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Naluue

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Tout ce qui a été posté par Naluue

  1. Merci pour ta réponse qui m'apaise un peu l'esprit. Je suis touchée et impressionnée par ton courage de pouvoir évoquer tout ça par bienveillance
  2. Bonjour, Tout se passe bien entre lui et moi, quand on a des soucis on finit par bien les résoudre avec un sentiment de progression. Là, j'ai fais une crise, comme un délire. Ca m'arrive quand je suis seule, c'est très douloureux et violent. Je perds la tête, j'ai des sueurs froides, je tremble, pleure mais surtout je dis des choses horribles sur moi qui me font mal... Comme si j'étais possédée. C'est difficile à concevoir mais ça me dépasse, comme un gros coup de panique. Le truc c'est que s'est arrivé quand il était là. Et qu'entendre tout ça lui a fait très mal. Depuis quelques jours ça passe difficilement, même si on se voit et rigole c'est encore là, et ça pèse. Il s'en veut des m'en vouloir, mais il a eu tellement mal. Et je lui laisse m'en vouloir parce que je peux que comprendre. Je m'en veux terriblement. J'ai tellement peur qu'on arrive pas à surpasser ça. J'imagine que c'est aussi une question de temps et de se laisser de la place. On se l'ai dit, arrêter n'est pas une option. Et ce matin comme je lui ai dit que j'avais peur de le perdre il m'a dit qu'on allait pas faire ça et régler le tout comme des adultes. Mais il est bouleversé et il ne sait pas comment voir ça. J'ai tellement peur qu'on y arrive pas. Je me doute que les personnes qui ont vécu toute leur vie ensemble se sont confrontées à des situations compliquées. Sauf que j'ai l'impression que c'est la fin du monde. Est ce que ça va aller ? J'aimerais que vous me parliez de vos expériences, des conseils, n'importe quoi. Je me sens seule, démunie et je m'en veux tellement de l'avoir mis dans cette situation. J'en avais aucune envie, ça m'a dépassé. C'est allait tellement vite dans ma tête. Au-delà des mots, comment est-ce que je peux apaiser tout ça, est-ce que je dois être patiente ..? J'ai tellement mal.
  3. Naluue

    Ma meilleure amie

    C'est marrant ça, ce prénom m'est très familier !
  4. Naluue

    Ma meilleure amie

    Ma meilleur amie est née en mars 2002, moi, en mai 2002. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais je la connais depuis le premier jour d'école élémentaire. Nous avons grandi ensemble. 20 ans plus tard, nous nous aimons encore, nous sommes indivisibles, nous avons avancé ensemble en partageant des peines qui touchent les coeur semblables. Souvent nous nous sommes demandés comme c'était possible qu'après toutes ces années, même séparées pendant le collège, le lycée, nous soyons restées si sembables, si proches l'une pour l'autre, et jamais étrangère l'une pour l'autre. Sûrement parce que nous avons passé les années les plus denses dans la même enseigne, à vivre ensemble, à se voir être. C'est avec toi que j'ai appris l'autre, puis l'autre autre... hum. Et puis pour le reste, c'est un drôle de hasard génétique : même taille, mais carrure, même couleur de yeux. Tu as les cheveux raides et blonds, moi bruns et ondulés. Elle n'avait pas de soeur, je n'avais pas de parents. C'était un drôle de numéro, qui a refusé deux fois de sauter de classe pour rester avec moi. Nous étions inséparables, plus tard les maîtresses (dont sa mère), ont trouvé que nous l'étions trop, et on nous a changé de classe, en CM1, c'est aussi l'année où je suis partie. Les cartouches d'encres éclatées dans nos mains, au fond de la classe. Les récrées à mettre en place nos spectacles dans la salle de classe. Ces tentatives de fugues par le grillages. Notre merveilleuse incarnation des sthroumphs. Nos ordinateurs en papier (le mien qu'on a confisqué d'ailleurs). Ma guitare Riri, ta guitare Fifi. Le concours du meilleur dessin de Kilari. Nos disputes. Les nuits infernables de tes parents quand je venais chez toi. Les bains où naviguaient nos playmobils et nos pets-shop. Mon toutou que tu as appelé asperge au lieu d'arpège. Tu étais bornée au possible et souvent je me laissais faire injustement, mais j'étais ton amie. Tu étais même une teigne, et aujourd'hui, tu t'en veux un peu, alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi. Tu as fait toute la différence, c'est simple : il y avait ma soeur. Elle est partie à mes huit ans. Il y avait toi toujours. Je suis partie. Tu as commencé à faire des crises d'asthme quand tu l'as appris. On a fait nos vies, et maintenant tu es ma soeur. Là-bas en Allemagne, je sais que tu rayonnes et que tu te bas, et nous continuons de nous suivre. Je suis si fière de toi. Je lui ai dit que j'avais peur de dormir sans ma mère. Mais elle voulait m'inviter. Alors elle a cherché sa vieille veilleuse dans un placard. Sa maman lui a demandé ce qu'elle fabriquait... Elle voulait que je n'ai pas peur de venir chez elle. Sa maman a demandé à me voir le lendemain pendant la récréation, mais... elle n'a pas été rassurée par ce que j'ai dit. Il faut croire que peu de temps après, j'ai migré rejoindre ma soeur chez nos grands-parents. On a grandi ensemble. J'ai été invité à voyager avec sa famille, on était inspérables, énergiques, hilares et hilarantes. Une caméra dans les mains et voilà que je me retrouve avec plus de souvenirs qu'il n'en faut. Ce ne sera jamais trop. On a rigolé à s'étouffer, on s'est confié, et sans le réaliser nous sommes devenues des femmes. La prochaine fois que je la vois, je lui offrirai une peluche, la plus douce que je puisse trouver, parce que je sais qu'elle aime les trucs mignons. Tant que tu ris, j'aurai tout gagné. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. Et je donnerai bien trop pour revivre un de ces souvenirs que nous avons capturé.
  5. Je n'ai qu'un rêve, avoir ma famille. Il n'y a rien à gagner si ce n'est le sentiment d'appartenir. Seule, la vie n'a pas de sens, seule on y pense, souvent, à tous ces médicaments, à toutes ces bouteilles, qui remplissent la main au milieu de la nuit, et donnent à la torpeur de la douleur, du silence dans le coeur une chaleur. La chaleur de disparaître, de rester ce qu'on est déjà : LA personne de personne... la petite soeur dans son studio, qui attend toujours d'ouvrir un jour la porte sur quelque chose à aimer, du crayon de papier jusqu'au yeux d'une belle âme. Devenir maman je ne le voulais absolument pas. Qui aurait pu m'en vouloir, j'étais la malade dans les bruits de couloir, qui fait peur ou qu'on oublie. Les années ont passé, mon coeur et mes cuisses ont grandit, je me suis dit que si j'avais un enfant, voyez-vous, j'arracherais à la machoir la cher de mes adversaires pour le protéger. Mais j'ai surtout pensé que ce serait beau, parce qu'avant d'avoir un petit bonhomme dans les bras, un petit être que me donnerait une raison de vivre, une raison d'abîmer mon corps le plus d'année possible, pour qu'il devienne grand et fort et que je le regarde avec sourire... Parce que grâce à moi, il serait en bonne santé, grâce à nous. Oui ce qu'il y a de beau et présupose cette tendre idée d'un bébé, c'est celle d'un foyer, d'un papa, d'une histoire, des journées et des années à vivre et construire ce qui donnera une laine pour les pieds d'un tout petit. Pour mon coeur aussi. Mais élever un enfant c'est extrêmement difficile. C'est un rêve facile et sublime pour un coeur vidé de son sang et de sa raison, ce qu'il faut et ce qui condamne encore un peu, c'est aller au bout des milliers de déchirures qui allourdissent la vie, assoment dans au fond du lit, et posent mes pupilles sur les pilules, une bouteille, faut-il attendre ? De tristes idées oui, qui étrangement, aident à vivre dans la peur. Quoi qu'il en soit, ça ne fait rien, je serai là pour ma grande soeur qui devient une femme merveilleuse, je serai là pour sa famille qui sera certainement une part de la mienne. Et si je meurs seule, j'aurais déjà bien assez de beaux souvenirs à emmener. Après tout, personne n'échappe à la peine. Peut-être un jour devenir mère à mon tour ! Oui
  6. Comment puis-je expliqué cette douleur foudroyante. Une épine grosse comme une flèche, en plein coeur. Mais ce n'est pas cupidon, ce n'est pas une flèche. J'y suis passée, les années, les dents dans le gravier, la bosse au front, l'estomac vers le bas, les yeux brûlés, la mort sur la langue et l'espoir coincé sous le pied. La gorge terrorisée, les larmes découlinant les cheveux, une petite boule de corps dans un écran indescriptible de douleur. La frayeur du deuil sans la mort et du vent en guise de rêve. Je veux les bras de maman, les mots de papa. Je veux qu'on m'aime sans raison, juste parce que j'existe, parce que j'ai été sage. Mais alors pourquoi M.Noël ne m'a pas donné la maman que j'ai pleuré, pourtant si proche, à vole de traîneau quelques minutes oh, mais elle aurait oublié de me laver. Elle a oublié d'aimer, et papa, et papa m'a moins nourri que le monsieur un peu rond, oui, lui qui range les rayons au Carrefour de l'Ecusson. Comment expliquer ? Comment expliquer qu'après toutes ces années, à 23h46, une phrase dans un film me poignarde, m'éteint... C'est beau l'image d'une famille, j'aurais tellement besoin d'une maman, j'aurais tellement besoin d'un papa. Je suis triste. J'ai peur. Je voudrais pouvoir respirer, me dire qu'au pire, et bah je devrais raler parce je retourne à la maison. Que maman n'achète pas les bons céréales et qu'elle insiste pour que je tri le linge blanc et coloré. Je donnerais une main pour rentrer et entendre "y a des restes de bolognaise dans le frigo, ton père dort tu peux les terminer". Juste pour marcher jusqu'à ma chambre d'enfant, toute simple, toute belle, toute douce, verte sapin et verte pomme. Payer un loyer à mes parents. Pouvoir rester à leurs côtés et les aimer jusqu'à leur lit de mort. J'aimerais qu'ils m'aident quand je me perds dans mes papiers administratifs, quand j'ose pas faire un scandale au service client. Il y a une fille qui parle de son lien avec sa maman, et je me dis "c'est fou, elle n'a rien fait de spécial, pourtant dans son cerveau est gravé : inconditionnellement elle sera aimée, aidée" Pourquoi moi, j'aurais toujours une vie à gagner ? Que je le veuille ou non, dans mon cerveau il est gravé "ne dois pas déranger, tout juste le permis d'exister, rends plus que tu ne prends". Ce soir j'ai peur, j'ai mal. Je veux avoir une maman et l'appeler parce que je pleure. Je lui dirai "Maman j'ai fait un cauchemar, tu n'existais pas. Viens vite à la maison j'ai peur que tu disparaisses. Surtout, agace moi, dis moi plein de choses qui vont me saouler, mais aime moi, parce que moi je t'aime, j'ai besoin de toi. Je ne sais pas ce que c'est de t'avoir, mais je perçois ta douceur. Prends mes yeux, c'est pas grave tant que tu toques à ma porte et que ça me saoule parce que je trainais en pyjama. Que tu te rappelles de mon adresse, que tu te rappelles de moi." Une toute petite fille comme Coraline Jones
  7. Je venais tout juste de les arroser c'est sûrement pour ça. La terre n'est pas comme ça de manière générale
  8. Oui c'est vrai ! Je pense que quelque chose doit leur manquer, ou être de trop... hum...
  9. Il n'y a vraiment aucun parasite sur mes plantes...
  10. C'est bien ça qui m'embête, les feuilles sont niquels, pas de petites bêtes pour les embêter...
  11. Bonjour ! Depuis que j'ai mon studio j'ai développé un coin plantes et maintenant j'ai une mini forêt dans un coin (le seul endroit où le Soleil tape en début de matinée). Bon je les aime, je les adore, elles sont trop cools et c'est un plaisir d'en prendre soin, de les regarder grandir. Ce sont toutes des plantes + ou - simples à entretenir et autonomes. Pour certaine je sais que ce n'est pas idéal, mais je prends à coeur de les arroser chacune à leur rythme, de bien les placer de sorte à ce qu'elles ne se cachent pas la lumière, puis je les rempote, leur donne de la bonne terre quand il faut, bref bref, les besoins de bases. Et puis je prends plein de petites photos Aussi elles ont un luminaire parce que j'ai remarqué qu'elles faisaient de petites feuilles (mon potos par exemple :(( ), et c'est peu éclairé chez moi (photo ci-dessous) : Mais surtout j'ai une petite plante depuis Noël (que j'avais eu à la base dans un ridiculement petit pot), à mesure qu'elle a grandit ses feuilles se sont recroquevillées... (photo ci-dessous), c'est normal ou bien ses besoins ne sont pas remplis ? Et enfin celle-ci dont les feuilles font une drôle de tête, quand à la base elles étaient bien rondes, plates. Pourtant elle pousse très bien (photo ci-dessous) Voilà, est ce que je peux faire quelque chose ? Est ce qu'elles vont mal ?
  12. On passe nos vies à se raconter des histoires, parce qu'il n'y a pas de réalité universelle. On a besoin de croire, c'est une nécessité, nous sommes fait de croyances. Je crois que mon bus passera à 8h15, il faut que j'y crois. Se raconter des histoires, c'est le propre de l'homme, ce n'est pas vain, ni malsain, toutes les histoires ont une fin, parfois la mort. De quel amour parle-t-on ? Amour romantique ? L'affection, la tendresse, la bienveillance, seront les mythes des uns, et la réalité des autres. Quoi qu'il en soit, nous ne sommes pas fait pour vivre seuls. Nous avons de l'amour à prendre, de l'amour à donner.
  13. Parce que le cœur tape fort. Il fait trembler le sternum. Il cogne dans la gorge, jusqu'aux oreilles. Il fourmille dans les mains et s'agite dans les veines. Face à l'émotion, le cœur a tout simplement les plus puissants tambours. Mais son chef d'orchestre est dans la tête.
  14. Naluue

    Juste amis ou plus

    Intéressante situation ! Comme l'ont déjà dit certains, rien ne sera plus simple que d'en parler au concerné. Peut-être en l'invitant à boire un café ?
  15. Naluue

    Le mouton noir de mon agence...

    Je suis alternante, assistante documentaire dans une structure régionale du Livre ! Avec les coupes budgétaires dans le domaine de la culture, entre autres, ça risque d'être compliqué...
  16. Naluue

    Le mouton noir de mon agence...

    Elles sont très bonnes, c'est moi qui suis à l'ouest
  17. Bonjour, Je suis vraiment le mouton noir au travail. Une horreur je vous passe les détails. Je meurs de hâte de finir mon contrat fin septembre, même si après... j'aurai l'angoisse de devoir trouver un truc étudiant VITE pour mon loyer. Sensation d'épée de Damoclès... Mais j'y crois Je sais pas comment j'ai survécu un an ici
  18. Mais non du tout ! Y en a bien qui proposent des omelettes à l'embrouillade et des costumes de pot de fleurs haha Oye Oye, votre attention J'ai choisi une Célosie qui lui a fait plaisir. Demain soir, je viendrai l'aider à l'enterrer dans son banc de terre. Merci à tous ! A la prochaine embrouillade, petite tenue pot de fleur
  19. L'un n'empêche pas l'autre tant que ça vient du cœur. Ce n'est pas une question d'obligation :) Haha, alors là il en verra pas beaucoup la couleur xD
  20. C'est pas méchant une embrouille, c'est humain. C'est aussi dans ces moments là qu'il faut pouvoir se montrer tendre, pour soi comme pour l'autre J'imagine Mais c'est que c'est pas vilain en plus
  21. Pour d'autres raison que des brouillades ? Ca doit se trouver facilement une petite plante grasse comme ça
  22. Pas mal ça aussi haha Trop mignon !
  23. amoureuse Rien de dramatique mais bon, ça fait mal au coeur
  24. Quelle fleur offrir après une embrouillade, pour montrer qu'on aime et apaiser les tensions, les noeuds.. Faire plaisir. Pas quelque chose de grandiose. Une couleur spécifique de rose ? Qu'en pensez-vous ?
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