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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. sirielle

    Contre-nature

    Pour moi l'"épanouissement naturel" de la capacité de mémorisation représentait par exemple la mémorisation évolutive nécessaire d'un individu au cours de son existence. C'est à dire qu'il était question d'altération touchant la mémorisation acquise, voire aussi le potentiel nécessaire de mémorisation à venir.
  2. sirielle

    Contre-nature

    Je précise que les besoins dont il était question dans ma précédente réponse sont les besoins idéaux, et non pas n'importe quels besoins.
  3. sirielle

    Contre-nature

    La dégénérescence évoquée précédemment suppose à mon sens une altération (in)volontaire des fonctions naturelles (éventuellement intellectuelles), impliquant un dysfonctionnement mortifère (in)évitable en rapport avec la nécessité contextuelle. Si par exemple la capacité de mémorisation ou son épanouissement naturel sont altérés, il s'agit en effet éventuellement d'un excès d'oubli, et d'un manque de mémorisation, d'une immodération, à condition que l'altération en question entraîne une défectuosité et pas uniquement une moindre efficacité. En effet il s'agit à la base d'une dégradation des fonctions naturelles, et donc pas seulement d'une question de juste mesure (hors manque/excès). Car cette dégénérescence influe aussi sur le potentiel. Donc sur la destinée, le niveau de performance optimale envisageable. Les avis divergent à ce sujet. https://wamiz.com/chiens/actu/les-animaux-peuvent-ils-se-suicider-2706.html Ceci-dit effectivement le suicide (y compris assisté) est systématiquement contre-nature, mais il peut répondre pour une part à un instinct naturel (tout en renonçant à un autre, celui de la survie, à tort ou à raison) celui de l'optimisation sensible subjective, voire éventuellement objective. Or l'instinct d'optimisation sensible objective surpasse l'instinct de survie (y compris solidarisé). En conséquence l'instinct de survie pour résister au mieux doit inclure l'anticipation de la satisfaction des différents besoins influant sur le bien-être sensible et sa potentialité contextuelle, dépendants d'une suffisante solidarité environnementale. Par enrichissement j'entends appropriation nécessaire de ressource naturelle, telle que l'alimentation par exemple vers laquelle on est instinctivement attiré. Ce pouvant donc inclure une vocation à réussir la satisfaction des besoins existentiels (y compris autres qu'élémentaires dont sociaux). L'évènement contre-nature consiste à sacrifier (in)consciemment la satisfaction d'un besoin, par négligence (abus de pouvoir), ou bien, si cet évènement rejoint le naturel, par besoin prioritaire incompatible au besoin sacrifié. Il s'agit donc davantage à mon sens plus globalement du sacrifice (nécessaire ou coupable) de la nature que seulement d'un excès.
  4. A juger en fonction par exemple de l'adaptabilité de la stratégie réflexive, des stades de développement de la linguistique employée et du thème, ainsi que de l'ampleur des connaissances nécessaires sur lesquelles ce thème repose.
  5. sirielle

    Contre-nature

    La violence n'est pas systématiquement naturelle à mon avis, elle peut seulement le devenir dans certains contextes particuliers d'optimalisation comportementale. Se scarifier par exemple n'est pas forcément naturel dans l'ensemble même si ça ne nuit pas directement à la grégarité. La nature par sa sensibilité y compris empathique perçoit la violence comme douloureuse et non pas agréable. La violence n'est donc pas une fin en soi naturellement. Elle est éventuellement un moyen de servir la nature, c'est en cela qu'elle peut être séduisante, mais tout en la desservant ne serait-ce que partiellement par son caractère douloureux (y compris psychiquement). Ceci dit les différentes motivations peuvent plus ou moins occulter la conscientisation de cette douleur. Nous sommes d'accord sur ce point.
  6. sirielle

    Contre-nature

    Il s'agit d'omission, consciente ou inconsciente, au sein de l'association des différentes nécessités à respecter (synchronisation, efficacité, adresse, empathie, honnêteté, justesse, modération, prudence, esthétique, courage, etc...) pour être en harmonie avec la nature. Du bâclage en quelque sorte. Le suicide est lié à l'environnement et les responsabilités plus ou moins indirectes peuvent être nombreuses. Il peut éventuellement répondre à l'instinct naturel d'abrègement des souffrances ou plus exactement d'optimalisation sensible. Un instinct peut parfois prendre le pas sur un autre par spécialisation. Renoncer à une ambition particulière influe sur la réalisation des autres. Par exemple renoncer à l'honnêteté influe négativement sur la réalisation de l'enrichissement, ou renoncer au succès influe négativement sur la réalisation de la communication, etc...
  7. sirielle

    Contre-nature

    Effectivement, d'ailleurs à mon sens personne n'est véritablement égoïste par nature, par défaut possiblement en revanche.
  8. Et comme pour les religions l'interprétation de la philosophie d'autrui est parfois très éloignée du sens réel par déduction biaisée.
  9. Je trouve moi aussi excessif d'idéaliser les philosophes reconnus. J'estime qu'ils ne méritent pas systématiquement une adhésion totale. Donc à mon sens les écrits philosophiques même classiques ne constituent pas toujours des bases sûres ou tout-à-fait sûres, même s'ils le sont parfois. Leurs idées s'opposent d'ailleurs dans certains cas et faire la publicité de celles-ci revient donc à prendre position.
  10. La philosophie demande de garder une place essentielle à la subjectivité, car elle représente aussi une discipline nécessaire à la cohérence du fonctionnement individuel respectif... Elle découle de la recherche de vérités moralisées, dont le plagiat peut s'avérer illusoire, et elle influe potentiellement sur la vie pratique, avec ses particularités individuelles. La culture philosophique sociale communique différents résultats de recherche philosophique, plus ou moins utiles subjectivement donc en fonction du thème concerné. La popularité, et sa possible corruptibilité, jouent un rôle dans la transmission réflexive. Et son étude doit aussi inclure son éventuelle polysémie. Une citation sortie de son contexte et déplacée dans un autre peut enrichir ou bien leurrer, voire encombrer, un fil conducteur, ceci en impliquant en partie la responsabilité de son auteur et de celui qui le cite. L'utilisation de cette culture sociale se doit donc d'être modérée et mesurée.
  11. sirielle

    Contre-nature

    Bonjour deja-utilise, Les avis s'opposent parfois concernant ce qui est naturel et ce qui ne l'est pas. Du point de vue comportemental mais aussi fataliste entre autres. Le mystère représente pour moi une connaissance incomplète, donc partiellement opposé et partiellement lié à la connaissance, à laquelle s'oppose plus radicalement l'ignorance. Bien que l'ignorance s'oppose au savoir ce dernier appartient à la connaissance d'une manière finie. "Bien au-delà" signifiait pour moi beaucoup plus riche que les seuls besoins basiques que sont la nécessité d'avoir de l'espace, de dormir, de manger et de respirer correctement par exemple. Ainsi les évènements contre-nature ne se limitent pas à manquer du strict minimum vital. Chaque (in)action, qu'elle soit artistique, intellectuelle, gestuelle, relationnelle, etc... s'harmonise plus ou moins avec la nature, ou encore s'y oppose ne serait-ce que partiellement. Eventuellement mais pas uniquement en tant qu'excès, plus globalement en tant que dégénérescence associative des différentes inclinations nécessaires. L'inné mais aussi l'évolution biologique adaptative, ce pourquoi on devient fondamentalement au fil du temps. Les deux sont plus ou moins liés. L'avidité comme moteur entre autres donc. Le manque d'ambition, le défaitisme, y est lié aussi. Mais effectivement les opposés peuvent s'attirer. Associer manque d'ambition voire défaitisme dans un domaine et excès d'ambition voire corruption dans un autre mène à un déséquilibre. Les effets domino voire papillon peuvent y joindre une certaine fatalité aussi. Pour ma part je crois que les autres espèces animales ne sont pas totalement exempts de vices et que regrettable est la fréquente confusion pour ce qui les concerne entre comportement observé et comportement nécessaire à elles-même, ceci même s'il est collectivement adopté. C'est à mon avis à la fois surestimer leur innocence et sous-estimer leur pouvoir de décision. Mais effectivement il est des vices ravageurs vis-à-vis de la nature exclusivement humains. L'humanité a en tout cas développé un système social extrêmement exploitant des différents matériaux externes à elle-même, avant tout pour elle-même, allant jusqu'à provoquer ou exacerber des dépendances mortifères. En contrepartie elle a aussi coopérativement favorisé dans certains domaines particuliers l'épanouissement de la nature à grande échelle. Mais sa réussite existentielle provient davantage donc de la coopération sociale, plus ou moins corrompue, que de l'autonomie individuelle.
  12. sirielle

    Contre-nature

    Le mariage peut d'après moi être contre-nature ou ne pas l'être en fonction de ses avantages et inconvénients respectifs et leurs conséquences. Quant à la perversité, sa finalité associée aussi à la mesure avantages/inconvénients du sacrifice complaisant en question détermine son caractère d'ensemble contre-nature ou non. Donc effectivement s'il est question de facilitation sacrificielle, son caractère d'ensemble contre-nature dépend de la légitimité ou non du sacrifice par rapport à ses motivations.
  13. sirielle

    Contre-nature

    Ce qui se détache du naturel s'en inspire gauchement et occulte des principes essentiels. Par exemple il est naturel de vouloir s'enrichir pour vivre, ainsi que d'avoir des relations sociales épanouissantes, sacrifier outrancièrement l'un pour l'autre s'avère contre-nature car pour rester dans le cadre du naturel il faut tenir compte suffisamment de tous les éléments qui le composent et sans lesquels l'existence perd son équilibre. L'imagination humaine, par son libre-arbitre, est potentiellement moins liée à la nature que la destinée biologique, qui elle, concerne directement le domaine du vivant, ses nombreuses fonctions et conditions. Or la nature représente l'essence du vivant. Alors que l'imagination dépend davantage de la volonté, et peut ainsi s'affranchir plus ou moins du naturel. La destinée imaginative peut alors s'apparenter davantage à une projection subjective qu'à un devoir existentiel.
  14. A mon avis pour philosopher l'essentiel consiste à enrichir une réflexion consciencieuse. Et plus celle-ci est développée, plus ses bases multiples deviennent libératoires de divers savoirs. Peu importe alors que ces réflexions s'inspirent ou non de philosophes reconnus, en fonction des terrains que l'on veut explorer. De toute façon elles finissent par rejoindre plus ou moins ces philosophes car la vérité ne fait pas que se créer, elle se découvre.
  15. sirielle

    Contre-nature

    La non-violence peut éventuellement illustrer pour moi un comportement contre-nature, non pas dans un champ absolu mais contextuel. J'inclus par exemple la légitime défense dans le cadre des violences naturelles (bien qu'en définitive elles soient davantage un frein à la violence qu'un attisoir), donc la condamnation radicale théorique ou pratique de ces violences me paraît contre-nature. Cette condamnation trouve en revanche son sens du point de vue idéaliste. Comme comportement contre-nature je pourrais citer par exemple la gourmandise, dans le sens où sortant du cadre d'un concept alimentaire nécessaire et bénéfique, elle tend à la nocivité physiologique.
  16. sirielle

    Contre-nature

    Par nature j'entends principes vitaux et non pas sauvagerie. C'est dans ce sens-là que l'expression contre-nature trouve sa signification à mon avis.
  17. sirielle

    Contre-nature

    Il était question de violence naturelle comportementale, sachant que d'autres formes de violence existent aussi, dont éventuellement contre-nature. Concernant ces illustrations les deux premières sont incontestablement empreintes de violence, la dernière n'en est qu'hypothétiquement empreinte, je ne la qualifierais donc pas de violence sans plus de précision mais d'abandon, ce qui est différent. J'ajoute que je tiens compte aussi de la violence morale, ainsi qu'évidemment de celle ne conduisant pas au décès. Encore une fois si je dissocie la violence avérée (textuellement) de la violence hypothétique je reconnais alors la violence avérée du froid engourdissant à mort les oiseaux et de la fonte de la calotte polaire tuant les habitants. Pour les autres illustrations, la violence de la tornade dépend des caractéristiques du paysage en question, et de la même façon, dans les autres cas, des caractéristiques particulières de l'évènement. La violence dépend des dommages qu'elle provoque.
  18. sirielle

    Contre-nature

    Les actes de survie peuvent aussi être éventuellement dénués de violence, à travers les soins, la fuite, la sécurisation, etc... La violence ne sert vraiment la survie que dans certains contextes, elle peut aussi dans certains cas la desservir au contraire.
  19. sirielle

    Contre-nature

    Vos commentaires ont à mes yeux vraiment développé constructivement le sujet et je vous en remercie .
  20. sirielle

    Contre-nature

    Vous écriviez précédemment que les émotions humaines n'étaient pas naturelles. Les émotions peuvent ne pas être naturelles pour une part en fonction de leurs causes, ainsi qu'en étant hors champ des véritables fonctions sensibles, mais aussi selon ce qu'on inclut ou non dans la catégorie des émotions, car les classifications, primaires et secondaires diffèrent et ce qui est considéré par certains comme un sentiment est considéré parfois par d'autres comme une émotion. En même temps les émotions appartenant à une forme de sensibilité elle sont pour une part naturelles.
  21. sirielle

    Contre-nature

    Les émotions peuvent être selon moi naturelles ou ne pas l'être, voire les deux. La sensibilité, y compris psychique l'est. Quant aux animaux, il faut tenir compte à mon avis qu'en définition principale, l'espèce humaine en fait partie.
  22. sirielle

    Contre-nature

    L'aspiration à la non-violence (pas seulement de sa propre part mais aussi de celle d'autrui) est naturelle ne serait-ce que pour soi-même d'une part, et vis-à-vis de ceux auxquels on peut tenir, dont notre bien-être dépend, dont éventuellement ses propres enfants mais pas seulement, même si cette aspiration est parfois refoulée, occultée ou négligée. Ensuite plus les intérêts communs existent, voire sont conscientisés, plus cette aspiration à la non-violence est développée. En revanche encore une fois j'ai bien conscience que la violence est pour une part naturelle, lorsqu'elle sert la survie, voire l'abrégement des souffrances. "Contre-nature" signifie à mon sens desservant la nature et pas uniquement n'en faisant pas partie.
  23. sirielle

    Contre-nature

    Pour moi nature et comportements animaliers sont distincts ne serait-ce que partiellement. Et je considère que les animaux peuvent aussi avoir éventuellement des comportements contre-nature (Et effectivement aussi parfois sociaux, organisés, laborieux, conflictuels, artistiques, spirituels, et autre, y compris de leur propre initiative, que ces comportements soient ou non naturels.). Mais en même temps un même comportement peut être à la fois naturel pour une part et contre-nature pour une autre. Par exemple en répondant à des instincts naturels illusoirement, un peu comme le principe du leurre peut correspondre à ce mélange naturel/contre-naturel.
  24. sirielle

    Contre-nature

    La nature peut générer des êtres fondamentalement bons mais potentiellement mauvais, par abus de pouvoir (contre-nature donc) ou inadaptation relative à la dégénérescence de leur environnement. Or la liberté dépend du pouvoir créatif. La nature évolue donc en fonction des évènements provoqués par la plus ou moins judicieuse gestion du pouvoir.
  25. sirielle

    Contre-nature

    A mon sens l'expression "contre-nature" représente ce qui va à l'encontre des différents principes de la nature, relatifs au fonctionnement optimum des êtres vivants, physiologiques, sensitifs, émotionnel, relationnels, etc... Donc les actes de survie, y compris coopératifs, peuvent être issus de principes naturels. La sélection naturelle ne se limitant pas au "chacun pour soi", elle correspond à ce qui n'est plus assez en mesure d'assurer correctement ses fonctions vitales, y compris comportementales (incluant entre autres les fonctionnements associatifs). La non-violence est une aspiration naturelle. La violence peut servir la nature dans le cadre de la Survie (avant tout objective plus que respective). Or naturellement les êtres vivants sont enclins à favoriser davantage leur adaptation réciproque par intérêt respectif, à condition donc que la Survie ou la vie ne dépende plus de cette violence.
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