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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Cela ne prouve aucune discrimination, puisqu'il ne s'agit que d'une autorisation et pas d'une obligation. Confrontés donc à cette autorisation les femmes sont libres de porter un burkini si elles le souhaitent et les hommes sont libres de ne pas en porter. La seule façon de prouver les discriminations sexistes légalement est de s'engager sur le terrain des incitations avérées au sexisme, des délits et crimes sexistes dont les violences conjugales sexistes. Qu'un homme ne porte pas de burkini n'est pas un délit ni un crime sexiste, même si sa femme en porte un.
  2. Bien sûr, heureusement les lois nationales autorisent non seulement une tenue plus légère aux femmes, mais aussi aux hommes de se couvrir davantage. Il est possible d'en conclure donc que les femmes et les hommes n'ont pas l'obligation de porter un burkini selon les lois nationales mais qu'ils en ont le droit, équitablement.
  3. Donc ce n'est pas la quantité de tissu qui te gêne mais la connotation religieuse. Or celle-ci n'est pas forcément décelable dans ce contexte, car le burkini s'inspire certes d'une mode étrangère mais comme de nombreuses autres tenues. Et il faut tenir compte de la liberté de culte.
  4. Merci à toi aussi, avec plaisir.:D Et que préconises tu pour les femmes portant un t-shirt ou un paréo et un chapeau, voire même des lunettes de soleil?
  5. Le sondage est à mon avis mal exprimé. La possibilité de voter "oui au burkini" est différente de la possibilité de voter "droit au burkini". Si on vote "oui au burkini" dans un tel contexte cela implique une forme de souhait. Et la possibilité de voter "oui mais pour les femmes et les hommes sinon interdiction" insinue une obligation pour les hommes si les femmes en portent ou inversement, car il serait différent de choisir "droit au burkini, mais pour les hommes et les femmes sinon interdiction". Entre les extrêmes de l'obligation et de l'interdiction, il peut y avoir aussi une part de liberté de choix non négligeable.
  6. Chaque juge a une façon de travailler et de juger qui lui est propre bien qu'ils se réfèrent tous aux mêmes lois, c'est ce qui peut donner une impression d'inéquitabilité juridique qui ne privilégie pas pourtant particulièrement généralement les musulmans.
  7. Evidement mais tout délit a son mobile, et aussi louable celui-ci soit-il, il ne justifie pas le délit.
  8. Je n'ai fait aucun amalgame concernant les différentes pratiques de l'Islam, j'ai même précisé qu'il y avait autant de formes de celles-ci que de pratiquants. Et la justice n'impose à personne de consommer du porc, quelles que soient les méthodes d'élevage et d'abatage, pas même aux musulmans. L'idée de vengeance ne me gêne pas, elle est prévue par les lois qui sanctionnent les crimes et délits. L'homme n'a pas été condamné à de la prison ferme mais à du sursis, probablement parce qu'il l'a souhaité lui-même pour éviter l'amende vu sa situation professionnelle.
  9. L'égorgement est aussi interdit en France, les peines pouvant aller jusqu'à la perpétuité concernant la prison mais pas jusqu'au dépôt de lardons dans une boîte aux lettres, acte à la fois inutile et contrariant. Il est d'ailleurs de mauvais goût de répondre à l'égorgement d'un prêtre par la présentation de restes d'égorgement ou autre forme d'abatage d'un porc et représente un amalgame d'une xénophobie évidente.
  10. Encore une fois, quelle que soit la peine accompagnant sa condamnation, sursis ou amende, même 1 euro symbolique, elle serait apparue dans son casier judiciaire, or la condamnation était inévitable, la culpabilité étant indéniable et le coupable punissable.
  11. Les pratiques islamistes ont autant de formes différentes que de pratiquants. Dans cette affaire c'est la non-consommation de porc qui est directement attaquée, or elle est parfaitement légale et inoffensive.
  12. L'homme n'a pas été condamné à de la prison ferme mais à du sursis, et comme je l'ai précisé plus haut, probablement à sa demande au regard de sa situation sociale qu'une amende aurait pu davantage mettre à mal.
  13. Que ce soit la pratique de l'Islam ou l'utilisation des lardons en France, aucune d'elles n'a droit d'enfreindre la justice et elles sont censées respecter les mêmes lois, équitablement.
  14. La culture représente l'ensemble des connaissances acquises, si tu veux t'épargner les connaissances d'origine étrangère à la France, je doute que ce soit réellement le cas de tous les français. Ce n'est en tout cas pas le mien, malgré mon origine française. Quant à l'Islam, il est possible de le critiquer, comme toutes les croyances ou incroyances, il demeure cependant interdit d'enfreindre la justice pour cela, aussi peu cela soit-il.
  15. Il n'y a pas qu'une culture, il y en a de nombreuses, et elles se mélangent et se marient couramment. La société française est multiculturelle. Les différentes cultures doivent s'adapter aux besoins des populations (et pas nécessairement l'inverse) ainsi que pouvoir s'accorder les unes aux autres. Déposer des lardons dans et sur une boîte aux lettes n'est pas un besoin culturel et provoque une incontestable nuisance.
  16. La violence morale et psychologique est condamnable depuis relativement longtemps et à raison y compris hors contexte religieux. Il peut être considéré d'ailleurs comme tyrannique d'imposer par des dégradations de biens d'autrui ou autrement la consommation de porc.
  17. Pourtant il y a réellement eu acte de malveillance prouvé et sanctionnable, il était donc impossible pour le juge de prononcer un non-lieu.
  18. Donc tu considères que la plainte aurait dû être refusée et le dossier classé non-lieu, car même s'il avait écopé d'une amende il aurait eu un casier. Or, au regard de sa situation professionnelle, il préférait peut-être le sursis à l'amende et il est possible que ce soit l'explication d'une telle décision.
  19. Déjà que ce charcutier-traiteur au chômage ne pourra plus farcir bénévolement de boîtes aux lettres pendant six mois, si en plus il n'a plus le droit de se reconvertir en gendarme, ça fait beaucoup, je te l'accorde.
  20. sirielle

    La relation juste

    La vision personnelle appartient à chaque voyant et la vision collective s'acquière à travers le phénomène de groupe et donc l'aspect relationnel de la voyance.
  21. S'il ne s'agit pour beaucoup que de religion, d'humour et de choix gastronomique, je constate que nombreux sont ceux ici qui ne se plaindraient pas si leur boîte au lettres était volontairement remplie et couverte de viande. Comme quoi ils sont très tolérants à leur façon. D'autant qu'au final le condamné n'a eu qu'un avertissement et n'a rien eu à payer. Au moins on sait où déposer ses poubelles et les restes de ses repas si on est pressé ou qu'on s'ennuie, ça donnera au propriétaire de la boîte l'occasion de bien rigoler, surtout si c'est un bon français qui sait apprécier la bonne bouffe et les blagues potaches.
  22. sirielle

    La relation juste

    Concernant la retenue que l'on peut avoir pour l'expression des émotions et de la danse, elle dépend du psychisme, car la conscience, pourtant partiellement aveugle, perçoit et devine la raison, l'utilité et le bienfondé du comportement, et les jugements ou sentiments qui en découlent peuvent ainsi modérer et contrôler ses gestes et leur intensité, même dans un contexte solitaire. Elle n'annihile pas cependant la spontanéité, mais permet de la maîtriser. Et lorsque cette maîtrise dépend aussi de regards extérieurs, elle n'en est que plus riche. Car y compris dans le cadre d'un contexte oppressif, l'expressivité, bien que possiblement modifiée péjorativement, peut révéler cette oppression et la combattre subtilement par le langage corporel car la nature est instinctivement profondément ancrée en chacun de nous. La dangerosité actuelle de la conscience collective (mais aussi sa nature positive), de par son état psychique et relationnel, même immatérielle, existe et il faut en tenir compte. Le corps est l'outil de l'esprit, or "à méchant ouvrier, point de bon outil", le "méchant ouvrier" pouvant représenter, le cas échéant, l'individu mais aussi la collectivité.
  23. Je tiens compte de ton opinion à ce sujet là aussi. Cependant je suis peut-être plus liée au domaine juridique que ce que tu sembles penser.
  24. Mon opinion à ce sujet ne t'intéresse peut-être pas personnellement et rien ne t'oblige donc à la commenter mais j'ai tenu à la partager ici, car l'intérêt d'un tel sujet est entre autres de connaître différentes réactions individuelles à un tel jugement. Je tiens compte de ton opinion selon laquelle cet homme aurait été accusé à tort et qu'il serait innocent de ce qui lui a été reproché, ce n'est pas non plus l'avis de "la justice française" représentée par ce tribunal.
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