-
Compteur de contenus
945 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Le Repteux
-
En lien avec mon analyse du référentiel, voici un dessin que j'ai fait représentant la réflexion d'un rayon lumineux sur un miroir en mouvement. En utilisant le principe de Huygens-Fresnel, c'est à dire en considérant le miroir comme une suite de points sources, on peut tracer la direction du rayon réfléchi. Le dessin du haut représente la réflexion d'un rayon se présentant à 45 degrés par rapport à la normale d'un miroir au repos (en noir). Sa réflexion se trouve naturellement à 45 degrés aussi. Dans le dessin du bas, on voit le même rayon et le même miroir, sauf que ce miroir se déplace maintenant vers la droite à une vitesse égale à la moitié de la vitesse de l'onde (lignes parallèles noires). À cause du mouvement, il se produit un décalage entre le moment où l'onde atteindrait le miroir s'il n'était pas en mouvement (dessin du haut) et celui ou il l'atteindrait s'il était en mouvement (dessin du bas). En traçant la ligne (en vert) qui passe par les points où l'onde atteint le miroir en mouvement, et en traçant l'onde réfléchie selon cet angle (angle d'incidence = angle de réflexion), on obtient un angle de réflexion de plus de 45 degrés (pointillés verts). Si on se reporte maintenant aux miroirs en mouvement de l'interféromètre de Michelson-Morley, on peut leur appliquer la même analyse: si la terre est effectivement en mouvement par rapport au rayon, sans qu'il soit possible de l'observer, ce rayon subirait une réflexion semblable à celle de mon dessin, de sorte qu'il se dirigerait vers la future position du deuxième miroir et pourrait donc l'atteindre malgré son mouvement. Une fois ce miroir atteint, le rayon serait réfléchi selon le même angle donc redirigé vers la future position du premier miroir, le traverserait, et subirait de l'aberration lors de sa détection puisque le détecteur serait aussi en mouvement, aberration qui redresserait le rayon à angle droit avec la direction du mouvement. Voici maintenant le dessin originel de cette expérience. Je lui ai ajouté la position intermédiaire du miroir a (en gris) et aussi la positions intermédiaire et la position secondaire (c,) du miroir c. Pour expliquer l'inclinaison du rayon ab, les auteurs parlent de l'angle d'aberration a, mais sans expliquer comment cette aberration se produirait, alors je crois qu'on peut utiliser mon explication, mais puisqu'il ne s'agit pas d'aberration, j'aimerais bien connaître leur explication, alors s'il y en a qui la connaissent... "The ray sa is reflected along ab, fig. 2; the angle bab, being equal to the aberration =a, is returned along ba/, (aba/ =2a), and goes to the focus of the telescope, whose direction is unaltered." À la phrase suivante, les auteurs décrivent le parcours du rayon transmis, spécifiant que l'angle ca/e serait égal à 90 degrés moins a, l'angle d'aberration, ce qui ferait ainsi coïncider la direction des deux rayons juste avant qu'ils atteignent le télescope. "The transmitted ray goes along ac, is returned along ca/, and is reflected at a/, making ca/e equal 90—a, and therefore still coinciding with the first ray." Les auteurs font alors le calcul de la différence entre les deux trajets ac et ca, mais sans utiliser la distance intermédiaire entre c et c, . En effet, on voit que le rayon parcourt au total la distance 2D et non 2D(1 + v²/V²) si on considère qu'il se rend jusqu'à la distance intermédiaire avant de revenir à a, . Par ailleurs, sur mon premier dessin, on voit que la longueur d'onde du rayon réfléchi a augmenté (rayon vert), et ça m'a donné l'idée d'observer la phase des deux rayons au lieu d'observer la distance parcourue pour voir si elle était différente. Pour comprendre cette explication, il faut utiliser le même aether que celui de Michelson-Morley et supposer que le rayon subirait du blueshift à sa source, et du redshift lors de sa réflexion en c. Dans ce cas, comme pour la coïncidence de la direction des deux rayons après réflexion, le blueshift et le redshift seraient ramenés à la même valeur après les deux réflexions puisque le calcul est symétrique, ce qui signifie que les deux rayons posséderaient la même phase au moment de leur arrivée au télescope. Pas besoin de la Relativité donc pour expliquer le résultat nul de cette expérience. Je n'ai pas trouvé d'analyse de la réflexion d'une onde sur un réflecteur en mouvement, alors je ne suis pas certain de la pertinence de mon utilisation du principe de Huygens-Fresnel. Qu'en pensent nos matheux?
-
La conscience ou l'intelligence, c'est seulement une manière comme une autre de répondre à l'ambivalente loi de l'inertie. Cette loi est mal comprise parce qu'on n'a pas encore trouvé le mécanisme qui la justifie, elle implique à la fois la résistance et le changement, les deux principes qui nous donnent du fil à retordre quand on essaye de comprendre notre origine. Le hasard ne s'oppose pas à dieu, il vient avec. S'il n'y avait que dieu, les choses ne pourraient pas évoluer, s'il n'y avait que le hasard, elles ne seraient jamais stables. Dieu, c'est la partie résistance de l'inertie, donc la partie résistance de nos idées; le hasard, c'est la partie changement de l'inertie, donc la partie évolutive de nos idées.
-
Attention de ne pas écraser ta conscience entre tes mains!
-
Tu donnes bien trop d'importance à la conscience. C'est rien du tout cette conscience, à peine une impression d'exister le temps que ça dure. Nous sommes des poussières instables, pourquoi nous prendre pour les élus des dieux? Les atomes existent depuis bien plus longtemps que nous, ce sont eux les élus.
-
Un enfant a tout ce qu'il faut pour se tenir debout, et si aucun adulte n'était là pour lui donner l'envie, il pourrait tout aussi bien réinventer la posture. C'est aussi ça être intelligent. Je me demande si dieu est fait pour se tenir debout ou à quatre pattes? Et son créateur, il se tient comment? À rien faire toute une éternité, ils doivent tous être obèses ces dieux!
-
L'hypocrisie serait de feindre d'être humble, pas de l'être. On ne peut pas vouloir être humble sans le feindre. Ceux qui sont humbles n'ont pas besoin de le feindre. On ne sait pas qu'on est humble, pas plus qu'on sait qu'on est orgueilleux, ce sont les autres qui le constatent en comparant notre attitude à celles des autres. On ne pourra jamais répondre à cette question, donc c'est elle qui est hors sujet!
-
Voilà qui confirme ce que je disais: on n'accorde pas la même importance à nos propos, alors on ne peut pas se rejoindre. L'humilité n'est pas un sentiment, c'est soit une caractéristique innée, soit une manière de se dissimuler. Inversement, l'orgueil est une manière de montrer son importance. Ce n'est pas dieu qui est orgueilleux, c'est l'idée de dieu, qui exprime le côté orgueilleux de nos caractères. Se voir comme élus de dieu, quoi de plus orgueilleux comme attitude?
-
Je crois que je vais rebaptiser ma théorie "Les petits pas quantiques"! C'est plus vendeur non?
-
Maroudji, tu prends toujours pour acquis que l'intelligence est quelque chose d'important, que la conscience est quelque chose d'important, que les humains sont quelque chose d'important. Quand les humains se donnent de l'importance, c'est en se gonflant comme les animaux, c'est face au danger. Se donner de l'importance face à l'univers, c'est vouloir confronter ses dangers. On n'a pas le choix de faire ça, c'est probablement instinctif, mais pour découvrir ces dangers, il faut au contraire être humbles et essayer d'imaginer que nous ne sommes rien. C'est en ne s'imaginant pas au centre de l'univers que nous avons découvert la manière dont le système solaire était organisé. À chaque fois qu'on découvre quelque chose de nouveau, on découvre notre petitesse, on bénéficie de l'humilité des chercheurs en cause et on devient plus humbles. C'est difficile de garder son humilité quand les autres nous attaquent, mais face à l'univers incroyable où nous sommes apparus, on peut non? Être apparus par hasard, il me semble que c'est plus humble que d'être l'aboutissement de la création d'une intelligence pas vraiment humble.
-
On est tous différents, mais on est aussi tous fous. La diversité et l'imprévisible, les deux facettes du hasard qui permet l'évolution biologique, mais tu n'y crois pas. Coudon, j'parles-tu dans le vide moi? :0) Célèbre non, mais ma propre théorie sur le mouvement montre comment la lumière pourrait être à l'origine de ce qu'on appelle le mouvement constant, qui fonctionne effectivement tout seul une fois qu'il est lancé. Par contre, elle ne montre pas l'origine de la lumière, et elle ne montre pas qui a lancé la première pierre. Il te les faut pour te sentir bien? Pas moi, j'accepte que certaines choses ne soient jamais accessibles. Merci du compliment, j'aime bien me sentir au bout du spectre moi aussi, ça me donne une impression de liberté dont j'ai visiblement besoin.
-
Tu sembles un peu révolté par les réponses de ceux qui ne sont pas d'accord avec toi. Tu serais pas un peu extrémiste sur les bords? Ou peut-être même un peu fondamentaliste? Ça ne donne rien de discuter si la distance est tellement grande que le son ne se rend même pas.
-
Alors tu accordes à l'intelligence une faculté qu'elle n'a visiblement pas: prédire l'avenir. Combien de fois t'as gagné le loto?
-
Je t'ai répondu que notre intelligence se prenait pour autre chose que ce qu'elle est et que donc ses interprétations de la réalité en souffraient; c'est ce que je voulais dire en clamant qu'elle était de la merde. Mais tu crois que le hasard n'est pas impliqué dans la création de la vie, qu'il a fallu de l'intelligence pour la créer, une intelligence dénuée de hasard, alors comment pourrais-tu envisager qu'il soit impliqué dans notre intelligence à nous.
-
C'est pas la faute aux religieux, c'est la faute à dieu. Pour sa pénitence, pas de prières pour au moins 1000 ans.
-
Tant qu'à avoir à le supporter dans nos pattes encore longtemps, aussi bien lui donner des formes féminines. Suis sûr que les lesbiennes sont de mon avis!
-
Science ou religion, c'est la même intelligence qui les crée, un intelligence qui n'a pas encore compris que ce qu'elle crée vient du hasard que la complexité du cerveau est capable de générer.
-
Parfaitement d'accord avec ça, alors je ne vois pas ce que nos deux logicieux veulent dire, et ils n'ont pas l'air assez logiques pour être capables de nous l'expliquer pour qu'on comprenne. J'ai l'impression qu'ils prennent pour acquis qu'on peut lire dans leurs pensées. :0)
-
Comprends pas! Il reste deux boite, une est pleine et l'autre est vide: il y a donc une chance sur deux de tomber sur la pleine, non?
-
Avec les supporters de Curieux dans une équipe, et ceux de Zenalpha dans l'autre, on aurait deux équipes pour jouer au foot! Pas de juge, tous les coups seraient permis!
-
Non mais c'est quand même assez pratique de tout mettre sur le dos de dieu, ça en fait beaucoup moins sur nos épaules!
-
L'homme l'est déjà, mais faut pas qu'il laisse les femmes l'en empêcher, sinon c'est elles qui vont devoir le devenir. J'ai répondu, mais t'as pas compris. Je le dis pour que tu comprennes:Notre intelligence, c'est de la merde. Ça va? T'as compris maintenant?
-
Je comprends ton point de vue, il n'est pas différent de celui de la plupart des gens, mais le mien est différent, et tu n'a pas encore compris comment. Ce n'est pas parce que nous sommes conscients de nos choix qu'ils ne sont pas affectés par le hasard. À postériori, on pourrait dire qu'une espèce fait des choix quand une de ses mutations se répand, on pourrait dire qu'elle choisit de s'adapter au changement, mais on sait que ce n'est pas elle qui choisit, que c'est son milieu. Même chose pour nos idées, même si nous en avons l'impression, ce n'est pas nous qui les choisissons, c'est notre milieu. Quand nous votons, ce n'est pas nous non plus qui choisissons si le parti qui sera élu réussira à améliorer les choses. Nous choisissons un parti, et ce parti se débrouille pour être réélu, donc pour satisfaire le plus de gens possible, mais rien ne dit qu'il réussira, et les alternances des partis montrent qu'aucun parti ne réussit bien longtemps. Pour un individu, on peut vérifier la mise en pratique de ses idées, mais pas pour un parti politique. Pourtant, il s'agit du même principe: l'impossibilité de prévoir un événement qui n'a encore jamais existé. La différence, c'est que le milieu ne change pas entre chacune des tentatives d'un individu, alors qu'il change entre les tentatives d'un parti politique. On ne peut rien vérifier si le milieu change entre chaque tentative. L'intelligence est faite pour le court terme, c'est uniquement à court terme qu'on peut apprendre de nos erreurs.
-
Tu as raison, le principe mutation/sélection me cache un peu trop la forêt des croisements génétiques. Pour être efficaces par contre, c'est à dire pour permettre à une espèce d'évoluer lors d'un changement, il ne faut pas que les croisements soient orientés comme on le fait en élevage ou en culture. Ce genre de manipulation ne sert pas à l'espèce en cause, mais seulement aux humains. Orienter les croisements pour produire des esclaves plus forts ne sert pas non plus à ces esclaves, mais bien à ceux qui bénéficient de leur travail. On pourrait comparer nos croisements orientés aux croisements d'idées que nous faisons volontairement, et les mutations aux intuitions que nous avons parfois. On voit bien que nos croisements d'idée sont beaucoup plus fréquents que nos intuitions, par contre, on voit aussi que les deux s'effectuent quand même au hasard si aucune orientation ne leur est donnée. Mais qu'est-ce qu'une orientation sinon une voie que l'on espère profitable, et qui peut très bien aboutir dans un cul de sac à terme? À mon avis, nos orientations sont des tentatives tout aussi hasardeuses que les mutation; c'est seulement leur domaine d'application qui est différent.
-
La logique? Celle qui permet de croire que la raison sera toujours celle du plus fort?
-
Rien de ce qu'on subit au cours de notre vie ne peut affecter les gènes qui servent à nous reproduire, ils sont en quelque sorte isolés de l'impact que notre environnement a sur nos comportements. Quand un gène reproductif change, c'est soit parce qu'il subit une mutation impossible à corriger au moment de la reproduction, soit parce qu'il subit un croisement génétique lors de sa reproduction. La mécanique de la reproduction sert à reproduire à l'identique, alors si la reproduction n'est pas identique, c'est qu'un événement extérieur au système reproductif est intervenu. Si on exclut alors dieu de l'équation, force est d'admettre que les erreurs de reproduction sont aléatoires.