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Tout ce qui a été posté par Naluue
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Voilà, un petit texte crépusculaire et nocturne. Ouverte à la critique ! (il y a sûrement des fautes d'orthographes, il est tard et j'en laisse échapper malheureusement) " Si tu fais mon cœur, mes yeux, mon sourire mon amour, tu prendras ma chaleur, nos rires et nos pleures. Mamie et sœur, les derniers soldats d’une guerre sinueuse et visqueuse. Préférons fermer les livres d’histoires, les yeux gardés fermés des enfants, regarderont un ciel, le verront bleu. Je vois l’amour partout ou nulle part, dans tes yeux dans mes cauchemars, comme derrière un miroir. Aimer ou fuir, le film transparent se fait invisible, telle est la malédiction. Il était le début... Toutes les peaux rencontrées dans une unique présence, une vaste existence, des mots et des courbes rassurantes, de doucereuses étincelles que les premiers cris font émerger. D’innocentes perles aux yeux, la pureté d’une joue rose, comme une cible déjà sous l’œil d’une flèche à l’affût, frémissante d’impatience, de l’amour de la pointe jusqu’au dernier poil de la dernière plume... pour toute une vie, pour deux, ou trois encore. Il était l’huile et la toile... Le papier se tend, les luminaires sont muets. Comme le renard, la brebis et le loup fuient la tempête, les infirmières laissent l’enfant. Les lumières restent éteintes dans les rayons austères d’un Soleil éreinté. Les poussières demeurent impuissantes dans la création d’une sinistre peinture. De ce tableau se font des milliers de séquences dont les battements mêlent huile et couleurs. Un résistant et doux mélange gagnant le revers des ongles, les plis et rivages, jusque dans les pores respirant d’un ignorant dessinateur. Les coups de crayon s’étouffent. Dans les coins de la toile, glissent en gris les restes de gestes apeurés. Sans attente, la substance organique embrasse le corps craintif, suce, brûle, arrache la peau de son propriétaire. Les hurlements et gargouillis de désespoir se jettent dans le néant. Ils seront les originels manquants à l’appel. Les yeux espèrent sauver les nerfs qu’ils baladent. Des globules écarquillés, laids, répugnants, baignés dans une explosion de sang. Une douleur furieuse irrigue le colon, l’utérus, les intestins, le foi, les poumons, le cœur. C’est l’arrêt respiratoire, et la bouche endormie implore l’arrêt cardiaque, alors que des centaines de couteaux à steak poignardent les millions de fibres tétanisées. Loin déjà est partie la conscience. Ne règne que la confusion et la douleur. Rien de cette image n'est litérale, ici la lente et cruelle description d'une vie sans amour. Ce fut une présence sans unité qui tourna la ruelle ce matin là. Sa stature se faisait silence, parfaitement postée, sans intention aucune, sous la timide fenêtre aux volets verts pastels ; un peu branlants, six mètres et cinquante centimètres plus haut. Coiffant les tuiles de terre cuite, le ciel calînait les habitions. Le Soleil n’était pas fatigué. La flèche en acte, prête à embraser la cible. Les luminaires été allumés, les infirmières vives et apaisées. Ne se faisaient attendre, ni renard, ni brebis, ni loup. Ses yeux sous des lunettes de soleil, la mine sans nom, il était gris et un peu vide comme la poche de son manteau. Il rigolait mal et fort, avec son nez. Le soir il soignait ses migraines sans manière. Depuis la bataille, son cœur avait fait sien les accueillants volets verts. De là haut, il regardait la ville. "
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Bonjour, Des fois je suis un peu triste parce que j'ai très peu d'amis, très peu c'est-à-dire vraiment très peu. J'ai ma mamie et mon papy dans le Sud, ma grande-soeur à Paris, ma meilleure amie (depuis 20 ans, c'est dire, on s'est rencontrées à trois ans) en Allemagne pour ses études, une amie et sa fille à dans ma ville aussi. Je suis reconnaissante parce que de la masse de personnes dont je me suis éloignées, parfois qui se sont éloignées, j'ai toujours auprès de moi des personnes en or que j'aime. Je donnerais un bras pour chacune d'elles (pas un bras chacune hein, oh.) et je sais qu'elles le feraient aussi. Bon voilà, je suis reconnaissante et heureuse, mais des fois je suis un peu triste de ne pas avoir autant d'amis que mes compaires, qui ont aussi de vrais amis hein, 'tention. bon aprem
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... Vraiment ?
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Oui... Malheureusement c'est le lot de beaucoup de personnes avant d'être diagnostiquées.
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Je me renseignerai à son sujet, merci. J'avoue me sentir bien seule face à cette maladie, alors qu'on est nombreux.
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Il est possible qu'il n'ai pas le bon traitement. Il ne s'agit pas d'une pilule magique, il y a le lithium et/ou pleins d'autres régulateurs de l'humeur, des combinaisons, des posologies, etc. Ca prend du temps, et ça ne fait pas tout. Bon courage à votre ami...
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Il y a quelques temps, j'ai vu une vidéo sur la maladie d'Azheimer, "Visite banale du musée de l'oubli." du créateur Ego. C'est un terrifiant phénomène. L'artiste William Utermohlen, a continué de dessiner son portrait à mesure du développement de la maladie. A nouveau, une terrifiante série de portraits. J'ai entendu que "la santé est une couronne que seuls les malades voient" ou encore "vous pouvez avoir cent problèmes, si vous tombez malade vous n'en aurez plus qu'un". Devenir fou, un terme qui ne veut rien dire dans le domaine médical, est le somome de l'horreur. Perdre la boule, c'est comme n'avoir plus que ses yeux dans un corps inerte, sans aucun autre sens. Je suis atteinte de bipolarité. Une encre noire, épaise, gluante. Sans bruit, sans odeur, sans chaleur elle coule dans la mécanique de mon corps, de ma vie. Je sais que dans mon cerveau, il n'y a qu'un pas vers la démence. Alors, je lutte face à ce robinet d'encre au débit imprévisible, duquel je ne dois jamais détourner le regard, jamais cessé de passer le chiffon, au risque que la prochaine goutte et les suivantes noient mon système, et moi avec. Parfois le robinet change de place dans cette vaste mécanique. Parfois je manque de chiffon. Si un jour je ne le vois plu, je serai déjà morte. Mon cerveau est malade d'une maladie qui se soigne, pas sans sacrifice, et qui ne guérit jamais. En attendent, je surveille le robinet, et je coure entre les rouages pour tout frotter, tout nettoyer. J'y laisse une jambe de concentration, d'énergie, de calme et surtout d'insouciance. Une fois que la tête est perdue, on ne le sent plus, on était pas là, presque. Mais l'entre-deux, quand l'oeil se regarde, écarquillé, tétanicé, sautant de droite à gauche pour se sauver du crâne qui brûle derrière lui, je l'échangerais contre la mort sans nulle hésitation. Je pense à ça parce que j'ai eu très peur récemment. Après avoir était apatique pendant deux semaines, ni bien ni mal, juste une chaise, une cigarette et des minutes qui tournent, j'ai eu un petit regain. Un jour, c'était un samedi, j'étais très heureuse d'être à la maison, des idées à tout va dans une pourtant bien petite pièce. J'ai même peint, après... 5 ans à ne plus peintre. Je rigolais toute seule, je dansais. Rien de bien méchant, ni de désagréable. Le soir tombe, j'ai peu dormi les nuits précédentes alors je prends un de ces somnifères qui ne manquent jamais de m'achever. Sauf... sauf dans mes vieux souvenirs d'épisodes maniaques. 40 minutes, et je ne m'endors pas. 40 minutes et je comprends. 40 minutes et je comprends que la chimie de mon cerveau dérive. Je le sais, je le vois, je le sens, tout se matérialise, je suis dans une mer d'encre, dans un bâteau troué. Donc, je suis prise de panique, je suffoque, si je ne dors pas mon humeur va davantage se déréguler, ce ne sera pas juste de la peinture et des rires. Je suis coincée dans mon corps et je vais devenir folle ! Mon bonheur n'était pas réel, c'était une extasie malade et j'ai peur. Je prends un deuxième somnifère, qui est un régulateur de l'humeur également. Je suis tétanisée, agitée, terrifiée et je me mets en boule. Le matin se lève, j'ai la boule au ventre. Je sais que je vais devoir tout ralentir. J'ai très peur. Pas de café, pas de musique, aucune agitation ni rire, je dois me calmer. Je coupe toutes les vannes, je prie pour que ce soir je m'endorme. Et je me suis endormie. La guerre, la crise écologique, je ne suis qu'à un pas de perdre mes traitements, certains font déjà face à des vagues de pénurie. Mon corps ne peut pas se suffir, et j'ai dû l'accepter. Accepter de pouvoir perdre la tête. Ca me rend triste de devoir regarder tous mes rouages à la loupe, d'y retrouver toujours un peu d'encre, mais par dessus tout, j'ai peur de la bipolarité. Bien à vous, bonne soirée.
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Cet amour neuf peut-être. Mais l'amour ça veut tout est rien dire. Je suis de nature soucieuse mais cette fois je préfère me dire que cette excitation est un beau tremplin vers un amour pérenne, qui s'encrent profondément et ne s'estompe pas. Même si on s'éloigne, même si on se laisse. Belle journée
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Oui tu as raison. Bah c'est marrant tiens, lui il me dirait " arrête de dézoomer" comme si je m'eloignais de mes phrases pour y rajouter des mots en trop.
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Oh oui, c'est mignon même.. parce qu'il est timide mais volontaire ! Haha Même sans se parler je savais depuis longtemps qu'il m'aimait bien. Je pensais pas autant. Je pense qu'on doit être tous les deux bien niais ! C'était inattendu
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Merci à tous pour vos messages ! Ils réchauffent mon coeur
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C'est aussi bête que ça, je suis amoureuse. Je trouve ça puéril, j'ai le réflexe de me contenir et de trouver ça ridicule, voire... dégoûtant de stupidité. En tout cas je suis pas du genre à exagérer c'est bien... Mais récemment, j'ai foutu tout mon passé en arrière, trop de souvenirs, trop de personnes qui partent et d'autres qui ne valaient pas la peine d'être gardées. Photos supprimées, coupées, jetées en masse. Petits mots en boulette. Supression des réseaux sociaux, des numéros... Ca me donnait des nausées d'angoisse. D'un coup j'ai réalisé. Dans un sursaut, je me suis demandée ce que je foutais là. J'aime ma soeur plus que tout, papy mamie d'amour, ma très très chère amie d'enfance, et une femme et sa fille qui m'ont beaucoup soutenu. Mon cercle est minuscule, mais c'est bien. Pour moi, pour maintenant, c'est mieux. Il y avait ce garçon, qui m'avait déjà proposé d'aller au cinéma. Je l'avais vu joué au bar, je lui disais bonjour, mais on ne se connaissait pratiquement pas. Quand j'ai coupé court avec... tout, je me suis recroquevillée, un peu trop peut-être. Je me suis dit que voir quelqu'un, aller au cinéma, ce serait bien. Alors, on a vu un film, on s'est revu à la piscine, on a mangé ensemble, on s'est rendu à une exposition, on a bu un verre en terrasse, il m'a offert des figues parce que j'adore ça, j'ai chanté sur sa guitare, qu'il maîtrise très bien ! C'était rigolo, on avait un peu trop bu. J'ai juste envie d'admettre que je suis amoureuse. Je suis amoureuuuuuse, et il est juste beaucoup trop charmant. Ahlala C'est bon tant pis, tout naît du vide et de l'inconnu. Je suis en vie faut bien que ça serve, puis tout va bien, tout ira bien... même si j'ai fait une insomnie cette nuit. Bonne journée! PS : ça me fait flipper à mort
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Je voudrais me décharger de tous ces souvenirs. Tout est intense, tout est flou mais net. Vingt-trois ans, le temps file, je n’ai pas mon mot à dire. Je réalise qu’à espérer le mieux je ne fais que corrompre ce qu’il y a à prendre, maintenant. Mon futur ne sera pas plus joli que mon présent, puisque mon futur est constamment déjà et a toujours été là. Il n’y a pas d’image fichée qui me préserve d’être tirée vers l’avant. Si je veux aimer c’est maintenant, si je veux dormir c’est maintenant, si je veux regarder le ciel c’est maintenant, si j’ai mal c’est maintenant et si je ris c’est maintenant. Les mauvais moments ne sont que des moments qui passent. C’est une condamnation, rien n’est beau dans la mort. Je ne veux pas que ma grand-mère me laisse, je ne veux jamais voir ma sœur mourir, des amis, des animaux, mes plantes, rien de tout ça ne doit me quitter. Pour autant, que je vive ou meurs, chacune de ces perles s’envoleront avec moi. Nous serons ces petites poussières qui semblent flotter dans les rayons de lumière, celles que les petites mains ne parviennent jamais à attraper. Y aura-t-il un petit être pour essayer de refermer son poing sur ce qu’il restera de moi, de tout ceux que j’aime ? Mes angoisses m’achèvent tous les jours, même si j’entends au fond de mon cœur « tout ça n’a pas d’importance ». Ce qui me touche ce sont ces fois où je recule d’un pas au-dessus de ma tête et pense « que je suis bien ici, avec la chaleur des rires qui m’entourent », je vous aime.
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Je souffre de bipolarité couplée de trouble anxieux généralisés. Ca fait du bien de le dire mais c'est tellement stigmatisé que j'en ai toujours peur. L'hypersensibilité n'en est peut-être pas exclue mais je n'en sais trop rien. Je suis toujours heureuse avec les gens que j'aime, quand je pars en vadrouille haha. Encore merci pour vos gentils messages. Ce sont de petites gouttes de courage.
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Ce que je veux dire c'est que je suis diagnotisquée, que j'ai essayé moulte traitement avant de trouver ce qu'il y a de mieux pour moi. La psychiatrie est un échange long et délicat avec le médecin. Aujourd'hui encore, nous envisageons des choses nouvelles, toujours dans le dialogue. Bien entendu, l'alcool et les comportements compensatoires y sont évoqués. J'apprécie votre bienveillance.
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Je suis bien suivie, depuis longtemps, mais ça ne fait pas tout... La dépression est un des deux points de ma pathologie, mais rentre en contacte avec bien d'autres troubles. C'est flou, mais je préfère. La médication, ne peut tout faire. Ces mots me touchent sincèrement. C'est un brin de douceur qui me met la larme à l'oeil, merci.
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Faible, lâche capricieuse, bête. Handicap invisible, pathologie. On peut se trouver toutes les excuses du monde. C'est un enfer pour tous, ça rend encore plus malade. Je suis d'autant plus privilégiée par ma nationalité.
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Le monde du travail, et devoir payer un loyer... Pas le choix.
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Alors je vais faire ce que je fais de mieux, tout noyer à coup de gorgées violentes. Je vais nettoyer mon oesophage avec la coulée du vin blanc et cramer mon cerveau avec sa vapeur. Ma bouteille de vin verte. Je suis une handicapée invisible et c'est pas moi qui l'ai dit. C'est vrai voilà je suis faible, je suis inadaptée. J'essaye, j'essaye, j'essaye, j'essaye. Je l'avais écrit il y a trois ans, j'avais à nouveau un peu d'espoir "ça prendra des années, des dizaines, mais je me battrai". Et je continue, et encore et encore et encore et encore. Ca ne s'arrête jamais de brûler, tirer, hurler, trembler, crincer. Le silence comme les hurlements m'achèvent jours et nuits. On regarde un visage émable, parfois maladroit, d'autres nerveux, souvent bien souriant. Et moi je continue, rien n'est naturel, tout est le résultat d'un labeur constant. Tu dois dormir, Tu dois manger, Tu dois respirer, N'oublie pas sinon tu vas mourir. N'oublie pas que tu es malade, que tu es bête, incapable, lâche, inadaptée. N'oublie que tu es faible. N'oublie pas que tu es lâche. N'oublie pas. N'oublie pas que l'on t'appelle un cas social. N'oublie pas qu'il y a cent ans on t'aurait lobotomisé. Personne ne voulait de toi, tu es arrivé et toujours on l'a regretté. Mais moi je n'ai rien demandé, je n'ai rien demandé, je n'ai rien demandé. Je me bats, je ne veux pas faire de mal, je ne veux pas déranger. Je ne fais de mal qu'à moi et si je vous fais mal je serai la première punie. Oh oui je vais brûler, je vais voir quelle idiote je suis et je vais gifler, insulter, boire, m'endormir en pleure et attendre des jours meilleurs. Attendre que j'ai fini de me frapper. Reprendre le sourire, me maquiller, m'habiller et partir travailler. Je suis incompétente. Je fais beaucoup d'erreurs, je suis bête. Je suis si heureuse d'être heureuse que j'en aie les larmes aux yeux, je suis si heureuse d'avoir des personnes à aimer que j'en pleure d'en parler. Je voudrais que tous les matins soient plus simples, qu'une fois, rien qu'une fois, je me taise et existe. J'aime tellement vivre, j'avale de grandes bouffées d'air dès que la joie se présente, puis l'apnée s'en vient, et je m'étouffe longtemps, rapidement, profondement. J'ai mal. Je fuis par tous les moyens. Je fuis la fuite par tous les moyens. Je me bats pour moi contre moi. Et la bataille ne s'arrête jamais, elle n'a jamais commencé, elle ne s'est jamais arrêtée. je suis fatiguée. Je suis pourtant si bien accompagnée. Et j'attends le jour où la bouteille verte ce sera vidée, pour qu'une force calme m'emmène là où se tuera mon souffle. J'aurai laissé les volets ouverts plus tôt dans la nuit pour que le soleil se pose silencieusement sur les plantes à côté de mon lit, au petit matin, par la fenêtre. Je dormirais si paisiblement dans ce doux silence. J'aurai bien arrosé mes plantes. Je suis pourtant privilégiée. Et j'aimerais déménager avec elles.
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Ma mère est atteinte d'une sclérose en plaque SEP, et son père, mon grand-père que je n'ai pas connu, est décédé d'une sclérose latérale amyotrophique SLA. J'imagine bien que j'ai des prédispositions en ma défaveur. Je me demande à quel point, par curiosité. On m'a déjà fait des tests aux urgences pour la SEP, parce que j'avais eu des fourmis dans le visage et les mains, puis un énorme trou gris en plein milieu de ma vue. Très angoissant de ne pas voir la moitié du visage de son partenaire. Bref, dieu merci je n'avais rien, c'était une "aura migraineuse", mais quand j'ai compris qu'on m'avait testé pour la SEP, j'ai eu froid dans le dos. Pour l'anecdote, je bouge les pieds sans m'en rendre compte. Je suis allongée et ils tournent et tournent... C'était même agaçant pour mon ex partenaire, pieds contre pieds devant un bon film. Bref, ma maman, quand j'étais petite me disait que papi faisait toujours ça, et qu'elle aussi, et quand elle arrêtait elle me disait "là ça me fait mal". Maintenant je comprends ce qu'elle ressentait, ça fait comme des fourmis de ne pas bouger. C'est pas si terrible je bouge sans m'en rendre compte, doucement, mais... au vue de leur pathologie pas folle folle, ça m'emballe moyen de partager cette caractéristique. Ma sœur, elle, n'a pas ce problème. Enfin bref, sûrement des bêtises dans ma tête, de tout façon je ne contrôle rien de tout ça. Bonne journée
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Faut-il changer ses draps pour l'occasion ?
Naluue a répondu à un(e) sujet de Naluue dans Littérature
Merci ! -
Faut-il changer ses draps pour l'occasion ?
Naluue a répondu à un(e) sujet de Naluue dans Littérature
@Auger@Mite_Railleuse@Ed. Bonsoir à tous, L'écriture est un bel art, c'est un exutoire et parfois ce n'est pas beau à voir... lire. Vous avez saisi l'histoire, mais pas d'inquiétude. J'aurais dû préciser -
Aujourd’hui c’était une journée normale. Je me suis réveillée la tête enfarinée cinq minutes avant de partir. Je suis partie 10 minutes après, un café tiède dans l’estomac. J’ai branché mes écouteurs à FranceInfo et j’ai marché vite, du coup, je ne suis pas arrivée en retard au travail. Bon, alors, j’ai commencé à regarder mes mails Outlook, j’ai noté ce que j’avais à faire. Des actualités, du montage, de la communication, bon… Une journée normale. Vers onze heures j’ai commencé à me demander, est ce que je devrais acheter de jolis talons dorés Guess de la collection hiver aux galeries laFayette, avec une belle robe toute droit sortie de mes rêves ? Est ce que ce serait bien pour l’occasion d’être toute jolie ? Hum… L’idée est douce, mais je ferais tâche si je ne change pas mes draps. Sauf que… j’ai pas franchement envie d’aller à la laverie après le travail. Puis, c’est peut-être mieux si je profite de cet argent pour faire de gros cadeaux ? Ou peut-être que ce n'est pas la peine de faire quoi que ce soit. Enfin, dans tous les cas, je dois laver mes draps, ce serait misérable d’être trouvée comme ça. Non puis, je veux être en pyjama dans mon lit bien cocon, c’est sûrement tout ce qu’il faut… Voilà qu’à onze heures je me demande. Talons ou pas talons ? Mais il faut bien reprendre la rédaction de mon actualité. Allez passons à autre chose. Je vais acheter un sandwich à la boulangerie, il est bon, j’en mange la moitié. Mes collègues parlent maternité, c’est intéressant. Je pense à ma mère. Je décide d’arrêter de penser à ma mère. Je reprends le travail et l’après-midi passe. Vers seize heures, je me demande si c’est censé être un jour normal, finalement. Je n’imagine pas grand-chose. J’ai envie de leur demander si c’était un jour normal. S’il a fallu se forcer un peu. Je me demande si la fin a une couleur différente. Moi, j’aime bien l’idée qu’elle n’en ai pas, douce et calme, silencieuse. Un point bien placé dans un flot de pensées. Il n’y aura pas de talons, mais je dois quand même laver mes draps.
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Tu as oublié ce que l'on a fait pour toi
Naluue a répondu à un(e) sujet de crockettpolice dans Quotidien
Cette phrase, tu ne l'entendras jamais de personne qui t'aiment. On ne donne pas en pensant reprendre. Ce sont des relations d'obligation, pas d'amour. Honnêtement, passe ton chemin, et sois le méchant de leur histoire. Si tu es droit dans tes bottes c'est pas ton pbm -
Bonjour, Pour ceux qui ont ou non suivi mon histoire avec une dentiste d'un centre dentaire qui m'a malmené la bouche pour un simple détartrage... Je reviens vers vous. Bon, puisque mes dents semblaient s'en remettre et être bien propres (vu sa volonté de me limer le visage, c'est encore heureux), je suis passée à autre chose. C'était... vendredi dernier, il y a deux jours. Mais depuis hier en fin de journée, ma gencive gauche me fait sacrément mal, et ça me prend les dents (molaires), j'ai même l'impression que la muceuse de ma joue est gonflée, engourdie, même ma joue externe en fait. Franchement, la douleur est bien déplaisante mais supportable, pour l'instant, même si ça me prend un peu la molaire au fond par moment. Bon je vois mon dentiste habituel dans une semaine mais j'hésite à avancer le rendez-vous si possible. Honnêtement, peut-être à tort, j'en veux à cette dentiste. Je n'ai jamais de problème de dent, encore moins de gencive, je me brosse bien les dents avec une brosse à dent souple et je ne tape pas plus que ça sur le sucre. Elle-même avant le détartrage a souligné le fait qu'il n'y avait pas grand chose à enlever... pourquoi elle m'a limé les dents comme si sa vie en dépendait. Bref, je ne comprends pas comment un détartrage peut provoquer des douleurs aux gencives, aux dents et à la bouche alors que c'est censé prévenir tout ça. Par ailleurs j'ai la gorge enrouée et je me sens assez batraque (même si ça n'a probablement rien à voir). Je me plains beaucoup, mais les dents c'est tellement important que ça me travaille pas mal.