que je peux penser l'Etre ou Dieu que l'Etre ou Dieu existent. L'homme n'a pas le pouvoir de donner l'existence. Là je rejoins donc ton étude. Je vais prendre un exemple concret de dérapage. Quand j'ai étudié la conscience (Dehaenne) je me suis aperçu que nulle part Dehaene donnait le sens du mot. S'en est suivi un débat sur le topique où chaque foromeur donna sa définition. Il y avait de tout ! Tout et son contraire ! Pourquoi Dehaenne ne donne pas la signification du mot conscience ? Parce que, pour lui, ce mot, en soi, ne signifie rien. En l'étudiant je me suis aperçu qu'il appelait conscience l'ensemble des actes conscients; le sens était déporté sur le qualificatif "conscient". Puis il définit ce qu'il appelle tous les actes conscients (la capacité de nommer, celle de parler, celle de communiquer, et il cite Nietzsche qui, lui, pense que la conscience c'est l'ensemble des mécanismes mentaux mis en place par les hommes pour communiquer, tout cela afin de faire face aux dangers de l'existence). Voici donc l'exemple même du piège à éviter. Si je n'y prends pas garde je vais chercher à donner un sens au mot "conscience" sans y arriver si je ne relie pas ce mot à l'ensemble des actes conscients. Enfin je termine avec Guillaume d'Ockham qui a bien vu, lui, que la métaphysique créait des "êtres" nouveaux et inutiles; d'où son rasoir. Coupez tous ces mots qui n'ont aucune réalité. Voilà je te laisse continuer.
  8. Je continue. Le mot déconnecté de son corrélât sensible va alors être saisi par les métaphysiciens qui vont tenter de trouver un signifié, un nouveau signifié qui ne sera plus lié à aucune expérience (d'où le mot : métaphysique). La question est : quel signifié vont donner les métaphysiciens ? Comme il n'y a plus la sanction du réel observé, de l'objectivité, les métaphysiciens vont construire un signifié selon leur volonté. C'est pour cela que la métaphysique plait tant : n'importe qui peut dire n'importe quoi, il n' y a plus aucune sanction du réel, aucun réel ne viendra contredire les attendus du métaphysicien. Dans la métaphysique règne le principe de la volonté subjective. C'est la démocratisation de la philosophie. Plus besoin de travailler, plus besoin d'étudier. Kant montrera que, dès lors qu'il n' y plus le corrélât du sensible, de l'expérimenté, la métaphysique est capable de poser vraie n'importe quelle proposition puis de la poser fausse. Le principe de contradiction n'est plus respecté. Une proposition peut être vraie, elle peut être fausse. Tout peut être dit. Kant rejeta donc la métaphysique mais il en gardera tout de même une partie. Mais ce n'est le lieu d'en parler.
  9. Bien je continue donc ici ma réflexion sur le concept et l'idée. Manifestement le forum devient pour toi et moi un espace de travail. Nous jetons ici le brouillon de nos travaux à venir. Je voudrais donc en terminer avec le concept et l'idée. Le concept en tant que résultat final (le produit selon Kant) de l'entendement (faculté des concepts ou encore faculté des règles, règles de construction du concept, voir son développement sur les "principes") et de la sensibilité (expérience sensible ou encore intuition selon son vocabulaire compliqué). Selon lui il n' y a aucune connaissance possible sans interaction de ces deux facultés. A noter qu'il exclut de son étude la sensibilité interne, le sentiment. Il note dans "Les prolégomènes à toute métaphysique future" "l'expérience externe source de la physique, l'expérience interne source de la psychologie"(Vrin, page 30). Il fait l'erreur de postuler que la raison n'intervient pas dans le sentiment. Jung contredira ce postulat en affirmant que le sentiment est lui aussi régi par la raison. D'ailleurs Jung n'opposera pas raison et sentiment, mais pensée et sentiment. Le "mot", en soi, matérialise l'action conjointe entendement/sensibilité. Le mot est un signe qui renvoie à un contenu. Tant que le mot renvoie à une collection d'objets issus de l'expérience, tout va bien. Tout s'obscurcit quand le mot est déconnecté de l'ensemble des éléments qu'il signifie. Comme je te le disais il y a à mon avis un piège du langage. Quand je subsume l'ensemble des hommes, réunis sous une propriété commune, sous le mot "homme" par exemple, pris au singulier, je simplifie bien sûr, mais le singulier engendre aussitôt l'Idée d'unité. C'est le début du dérapage. Si, emporté par l'idée de l'unité, je déconnecte le mot "homme" de l'ensemble des hommes réunis sous une propriété commune je perds le sens du mot. J'ai un signifiant, le mot "homme" mais je n'ai plus de signifié. C'est là que fait irruption définitivement la métaphysique et l'Idée. Avant de continuer il faudrait s'arrêter sur l'expression "réunis sous une propriété commune". Comment est déterminée cette propriété commune ? Je n'entrerai pas dans ce débat beaucoup trop vaste. Kant a son idée, d'autres ont d'autres idées. C'est un débat sans fin. Je continue plus tard.
  10. Petit pois aussi est en forme ce matin. Le dimanche est devenu le jour des femmes. Ça nous change agréablement du Seigneur.
  11. Ce que vous essayez de nous dire c'est que c'est scandaleux de jeter en prison des hommes de droite voire d'extrême droite qui n'ont pas fait exprès, selon vous, de tuer un gauchiste. Pourquoi ne pas dire avec courage que pour vous un gauchiste mort ce n'est pas grave; c'est votre droit. Mais affirmez vos idées alors au lieu de passer par la bande; essayez d'être courageux, si possible. C'est si difficile que ça d'être d'extrême droite sans avoir à le masquer ? Allez courage.
  12. Tu as quand même deux types de vérité Swannie. Je crois que tu veux parler là de la vérité dans l'ordre spirituel. Mais tu as aussi les vérités mathématiques par exemple. Dans mon exposé ci-dessus je dis bien qu'à mon avis le dieu des origines est de l'ordre du révélé ou plutôt de l'ordre du ressenti. Ce qui me trouble c'est l'apparition du dieu froid (celui qui règne sur les gens actuellement et qui les conduit au seul amour d'eux mêmes). Ce dieu froid est nécessaire mais ce serait une erreur de le laisser détrôner le dieu des origines; il y a aussi ce phénomène observé; lorsque le dieu froid prend de l'importance il tend à tuer le dieu des origines (les Grecs, les Allemands finissent par tuer les juifs) alors que le dieu des origines tend à dominer le dieu froid certes mais sans jamais tenter de le tuer.
  13. La résurrection ou l'apparition de l'image magnifiée de la puissance du père paraît être un phénomène universel. Là où apparaît la civilisation apparait la mémoire des Ancêtres que ce soit en Mésopotamie, en Chine ou en Amérique latine. Le dieu juif est le dieu des origines dont la mémoire traverse les millénaires grâce à la culture juive dont la caractéristique majeure est de garder la Mémoire. Ce dieu est le dieu de toute l'humanité à l'aube de la naissance de son Histoire (qui commence avec l'écriture). Mémoire, histoire, deux piliers de la culture juive mais aussi d'autres cultures (la culture chinoise notamment, mais nous retrouvons cette mémoire chez les slaves aussi, surtout les Russes, mes autres ascendants, je pense au film Andrei Roublev, et cette scène où un jeune homme retrouve le secret de la fonte d'une gigantesque cloche ; les Russes aussi sont dans cette conception du dieu, avec leur appui sur l'inspiration ; je ne m'étonne pas que Samuel veuille continuer ses études à Moscou, lui comme moi sommes aussi issus de Saint-Pétersbourg). La création n'est pas achevée. Dieu continue de créer le monde. Cette conception du monde est celle de l'origine, progressivement oubliée par les Européens. Ils sont dans l'oubli. Cela me fait penser à Heidegger qui vieillit en regrettant que l'Europe vive dans l'oubli de l'Etre comme il dit. Lui, son oubli est celui du dieu des origines dont il a contribué à exterminer ceux qui en portaient la mémoire : les juifs. L’apparition de l'Etre grec vient donc bien après l’apparition du dieu des origines. Ce dieu grec est un dieu issu de la raison, c'est un dieu froid. Logiquement ce dieu froid devrait devenir doucement la Cause première de la science. Le passage du dieu froid à l’athéisme est naturel. La glaciation apportée par l’athéisme commence donc avec l'apparition du dieu grec, dieu froid, sans sentiment ; ce dieu grec engendre la mathématique et la physique, sciences essentielles. Mais il produit aussi le froid absolu : nous voyons que les athées ne pensent plus qu'à leur moi et tendent à détruire l'autre. « Seul moi même » est leur seul horizon. Voilà je m’arrête ici (quant à ce sujet). Je ne ne sais pas si je vais terminer d'exposer ici mes réflexions sur le concept et l'idée. Je voulais aussi parler de la substance. Mais tu peux continuer ton exposé sur l'existence. Merci de m'héberger !
  14. Je termine avec les deux approches de l'Un, grecque et juive. En définitive l'Un des Grecs, l'Etre, n'a rien à voir avec l'Eternel des Juifs. L'Etre est un objet de pensée construit rationnellement, c'est un produit de la métaphysique, un produit de la volonté, un produit de la raison pure dirait Kant. C'est une Idée. Cette idée est construite comme un produit rationnel destiné à expliquer le monde selon les exigences de la raison pure (recherche de l’inconditionné, c'est-à-dire recherche de la cause première). Cette Idée engendre à son tour la théologie et un discours interminable provoqué par les contradictions inhérentes à toute métaphysique. Le débat entre les athées et les déistes porte finalement sur un objet de l’imagination humaine. Ce qui ne veut pas dire que ce produit de l'imagination, dans son exercice volontaire, n'a pas d'utilité, au contraire : l’apparition de l'Un grec est fondamentale, mais je traiterai cela plus tard. Observons comment nait le dieu des origines. Dans sa fresque « Pourquoi l'occident domine le monde pour l'instant » Ian Morris montre comment la sédentarisation des hommes engendre un rapport nouveau avec les ancêtres. Les morts sont enterrés sous les habitations et restent présents. Il sont parfois déterrés pour être consultés ou dévorés afin de s’approprier leurs puissances ou leurs savoirs. Le rapport avec le père n'est pas le même qu’aujourd’hui. Le père est tout puissant, il a droit de vie ou de mort sur les enfants, il est l'incarnation même de la puissance inflexible. Mais aussi il est celui qui transmet la terre ou le troupeau. La mort du père (ou sa mise à mort quand on pense aux théories de Freud) engendre sa résurrection (confer là aussi Freud) dans l'esprit des survivants. Toute puissance parentale lorsqu'elle est puissance respectée et crainte engendre un type de résurrection et de mémoire qui à son tour engendre les dieux, mémoire idéalisée des ancêtres, puis les dieux se fondent en un dieu unique. (Je poursuis plus tard)
  15. Lettre 34-2 15 septembre 2018 Samuel, Yom Kippour C'est la fête la plus suivie du judaïsme, suivie même par les juifs laïcs (ceux qui ne sont pas religieux). Yom Kippour signifie "Jour du grand Pardon" ou « Jour de l'Expiation ». Il commémore le jour où l'Eternel pardonna au peuple juif l’idolâtrie du Veau d'Or, rapportée dans le livre de l'Exode. Pendant que Moïse était sur le mont Sinaï pour recevoir les Tables de la Loi les Hébreux fondirent une statue en forme de veau, à partir de leurs bijoux, destinée à rappeler un dieu égyptien (le taureau Apis) qu'ils adoraient pendant leur captivité. Moise, découvrant cette idolâtrie que le deuxième commandement interdit (tu ne feras point d'idole, voir lettre 9), brisa alors les Tables de la Loi de colère. Il passa deux fois 40 jours au sommet de la montagne pour obtenir le pardon de son peuple auprès de l'Eternel. Le dixième jour du mois de Tichri, le pardon fut accordé. Cette fête fait partie de la Loi, ainsi qu'il est écrit dans le Lévitique, chapitre 16, versets 29 et 30 : « Et ceci sera pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois [tichri], vous mortifierez vos personnes et ne ferez aucun ouvrage, soit l’indigène, soit l'étranger séjournant parmi vous. Car, en ce jour on fera propriation sur vous afin de vous purifier ; vous serez purs de tous vos péchés devant l'Eternel » [Propriation : acte offert à l’Éternel pour le rendre favorable en vue d’obtenir le pardon des péchés, cet acte est donc le jeûne. On fera propriation sur vous : on vous ordonnera le jeûne]. Yom Kippour débute mardi 18 septembre à la tombée de la nuit et se termine le mercredi 19 septembre à 20h43 lorsque la nuit est tombée. Ces dates correspondent au 10ème jour du mois de tichri. Pour cette fête un jeûne est observé. Il débute le 18 septembre une demi-heure avant que le soleil ne se couche et se termine quand la nuit tombe le lendemain. Jeûne, prière et aumône sont associés pour obtenir le pardon des fautes de l'année écoulée. Les prières sont pratiquées à la synagogue. L'aumône, ou Tsedaka, est un rite qui a lieu la veille de Yom Kippour. En Israël des boites chargées de recevoir les aumônes, appelés troncs de Tsedaka, sont accrochées aux arbres ou présentées dans les magasins. Les Juifs font aux pauvres les dons les plus importants de l'année. Le jeûne dure 25 heures, il est obligatoire pour les hommes dès l'âge de 13 ans et pour les femmes dès l'âge de 12 ans. Il n'est pas autorisé pour les personnes fragiles comme les malades ou les femmes venant d'accoucher dans les trois derniers jours. Cinq interdictions sont à observer pendant ce jeûne : l'interdiction de boire et de manger l'interdiction d'avoir des relations conjugales l'interdiction de se laver l'interdiction de s'oindre le corps avec des huiles et des lotions (qui symbolisent les plaisirs superficiels) l'interdiction de porter des chaussures en cuir (symbole des biens matériels et du confort) Il est également interdit de travailler. On doit se se rendre à la synagogue pour y prier et demander pardon à Dieu pour ses fautes et celles de la communauté. On demande pardon individuellement à toute personne qu'on aurait pu blesser. Après la tombée de la nuit, l’office de clôture se termine par les cris de la prière du Chéma : « Écoute O Israël : l’Éternel est notre D.ieu, l’Éternel est un » La joie se traduit dans des chants, puis la sonnerie du shofar retentit et on proclame : « L’an prochain à Jérusalem !» Les Juifs se réunissent alors en famille ou au sein de leur communauté pour "casser le jeûne". Les mets préparés pour célébrer la fin de la fête diffèrent selon les traditions : les séfarades ont pour habitude de manger des gâteaux secs accompagnés d'une citronnade alors que les ashkénazes préfèrent en général une boisson chaude et du fromage ou du poisson fumé. Après un repas léger on sert un plat au poulet ou un bouillon. Notes C'est en 2448 après la création (1313 avant l’ère commune) qu'advint cet épisode de l’idolâtrie, suivie de l’instauration du Yom Kippour. Cette même année les Hébreux construisirent le Tabernacle, simple tente dans lequel ils placèrent l'arche d'alliance, coffre contenant les tables de la Loi. Le Tabernacle devint l’endroit de prières et d’offrandes sacrificielles. Le service du Tabernacle culminait à Yom Kippour, à Jérusalem. Le Grand Prêtre effectuait un service spécialement prescrit pour ce jour. Parmi les moments forts de ce service il y avait l’offrande des encens dans le Saint des Saints, lieu le plus sacré du Temple où se trouvait placée l'arche. Cette pratique a continué pendant des centaines d’années, pendant tout le temps du premier Temple construit par Salomon, et du second Temple construit par Ezra puis agrandie par Hérode. Les Juifs de toutes les régions se rassemblaient dans le Temple pour voir le Grand Prêtre accomplir son service et ainsi obtenir le pardon pour tout Israël. Lorsque le second Temple fut détruit en 3830 après la création (en 70 de l’ère commune), le service de Yom Kippour continua. Mais au lieu d’un Grand Prêtre apportant les sacrifices à Jérusalem, chaque Juif accomplit aujourd'hui le service de Yom Kippour dans le temple de son cœur. L'arche d'alliance disparut après la destruction du premier temple. Des mythes entourent l'existence de cette arche ; certains la cherchent toujours pensant qu'elle possède des pouvoirs surnaturels (ça c'est pour la petite histoire !) J'espère que la rentrée se passe bien pour toi, Je pense à toi. Je reprendrai les leçons de maths très bientôt. Je t'aime
  16. Si vous souffrez de vous voir ainsi devenue un objet dont chacun se sert pour charriez ses propres mondes obscurs, dans la mesure où c’est vous qui avez lancé le topique vous pouvez demander à nephalion en mp de supprimer ce topique. Je le lui ai déjà demandé pour l’un de mes sujets et il a été d’accord pour le supprimer.
  17. Au 19 siècle un Francais justifiait de l’inégalité des races à partir de théories raciales fumeuses, le but étant de démontrer que si les Blancs étaient dominants c’etait en raison d’une détermination naturelle. Aujourd’hui le même état d’esprit anime le petit Blanc français employé ou petit cadre : si cette classe moyenne émerge de la masse ( qu’elle croit) c’est en raison d’un QI déterminé par les gènes. Retour masqué des théories raciales. Décidément on ne s’en sortira pas.
  18. Le type même de la petite bourgeoise bien planquée dans son confort.
  19. Oui bien sûr, je te comprends, mais parfois il faut parvenir à déceler les vraies souffrances. Bon parfois ce sont ceux qui ont connu les violences que cette jeune femme a subi qui sont les seuls à comprendre. Et tu as peut être raison, les autres, il est impossible d’exiger d’eux qu’ils prennent sur eux la souffrance des autres, du moins sur ce site. Tu es réaliste.
  20. Oui je pense que tu es un homme capable de comprendre cette jeune femme.
  21. Oui tu as raison, venir ici est le pire pour elle, je pense que cette femme connaît une grande souffrance. Du coup elle est parfois agressive, elle tente de se débarrasser de sa douleur. Et elle tombe ici...Le problème c’est que manifestement elle ne trouve aucun professionnel qui puisse l’aider.
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