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Swannie

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Tout ce qui a été posté par Swannie

  1. Swannie

    Hymne - Vangelis - Flute de Pan

    Merci cry baby Elle me donne l'impression d'avoir des ailes, d'être légère comme des plumes le sont
  2. Swannie

    La conscience

    Oui, l'inconscient est aussi une mémoire contenant nombre de désirs inassouvis. Lorsque ces désirs sont mis en lumière, ils deviennent volonté consciente à accomplir, une volonté mue par une autre qui la dépasse et que nous faisons nôtre. Entendre "dépasser" comme une volonté qui nous donne la force (puissance) de nous surpasser pour la réaliser, il n'y a ensuite plus de désirs puisqu'accomplissement de cette volonté (qui était le désir de base logé dans l'inconscient).
  3. "Le nombre d’« êtres humains modernes » (Homo sapiens) sur Terre a été relativement faible jusqu’à très récemment. Il y a à peine dix mille ans, il n’y aurait eu que quelques millions de personnes sur la planète. Le seuil d’un milliard n’a pas été atteint avant le début des années 1800 ; le seuil de deux milliards pas avant les années 1920. À l’heure actuelle, cependant, la population mondiale est de plus de 7,3 milliards". Ici : https://dailygeekshow.com/surpopulation-monde-societe/ Je sais c'était mon premier message dans ce topic, que j'ai cité ci-dessus pour rappel. Ensuite, ça a énormément dévié, parce que ce que j'ai écrit ensuite a été mal interprété (non compris).
  4. Ok, puisque que je suis HS, j'accepte de sortir du sujet, tout en faisant remarquer que je n'ai pas parlé la première de "suicide" (voir en page 3, c'est holmberg qui l'a fait, d'autres ont enchainé), pas plus que je n'ai parlé de religion, à aucun moment. J'ai évoqué la mort, la décision finale de mourir ou de subir l'acharnement thérapeutique, le choix qui devrait appartenir à la seule personne concernée. Cela, parce que la population vieillissante de plus en plus, et donc dépendante pour une bonne partie, fait partie des causes de la surpopulation. Les naissances aussi, mais à trop diminuer le nombre d'actifs pour privilégier le nombre d'inactifs, l'impact n'en sera que plus conséquent.
  5. Je m'interroge sur ce qui pousse les gens à parler de "suicide" ou de "meurtre" alors que le refus de l'acharnement thérapeutique ne fait que démontrer l'acceptation de la mort par le malade. Accepter la mort comme une fin en soi n'est ni suicide ni meurtre, c'est juste l'acceptation d'un fait avéré : on nait, on vit (ou survit) et on meurt, c'est un processus normal pour tout être humain. Vouloir absolument prolonger la vie (ou survie) pour retarder l'heure de la mort démontre quoi ? Une mort naturelle sans maladie (dans son sommeil) est acceptée. Ce qui n'est donc pas accepté, c'est la mort consécutive à une maladie incurable, même si la mort est retardée, cela ne l'empêchera pas de venir. Ce que la personne concernée refuse de voir en renonçant à la prolonger par des moyens thérapeutiques est donc la déchéance d'elle-même accompagnée de la souffrance, ce qui n'a rien de condamnable et ne peut être assimilé à un suicide, c'est de la dignité.
  6. Alors prenons par exemple une personne atteinte d'emphysème à un stade avancé, donc sous assistance respiratoire pour le reste de ses jours car la maladie ne régressera pas. Si donc elle demande que cette assistance respiratoire cesse, elle se suicide. Elle ne meurt pas de mort "naturelle" consécutive à sa maladie, elle se suicide, la maladie devenant l'outil de son suicide dès lors qu'elle refusera de poursuivre l'assistance respiratoire. Avant donc que l'assistance respiratoire n'existe, tous ceux qui mourraient de cette maladie étaient les victimes des hommes qui commettaient donc des meurtres tant qu'elle n'avait pas été créée, l'assistance respiratoire, si l'on poursuit ce genre de raisonnement. Qu'en est-il vu ainsi de la "maladie mortelle" quelle qu'elle soit, celle qui ne peut être guérie ? un outil de suicide ou de meurtre ? Parce que les hommes refusent de mourir ? Sérieusement, je n'entre pas pour ma part dans ce genre de conclusion "c'est un suicide" ou "c'est un meurtre", c'est simplement à mes yeux un refus de la mort pour ceux qui persistent à s'acharner contre elle. La surpopulation continuera donc, ne sera pas freinée, tant que les hommes continueront d'accepter qu'on puisse naitre, mais refuseront qu'on puisse mourir, repoussant le moment de plus en plus loin par toute sortes de moyens.
  7. Swannie

    La conscience

    A partir de là, la réalité de ce qui est se profile à l'horizon, pour ceux qui ne parviennent pas à avoir conscience de cette volonté en action. En participant inconsciemment à l'élaboration du destin des autres, au travers (chacun de nous) de tous les êtres rencontrés sur notre chemin de vie : nous ne savons rien du destin du monde ni des autres, pourtant nous le construisons inéluctablement chaque jour. Dire à ce moment : "cet être n'est pas Dieu" apparaît normal, puisqu'il n'est en rien ou pour si peu de part, le Dieu que se sont représentés (imaginé) les hommes, le monde : le "dieu de la terre". C'est le Dieu de l'Univers (pas seulement de la terre), le Créateur du tout, cette autre réalité, fantastique. Si ce Dieu là, le seul vrai, œuvrait à notre destruction en tant qu'humanité, ce serait pour faire voir à tous une autre réalité qu'ils ne conçoivent pas encore et ne peuvent même concevoir, réalité à laquelle nous sommes pourtant tous conviés. La conscience, la nôtre, est bien un outil utilisé par cette réalité pour apparaître, Dieu en son Esprit, est la Conscience universelle de l'amour inconditionnel, Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et descendre sa pluie sur les justes et les injustes. Notre propre conscience est comme une lampe allumée, une lumière, ou une goutte de pluie, dans la Lumière ou l'Océan qu'est la Conscience de Dieu.
  8. C'est bien de ce dont je parlais : la mort de personnes qui le souhaitent. Je n'ai pas vu de ta part des provocations mais une non compréhension de ce qui a été écrit, en faisant une interprétation différente, puisque je parlais de la mort de personnes qui le souhaitent. Tu parles de "survie" et c'est bien de ce dont il s'agit : l'humanité (globalement parlant) ne vit pas, elle survit. Certains méritent de vivre, mais survivre, ça ne veut pas dire vivre. Réfléchir à comment sauver la planète, c'est déjà tout réfléchi, puisque l'humanité est assise sur la branche qu'elle est en train de scier. Pas nécessaire de s'entretuer, la planète s'en chargera.
  9. Oui c'était surtout pour montrer qu'on est partis sur une voie sans guère d'issue, à laquelle, sans avoir atteint le point de non retour (celui où au final tout le monde va trinquer malgré lui), personne ne voudra renoncer, que ce soit pour se limiter en nombre d'enfants que pour autre chose.
  10. Oui, sauf qu'il est possible de freiner la consommation. Quand on voit des familles avec 3 voitures 3 téléviseurs et 1 téléphone portable par personne... sans parler du reste. et ? et bien dis moi ce que c'est ? suicide ? euthanasie ? pour moi c'est le libre arbitre du patient qui décide de sa propre fin.
  11. Tu vois que tu fonctionnes à l'inverse de moi : je ne parlais pas d'un médecin qui refuserait l'assistance respiratoire à un patient, mais du patient qui refuserait l'assistance respiratoire du médecin.
  12. Hé oui. Je n'ai volontairement pas mis les chiffres, car ce sujet rejoignait le topic du jour du dépassement. On sait grandir en population, doubler, tripler et plus, mais on ne sait pas réfréner sa consommation. D'où mon premier post dans ce topic.
  13. Perso je ne fais rien du tout, ce n'est pas moi qui ai lancé le sujet, je ne fais qu'y participer. On sait bien de toute manière que nous parlons dans le vent, nous ne sommes pas décideurs.
  14. C'est un suicide de refuser par exemple une assistance respiratoire ? Libre à toi d'interpréter comme tu veux, je ne fonctionne pas comme toi, c'est visible.
  15. L'année 1971 ne vient pas de moi, c'est l'année où est né le jour du dépassement, où le monde a commencé à consommer plus que la planète produit par an. Il va de soi que l'adapter à des produits qui consomment moins est indispensable, étant donné que ce nombre de produits a largement augmenté. Je suppose qu'il devait par exemple être rare d'avoir plus d'un téléviseur par maison, ou plus d'une voiture, de même que le téléphone fixe était le téléphone essentiel. Il ne s'agit pas de ne supprimer que les grands malades et les grandes dépendances, il s'agit de laisser les personnes libres de leur propre choix, celui d'accepter l'acharnement thérapeutique ou de ne pas l'accepter, librement et consciemment.
  16. Je n'ai pas dit de les sacrifier, j'ai parlé d'acharnement thérapeutique, et du choix de la personne concernée elle-même : quand elle préfèrerait mourir, pourquoi décider de continuer à la faire souffrir alors qu'elle ne le veut pas ? Heureusement que d'autres pays, plus humains, sont moins à cheval sur ce genre de considérations, car c'est bien d'humanité qu'il s'agit là. C'est vrai que la mort c'est un sujet tabou. Alors par le fait, elle soulève des angoisses.
  17. Je suis choquée que tu déformes à ce point mes propos, c'est d'un malsain de ta part ...
  18. C'est ridicule, ce n'est pas ce que je sous-entendais, relis. Entre soulager les souffrances, et les faire durer pour une raison sans conscience, il y a une grande différence.
  19. Hélas... La sagesse voudrait que l'on examine pour chaque pays qui dépasse les raisons de ce dépassement, puis de réduire les besoins en fonction de cet examen, autrement dit faire en sorte qu'aucun pays ne dépasse par an 1 planète terre, réajustant pour ceux qui ne l'atteigne pas = égalité pour tous. Mais nous avons déjà pris mondialement 47 ans de retard. Revenir au mode de vie de 1971, peu seront d'accord, pourtant, c'était loin d'être invivable. Sans oublier qu'il nous faudrait des gouvernements sages, conscients du problème, pour cela. D'accord sur le principe, mais avec un bémol : aucune raison de supprimer les gens en bonne santé, autonomes, bien conscients, quel que soit leur âge. C'est l'acharnement thérapeutique qu'il faut viser, il est malsain et mauvais d'obliger des personnes à vivre alors qu'elles préfèreraient mourir, quelle vie ont-elles lorsqu'elles sont rendues totalement dépendantes, parquées dans des maisons où le plus souvent les mauvais traitement sont fréquents ? pourquoi les faire souffrir inutilement au prétexte de vouloir absolument les maintenir en vie ? Quel intérêt de vivre jusqu'à 95 ans si c'est pour passer 10 ans à marcher avec des béquilles ou un déambulateur associés à un traitement médicamenteux lourd, sans parler des pacemakers et cie ? Il est vrai que certaines personnes âgées malgré les souffrances de leurs corps semblent s'accrocher à la vie, il serait donc bon de comprendre pourquoi.
  20. Oui, mais ce qu'il faut regarder, ce sont les pays qui dépassent en consommation ce que la planète produit en une année (jour du dépassement). La première fois que c'est arrivé, c'était en 1971. Pour nourrir le monde actuellement par an, il faut 1.7 planète terre, nous vivons à crédit. La France est mal placée puisqu'à elle seule il lui faut 3 planètes terre par an, mais ce n'est pas la pire, l'Australie et les Etats-unis battent les records. L'Inde quant à elle, ne consomme que 0.6. Ce n'est donc pas le nombre d'habitants sur la planète le problème, mais l'ampleur de leur consommation.
  21. "Le nombre d’« êtres humains modernes » (Homo sapiens) sur Terre a été relativement faible jusqu’à très récemment. Il y a à peine dix mille ans, il n’y aurait eu que quelques millions de personnes sur la planète. Le seuil d’un milliard n’a pas été atteint avant le début des années 1800 ; le seuil de deux milliards pas avant les années 1920. À l’heure actuelle, cependant, la population mondiale est de plus de 7,3 milliards". Ici : https://dailygeekshow.com/surpopulation-monde-societe/
  22. Swannie

    La conscience

    Il fallait comprendre que ce rêve était directement lié à une décision importante que j'avais à prendre dans ma vie suite à une proposition qui m'avait été faite l'été 2004. Décision à laquelle probablement la plupart des gens auraient répondu négativement compte tenu de ce qu'elle impliquait, dont notamment un salaire divisé par 2 sans parler du reste, tel que travailler environ 12 h par jour au sein d'une association. Le grand saut, c'était ça : suis-je capable de prendre ce risque sachant que Dieu m'a dit qu'il me porterait, que je n'avais pas à avoir peur mais seulement à lui faire confiance. Je l'ai pris, ce risque, 100 % consciemment, d'autant plus que l'argent n'a jamais été mon maître et que du courage, j'en ai à revendre. Une fois la décision prise, j'ai envoyé à mon boss de l'époque une demande de congé sabbatique pour 11 mois, fin 2004. Je n'ai en rien parlé de « supplices d'un enfer potentiel », dire « non » était possible, pour rester dans mon petit confort personnel et demeurer indifférente envers ceux qui m'avaient fait la proposition. La tentation était grande puisque je ne les connaissais ni d'Adam ni d'Eve, c'était faire confiance à des étrangers, le seul lien avec eux était mon meilleur ami qui me poussait à accepter bien que les connaissant peu lui-même, mais la cause l'avait touché et moi aussi, elle m'avait touchée. J'avais le choix, tout en sachant qu'un « non » signifiait que je n'avais pas l'amour du prochain, lui préférant égoïstement mon confort personnel. En disant « oui », j'ai démontré que je l'avais, l'amour du prochain, non seulement en paroles mais en actes. Dire, c'est une chose, acter démontre qu'on dit vrai et en pleine conscience. Dire mais ne pas faire ce qu'on dit en actes demeure stérile. Cela aussi, c'était une prise de conscience à prendre. Comment raccrocher le sujet du topic à Dieu, de cette manière : par les choix que nous prenons dans nos vies, en notre âme et conscience. Ces décisions lorsqu'elles sont bien pesées et mesurées, nous permettent de Le connaître ou pas, de lui dire oui ou non lorsqu'Il nous appelle et que nous le savons que c'est Lui, mais certains n'ont pas cette prise de conscience ou l'ignore, purement et simplement, par égoïsme car sans amour fraternel véritable. Dans tes propos, les mots "tu as fait un pari" sont à remplacer par "tu as pris un risque", les mots "Dieu t'a protégée des supplices d'un enfer potentiel" par "Dieu t'a protégée de la voie facile, celle de la perdition", celle dont il est question en Matthieu 7 : "entrez par la porte étroite, car la porte large et la voie spacieuse conduisent à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent ; car elle est étroite la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie, et il en est peu qui la trouvent !". Si j'avais dû dire non, j'aurais porté le poids de ce non sur ma conscience pour le reste de mes jours.
  23. Swannie

    La conscience

    Le mien n'a pas eu lieu lorsque j'étais enfant, il a commencé en 2004, j'avais cette année là une décision à prendre, dont j'ignorais totalement les conséquences dont la finalité, puisqu'elle me faisait tout quitter, travail, famille, amis pour partir faire quelque chose en France loin de chez moi, une proposition qu'on m'avait faite et qui attendait une réponse. Comme c'est survenu à un moment où j'avais besoin de faire un break professionnel, j'ai sauté, j'ai franchi le pas, car dans le fond, réfléchi consciemment, qu'est ce que notre "petit confort" sur la terre nous apporte, si nous pressentons qu'il y a quelque chose d'infiniment plus important à découvrir et connaitre, savoir Dieu ? Ce n'est pas moi que tu as cité, mais Alio (c'est mon pseudo qui s'est trouvé nommé mais ce ne sont pas mes propos), je le laisse donc te répondre.
  24. Swannie

    La conscience

    J'ai parlé d'un besoin ? non. C'est donné par dessus, en plus, après. Le risque, on le prend avant de connaitre Dieu, afin de se sentir définitivement vivant, quand l'objectif est atteint. Sans prise de risque, énorme puisque c'est presque comme se jeter du haut d'une montagne sans savoir voler, on ne le connaitra pas. Ce risque se nomme confiance. Il n'est pas inintéressant de préciser qu'avant, je faisais ce rêve récurent : je marchais le long d'un chemin étroit, qui se rétrécissait de plus en plus au fur et à mesure que j'avançais. A ma gauche, une immense falaise montant vers le ciel sans aucun appui pour m'y tenir, hormis quelques branches qui avaient poussé ça et là dans la roche, à ma droite, un immense gouffre avec très loin en dessous la plaine, au loin devant moi, une très haute montagne dont le gouffre me séparait. Le chemin devenait si étroit que je devais m'arrêter, ne pouvant plus avancer. Je me retournais pour faire demi-tour : le chemin parcouru avait disparu, j'étais sur une petite plate-forme de 30 cm de diamètre avec pour seul appui la falaise. Une voix me disait alors : saute, n'ai pas peur, saute, fait moi confiance, tu ne chuteras pas. Et je me réveillais à ce moment, le cœur battant la chamade, je n'avais pas sauté. Une nuit, j'ai dépassé ma peur, j'ai dit à la voix : d'accord, je saute avec toi mais porte moi bien, j'ai infiniment peur mais ma confiance dépasse ma peur, là, maintenant. J'ai sauté, me suis retrouvée dans les airs, volant comme un aigle majestueux, et l'image que j'avais à ce moment : c'était moi qui ne faisait qu'un avec mon Dieu, transportée par lui, planant vers le sommet de la montagne au loin. Je me suis réveillée au moment où nous avons franchi le sommet de cette montagne gigantesque : derrière, il y avait plus qu'une lumière blanche éclatante dans laquelle nous sommes entrés. Je répondais à Zenalpha, qui m'écrivait : "Ceci étant, je ne te crois ni plus à l'abri sur cette terre ni garantie dans l'au delà". Si nous restions dans l'obscurité concernant les objectifs qui guident notre action, "dans l'ignorance des vraies raisons, inconscientes, de nos comportements", rien ne nous empêcherait de nous poser des questions sur ces comportements pour en trouver les raisons. Si nous agissons personnellement comme l'humanité sans projection sur les effets possibles à long terme en prenant en compte tous les paramètres impliqués, cette même humanité ne serait pas en train de couper la branche de l'arbre sur laquelle elle est assise, et nous non plus. L'humanité agit de manière inconsciente. Personne n'est obligé de l'imiter, chacun peut s'en détacher pour voir plus loin, plus haut, agir de manière consciente. Si je me donne pour objectif d'atteindre le sommet d'une montagne, sans situer la position précise de cette montagne et sans le matériel nécessaire pour l'atteindre, je pourrai en effet me retrouver sur une autre puisque j'aurais été inconsciente dans ma démarche d'origine. Mais si, malgré cette inconscience, je me retrouve sur la bonne montagne sans trop savoir comment en me disant "le hasard fait bien les choses" ou "quelle chance", je ferais mieux de me demander consciemment comment cela a été possible, puis de constater que j'ai été dirigée, guidée, par "quelque chose" qui me dépasse et qui prend soin de moi, m'aidant. "Quelque chose" de non seulement bien conscient, mais au de-là de la conscience et certainement pas dans l'inconscience qui, elle, ne sait pas, ne connait pas le chemin.
  25. Swannie

    La conscience

    C'est un équilibre parfait, puisqu'il me permet de ne m'inquiéter de rien, de n'avoir peur de rien, protégée en permanence. Ma garantie je la connais donc, alors que tu n'en sais personnellement rien, ni pour la mienne, ni pour la tienne.
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