passion06

Oui : antidépresseurs, neuroleptiques, psychotiques... autant de branches différentes à l'arbre. C'est peut-être en effet la combinaison de plusieurs d'entre eux qui provoque l'effet "zombie".

C'est vrai mais psychiatre et psychanalyste ce n'est pas tout à fait pareil... Les psychanalystes font parfois plus de mal que de bien (ceci dit je parle d'exemples que j'ai pu constater extérieurement, pas pour moi personnellement). Comme disait Coluche dans un de ses sketches : "les psychanalystes c'est bien. J'ai été en voir un. Avant je faisais pipi au lit. Maintenant je fais toujours pipi au lit, mais j'en suis fier".

Ca fait froid dans le dos... Mais c'est tellement vrai. Enfin pour ma part je parle des médicaments ; l'alcool je connais pas.

Certes... Il est vrai que tous les médecins ne sont pas prêts non plus à passer autant de temps avec un patient. Je n'ai pas eu cette chance : tout le monde était toujours "pressé" avec moi. Une psy m'a même répondu qu'elle "n'avait pas de place pour l'urgence" (j'étais dans l'urgence...). Maintenant il faut arrêter de dire qu'avec les antidépresseurs on est comme des zombies. A condition de trouver le bon, il n'y a parfois pas d'autres solutions. Cela peut nous permettre au contraire de "retourner à la vie", vie de laquelle on sort dès lors qu'on est dépressif (au sens médical du terme, pas la déprime passagère). En prendre m'a en tout cas permis de "raccrocher les wagons". Mais ça a été un chemin de croix pour trouver le bon traitement. Quant aux anxiolytiques, ils peuvent aider de manière ponctuelle en cas de crises d'angoisse ou d'anxiété. Il ne faut pas tout diaboliser, surtout si on n'a jamais eu l'occasion de "devoir en prendre". Même avant ma dépression, j'en consommais déjà des anxiolytiques, c'est pas la mort. Et on peut s'arrêter quand on veut dès lors qu'on en abuse pas (parce qu'il y a risque d'accoutumance dans le cas contraire). Vous avez pour certains d'entre vous la chance de n'avoir jamais connu ni crises d'angoisse ni dépression personnellement (je dis "personnellement" car le vivre via une autre personne c'est pas pareil). Mais quand les crises d'angoisse sont comme des bêtes qui habitent votre corps dès le réveil, croyez moi, vous ne demandez qu'une chose : être soulagé. Et parlementer n'apporte parfois rien du tout. Dans une vraie dépression, le dialogue est un complément, mais en aucun cas un "traitement".

En effet... :smile2:

PFFF un ennemi est un ennemi, qu'est ce qu'on s'en fout ! Comment t'as fait au fait pour te sevrer des médocs ?

J'ai pas une vie trépidante, mais ça va mieux depuis quelques années médicalement parlant. Donc je ne parle pas en tant que "dépressive actuelle", mais "dépressive passée". Je reste toutefois réactive à certains propos, je n'y peux rien. C'est une situation de vie que je ne souhaite à personne, sinon à mes pires ennemis.

Je vous envie, pour la plupart, d'avoir une vision aussi simpliste des choses. Une fois de plus, beaucoup d'entre vous parlent sans savoir. C'est pas la première fois que je le remarque ici. Combien parmi vous on vécu une VRAIE dépression ???

Disons que le sport apporte du bien être à des gens déjà pas trop mal en point physiquement et mentalement... Et sur une courte durée (de même pour l'alcool d'ailleurs en ce qui concerne la durée de l'effet euphorisant). La dépression, on se réveille avec, on la supporte toute la journée, et on s'endort avec. Il faut l'avoir vécu VRAIMENT pour pouvoir en parler, et décider de ce qui est le mieux pour en guérir. Les médicaments sont parfois une étape obligatoire, même si au départ, on le refuse de toutes nos forces.

Parce que l'alcool ne détruit aucun organe lui ?!!! à commencer par le foie !

Je sais franchement pas comment vous faites pour trouver des loyers aussi bas

Moi j'ai répondu. Mais j'étais loin des cas cités précédemment. Et suivie de près médicalement parlant. Mon enfant est tout à fait normal, voire un peu plus doué que la moyenne. S'il seulement il suffisait de ne pas boire ou de ne pas être droguée pour avoir la garantie de mettre au monde un enfant normal... On saurait au moins ce qu'il ne faut pas faire. Hélas beaucoup d'enfants naissent anormaux ou malades sans raison particulière.

Tout simplement parce qu'on adapte le mode de vie à ce qu'on gagne. Ceux qui gagnent 5000 euros, vont évidemment vivre plus chichement que les autres. Si tu es célibataire et sans enfants bien sûr, mais quand la famille est plus grande, guère possible. Ca relève de la logique.

Si si tu en as plein ici qui vont te dire ça. Un bonheur de base que beaucoup n'ont pas.

Si on doit interdire aux cons de procréer, j'espère que tu as été le premier à être stérilisé.

T'es sûr de ça ?

Quelques uns devaient être de ton avis. Heureusement mon médecin traitant et mon gynéco me soutenaient. Mais tu vois, même à cette échelle là (je n'étais pas connue par la justice mais...) il peut y avoir questionnement. Ben heureusement ! mais elles sont quand même en contact régulier avec le malade ! Leur avis pourrait peser dans la balance.

Merci

La dépression EST un problème psychiatrique. Combien de pharmaciennes me faisaient la gueule en me voyant enceinte quand je venais prendre mon traitement habituel. Si on leur avait laissé le choix de me désigner comme étant "apte" à être mère à ce moment là, pas sûr qu'elles auraient donné leur approbation. Je mets là l'accent sur les dérives possibles.

Je parlais d'acheter un furet pour ce qui est de la "douceur" (du poil...) faisant là une allusion à un sketche de florence foresti, ironisant sur les hommes qui voulaient toujours que les femmes soient dooouces...!

L'incompétence dont il est question se résume t-elle à la maltraitance ? je voudrais avoir la réponse de celui qui a lancé le sujet. MERCI.

Oui... et le sujet s'est étendu à d'autres cas. Je sais lire quand même ! :bad:

Heeeuuuu quelqu'un a-t-il lu ce que j'ai écrit ? parce que je pense être dans le sujet moi.

Achète un furet...

C'est pas parce qu'on a des enfants qu'on n'a plus le droit de sortir ou de partir en week end quand même. Maintenant si c'est trop fréquent, oui, il faut s'interroger. Juger de la capacité de quelqu'un à être parent ou pas, c'est délicat. Il ne faudrait pas tomber dans une dénonciation abusive. J'ai moi-même fait mon dernier enfant à 44 ans, sous anti-dépresseurs (j'étais stabilisée quand même heureusement). Je ne l'attendais pas, il est arrivé... Aurai-je dû me faire avorter ?! Ma grossesse s'est très bien passée (sous surveillance médicale), et c'est un enfant en parfaite santé. J'en garde un excellent souvenir.