

ouest35
Membre-
Compteur de contenus
28 278 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par ouest35
-
Bon on ne va pas partir en hs ... le topic est sur les enfants a la rue !!!! et oui ceux qui sont avec des parents par exemple pourraient y aller si la volonté politique était là .... et ceux qui sont seuls pourraient être dans des familles d'accueil .... Et .... pas là pour s'enterrer a la campagne ... vous êtes madame Soleil moi je ne sais pas je n'en connais pas personnellement ! De plus vous ne devez pas dans votre village être beaucoup dérangée par les SDF ni les enfants seuls ! Là on parle d'enfants ! accompagnés de parents ou seuls ! et ... il y a quelques ados mineurs dans ma bonne ville bien bretons qui sont dehors parce que le beau-père les a fichu dehors ou que la mère a été plantée là par son tendre époux ! ... La France étant dans sa Constitution un pays d'accueil et des droits de l'homme ... la France c'est nous tous citoyens et contribuables ... Il faut sinon changé de régime et de Constitution ... Patience la Fée en 2027 peut-être que vous et beaucoup d'autres verront ce jour avec une blonde Présidente ..... mais ce sera difficile Déesse Europe veille et l'imbroglio mondial ! Bon courage a ceux qui me survivront !
-
Voiture électrique: le pour vs le contre
ouest35 a répondu à un(e) sujet de sovenka dans Environnement
entièrement d'accord ! -
Rennes (35), stabilité des taux municipal et intercommunal de la taxe foncière sur le bâti en 2023, à respectivement 45,66% et 1,73% ! Bin heureusement c' était déjà quasi prohibitif !!! https://www.toutsurmesfinances.com/impots/hausse-de-taxe-fonciere.html
-
est-ce que l'article parle d'enfants "immigrés" ? Vous pensez qu'il n'y a qu'eux ? Supposons que oui .... ils sont là sur notre territoire que conseillez-vous a ce gouvernement et au Président ? Perso je ne fais que constater par article interposé et comme grand'mère je suis effarée qu'en 2023 un gamin peu importe sa couleur de peau soit à la rue ! Quand on se dit un pays d'accueil on doit se donner les moyens d'accueillir non ? Sinon mon cher versys vous préconisez quoi ? Que diriez-vous au Ministre de faire dans une jolie lettre ? Nous sommes dans une situation précise il faut bien la résoudre ... perso je ne sais pas je ne fais que constater ! Juste une chose que je pourrais suggérer c'est que la France profonde regorge de villages presque abandonnés et que de vouloir parquer les gens dans ou autour des villes est devenu ingérable et pour les sans abri et pour les riverains ! Mais il y faut une volonté politique ni vous ni moi ne résoudrons la chose ... Alors accuser des lambdas comme fait sur le forum et disant que parce que gaucho pourrait herberger tient du cynisme et de la bêtise .... ça ne résous rien ! Juste ça fiche un brun de plus ! Quant a renvoyé chez eux ce n'est pas la loi "versys" qui est en pratique mais il y a des lois nationales, européennes et internationales la France n'est pas libre de ses mouvements ! La question est ... pourquoi le flux d' immigrés étant constant en hausse pourquoi ferme-t-on des centres d'hébergements ? Un mineur bien élevé et honnête à la rue peu devenir rapidement un délinquant ... vous savez pourquoi .... parce qu'il a faim, parce qu'il est tenté par l'abondance des vitrines en tout genre .... et s'il est désespérer se droguer .... Oui versys ... c'est pourquoi je dis ..... la campagne est belle et en retroussant ses manches elle peu nourrir et elle a encore des écoles pour enseigner et éduquer et ceci dit pour résumer ! Et vous savez quoi versys ... en France on ne renvoie pas chez lui un mineur ! (et les passeurs le savent) !
-
L'école est obligatoire jusqu'à 16 ans en France !
-
De toute façon Pascou vient fiche la zut ça discutait plutôt sereine .. Il ne veut pas voir qu'on parle de l'interdiction "dans les écoles .... Pour la rue Attal n'a rien dit donc dire que dans la rue je m'en fout c'est approuvé et par voie de conséquence forcément être LFISTE et je ne ais quoi : c'est à pleurer de désespoir sur la logique humaine ! Bon vu que ça part en sucette et que ça va je suis habillée pour l'hiver je jette l'éponge ... je ne vais pas donner flan à leur grognasseries !
-
Et allons-y on va pourrir le topic ! comme dab ça se termine sucette ! Allez ... bye la compagnie ...
-
Mais qu'il est con !
-
Va falloir assumer là !
-
On parle de la France Morfou et spécifiquement de l'interdiction de porter l'abaya par le ministre de l'EN .... et perso accessoirement j'essaie de comprendre cet engouement croissant de ces jeunes filles voire gamines et d'où cela vient ! et je confirme que je suis pour la neutralité de la laïcité dans les écoles de la République et celles sous contrat ! C'est tout ....
-
Ah bon c'est lui qui est au gouvernement ! J'ai dû zapper quelque chose alors ! ou tentative de pourrissement du topic ? "La FAS et l'agence onusienne demandent toutes deux "a minima" au gouvernement pour l'année à venir "le maintien de la capacité du parc d’hébergement à 205.000 places", avec un objectif de "zéro enfants à la rue". Les deux structures insistent aussi sur la nécessité d'une augmentation du nombre de places en 2024." https://www.tf1info.fr/societe/video-les-chiffres-n-ont-jamais-ete-aussi-alarmants-en-france-pres-de-2000-enfants-dorment-a-la-rue-chaque-soir-2268060.html
-
Qui les paie mais voyons Morfou ... les fabricants de ces vêtements ... les influenceurs existent pour d'autres produits ! Tout est question de pognon et ces gamines se font avoir !!! Quant à Aram là elle ne fait pas de l'humour elle envoie une volée de bois vert !
-
Tout se passe par internet majoritairement ..... Ou ce sont des intermédiaires vivant en France qui sont déclarées comme auto- entrepreneurs qui font des voyages soit en Arabie saoudite ... soit a Doubaî pour ramener la marchandise ! Ce sont les principales lieux où elles se fournissent ! En ce qui me concerne si elles portent l'abaya dans la rue ou chez elle je m'en fout mais l'école de la République étant laïque et une loi interdisant les vêtements et signes religieux devant être respectée ... et bien là je ne m'en fout pas !
-
""Les chiffres n'ont jamais été aussi alarmants avec une augmentation du nombre d'enfants sans solution d'hébergement jamais atteint" depuis la mise en place de ce baromètre il y a cinq ans, souligne auprès de l'AFP la représentante de l'agence onusienne dans l'Hexagone, Adeline Hazan. Dans la nuit du 21 au 22 août, 3.735 personnes en famille ayant composé le 115, le numéro d'appel d'urgence pour les personnes sans abri, n’ont pas pu être hébergées faute de places disponibles ou adaptées. Parmi elles, 1.990 étaient des enfants, dont 480 âgés de moins de trois ans. Près de 80% de ces 1.990 enfants ont déclaré avoir déjà dormi dans la rue la veille de leur demande, précisent Unicef France et la FAS qui pointent une augmentation sur un an de plus de 20% d'enfants sans solution d'hébergement." "Une situation d'autant plus "préoccupante" que les chiffres sont largement sous-évalués, insistent les deux organisations - leur baromètre ne prenant en effet pas en compte ceux qui ont renoncé à appeler le 115, les enfants vivant dans des bidonvilles ou en squats ou encore les mineurs non accompagnés. "On assiste à un double mouvement, celui d'une augmentation importante des besoins en hébergement en raison du contexte économique et des questions géopolitiques, et celui d'une volonté" de l'exécutif "de réduire le nombre de places d'hébergement", décrypte Nathalie Latour, directrice de la FAS. "Cela créé une situation de tension extrêmement importante, et donc de nombreuses personnes, dont des enfants, à la rue" ou dans des abris de fortune." ....https://actu.orange.fr/france/pres-de-2-000-enfants-sont-contraints-de-dormir-a-la-rue-en-france-des-chiffres-alarmants-et-inedits-selon-la-fas-et-unicef-magic-CNT0000026PLCW.html L'hiver arrive a grand pas .... on se préoccupe plus de loger les gens pour les jeux olympiques 2024 que de s'occuper de ces mômes a la rue ! Comment a-t-on pu arrivé en 2023 a une telle situation ?
-
Pheldwin ... pour une fois je suis OK avec le ministre ... L'école de la République est laïque et la tenue des élèves doit être neutre et sans provocation ... La (les) religion(s) n'entre(nt) pas de cet espace ! On y instruit des futures citoyennes et futurs citoyens ! Ce n'est pas discutable ! La laïcité a la française est ainsi et j'espère qu'elle ne fléchira pas ... La démocratie n'a rien a voir la-dedans ! Pour d'autres sujets je suis comme vous je cherche plutôt le compromis que la querelle ! Mais dans le cas précis ... et pourquoi pas les petits cathos ne vont pas exiger de remettre une croix dans les classes et les petits juifs une étoile de David !!! Non Pheldwin sur le principe de laïcité a l'école je suis intransigeante ! Ce n'est que la fermeté et l'intransigeance en cas de problème comme celui de l'abaya qui maintiendront la neutralité et l'acceptation de tous ... c'est la première leçon que doivent retenir les gamins et ce depuis le primaire ! Je suis d'un génération où l'on nous bourrait le crâne mais j'ai aussi bénéficié qu'avec cette loi de 1905 mes instites bonnes soeurs à part la prière d'entrée et de sortie de la journée ... nous donnait a écrire une pensée qui était "leçon de morale civique" ....
-
Il me semble que de faire la grève des envois fleurs serait plus judicieux quid des partis quid des ad hominem etc ... mieux faudrait comprendre pourquoi ceci est arrivé ....! A essayer de piger d'où provient cet engouement pour l' abaya depuis quelque temps ... je pense qu'effectivement derrière tout ceci il y a et comme toujours un marché florissant ... Cette "modest fashion" propagée par des "influenceuses" envoyées sur les réseaux sociaux surtout Tik Tok très fréquentés par les ados rapporte gros aux pays moyen orientaux qui fabrique a bas coût .... Avec la loi 2004 ... les gamines pourraient se fringuer comme elles veulent dans la rue mais pas a l'école de la République qui est laïque !!! Tout comme un juif ne vient pas avec une kippa ni un chrétien avec une croix ostentatoire sur la poitrine qui désigne dans les 3 cas un signe religieux "revendiqués" par les porteuses et porteurs ! Donc cette loi 2004 gênerait cette marchandisation et on leur bourre le crâne dans des explications culturelle plutôt que cultuelle etc qui ne tiennent pas debout ! Il me semble que c'est là que devrait agir "en même temps" le ministre de l'EN et qu'il est urgent d'inscrire l'Histoire des religions comme matière a part entière ! !!! Je suis entièrement d'accord avec Sophia Aram dans son billet coup de gueule ! extrait :..... "Et c’est vrai que quand on est une petite fille le premier truc qu’on se demande c’est “comment je vais faire pour m’habiller modestement ? “ rapport au fait que « on ne va pas se mentir, être une femme musulmane en France, c’est très compliqué ». Bah ouais c’est très compliqué. Parce que voilà à cause de la loi de 2004 qui dit que « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse, est interdit “ D’où la difficulté exprimée par toutes ces bloggeuses de pouvoir manifester leur modestie et leur appartenance religieuse à l’école, au collège ou au lycée… Vu que ce sont les seuls endroits où c’est interdit. Et c’est précisément pour coller à leur story-telling de martyrs 2.0 que, 20 ans après la loi de 2004, ces influenceuses incitent des gamines à manifester leur appartenance culturelle et religieuse à l’école en portant des abayas fabriquées en Chine par des Ouïgours, qui je le rappelle pour toutes ces reines du polyester, sont toujours parqués dans des camps de travail forcé, en raison… ben de leur identité culturelle et religieuse justement. Mais ça, comme on dit, sous leurs voiles en tergal, elles s’en battent les couettes. Voilà, la suite vous la connaissez, l’extrême gauche et une partie de la gauche crient à l’“islamophobie“, l’extrême-droite et une partie de la droite hurlent à l’islamisation… Et pendant ce temps-là des saoudiennes portent leurs abayas à l’envers en signe de protestation et des iraniennes se battent toujours pour le droit de sortir les cheveux au vent." https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-de-sophia-aram/le-billet-de-sophia-aram-du-lundi-19-juin-2023-6071987
-
Présidentielle de 2024 aux États-Unis : qui arrêtera Donald Trump ?
ouest35 a répondu à un(e) sujet de Gepetto dans International
... Alcatraz dont on ne s'échappe pas (à moins de s'appeler Morris) !!! -
Enseignements élémentaire et secondaire RESPECT DE LA LAÏCITÉ Port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics NOR : MENG0401138C RLR : 502-2 CIRCULAIRE N°2004-084 Du 18-5-2004 JO du 22-5-2004 MEN DAJ Réf. : L. n° 2004-228 du 15-3-2004 (JO du 17-3-2004) Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directeurs et directrices des services départementaux de l’éducation nationale La loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, marque la volonté très largement partagée de réaffirmer l’importance de ce principe indissociable des valeurs d’égalité et de respect de l’autre. Elle témoigne de la volonté des représentants de la Nation de conforter l’école de la République. La présente circulaire précise les modalités d’application de la loi du 15 mars 2004. Elle abroge et remplace la circulaire du 12 décembre 1989 relative à la laïcité, au port de signes religieux par les élèves et au caractère obligatoire des enseignements, la circulaire du 26 octobre 1993 sur le respect de la laïcité, et la circulaire du 20 septembre 1994 relative au port de signes ostentatoires dans les établissements scolaires. I - Les principes La loi du 15 mars 2004 est prise en application du principe constitutionnel de laïcité qui est un des fondements de l’école publique. Ce principe, fruit d’une longue histoire, repose sur le respect de la liberté de conscience et sur l’affirmation de valeurs communes qui fondent l’unité nationale par-delà les appartenances particulières. L’école a pour mission de transmettre les valeurs de la République parmi lesquelles l’égale dignité de tous les êtres humains, l’égalité entre les hommes et les femmes et la liberté de chacun y compris dans le choix de son mode de vie. Il appartient à l’école de faire vivre ces valeurs, de développer et de conforter le libre arbitre de chacun, de garantir l’égalité entre les élèves et de promouvoir une fraternité ouverte à tous. En protégeant l’école des revendications communautaires, la loi conforte son rôle en faveur d’un vouloir-vivre-ensemble. Elle doit le faire de manière d’autant plus exigeante qu’y sont accueillis principalement des enfants. L’État est le protecteur de l’exercice individuel et collectif de la liberté de conscience. La neutralité du service public est à cet égard un gage d’égalité et de respect de l’identité de chacun. En préservant les écoles, les collèges et les lycées publics, qui ont vocation à accueillir tous les enfants, qu’ils soient croyants ou non croyants et quelles que soient leurs convictions religieuses ou philosophiques, des pressions qui peuvent résulter des manifestations ostensibles des appartenances religieuses, la loi garantit la liberté de conscience de chacun. Elle ne remet pas en cause les textes qui permettent de concilier, conformément aux articles L. 141-2, L. 141-3 et L. 141-4 du code de l’éducation, l’obligation scolaire avec le droit des parents de faire donner, s’ils le souhaitent, une instruction religieuse à leurs enfants. Parce qu’elle repose sur le respect des personnes et de leurs convictions, la laïcité ne se conçoit pas sans une lutte déterminée contre toutes les formes de discrimination. Les agents du service public de l’éducation nationale doivent faire preuve de la plus grande vigilance et de la plus grande fermeté à l’égard de toutes les formes de racisme ou de sexisme, de toutes les formes de violence faite à un individu en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe ethnique ou religieux. Tout propos, tout comportement qui réduit l’autre à une appartenance religieuse ou ethnique, à une nationalité (actuelle ou d’origine), à une apparence physique, appelle une réponse. Selon les cas, cette réponse relève de l’action pédagogique, disciplinaire, voire pénale. Elle doit être ferme et résolue dans tous les cas où un élève ou un autre membre de la communauté éducative est victime d’une agression (qu’elle soit physique ou verbale) en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe donné. Parce que l’intolérance et les préjugés se nourrissent de l’ignorance, la laïcité suppose également une meilleure connaissance réciproque y compris en matière de religion. À cet égard, les enseignements dispensés peuvent tous contribuer à consolider les assises d’une telle connaissance. De même, les activités de “vivre ensemble” à l’école primaire, l’éducation civique au collège ou l’éducation civique, juridique et sociale au lycée constituent des moments privilégiés pour faire progresser la tolérance et le respect de l’autre. Plus spécifiquement, les faits religieux, notamment quand ils sont des éléments explicites des programmes, comme c’est le cas en français et en histoire, doivent être utilisés au mieux dans les enseignements pour apporter aux élèves les éléments de culture indispensables à la compréhension du monde contemporain. II - Le champ d’application de la loi Aux termes du premier alinéa de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, “dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit”. 2.1 La loi interdit les signes et les tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse Les signes et tenues qui sont interdits sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive. La loi est rédigée de manière à pouvoir s’appliquer à toutes les religions et de manière à répondre à l’apparition de nouveaux signes, voire à d’éventuelles tentatives de contournement de la loi. La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets. Elle n’interdit pas les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse. En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux qu’il y attacherait, par exemple, pour refuser de se conformer aux règles applicables à la tenue des élèves dans l’établissement. 2.2 La loi s’applique aux écoles, aux collèges et aux lycées publics La loi s’applique à l’ensemble des écoles et des établissements d’enseignement scolaire publics. Dans les lycées, la loi s’applique à l’ensemble des élèves, y compris ceux qui sont inscrits dans des formations post-baccalauréat (classes préparatoires aux grandes écoles, sections de technicien supérieur). La loi s’applique à l’intérieur des écoles et des établissements et plus généralement à toutes les activités placées sous la responsabilité des établissements ou des enseignants y compris celles qui se déroulent en dehors de l’enceinte de l’établissement (sortie scolaire, cours d’éducation physique et sportive...). 2.3 La loi ne modifie pas les règles applicables aux agents du service public et aux parents d’élèves Les agents contribuant au service public de l’éducation, quels que soient leur fonction et leur statut, sont soumis à un strict devoir de neutralité qui leur interdit le port de tout signe d’appartenance religieuse, même discret. Ils doivent également s’abstenir de toute attitude qui pourrait être interprétée comme une marque d’adhésion ou au contraire comme une critique à l’égard d’une croyance particulière. Ces règles sont connues et doivent être respectées. La loi ne concerne pas les parents d’élèves. Elle ne s’applique pas non plus aux candidats qui viennent passer les épreuves d’un examen ou d’un concours dans les locaux d’un établissement public d’enseignement et qui ne deviennent pas de ce seul fait des élèves de l’enseignement public. Ceux-ci doivent toutefois se soumettre aux règles d’organisation de l’examen qui visent notamment à garantir le respect de l’ordre et de la sécurité, à permettre la vérification de l’identité des candidats ou à prévenir les risques de fraudes. 2.4 Les obligations qui découlent, pour les élèves, du respect du principe de laïcité ne se résument pas à la question des signes d’appartenance religieuse La loi du 15 mars 2004 complète sur la question du port des signes d’appartenance religieuse le corpus des règles qui garantissent le respect du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics. Les convictions religieuses des élèves ne leur donnent pas le droit de s’opposer à un enseignement. On ne peut admettre par exemple que certains élèves prétendent, au nom de considérations religieuses ou autres, contester le droit d’un professeur, parce que c’est un homme ou une femme, d’enseigner certaines matières ou le droit d’une personne n’appartenant pas à leur confession de faire une présentation de tel ou tel fait historique ou religieux. Par ailleurs, si certains sujets appellent de la prudence dans la manière de les aborder, il convient d’être ferme sur le principe selon lequel aucune question n’est exclue a priori du questionnement scientifique et pédagogique. Les convictions religieuses ne sauraient non plus être opposées à l’obligation d’assiduité ni aux modalités d’un examen. Les élèves doivent assister à l’ensemble des cours inscrits à leur emploi du temps sans pouvoir refuser les matières qui leur paraîtraient contraires à leurs convictions. C’est une obligation légale. Les convictions religieuses ne peuvent justifier un absentéisme sélectif par exemple en éducation physique et sportive ou en sciences de la vie et de la Terre. Les consignes d’hygiène et de sécurité ne sauraient non plus être aménagées pour ce motif. Des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au B.O. En revanche, les demandes d’absence systématique ou prolongée doivent être refusées dès lors qu’elles sont incompatibles avec l’organisation de la scolarité. L’institution scolaire et universitaire, de son côté, doit prendre les dispositions nécessaires pour qu’aucun examen ni aucune épreuve importante ne soient organisés le jour de ces grandes fêtes religieuses. III - Le dialogue Aux termes du second alinéa de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation tel qu’il résulte de la loi du 15 mars 2004, “le règlement intérieur rappelle que la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève”. 3.1 La mise en œuvre de la loi passe d’abord par le dialogue Le second alinéa de l’article L. 141-5-1 illustre la volonté du législateur de faire en sorte que la loi soit appliquée dans le souci de convaincre les élèves de l’importance du respect du principe de laïcité. Il souligne que la priorité doit être donnée au dialogue et à la pédagogie. Ce dialogue n’est pas une négociation et ne saurait bien sûr justifier de dérogation à la loi. 3.2 L’organisation du dialogue relève de la responsabilité du chef d’établissement Lorsqu’un élève inscrit dans l’établissement se présente avec un signe ou une tenue susceptible de tomber sous le coup de l’interdiction, il importe d’engager immédiatement le dialogue avec lui. Le chef d’établissement conduit le dialogue en liaison avec l’équipe de direction et les équipes éducatives en faisant notamment appel aux enseignants qui connaissent l’élève concerné et pourront apporter leur contribution à la résolution du problème. Mais cette priorité n’est en rien exclusive de tout autre choix que le chef d’établissement pourrait au cas par cas juger opportun. Pendant la phase de dialogue, le chef d’établissement veille, en concertation avec l’équipe éducative, aux conditions dans lesquelles l’élève est scolarisé dans l’établissement. Dans les écoles primaires, l’organisation du dialogue est soumise en tant que de besoin à l’examen de l’équipe éducative prévue à l’article 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990. Le dialogue doit permettre d’expliquer à l’élève et à ses parents que le respect de la loi n’est pas un renoncement à leurs convictions. Il doit également être l’occasion d’une réflexion commune sur l’avenir de l’élève pour le mettre en garde contre les conséquences de son attitude et pour l’aider à construire un projet personnel. Pendant le dialogue, l’institution doit veiller avec un soin particulier à ne pas heurter les convictions religieuses de l’élève ou de ses parents. Le principe de laïcité s’oppose évidemment à ce que l’État ou ses agents prennent parti sur l’interprétation de pratiques ou de commandements religieux. 3.3 En l’absence d’issue favorable au dialogue Le dialogue devra être poursuivi le temps utile pour garantir que la procédure disciplinaire n’est utilisée que pour sanctionner un refus délibéré de l’élève de se conformer à la loi. Si le conseil de discipline prononce une décision d’exclusion de l’élève, il appartiendra à l’autorité académique d’examiner avec l’élève et ses parents les conditions dans lesquelles l’élève poursuivra sa scolarité. IV - Le règlement intérieur La loi du 15 mars 2004 s’applique à compter de la rentrée scolaire prochaine. Même si l’interdiction posée par le premier alinéa de l’article L. 141-5-1 est d’application directe, il est utile de la rappeler dans les règlements intérieurs et de veiller à ce que ceux-ci ne comportent plus de référence à la notion de signes ostentatoires qui s’appuyait sur la jurisprudence du Conseil d’État à laquelle la loi nouvelle se substitue. Les règlements intérieurs doivent rappeler, conformément aux prescriptions du second alinéa de l’article L.141-5-1, que la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève. Les chefs d’établissement sont invités à soumettre aux conseils d’administration les clauses jointes en annexe. Les recteurs diffuseront prochainement aux établissements une liste des personnes qui auront pour mission de répondre aux questions que pourraient se poser les chefs d’établissement et les équipes éducatives. Ces correspondants académiques, sous l’autorité du recteur, seront eux-mêmes en contact étroit avec la direction de l’enseignement scolaire et la direction des affaires juridiques qui sont chargées de leur apporter toute l’aide nécessaire dans la mise en œuvre de la loi. Les recteurs et les correspondants académiques sont, en tant que de besoin, les points de contact avec les tiers intéressés à la mise en œuvre de la loi. Chaque chef d’établissement adressera au recteur de son académie avant la fin de l’année scolaire 2004-2005 un compte rendu faisant le bilan des conditions d’application de la loi dans son établissement et des éventuelles difficultés rencontrées. Une attention particulière doit être apportée à la rédaction de ces comptes rendus qui fourniront les informations nécessaires au travail d’évaluation prévu par l’article 4 de la loi. Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche François FILLON Annexe MODÈLE D’ARTICLE À INSÉRER DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ÉTABLISSEMENT “Conformément aux dispositions de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Lorsqu’un élève méconnaît l’interdiction posée à l’alinéa précédent, le chef d’établissement organise un dialogue avec cet élève avant l’engagement de toute procédure disciplinaire.” https://www.education.gouv.fr/bo/2004/21/MENG0401138C.htm
-
Ouf ! enfin un ....
-
Non l'abaya n'est pas mentionné "précisément" dans la loi de 2004 ... (écoutez mon lien Fran Culture) ... et c'est le problème car les influenceurs et influenceuse savent leur vendre le produit en leur disant bien qu'elle peuvent dire c'est culturel et non cultuel ... Oui ce sera difficile pour les chefs d'établissements ....
-
C'est ce que je "m'égosille" a dire !!! Pour le lien non ... c'est une retransmission de France Culture de ce matin ... remontez de plusieurs pages !
-
Morfou je ne connais pas ces jeunes filles souvent nées en France alors le propos n'est pas celui-là mais de savoir si ce que préconise Attal qui n'est pas une loi mais une note aux chefs d'établissements peu être appliquée a 100 % !
-
Il faut bien écouté Attal ... son intervention en tant que supérieur hiérarchique c'est pour dire aux proviseurs ... "je vous soutiens" ... : la loi est ainsi faite que c'est le chef d'établissement patron dans sa cour d'école ! On a pas fini d'avoir des incidents voir plus !!! Ce qu'à dit ATTAL n'est pas une loi comme celle de 2004 (qui ne mentionne pas spécifiquement l'abaya) ... l'abaya c'est comme pour un jeune qui a ouvert son téléphone en cours alors que c'est interdit dans l'établissement ! ... D'où la difficulté je pense pour beaucoup de chefs d'établissements et de profs qui auront Samuel Paty a l'esprit a la rentrée et ce assez souvent ! Il se pourrait que le jour de la rentrée dans certains lycées l'abaya soit l'uniforme de ces demoiselles ! Il fait quoi le proviseur ?
-
Sauf que pour l'abaya ce n'est pas tranché qu'il soit signe religieux ... un peu une manière de détourner ... "vous ne pouvez pas mettre X vêtement car réellement signe religieux par contre l'abaya c'est chaque "porteuse" qui s'en donne le sens ... donc bonjour la galère pour les chefs d'établissements pour déterminer les intentions de la jeune fille ! Ecoutez mon lien de France Culture ce matin et vous verrez les difficultés a venir !