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hbou

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  1. hbou

    "Dieu" ?

    Non je suis athée, je ne crois en rien. Je cherche la vérité qui n'est pas dans les faits qui ne sont jamais vrais ou faux, mais dans ce qui est dit qui peut-être vrai ou faux, ce qu'avait déjà démontré Aristote qui est le seul athée que je connaisse. Pour répondre à Blanquière, toute la difficulté avec Dieu est qu'il n'est pas imaginaire, comme peut l'être la licorne. Dit autrement, nous observons l'effet de Dieu tous les jours, de la même façon que nous observons l'effet de la force de gravité. A l'inverse de la force de gravité, il provient d'un raisonnement faux, ce qui signifie qu'il n'a aucune utilité à l'homme, même pas de le rassurer. Il ne sert qu'à justifier des massacres, mais nous ne manquons pas de raisonnement faux pour les justifier.
  2. hbou

    La méritocratie et vous.

    Cela ne va pas aider. Je n'ai pas de sentiment. Je ne me pose pas la question. Je n'ai pas de jugement de valeur, par conséquent, je ne me juge pas moi-même. Alors, peut-être... J'ai été chef sans savoir quelles étaient les compétences requises. Lorsque j'ai compris qu'il fallait surtout n'avoir aucune compétence, je me suis rendu compte que j'aurai pu faire beaucoup plus de frics, mais il était trop tard. Je n'ai pas de sentiment, alors je m'en fou. Ce n'est qu'un constat.
  3. hbou

    "Dieu" ?

    Bon, c'est juste pour le plaisir, cela n'a aucun rapport avec Dieu. Je ne pense pas que Jeanne d'Arc ait eu un entrainement quelconque... quelques images dans les églises. Moi, je n'ai eu aucun entraînement, je suis d'une famille athée, ma mère m'a dit que le père Noël n'existait pas (et mes camarades m'ont pris pour un c...") et j'ai eu une révélation divine: je suis tombé amoureux. Peut-être tu ne sais pas, on appelle cela "un coup de foudre". Bon, c'est pipeau, mais j'y ai cru très longtemps. L'entraînement est assez simple : tu vas à l'école à partir de 7 ans, tu sais celle qu'on appelle laïque, tu apprends toutes les âneries que l'on te raconte, tu lis les livres qui t'apprennent le divin que te conseillent les professeurs de français: Victor Hugo, Balzac, Flaubert... tu suis assidument les cours de physiques où l'on t'apprend les dieux de la nature, la force de gravité, la cinétique... car c'est ainsi que l'on te les apprends, que c'est (le dieu) attraction solaire qui provoque la rotation de la Terre sur elle-même, pas que quelqu'un a été capable de pondre une formule qui ne dit nullement pourquoi la Terre tourne sur elle-même, mais qui le prévoit... Bref, après un tel lavage de cerveau, pas de souci, tu peux élire des présidents divins, acheter des téléphones qui vont faire ton bonheur, et te dire Athée en agissant comme si tu avais un esprit ou que tu étais intelligent... Bon, si j'avais cru au père Noël, je ne m'en serais sans doute jamais rendu compte... alors essayer de convaincre les petits camarades que le père Noël n'existe pas, j'ai déjà essayé... (d'ailleurs, dire qu'il n'existe pas est un non-sens, nous devrions dire qu'il est imaginaire). C'était juste parce que j'avais cinq minutes, moi je sais ce qu'est Dieu et cela importe peu.
  4. hbou

    "Dieu" ?

    Tu veux en arriver où ? Si je te dis ce qu'est l'essence de Dieu, tu ne me croiras pas. D'ailleurs, je l'ai déjà donné ci-avant et j'ai eu le grand séminariste sur le dos et le spécialiste des mythologies indiennes. Perso, je m'en fou. Mais prôner l’ignorance, alors que les propos qui sont tenus ici sont ceux qui ont déjà fait des millions de morts dans l'histoire, ben je réagis. Après...
  5. hbou

    "Dieu" ?

    Selon Wittgenstein tout par essence est inconnaissable, donc rien n'est connaissable. Je suis d'accord avec lui sur le fait que cela ne peut pas s'exprimer, mais il a fait une erreur de raisonnement pour le reste. Ce qui est inconnaissable est ce dont nous ne pouvons pas parler... et nous ne parlons que de cela. Ce n'est pas Dieu qui est inconnaissable, ce n'est pas de cela dont on parle ici... Cependant, une fois que la "bête" est programmée, il semble qu'il soit impossible de changer quoi que ce soit. D'ailleurs, je ne saurais pas me reprogrammer pour croire en quoi que ce soit de divin. Trop tard. Alors, continuons à vivre dans l'ignorance.
  6. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Pour moi, le sens est humain, c'est l'homme qui donne du sens. Le langage n'est pas humain, ce n'est pas l'homme qui a choisi de parler ou de marcher. Le sens n'est pas noble : vivre ainsi ou autrement n'a d'importance que pour l'homme. Le totémisme a existé en plein d'endroits dans le monde, en particulier en Australie et aux Amériques, alors que ces gens ne pouvaient pas communiquer entre eux. Partout dans le monde l'homme a taillé des silex. Partout dans le monde les oiseaux volent. Partout dans le monde, les hommes ont deux mains, c'est pour moi la seule intelligence humaine, ses mains. Je ne vois pas de sens dans tout cela. Il n'y a pas de sens dans le particulier, jamais. Aucune connaissance ne peut provenir du divin, comme le suggérait Platon. Les arguments d'Aristote sont plus que suffisants. Je me demande comment aurait été le monde si au lieu d'être un sale métèque, il avait été un notable athénien. Cette question n'a pas de sens, c'est le particulier. Peu importe la multitude de réponses farfelues. Je ne sais pas ce que vous cherchez à me dire, qu'il y a un sens divin à découvrir quelque part ? C'est ce qui est enseigné à l'école, ce qu'enseignait Platon. Est-il impossible d'aller à l'encontre de ce qu'enseigne l'école ? Même le raisonnement d'un communiste matérialiste qui se dit athée fait comme si la connaissance, la matière, était une idée divine ! Je sais ce que je cherchais à vous dire et cela m'aurait intéressé de savoir pourquoi je n'ai pas su le montrer. Vous ne savez pas me le dire. Tant pis. Merci, vraiment, de cette discussion intéressante.
  7. hbou

    "Dieu" ?

    Surtout ne jamais chercher à comprendre et nous serons heureux !
  8. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Vous parlez de la communication qui s'exprime par un langage qui est déduit par celui qui l'observe. Celui qui communique ne connaît pas ce langage, c'est donc le langage qui parle (pour celui observe) à travers lui. Par la suite, j'indique que le sens n'est jamais porté par le langage (par là-même, par la langue). Dit autrement, peu importe ce que nous disons, cela permet de s'adapter à notre environnement et donc aux autres. Vous pouvez donc le "poétiser" dans votre langue. Effectivement, ce n'est pas cela qui me préoccupe. Cependant, si vous observez, disons les membres d'une tribu primitive (bien que je n'aime pas ce mot), même dans un environnement qui vous est inconnu, vous allez "comprendre" ce qu'ils font. A contrario, si vous observez des gens entrer dans un mégalithe, même si vous les espionniez en cherchant à comprendre ce qu'ils font, vous ne pourriez pas le comprendre. Rien ne vous empêche de le poétisez, mais vous ne pourrez pas savoir ce qu'ils font, tant que vous n'aurez pas essayé de le faire par vous-mêmes ou que quelqu'un ne vous l'aura pas montré. Vous pourriez apprendre leur langue et ils pourraient vous le dire dans leur langue, mais vous ne pourrez pas le comprendre, tant que vous ne l'aurez pas fait. Qu'allez-vous écrire comme poème pour en parler si vous ne comprenez pas ce qu'ils font ? La pensée en mode parlé (je dirais plutôt issue de l'écrit) n'est pas plus efficace, ce serait un jugement de valeur, mais permet de faire des choses que nous ne pouvions pas faire auparavant. Cependant, le sens n'est jamais véhiculé dans ce qui est dit. Tout ce que nous disons ne sont que des incitations à faire quelque chose. Dit autrement, tout ce que nous disons n'est que rhétorique. Pour moi, il n'y a pas de différence entre le mode imagé et le mode logos, car ce dernier n'est compréhensible que si nous avons appris à lui associer des images, tel que ce rai de lumière dans le mégalithe. Nous pouvons disserter pendant des siècles sur l'existence, si nous ne savons pas la montrer, nous ne ferons que nous représenter des mots mis bout à bout, sans cela n'ait de sens, sans que personne ne puisse le comprendre. Ceux qui diraient qu'ils le comprennent, sont ceux qui ont appris à le dire, car il n'y a rien à comprendre, bien que cela puisse inciter à faire quelque chose. Maintenant, vous dites que mon approche est plus scientifique... Ce que je cherche à montrer, ce qui peut ne pas vous intéresser, est que le sens n'est pas porté par le langage, qu'il s'agisse d'une langue primitive car il n'y en a pas, ou d'une langue moderne où le sens ne peut être connu que par ceux qui savent le montrer, mais qui ne le connaissent généralement pas. Cela signifie qu'il est possible de déformer le sens au fil du temps et d'inciter les gens à faire des choses qui n'ont pas de sens. C'est ce que cherchait à déterminer les philosophes de l'antiquité, si ce qui était dit était la vérité, c'est-à-dire si cela avait un sens ou si c'était de la rhétorique. Quelqu'un qui ne connaîtrait pas le sens du mégalithe aurait pu inciter des gens à s'agenouiller devant et à prononcer une formule magique pour faire pleuvoir. Cela a peu d'importance, mais cela n'a pas de sens humain, ce n'est que faire ce que n'importe qui pourrait faire. Pourtant, personne ne l'aurait fait avant que quelqu'un n'ait bâti un mégalithe. Est-ce que ce serait poétisable ? "Ce n'est pas l'homme qui utilise le langage mais c'est le langage qui parle à travers l'homme". Lorsque vous ouvrez un dictionnaire, ce n'est pas la façon dont il faut utiliser les mots, mais la façon dont les hommes les utilisent, c'est ce que nous avons appris à dire en lisant des livres ou en parlant avec des gens. Le sens n'est pas dans le dictionnaire pour la majorité des mots. Aussi, c'est toujours le langage qui parle à travers l'homme, car ce n'est pas lui qui a choisi ce qu'il pouvait dire, par là-même ce qu'il pouvait faire. Aussi, la question que je me suis posé est de savoir si ce que font les hommes a un sens, puisque ce qu'ils disent peut ne pas en avoir sans que personne ne le sache. Est-ce que cela a un sens d'arrêter des gens pour les mettre en prison en disant que ce sont des voleurs? Le sens ne peut se déduire de ce qui est dit pour ceux qui le connaissent, c'est-à-dire qui savent le montrer. Si nous disons que c'est un voleur car il a pris telle chose, disons un pain, nous disons que prendre un pain est la cause du vol. Or, le pain n'est pas la cause du vol, c'est un non-sens. En le faisant, en arrêtant ce que nous croyons être des voleurs, nous ne faisons que pérenniser le vol et provoquer des révoltes et des crimes. Ce n'est effectivement pas de poétiser qui me préoccupe, mais chercher le sens de la poésie m'intéresse, car je ne l'ai pas encore trouvé. Est-ce que montrer les paradoxes qui émergent du non-sens, est de la poésie ? C'est ce que faisait Prévert.
  9. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Ce que je dis "nous ne pouvons pas savoir pourquoi nous et ce qui nous entoure est là, tout au moins lorsque cela n'a pas été créé par l'homme," n'a pas de sens, mais c'est ce qui me paraît le moins ambigu. Le "tout au moins lorsque cela n'a pas été créé par l'homme," signifie que nous pouvons savoir pourquoi ce que l'homme a créé est là, le téléphone ou même la loi, puisque c'est l'homme qui les a créés et qu'il l'a fait pour quelque chose (cela a un sens humain). Cependant, nous n'avons pas choisi que ce soit là, lorsque nous sommes nés ces choses étaient là. Nous ne pouvons pas faire comme si elles n'étaient pas là. Nous devons nous y adapter de la même façon que pour celles qui n'ont pas été créées par l'homme, la Terre, le Soleil, les lions, les rivières... Cependant, nous ne cherchons pas pourquoi elles sont là, c'est pourquoi je dis que nous ne cherchons pas la vérité, nous faisons comme si les choses créées par l'homme l'avaient été par un dieu, qu'il y aurait une loi naturelle, que les animaux se voleraient, se feraient la guerre, etc. Pour, "nous ne pouvons pas savoir pourquoi nous et ce qui nous entoure est là," d'autres disent plutôt que "le monde ou la réalité existent indépendamment de l'homme", qu'ils n'ont pas été créés par l'homme. Or, le monde et la réalité sont des connaissances humaines. Quand nous en parlons, il faut donc distinguer ce qui est connaissance de ce qui ne l'est pas. Nous faisons alors comme si il y avait une "vraie réalité" que nous ne connaissons pas, et une autre que nous connaissons. Il me semble que Kant a essayé de parler de cette "vraie réalité", disant que nous ne pouvions rien en connaître, mais ce n'est pas le seul. Or, si nous ne pouvons pas la connaître, nous ne pouvons pas en parler. Lorsque nous parlons de la réalité ou du monde, nous parlons exclusivement de ce que nous connaissons. Il n'y a pas d'autre réalité. Cela signifie qu'il y a des choses que nous ne pouvons pas savoir (que nous ne pourrons jamais connaître), ce qui à mon sens, était déjà exprimé par Aristote. Or, il est absurde de parler de ce que nous ne pouvons pas savoir. Je le résume en disant que "nous sommes là", car nous n'avons pas été créés par des hommes (bien que nos mères nous aient fait naître, elles n'ont pas choisies ce qui fait de chacun de nous des choses uniques), pas plus que ce qui nous entourent indépendamment de ce que nous en connaissons. Dire que ces choses sont là, évitent de parler de ce que nous en connaissons, ce qui n'est pas le cas en disant que c'est le monde ou la réalité. Or, ceux qui disent que c'est le monde, font comme si certaines choses n'étaient pas des connaissances, comme l'existence, le temps, l'espace... Dit autrement, ils font comme si l'existence, le temps, l'espace étaient là, mais comment pourrions-nous connaître ces choses si ce n'était pas des connaissances? Dire que nous provenons d'une évolution est une connaissance qui ne dit pas pourquoi nous sommes là. Cela fonctionne pour l'homme, pas pour toi ou moi, car nous sommes des choses uniques dont on ne peut pas retracer ce qui fait de nous des choses uniques. Une façon plus élégante de le dire, mais qui me semble plus difficile à appréhender, est de dire que ces choses sont dans le néant et que l'homme a fait émerger la connaissance (ce qui existe). Mais, pour le comprendre il ne faut pas voir le néant comme ce qui existait avant le monde (ce qui est vrai, mais laisse sous-entendre que le monde n'est pas une connaissance), mais ce dont nous ne savons rien. Le néant est ce dont nous ne pouvons par parler, ou plutôt ce qui ne contient pas de sémantique. Un singe vit dans le néant, de même que les premiers hommes. Nos lointains ancêtres n'ont pas hérité d'une particularité quelconque (une conscience humaine) qui les auraient sorti du néant, mais ont créé une première connaissance sur laquelle d'autres se sont empilées jusqu'au à aujourd'hui où ces connaissances sont là. Si je n'ai pas été assez clair, j'essayerai de trouver une autre façon de l'exprimer.
  10. hbou

    Philosophie libre de sujet

    Je suis d'accord avec vous, mais je dirais qu'il faut distinguer la sémantique dans le langage, par là même le "son" (arbre) qui désigne des arbres, du "mot" arbre (porteur d'une sémantique). Je développe ceci ici : Les langues primitives Et vous en avez une confirmation dans la vidéo ci-après (il faut sauter la pub au début). La question étant alors, est-ce que ces gens connaissent l'existence des choses ?
  11. Je vais jeter ma petite pierre... bien que ce sujet soit difficile pour moi. L'intelligence est apparemment la capacité à manipuler des mots (des nombres, des équations...) que l'on distingue de celle de manipuler des morceaux de bois (pour les sculpter par exemple) ou n'importe quoi d'autres. Il me semble que lorsque l'on dit de quelqu'un qu'il est intelligent, ce ne soit qu'un jugement de valeur (ce qui justifie que ces gens soient généralement mieux payés). D'ailleurs, dans le dictionnaire on parle de faculté pour l'intelligence, comme s'il s'agissait d'un don divin. On mesure l'intelligence, comme on pourrait mesurer la capacité à manipuler le bois, ce que l'on fait pour l'un et pas pour l'autre. Aussi, il me semble que le "trop" intelligent n'a pas de signification... On peut être obnubilé par ce que l'on a appris à faire, ne faire que cela. Que diriez-vous alors de quelqu'un très doué pour sculpter le bois, qui ne fasse que cela, et qui ne fasse que tailler des objets qui ne semblent n'avoir aucune utilité ? Ce serait encore un jugement de valeur non ? Il me semble que ce qui vous gêne est donc le fait d'être obnubilé par quelque chose, une activité, plutôt que le problème de l'intelligence elle-même. C'est cela qui empêche de vivre. Mais nous sommes dans des sociétés où l'on nous demande d'être, pas de vivre. N'est-ce pas une maladie sociale ? Si oui, certains peuvent être plus atteints que d'autres.
  12. hbou

    "Dieu" ?

    Je ne regarde pas non plus la télé...
  13. hbou

    "Dieu" ?

    Et si le travail n'était pas la liberté, que la paix n'était pas la guerre (en référence en 1984), que l'économie n'était pas la croissance, que la démocratie était le pouvoir du peuple (pas des esclaves ou de ceux qui travaillent), que le vol n'était pas une agression... on ne l’appellerait pas comme ça? Mais le sujet était Dieu. Alors si Dieu n'était pas le "créateur" de toutes choses, on l’appellerait autrement? Personne ne cherche à connaître le sens des mots, c'est pourquoi il est si facile de le déformer, de faire croire qu'en votant on donne du pouvoir à ceux qui n'en ont pas, qu'en arrêtant les voleurs on lutte contre le vol... qu'en décorant son salon avec un téléphone, on téléphone... Dans le dictionnaire, nous trouvons le sens du téléphone, de la sphère... mais nous n'avons que des définitions pour la majorité des mots, souvent plusieurs (comme si un téléphone pourrait servir à décorer, à faire la vaisselle...)... Il suffit de convaincre par une rhétorique quelconque que la paix est la guerre, que tout le monde le dise, et la définition apparaîtra dans le dictionnaire. Il suffit de convaincre par une rhétorique quelconque que nous avons un esprit, que nous existons... cela apparaîtra dans le dictionnaire (c'est le cas), nous l'apprendrons à l'école, nous le lirons dans des livres... et nous agirons en conséquence, croyant que nous pourrions comprendre des non-sens (grâce à notre esprit), que nous pourrions communiquer avec ceux qui sont absents (sans téléphone) ou avec l'esprit des morts.... Oui, cela fait avancer la discussion, non ?
  14. hbou

    "Dieu" ?

    Du coup, je n'avais pas vu... La réalité est un sujet intéressant, mais c'est un peu hors sujet ici. La réalité se reconnaît par les faits. Elle est donc incertaine. Elle permet de vérifier (par des faits) l'existence des choses. Je vérifie par un fait que lorsque je téléphone à quelqu'un, il me répond et que j'entends sa voix. J'en déduis la réalité du téléphone et de la voix à distance. Nos ancêtres ne pouvaient pas le faire, car le téléphone n'existait pas. Je vérifie par des faits que personne n'a jamais vu de licorne, j'en déduis que la licorne n'est pas réelle. Il faut que la licorne existe pour que je puisse vérifier qu'elle n'est pas réelle. La réalité est incertaine car je ne peux pas vérifier que personne n'a jamais vu de licorne ou n'en verra jamais, peut-être était-ce un animal préhistorique. Maintenant, je peux vérifier par des faits que quelqu'un décore son appartement avec des téléphones, sauf que cela ne permet pas de vérifier l'existence du téléphone, sauf à considérer qu'un téléphone ne sert pas à téléphoner, mais qu'il s'agit d'un objet de décoration. Nous avons alors deux facettes de la réalité, sauf que l'une provient d'un non-sens (celui qui utilise le téléphone comme objet de décoration détourne le "sens" du téléphone). Maintenant, supposons que tout le monde utilise un téléphone pour décorer son appartement, et non plus pour téléphoner. Nous n'avons alors plus qu'une facette de la réalité, celle qui provient d'un non-sens. J'aurai aussi pu reprendre l'exemple de Rê, mais c'est plus compliqué, car il n'est pas imaginaire comme la licorne, puisque nous pouvons vérifier que le Soleil se lève. Nous sommes dans le même cas que le téléphone qui sert à décorer, nous donnons un sens (Rê) à un fait, ce qui est un non-sens. Aussi, il n'y a qu'une réalité, celle qui correspond aux sens des choses créées par l'homme, bien qu'elle soit incertaine. Les conflits, non accidentels, proviennent donc de l'ignorance, chacun ayant sa propre facette de la réalité. Il y a alors deux moyens de le résoudre, soit de l'imposer par la force (la loi et la répression), d'imposer que le téléphone sert à décorer, soit de chercher la vérité, que le téléphone sert à téléphoner, et de laisser chacun faire ce qu'il veut de son téléphone.
  15. hbou

    "Dieu" ?

    Je parle d'existence, vous me parlez de réalité. Je parle du Dieu de la bible, vous me dites que je n'en parle pas. Vous me parlez du contenu de la bible, que Dieu serait le créateur, je ne connais pas la bible et cela m'indiffère. Vous reconnaissez ce qui est absolu, pas moi. je vous parle de la façon d'utiliser les mots selon un dictionnaire, vous me parlez de concepts encyclopédiques. Ce que vous avez appris au grand séminaire ne m'intéresse absolument pas. Je ne pense pas que nous ayons grand chose de plus à nous dire.
  16. hbou

    "Dieu" ?

    Je n'ai pas dit que Dieu était créateur de toutes choses. C'est vous qui le dites. Le néant est "l'état d’inexistence des êtres et des choses, état qui précède ou qui suit l’existence", selon l'académie française. Par exemple, le téléphone n'existait pas au XVIIème siècle et il existe aujourd'hui. Il est sorti du néant. A ma connaissance, c'est l'homme qui l'a fait sortir du néant. Je ne reconnais pas "l'état d'absence absolue ou de nullité absolu", je ne comprends même pas ce que cela veut dire. Vous pouvez reconnaître une licorne, alors qu'elle est imaginaire, la licorne est donc sorti du néant. Je n'ai pas dit que c'était un dieu qui lui avait donné l'existence. Vous pouvez reconnaître que les choses sont en mouvement. Vous reconnaissez l'effet de Dieu, je n'ai pas dit qu'il en était la cause. Je vous invite à lire ce que j'ai écrit plutôt que de lire ce que vous voudriez entendre.
  17. hbou

    "Dieu" ?

    Ce qui existe est ce qui sort du néant, ce à quoi l'on donne l'existence. La licorne est sortie du néant donc elle existe. Dieu est sorti du néant, donc il existe. La question est de savoir pourquoi l'homme a fait sortir Dieu du néant. Les égyptiens ont fait sortir Rê du néant. Il traversait les mondes souterrains pour transporter le Soleil pendant la nuit, pour qu'il puisse se lever. Rê était donc la cause du mouvement du Soleil. Cela peut nous sembler absurde, pourtant le mouvement du Soleil n'a pas de cause. La force de gravité n'est qu'une formule mathématique, ce n'est pas ce qui fait se mouvoir le Soleil, mais ce qui permet de calculer sa position, ce qui suppose qu'il se lèvera. Lorsque nous disons que la force de gravité meut le Soleil, nous faisons comme les égyptiens de l'antiquité, nous faisons de la force de gravité un dieu. De même, Dieu est ce qui fait se mouvoir toutes les choses. Nous pouvons donc vérifier son existence, de la même façon que les égyptiens pouvaient vérifier l'existence de Rê en observant le lever du Soleil, et que nous vérifions l'existence de la force de gravité en observant que le Soleil se lève à l'heure prévue. La différence est que Dieu est une chose particulière et que la force gravité est une chose universelle qui permet de prévoir la position (le mouvement) d'objets en fonction de leur masse. Aucune chose particulière n'est la cause de quelque chose. Nous pouvons donc démontrer non pas que Dieu n'existe pas, mais que Dieu n'est la cause de rien, dit autrement que nous ne pouvons rien en faire, que cela ne sert à rien de le prier, etc. Mais tant que les gens ne chercheront pas la vérité, qu'ils ne comprendront pas que personne ne saura jamais si le Soleil se lèvera demain (quelle est l'importance ?), nous nommerons des choses particulières ou nous transformerons des choses universelles en choses particulières, en faisant des dieux, implicitement ou explicitement.
  18. hbou

    Macron le fou

    Mais... Obama est encore plus néo-libéral que Macron. Il y a le choix entre le néo-libéralisme et le capitalisme nationaliste. Le lavage de cerveau télévisuel a éliminé tout le reste .
  19. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Concernant les philosophes, vous avez raison, "c'est un jugement tout d'un bloc", car je ne connais pas tous les philosophes. La vérité est dans ce qui est dit, jamais dans les faits. Le téléphone permet de communiquer à distance, est la vérité, car la cause, le téléphone, est bien ce qui conduit à l'effet, alors que le Soleil s'est levé ce matin n'est pas la vérité, c'est un fait, que nous avons pu vérifier. C'est bien ainsi qu'Aristote définissait la vérité, ce n'est pas ainsi qu'elle est définie dans le dictionnaire. Or, le dictionnaire est le reflet de la façon dont nous nous exprimons et dont s'expriment les philosophes. C'est pourquoi je dis qu'ils ne cherchent plus la vérité, car personne ne la cherche là où elle est. La vérité évite de faire n'importe quoi, de porter un téléphone en pendentif, mais ne dit pas ce que nous devons faire. Depuis les religions, et nous sommes une culture religieuse, nous raisonnons par rapport au bien et au mal, c'est-à-dire par rapport à ce qu'il faut faire, ce que personne ne peut savoir. A l'inverse d'Aristote, Platon pensait que la vérité était enseignée par les dieux après notre mort (il croyait donc en la réincarnation). Il n'y a que ces deux possibilités, soit la vérité est humaine, dans ce cas elle est dans ce que nous disons, soit elle est divine, dans ce cas la vérité est dans les faits et nous ne faisons que la découvrir avec l'aide du divin (un esprit). Dans ce cas, nous pouvons dire que nous (vous et moi) existons, car nous le découvrons à partir des faits. Là encore, c'est ce qui nous ait enseigné, que nous existons, c'est ce que nous disons. C'est l'une des définitions que l'on trouve dans le dictionnaire, que les choses particulières existent, peu importe qu'elle contredise la définition philosophique (ce qui signifie que les philosophes, même sans chercher la vérité, ont des raisonnements pertinents). Implicitement, nous faisons comme si un Dieu existait et qu'il nous avait donné l'existence à nous et aux autres choses. Les croyants que je connais ne sont pas férus de religion, mais pensent que le monde a été créé par un Dieu. Le raisonnement est faux, car les choses particulières n'existent pas. Aristote disait que le monde était incréé, bien que je ne sois pas d'accord, c'est plus proche de la vérité. Nous ne pouvons pas savoir pourquoi nous et ce qui nous entoure est là, tout au moins lorsque cela n'a pas été créé par l'homme. Sauf erreur de ma part, je n'ai pas pu dire que le temps n'existait pas, mais comme tout ce qui existe, que c'est une création humaine que nous apprenons à l'aide d'objets matériels, créés par l'homme . Ce qui est embêtant c'est que le sens, par là-même la vérité ne peut pas s'exprimer. Il faut la montrer. Nous apprenons le temps par un calendrier. Nous devons le montrer à nos enfants, leur expliquer à quoi il sert, pour qu'ils apprennent le temps. Ils (nous) n'ont pas le souvenir de l'avoir appris. Qu'est-ce que le réel est abordé dans l'un des chapitres (le corps). La difficultés est que tout ce qui existe est humain, c'est-à-dire imaginaire (imaginé par l'homme). Le réel est donc imaginaire, c'est la vérification que nous pouvons percevoir par les sens, le sens des choses créées par l'homme. La licorne existe, cela provient de l'imagination humaine, les licornes n'existent pas, pas parce que personne n'en a jamais vues, mais parce que les choses particulières n'existent pas, cependant la licorne n'est pas réelle parce que personne n'en a jamais vue ; elle est imaginaire. Comme nous vivons dans un monde imaginé, le réel permet de distinguer ce que nous pouvons percevoir par les sens de ce qui ne se perçoit pas. Mais cela suppose que nous connaissions la vérité. Nous percevons le temps par les sens lorsque nous avons appris à le percevoir, pourtant nous ne le savons pas, car nous n'avons pas le souvenir d'avoir appris que le temps était l'effet d'un calendrier. Aussi, nous pourrions croire que nous ne le voyons pas, que c'est quelque chose d'abstrait. Par ailleurs, il y a dans la réalité des choses qui ne sont pas vraies, comme Dieu qui provient d'une erreur de raisonnement, alors que nous percevons par les sens l'effet de Dieu, tout ce que nous voyons.
  20. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Je vous invite à me lire mon blog en partant du début :-)... Ce n'est pas que ce soit compliqué, mais que cela va à l'encontre de ce que nous avons appris à dire. En l’occurrence nous faisons comme si l'homme avait observé la nature et découvert qu'il pourrait y avoir des rois, alors qu'il a créé la fonction de roi avant de pouvoir l'être. C'est lui qui a donné l'existence au roi en lui donnant un sens. C'est sans doute plus simple à comprendre avec la sphère. Il n'a pas observé la nature en ce disant ceci pourrait être une sphère, mais il a créé la sphère (par la géométrie), puis a créé des objets qui "ressemblaient" à la sphère ou a observé dans la nature des choses qui "ressemblaient" à la sphère, comme la Terre. La Terre en tant que sphère n'a pas de supplément d'être, ce n'est pas une sphère, c'est seulement l'homme qui le dit parce que la sphère a un sens, nous pouvons en faire le tour. Aussi, ce qui doit vous gêner, c'est que de la même façon vous êtes un homme, mais vous ne faites que ressembler à un homme. Il y a donc un écart qui fait de vous quelque chose de particulier, d'unique. Ce n'est pas un supplément d'être, mais quelque chose dont nous ne pouvons pas parler, par là-même que vous ne pouvez pas connaître. De même, ce roi pourrait se comporter différemment de cet autre. Vous pourriez observer l'effet et le nommer, dire que c'est l'âme de ces rois qui serait différente. Mais vous ne pourriez jamais définir l'âme en tant que chose particulière. Ce qui est particulier n'existe pas, car vous ne pouvez pas le définir et montrer le sens à quelqu'un. Il fait partie du néant, de ce que nous ne pouvons pas connaître. Il y a cependant une ambiguïté car le particulier existe, nous pouvons en parler. Il a donc un sens. En faisant émerger du sens, nous faisons également émerger le non-sens, et nous pouvons le délimiter. La seule chose que nous pouvons faire est de chercher la vérité (ce qui a du sens), mais nous ne saurons jamais pourquoi nous sommes "là". Que devient la fonction de cordonnier s'il n'y a plus personne pour le penser? Elle ne devient rien, ce n'est que ce que des hommes peuvent être. S'il n'y a plus d'homme, il n'y aura plus de cordonnier, mais un homme imaginaire pourrait toujours le comprendre, s'il en connaissait le sens. C'est pourquoi nous pouvons nous projeter dans le passé et chercher des traces de la vie à des époques où aucun homme ne peuplait la Terre. Le sens que nous pouvons créer est humain, il dépend donc de l'environnement auquel nous sommes adaptés. Nous ne pouvons pas penser des choses auxquelles nous ne serions pas adaptés, comme de vivre sur le Soleil, car cela n'a pas de sens.
  21. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Je parle des mégalithes terrestres... Parce que c'est (peut-être), la première chose qui avait un sens que l'homme ait créée en entassant des pierres: un calendrier. Cela a un sens parce qu'il faut le montrer à ceux qui ne le connaissaient pas, cela ne se voit pas en observant le tas de pierre. Je ne vois rien d'autre parmi les traces historiques. La vie n'est que la croyance qu'il y a une différence entre le vivant et l'inerte, parce que l'homme lui a donné un sens. Le seul sens de la vie est qu'il peut définir cette limite. L'homme ne sait rien et ne peut rien savoir, il ne fait que chercher d'où vient le sens qu'il a lui même créé. Ses limites sont qu'il ne peut rien savoir :-). Mais, il n'y a aucune limite à ses élucubrations pour expliquer des choses qui n'ont aucun sens. Ce n'est pas très différent de ce que vous dites... Sauf que ce magicien n'est nulle part, car il n'aurait rien à nous dire.
  22. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Tout ce qui existe a un sens (ou est un non-sens). Les philosophes, s'ils ne s'étaient égarés à chercher du sens dans le non-sens (voire dans le néant), pourraient chercher le sens. Une fois mort, nous retournons au néant dont nous ne pouvons rien dire, qui n'a ni sens, ni non-sens. Ce qui a du sens a été créé par l'homme. C'est l'homme qui nous a mis dans ce manège dont nous pouvons chercher le sens ou vivre sans s'en préoccuper (dans le néant dont nous ne pouvons rien savoir). C'est l'homme qui a fait émerger la vie en lui donnant un sens. Chercher la première poupée russe est un non-sens, mais pour fixer les idées, je dirais que c'est le mégalithe. Cela importe peu car chacun de nous apprend le sens de la première poupée russe, sans en avoir le souvenir, à un moment ou à autre, ce qui l'empêche de vivre dans le néant. Sans connaître le sens, nous vivons dans le non-sens, le mensonge : l'esclavage c'est la liberté, la guerre c'est la paix.
  23. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Une définition de l'existence est ce qui émerge du néant. Être cordonnier émerge du néant parce que l'homme a créé le métier de cordonnier. Lorsque nous disons "j'existe", nous supposons que quelque chose nous a fait sortir du néant (Dieu qui nous aurait donné l'existence) ou que quelque chose en nous existe (une âme éternelle). Nous allons alors chercher cette âme ou cet esprit en nous, ou faire tourner des tables pour parler avec l'esprit des morts. Les philosophes ont arrêté de chercher la vérité, c'est-à-dire le sens des mots, faisant comme si l'homme découvrait une connaissance déposée là par un Dieu. Le sens de l'existence est l'éternité. Une chose existe parce qu'un homme pourrait la trouver quelque part... qu'il pourrait découvrir un cordonnier dans mille ans ou parler d'un cordonnier qui faisait son métier il y a mille ans. Ce qui est éternel est ce que nous sommes "être cordonnier", ce n'est pas nous. Cette distinction se retrouve dans l'expression "Le roi est mort, vive le roi !". Nous considérons alors que le roi est éternel, alors que ce roi est seulement vivant. Dans la mythologie, pour devenir roi, il fallait tuer symboliquement l'ancien roi. Nos sociétés nous contraignent à être quelque chose, mais vivre ce n'est que naître, puis mourir. Ce qui persiste après notre mort est ce que nous étions.
  24. hbou

    Qu'est-ce que naître ?

    Il ne faut pas confondre naître, qui est devenir vivant, et exister. Tu es vivant (c'est une vérification de l'existence de la vie), mais dire que tu existes est un non-sens, sauf si tu t'identifies à un être imaginaire qui pourrait exister.
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