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A propos de l'horloge lumineuse : A propos de l'horloge lumineuse : Ce dessin est assez éloquent !
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Bonjour, Il ressort de vos propos que vous ignorez ce qu'est un référentiel inertiel ainsi que l'aberration ! D'où votre persistance dans l'erreur. Pourquoi je ne rectifie pas votre "théorie ? Mais tout simplement parce que je perdrais mon temps ! Tout dans vos messages prouve que vos connaissance en relativité sont tout simplement nulles. Votre commentaire concernant l'horloge lumineuse prouve à lui seul combien vous êtes loin, très loin, de comprendre les bases mêmes de la relativité. Vous mettez en doute un des résultats les plus importants de la relativité, et, justement, un de ces résultats qui est quotidiennement vérifié dans les accélérateurs de particules ! C'est votre raisonnement qui est "aberrant" ! Mais je ne vois aucun inconvénient à ce que vous croyiez tout ce que vous voudrez ! Bien à vous.
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Bonjour, Je VOUS rappelle seulement que je vous ai proposé une idée que vous refusez d'appliquer : Publiez votre "théorie" ! C'est habituellement ce que l'on fait en science et ailleurs. On soumet toujours en Science nos idées à la communauté scientifique internationale. C'est la règle. Pour ce qui concerne mon âge (88 ans) mes facultés de compréhension sont intactes. De plus, je connais parfaitement la Relativité restreinte ainsi que la générale. D'où mes remarques. Je rappelle quand même une fois de plus que ces deux théories qualifiées de "sublimes" par le célèbre physicien-mathématicien britannique Roger Penrose ont été vérifiées des centaines de fois en un siècle sans jamais avoir été prises en défaut. Les deux dernières confirmations de la Relativité générale s'ajoutent aux autres. Il s'agit de l'expérience "gravity probe" qui a confirmé la prédiction d'Einstein concernant le fait que la Terre entraîne l'espace-temps dans sa rotation sur elle-même. La deuxième est la détection et donc la confirmation de l'existence des ondes gravitationnelles prédites par la Relativité générale. Vouloir substituer à cette théorie une "théorie" pifométrique me semble un tantinet pour le moins hasardeux ! Amicalement.
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Bonjour, Je regrette sincèrement de le constater, mais TOUT ce qui est dit ici, sauf par Repy, est totalement faux et prouve une méconnaissance grave de la physique en général et de la Relativité en particulier. Comment peut-on porter un jugement sur une science dont on ignore tout ? Il n'est certes pas répréhensible d'ignorer la physique ! Heureusement que tout le monde n'est pas physicien ! Mais, en revanche, ignorer la physique et pourtant porter quand même dessus des jugements erronés, ça c'est regrettable. Pardonnez-moi ma réaction amicale uniquement destinée à vous alerter. Amicalement.
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Bonjour, Indépendamment de tout ce qui précède, je voudrais préciser un point concernant le rôle des mathématiques en physique. Quel est le but de la physique ? C'est : a) Décrire avec précision les comportements des "objets" observés afin de tenter d'en déduire des lois. b) De faire des prédictions concernant l'état dans le futur du système étudié. Commençons pas a). Il est évident, du moins je l'espère, qu'il est tout simplement impossible sans avoir recours aux mathématiques de décrire avec précision ces comportements. Prenez le simple exemple de l'orbite des planètes. Comment, sans mathématiques, pourrait-on localiser ces planètes sur leur orbite ? Comment Le Verrier aurait-il pu prédire avec exactitude la position de Neptune qu'il a découverte grâce essentiellement aux mathématiques fournies par les équations de la mécanique céleste et en s'appuyant sur les anomalies de l'orbite d'Uranus ? Autre exemple plus compliqué : Comment pourrait-on décrire l'évolution d'un système quantique dont la nature le rend inaccessible à nos sens ? Comment pourrait-on découvrir des lois ans avoir recours aux mathématiques ? A-t-on "deviné" par exemple la loi E = mc² ou bien a-t-on fait nécessairement appel justement à ces mathématiques ? TOUTES les lois de l'Univers sont impérativement décrites par des expressions mathématiques. Le nier relèverait de la plus fantaisie et, surtout, de la plus totale ignorance. Passons à b) On sait que la physique n'existerait pas sans les mathématiques. Pour le nier il faudrait faire preuve d'un rare lyrisme débridé. Mais on ne sait jamais ... Or, quel est le but ultime des mathématiques en physique ? Eh bien, c'est très simple : Ce but est tout simplement d'obtenir un ou plusieurs NOMBRES ! Et c'est tout ! Oui, la plus compliquée des équations différentielles, tensorielles, intégro-différentielles, le plus compliqué des opérateurs matriciels etc. n'ont qu'un but: arriver à un ou plusieurs nombres. Ce sont ces nombres qui assurent la précision des prédictions de la théorie et permettent de la vérifier. Mais je crois en avoir assez dit. Amicalement.
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Comment ? Je vous propose de connaître la gloire mondiale et vous faites la fine bouche ?
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Bonjour, Commencez donc par proposer votre théorie à l'Académie des Sciences ou à la publier dans une revue de physique, par exemple "Science" ou "Nature" ou mieux encore dans "Physical review". Si cette théorie s'avère supérieure à la Relativité, votre gloire mondiale est assurée. Après, on verra... Cordialement.
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Bonjour, Je constate que vous avez une conception de la physique bien à vous, ce qui est votre droit. Aussi, je n'interviens que sur le GPS. Pourquoi la Relativité générale y intervient-elle ? Parce que le temps d'un référentiel dépend, outre de la vitesse de ce référentiel (Relativité restreinte), il dépend aussi de l'intensité du champ de gravitation (Relativité générale). Ce temps s'exprime par la relation : t' = t√(1-v²lib/c²) où t est le temps loin de tout champ de gravitation et t' est celui d'un repère placé dans un champ de gravitation dont l'intensité dépend de la vitesse de libération vlib à la distance du centre attractif. Or, les satellites du GPS se situent je crois à 20000 km du sol. Le champ de gravitation qui y règne est donc inférieur à celui au niveau de la mer, donc le temps s'y écoule plus vite que sur Terre. Si on ne tenait pas compte de cet effet relativiste, l'erreur de localisation serait de 10 km cumulée par jour. Bref, l'appel à la Relativité générale se révèle indispensable dans ce cas. Je pourrais bien sûr détailler les calculs mais je ne pense pas que cela intéresserait beaucoup de participants.
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Bonjour, "....et si la MQ et la RG se trompent...." Il n'existe actuellement RIEN, aucun indice pouvant inciter à croire que la mécanique quantique et la Relativité générale "se trompent" ! Ces deux théories ont été vérifiées des milliers de fois sans qu'aucune faille y ait été détectée ! Au contraire, la mécanique quantique est reconnue pour être la théorie la plus précise qui ait jamais existé ! (Jusqu'à 12 chiffres significatifs). Quant à la Relativité générale, outre ses innombrables succès, elle vient UNE FOIS DE PLUS d'être confirmée par la détection d'ondes gravitationnelles qu'elle avait prédites. Pourquoi cherchent-on à unifier ces deux superbes théories ? Uniquement pour bâtir une théorie valable pendant une durée infinitésimale juste après le Big Bang et aussi pour la théorie des trous noirs. C'est tout. Mais, de nos jours, ces deux théories sont tout-à-fait convenables pour l'étude de l'Univers tel qu'il est. Est-ce à dire que la recherche a atteint son but ? Non, il reste encore beaucoup de pain sur la planche: Théorie des cordes, de la supersymétrie, de la gravitation quantique à boucles et quelques autres candidates. Laquelle triomphera, je n'en sais rien. Mais quoi qu'il en soit, la mécanique quantique et la Relativité resteront valables quoi qu'il arrive dans leurs domaines respectifs de validité tout comme la mécanique newtonienne le reste dans son domaine. Par exemple, la mécanique céleste newtonienne a largement suffi pour aller sur la Lune, et, plus généralement, pour lancer des sondes dans l'espace avec une grande précision, précision que fournissent les équations newtoniennes. Il faut quand même préciser que la Relativité générale s'est révélée indispensable sur Terre dans le cas du GPS. Amicalement.
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LA HONTE !!! Je me cite :"veuillez m'excuser d'avoir tarder à vous répondre" NON !!! Il faut érire évidemment : "veuillez m'excuser d'avoir tardé à vous répondre" Avec toutes mes excuses !
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Bonjour, Tout d'abord, veuillez m'excuser d'avoir tarder à vous répondre. Je reviens en effet de chez le dentiste qui m'a arraché une dent et une facture (Oh le beau zeugma !) Je vous cite : "Là où je suis méfiant c'est sur toutes les hypothèses ( théories spéculatives ) invérifiables récentes. Quelqu'un ici me faisait remarquer qu'on était même pas sûr que l'électron tournait autour du noyau, qu'on était même pas sûrs que les particules existaient et que la matière pourrait n'être que champ et énergie. " Ne croyez pas ces absurdités ! L'effet photo-électrique, l'émission de lumière par les ampoules électriques ou tout autre cause d'émission de lumière, les réactions chimiques expliquées parfaitement par l'existence des électrons de valence etc, tout cela constitue des preuves irréfutables de l'existence de l'électron présent autour du noyau de l'atome. Quant aux particules qui n'existeraient pas, allez donc demander leur avis aux physiciens du CERN qui travaillent sur le LHC (Large Hadron Collider) ce qu'ils pensent d'une telle ineptie. Cela dit, je suis pleinement d'accord avec vous pour apprécier avec prudence les "théories" non vérifiées par l'expérience et/ou par l'observation. De plus, certaines d'entre elles sont même incapables de permettre des expériences de vérification. Par exemple : La théorie des états relatifs de Hugh Everett III, appelée aussi "théorie des mondes multiples". Et que dire des théories encore plus fumeuses sur le "multivers", théorie totalement invérifiable, au moins dans l'état actuel de la cosmologie. Et il en est de même de la théorie "ekpyrotique", invérifiable et issue d'une théorie invérifiée (M-Theory). Pour tout le reste,oui, je suis tout-à-fait d'accord avec vous. A bientôt j'espère avec mes sentiments très amicaux.
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Bonjour, Justement si ! Les mathématiques suggèrent des idées aux physiciens. C'est par exemple la théorie des groupes de Lie qui a suggéré, et même exigé, l'existence des quarks "charm", "strange", "top" et "bottom", et tous ces quarks exigés par les mathématiques ont été détectés dans les accélérateurs de particules. Et que dire de l'origine de la découverte du boson de Higgs ! Et de bien d'autres découvertes aussi. Bien sûr, il faut connaître les mathématiques et la physique pour se rendre compte de l'importance des mathématiques. La seule intuition ne saurait en aucun cas suffire. Amicalement.
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Bonjour zenalpha, Je suis d'accord avec tout ce que vous avez écrit sauf sur un point. Vous dîtes : "Et je suis persuadé qu'un mathématicien qui n'arrive pas à exposer sa théorie en langage simple trouve un mur à sa propre compréhension." Là je ne suis pas d'accord du tout. Les mathématiques sont un langage, celui entre autre de la physique. Si quelqu'un ignore ce langage on ne peut lui faire comprendre en utilisant des mots de tous les jours. Par exemple, il existe une théorie mathématique appelée "espaces de Hilbert". David Hilbert a créé ces espaces dans ses recherches sur l'intégration des équations intégro-différentielles (Il ignorait que ces espaces deviendraient un des ingrédients INDISPENSABLES à la mécanique quantique). Comment expliquer en termes simples accessibles à tous un espace COMPLEXE pouvant atteindre un nombre INFINI de dimensions ? Comment faire comprendre que ses éléments sont des vecteurs à composantes complexes à quelqu'un qui ignorerait tout à la fois les notions d'espaces vectoriels et de la théorie des nombres complexes ? Autre exemple. La théorie de la relativité générale s'appuie principalement sur l'analyse tensorielle et sur celle des espaces de Riemann. Alors, comment expliquer à un non mathématicien ce qu'est un tenseur et, par exemple, sa dérivée co-variante ? Si je lui dis qu'une dérivée co-variante est prise suivant un vecteur tangent à une géodésique cela l'avancera-t-il beaucoup ? Comment expliquer, ce qui est à la base de la Relativité générale, le concept d'espace de Riemann ? Pour comprendre les mathématiques, il n'existe qu'une seule voie : L'étudier tout comme on apprend une langue étrangère. Mais une telle langue peut se traduire en français de tous les jours alors qu'il n'est pas de même pour les mathématiques. Enfin, pour prendre un dernier exemple parmi tant d'autres, je ne saurais comment m'y prendre pour expliquer ce qu'on entend par "morphisme" en général et "difféomorphisme" en particulier. Bref, on pourrait bien sûr, par exemple pour les espaces de Hilbert, commencer par expliquer ce qu'est un référentiel, puis la représentation des fonctions en général, la notion d'espace vectoriel, les variétés à n dimensions etc. jusqu'à cet espace de Hilbert. Mais alors, cela reviendrait à faire un cours complet de mathématiques ! Cela dit, je suis d'accord avec vous sur tout le reste de votre intervention. Amicalement.
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Bonjour, Vous dîtes un peu légèrement : "Les maths ne permettent pas de découvrir quoique ce soit." En êtes-vous vraiment certain ? Voici quelques contre exemples à votre affirmation : 1) Prenons les équations de Maxwell. Il y apparaît le terme : 1/√(ε0µ0) où ε0 est la permittivité électrique du vide et µ0 la perméabilité magnétique du vide. Or, ce sont deux CONSTANTES indépendantes de tout repère. Eh bien, il se trouve que cette expression est justement la vitesse de la lumière dans le vide. Par conséquent cette vitesse qui s'exprime par deux constantes est elle-même nécessairement une constante indépendante elle aussi de tout repère. Au départ, lorsque Maxwell a pondu ses 4 équations il ignorait totalement ce résultat. Ce résultat qui a eu pour conséquence le développement de la Relativité restreinte. On peut donc affirmer que ce sont bel et bien les mathématiques qui ont découvert la Relativité restreinte (avec le génial Albert Einstein évidemment !) 2) Voyons maintenant l'équation fondamentale de la Relativité générale. La voici juste à titre de curiosité : Rij - (1/2)gijR = (8πG)/c4Tij où Rij est le tenseur de courbure, gij est le tenseur métrique, R est la courbure locale et Tij est le tenseur impulsion énergie. Eh bien, il se trouve qu'un physicien russe, Alexander Friedman, a trouvé une solution exacte à cette équation tensorielle. Cette solution montrait en toute certitude que l'Univers est en expansion alors que l'on croyait à un Univers statique ce qui incita, à tort, Einstein à introduire sa célèbre "constante cosmologique". Il déclara plus tard avoir fait ainsi sa plus grande bourde ! Oui, ce sont les mathématiques qui ont découvert l'expansion de l'Univers ! Il existe aussi beaucoup d'autres exemples de ce type. Quoi qu'il en soit, AUCUN progrès ne serait possible en physique sans le secours des mathématiques. Pourquoi ? Mais ne serait-ce que sans elles, il serait IMPOSSIBLE de faire des prédictions ! Vous ne trouverez pas un seul physicien pour affirmer le contraire. Et surtout pas le physicien Paul Langevin qui déclara "Les équations de la physique connaissent mieux la physique que le physicien lui-même", Amicalement.
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Bonjour, Il n'en demeure pas moins que sans les mathématiques il n'y aurait pas de physique possible. Sans mathématiques on ne peut vraiment comprendre la physique, ni surtout la Relativité et la mécanique quantique. Pour ce qui concerne l'adéquation de la physique au réel, il suffit de la constater tous les jours : Ondes électromagnétiques bien décrites par les équations de Maxwell d'où le téléphone portable, la radio, la télévision, etc. La théorie quantique : L'ordinateur (hé oui !), l'imagerie médicale (scanner, IRM), l'énergie nucléaire, la "machinerie" du Soleil et des étoiles etc. Mais inutile de continuer vous comprenez parfaitement de ce que je veux dire. Amicalement.
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Bonjour, Je n'insiste pas. "As you like it" comme disait mon ami Willy ! Amicalement.
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Petite rectification. Ne pas lire : "égale à racine carrée de √(-1)" Mais, bien sûr : "égale à √(-1)" Veuillez excuser cette étourderie !
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, "Dites-moi si je me trompe: si en était restés aux maths, on en serait toujours aux épicycles" OH OUI !! vous vous trompez ! COMPLETEMENT ! La théorie des épicycles est justement due, en particulier, au fait que JUSTEMENT les mathématiques étaient encore balbutiantes à l'époque de Ptolémée et se limitaient à la géométrie archi-élémentaire ! Il manquait par exemple, la notion de calcul différentiel et intégral découvert par Newton et Leibniz, la magnifique théorie des nombres complexes (*), l'analyse tensorielle, les espaces et géométries non euclidiens (Riemann et Lobatchevski) etc. De nos jours, TOUTE la mécanique newtonienne, TOUTE la physique classique, TOUTE la mécanique quantique doivent leur succès et réalisation (votre ordinateur par exemple !!) au fait qu'elles reposent entièrement sur les mathématiques. Amicalement. (*) Idée des nombres complexes. Les nombres habituels peuvent figurer sur une droite. On place le zéro n'importe où et, à droite, on écrit les entiers régulièrement espacés : 1 2 3 ... A gauche, on écrit les nombres négatifs : -1 -2 -3 ... On peut bien sûr placer entre ces nombres les nombres rationnels, irrationnels et transcendants. Les nombres complexes eux, se placent sur un plan et généralisent donc le concept de nombre "réel". Ils se présentent sous la forme : z = a + ib où i est l'unité imaginaire et égale à racine carrée de √(-1), a et b étant des nombres réels. L'axe 0x s'appelle axe des réels et 0y s'appelle axe des imaginaires. Ces nombres complexes sont INDISPENSABLES en mécanique quantique.
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Bonjour zenalpha, Ce que dit Alain Connes, je l'ai déjà précisé plusieurs fois ! Le monde quantique n'est pas vraiment compréhensible par le grand public et, ça je le comprends, Connes en est désolé. Il est en effet absolument impossible de décrire le quantique sans faire appel aux mathématiques. Pourquoi? Mais ne serait-ce par exemple que parce que la mécanique quantique NE PEUT PAS se passer de la théorie des nombres complexes ni de la théorie des espaces de Hilbert pour ne citer que deux exemples parmi tant d'autres. Non, hélas, cette science superbe n'est pas vulgarisable sans la déformer outrageusement. C'est dommage, mais c'est ainsi. Juste une remarque étonnante : Le principe d'incertitude général, qui contient les relations d'Heisenberg entre autres, est une conséquence du théorème d'inégalité du triangle : "Dans un triangle, la somme des longueurs de deux côtés d'un triangle est supérieure à la longueur du troisième côté." On en déduit la formule de Cauchy-Schwarz qui mène, après moults calculs, à la démonstration du principe général d'incertitude. La démonstration est très difficile et nécessite pour être comprise un fort bagage en mécanique quantique. Amicalement.
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Rebonjour zenalpaha, A propos du petit dessin en bas à droite de votre image initiale. Il s'agit de la désintégration bêta. Un neutron seul, non lié dans un noyau d'atome, a une durée de vie de quinze minutes en moyenne. Tout d'abord, il faut savoir qu'un neutron est formé de deux quarks "down" et d'un quark "up", alors que le proton est formé de deux "up" et d'un "down". Il arrive donc après une quinzaine de minutes de "liberté", il arrive ceci au neutron: Un de ses deux quarks down émet un boson W- et se transforme en quark up. Le neutron se transforme donc en proton. Quant au boson W-, il se désintègre immédiatement en un électron et un antineutrino que je note ν° On a donc : N -> p + e + ν° (N : neutron, p : proton, e : électron et ν° : antineutrino) (ν lettre grecque nu) On remarque que dans cette réaction : La loi de conservation de l'énergie est respectée, La loi de conservation de la charge est respectée, La loi de conservation du nombre baryonique est respectée, et la loi de conservation du nombre leptonique l'est aussi. Amicalement.
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Bonjour zenalpha, Le paracétamol semble faire de l'effet. A propos des "bra" et des "ket". Le bra désigne un vecteur complexe, c'est-à-dire un vecteur dont les composantes sont des nombres complexes de la forme c=x+ib où i est l'unité imaginaire (i = √(-1)). On appelle "conjugué" du nombre complexe c=x+ib le nombre obtenu en changeant i pour -i d'où c*=x-ib en notant le conjugué de c par c*. Alors, si on a le bra |V> on obtient le ket <V| en prenant son conjugué. Si on a par exemple le bra |V1> et si on a le ket <V2| alors <V2|V1> désigne le produit scalaire de <V1| par <V2| qui est donc égal à zéro si V1 et V2 sont orthogonaux (dans l'espace de Hilbert associé !). Il est intéressant de noter que la mécanique quantique ne peut absolument pas se passer ni des nombres complexes ni des espaces de Hilbert dans lesquels évoluent les bra et les ket. Si vous désirez plus d'informations sur ces bra et ket, je me ferai un plaisir de vous renseigner. Amicalement.
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Bonjour, Chouette ! Encore une accalmie. J'en profite pour cette précision : Tout d'abord, j'ai eu l'inconscience de m'attaquer à l'étude de la géométrie non commutative ! Je m'y suis cassé les dents (Rien à voir avec mes ennuis dentaires actuels) Mais j'en ai quand même compris le début. Cette non commutativité est d'ordre purement géométrique et non physique. Vous connaissez évident les repères utilisés en géométrie analytique : (0,x,y,z)où x, y et z représentent les trois axes de coordonnées. Mais il existe aussi des espaces abstraits basés sur autre chose que des nombre, par exemples les espaces fonctionnels où les "coordonnées" sont en fait des fonctions formant elles aussi une base à laquelle on rapporte d'autres fonctions. Il existe aussi l'inévitable espace de Hilbert en mécanique quantique. Dans cet espace, les coordonnées sont des nombres complexes agissant sur des vecteurs appelés vecteurs-états et toujours représentés par |a> et/ou pas <b|. Il s'agit des vecteurs (complexes !) appelés "bra" et "ket" par le physicien anglais Paul Dirac. Eh bien, en géométrie non commutative les "coordonnées" sont des matrices qui apparaissent lorsqu'on "grossit" l'espace pour atteindre la longueur de Planck. Mais, alors que, en géométrie ordinaire on peut étudier la représentation graphique de la fonction par exemple z = xy, on aura le même résultat que pour z = yx. L'opération est commutative. Mais, dans la géométrie de Connes les "cordonnées" sont, je l'ai dit, des matrices. Il se trouve que le produit de deux matrices n'est pas, en général, commutatif. Autrement dit, si M1 et M2 sont des matrices, alors M1M2 est différent de M2M1. Mais, si on diminue le grossissement, alors Connes montre que les "matrices coordonnées" se diagonalisent et le produit de deux matrices diagonales est, lui, commutatif et on retombe sur la géométrie habituelle. Je précise bien que c'est sur le produit que porte la non commutativité et non sur la somme. J'en dirai plus long sur les opérateurs non commutatifs en mécanique quantique indépendamment de la géométrie non commutative qui n'est, pour l'instant, qu'une spéculation non vérifiée par l'expérience alors que la mécanique quantique l'est avec une extraordinaire précision. Amicalement.
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PARFAIT !!! C'est tout ce que j'espérais. Mais ma rage de dents continue ... A bientôt; Amicalement.
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Bonjour zenalpha, Je profite d'une accalmie dans ma rage de dents. Dès que les soins prochains à ma dent auront fait disparaître cette sale douleur je vous répondrai avec le plus d'explications possibles. En attendant, allons-y dans la loyauté : J'étais algonquin et ai changé de pseudo afin de laisser le passé derrière moi et repartir sur des basses nouvelles. Oui, ainsi que je l'ai dit, j'ai été intéressé par vos récentes interventions concernant la mécanique quantique. Etant maintenant sûr de deux choses : - Vous ignorez tout de la THEORIE de cette discipline dont le seul langage est celui de la mathématique. - Vous avez de bonnes connaissances de son épistémologie ce qui prouve que vous avez bien assimilé les ouvrages grand public. Mais hélas, la vulgarisation d'une théorie n'est que l'ombre de cette théorie ce qui explique certaines interprétions fautives de votre part. Juste un exemple : Vous parlez du "formalisme laplacien". Or, cette expression n'existe pas. Ce qui existe en mécanique aussi bien classique que quantique est le formalisme lagrangien et le formalisme hamiltonien. Je compte bien, si vous le désirez, vous en dire plus long sur ce sujet. Mais je m'arrête là car la douleur revient. En espérant sincèrement désormais des échanges agréables entre nous, je vous dis à la semaine prochaine. Amicalement.
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Réponse provisoire car je souffre d'une soudaine et intense rage de dents et le dentiste ne peut me prendre que la semaine prochaine !!! Tout juste une précision qui sera développée lors de ma réponse à zenalpha : Quand on dit que l'énergie peut se transformer en matière cela signifie que si l'énergie en cause atteint deux fois l'énergie de seuil d'un électron, alors cette énergie va se transformer en un électron et un positron et pas du tout en noyau ! A bientôt