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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Le plaisir pur passe par le plaisir empathique.
  2. En même temps les concepts d'"intellectuel" et de "stupidité" sont censés correspondre à quelques critères objectifs même si leurs différents échelons les rendent alors plus ou moins évidents.
  3. Ainsi vous niez la moralité inhérente au concept d'honnêteté sous prétexte par exemple que des personnes corrompues auraient exercé des professions morales. Un peu comme si vous associiez la justice à un juge véreux et disiez que la justice n'est donc pas un principe moral puisqu'un juge a pu être indigne de son métier. Il s'agit alors de votre part d'un raisonnement simpliste. A vrai dire c'est toi entre autres qui me relance une fois de plus sur l'honnêteté. A la base j'ai mentionné l'honnêteté intellectuelle parce que la qualité des travaux intellectuels, des constructions intellectuelles, (que le sujet cible) en dépend.
  4. L'honnêteté, comme je l'ai évoqué précédemment, est un principe moral fondé par l'intelligence. L'alimentation n'est pas un principe moral, c'est un besoin vital, dont la modération, autre principe moral, dépend de l'intelligence. Sans cette modération l'alimentation peut nuire à la santé et à la vie.
  5. L'honnêteté intellectuelle aussi est de l'ordre de la morale. Morale relative à la qualité intellectuelle, produite par l'intelligence.
  6. Encore une fois, il n'existe pas de gens "pas du tout intelligents". Quant à ceux qui le sont peu effectivement cela peut suffire à une certaine honnêteté, cela dit je ne suis pas certaine que nous nous représentions l'honnêteté de la même façon. Je vous rappelle au passage que cette notion a été discutée ici à la base plus précisément sous la forme d'honnêteté intellectuelle. D'autre part vous répétez une idée concernant la malhonnêteté à laquelle je vous ai déjà répondu auparavant. L'honnêteté est un principe moral, les principes moraux proviennent de l'intelligence, aussi infime cette intelligence puisse-t-elle être, et "ne poussent pas sur les arbres".
  7. Effectivement, et inintelligent se définit selon la façon dont vous l'évoquiez par dépourvu de toute intelligence puisque vous insinuiez que cette honnêteté ne pouvait pas être liée à leur intelligence (absente ou manquante). Mais s'il ne s'agit que d'un manque d'intelligence, l'honnêteté en question peut très bien avoir été inspirée par le peu d'intelligence que vous accordez peut-être quand-même aux gens dont vous parliez.
  8. Le thème traite de la stupidité propre aux intellectuels. J'ai donc développé le sujet par des exemples détaillés. Or si j'ai précisé bien-pensance "hypocrite", c'est en référence à la conscience de cette bien-pensance qui en est manipulatrice, alors que la bien-pensance peut aussi être inconsciente, mimétique par exemple. Evoquer la bien-pensance ou la stupidité, les dénoncer, ne revient pas à penser que seules la bien-pensance et la stupidité existent. Et si à un moment donné je discute de la guerre, cela ne signifie pas non plus que je n'ai pas conscience de l'existence de la paix ni de sa valeur.
  9. Le terme "idéalement" avait son importance dans l'idée. L'intelligence tend au bien-être signifie que c'est son objectif. Ensuite comme le sujet le traite même des savants ont pu faire preuve de stupidité. Ainsi en une même personne, ainsi qu'en un même comportement, peuvent éventuellement coexister stupidité et intelligence, même si cette intelligence est remarquable. Et quoi qu'il en soit toujours dans un but conscient, subconscient ou inconscient censé apporter un profit quand-bien même ce profit aurait un prix. D'autre part puisqu'il est question de sadisme, le sadisme implique justement aussi la notion de plaisir. (J'ajoute au cas où cela intéresserait quelqu'un que j'avais créé un sujet sur ce thème il y a quelque temps.) Sachez alors que même les chats, les chiens, les oiseaux, et autres... sont pourvus d'une certaine intelligence. Quand vous attribuez en quelque sorte, puisque ce thème a été abordé ici aussi, un QI de zéro aux gens, car c'est ce que signifie entre autres inintelligent (sans davantage de nuance), dépourvue totalement d'intelligence pour une personne donc, vous vous fourvoyez. (D'autre part je précise encore une fois qu'honnête ne signifie pas forcément respectueux des lois sociales.)
  10. Alors bis repetita. Si l'on peut être quelque peu intelligent en étant malhonnête, ce que j'ai déjà évoqué, en revanche on ne peut être honnête sans être intelligent. (Attention à l'ordre des mots.) Un peu comme on peut être quelque peu intelligent en étant déraisonnable, mais on ne peut pas être raisonnable en étant totalement (attention à la nuance) dépourvu d'intelligence. Etre raisonnable est donc lié à l'intelligence car cela ne peut se passer totalement d'intelligence pour ce faire. En effet ce n'est pas synonyme mais lié tout simplement.
  11. Mais n'être pas malhonnête, ce n'est pas être honnête, l'honnêteté ne se réduit pas à une absence de malhonnêteté, de même que la beauté ne se réduit pas à une absence de laideur, à un néant en quelque sorte.
  12. Ce n'est pas qu'un hasard si dans le terme "malhonnête", il y a le préfixe "mal", or l'intelligence tend à satisfaire au mieux la sensibilité par le bien, le bon, tout comme elle tend au bonheur, au plaisir, etc... (et non au malheur, à la douleur, etc...). Idéalement l'intelligence est donc pleinement bénéfique, c'est son rôle, servant à la satisfaction des besoins humains entre autres. Et donc l'honnêteté est forcément liée à l'intelligence puisqu'elle ne peut totalement s'en passer pour exister.
  13. On peut être en effet au moins un peu intelligent en étant malhonnête, bien qu'insuffisamment, mais en revanche on ne peut pas être honnête, ni malhonnête d'ailleurs, sans capacité mentale. Car l'honnêteté (ainsi que la malhonnêteté) est issue du mental.
  14. L'honnêteté nécessite simplement au moins un minimum d'aptitude mentale. Et puisqu'il était question d'honnêteté intellectuelle, elle consiste à utiliser des moyens intellectuels respectables.
  15. Concernant le but à atteindre, effectivement lui vouer une stratégie optimale en fonction de ses moyens prouve un certain bon sens, mais plus particulièrement si ce but est réellement convenable. Sinon il s'agit davantage de malignité que d'intelligence pure. L'honnêteté est pleinement intelligente à condition d'obéir à une morale sûre, sans qu'il ne s'agisse donc forcément de règles sociales, voire au contraire parfois. Mais aucun objet dépourvu de toute intelligence, ne serait-ce que symbolique, ne peut faire preuve d'honnêteté.
  16. La description en question était au pluriel et la vanité intellectuelle à laquelle je faisais allusion, ne dépend pas forcément de l'utilisation d'un forum, plutôt d'un souci du succès prenant possiblement le pas sur la qualité intellectuelle. Ainsi par exemple la bien-pensance hypocrite, même polémique, cherche potentiellement l'adhésion, l'approbation de soi, aux dépens de l'honnêteté intellectuelle.
  17. Vous jugez donc de l'intelligence d'autrui. Serait-ce alors comme vous l'évoquiez à l'instant une auto-proclamation de la votre et ainsi l'expression de votre vulgarité? Si le courage ne nécessite aucune intelligence, alors la lâcheté n'a rien de stupide.
  18. La notion de courage induit un jugement sur les autres ou soi-même, or le courage dépend de l'intelligence, ou d'une intelligence ne serait-ce qu'infime. Sans elle il n'est rien.
  19. Prétendre que les gens vont juger de l'intelligence ou de la stupidité d'autrui seulement en fonction leur propre projet, seulement si autrui partage ou non exactement les mêmes ambitions, ou au moins leur laisse champ libre, (et que personne ne serait donc capable de concession ni d'abstraction de soi pour juger autrui), c'est déjà leur prêter à tous (et donc même aux intellectuels quels qu'ils soient) une certaine stupidité, et à mon avis c'est la leur prêter avec un mépris débordant.
  20. L'intellectualisation appliquée conduit à perfectionner son mode de réflexion, cependant bien sûr plus particulièrement dans les domaines travaillés. Ceci dit l'une des causes des dérives intellectuelles provient de la consommation de substances toxiques ou toxiques à l'excès, telles que certaines drogues (mais pas seulement), dont les intellectuels ne sont pas toujours à l'abri, et qui sont susceptibles de détériorer les fonctions cognitives. C'est d'ailleurs l'une des explications supposables pour Andrew Cunanan, qui aurait été consommateur entre autres de crack.
  21. Et bien sachez qu'il est possible par exemple de plus ou moins réfréner ou exacerber son rire, d'en moduler le volume sonore, en toute sincérité par adaptation aux circonstances. Et qu'il est aussi possible de le provoquer volontairement à travers l'humour entre autres. Ou bien à l'inverse de s'efforcer de garder son sérieux. D'en saisir les sens particuliers. Etc... Bien sûr cela ne garantit pas une maîtrise parfaite du rire, mais ça en est déjà un début, que nombreux ont déjà expérimenté au moins un peu.
  22. Personnellement j'ai partagé ce que j'en comprends en réponse à votre question, mais je ne parle pas en son nom, je me fie à ses stricts mots, et en donne une explication potentielle qui n'engage que moi. Parce que "Lui il pense que...", "Il a voulu dire que...", "Il compare ça à..." (sans que ce ne soit cité en son nom), etc... me paraît quelque peu prétentieux comme approche. Or il s'agit bien du sujet sous la forme d'une critique d'un intellectuel et ses dires. Le sujet peut bien aussi se développer sur des exemples concrets. Le rire non-maîtrisé et débordant (la subtilité a son importance) est signe d'inintelligence émotionnelle. Pour moi la franchise ne se suffit pas à elle-même pour être une qualité, elle doit être assez appropriée, mesurée.
  23. Pour ma part je trouve un certain bon sens à cette citation, doublé d'une originalité constructive. Et l'une des qualités d'un intellectuel à mon avis, consiste justement à partager des raisonnements susceptibles de mener à des remises en question sociales progressistes. Or il est question ici de manque d'intelligence émotionnelle, de non-maîtrise de ses émotions, c'est ce qui caractérise parfois certaines intellectualisations, et qui les fausse, les pervertit. Vous semblez attachée à l'esprit de contradiction, mais il me paraît important d'éviter la sur-victimisation propre grâce entre autres au bénéfice du doute, et de favoriser ainsi une compréhension assez humble, sans trop prendre les gens pour des idiots donc, mais ni l'inverse cependant. Et logiquement l'immodération dans l'estime accordée va dans les deux sens, la surestimation et la sous-estimation, de par le manque de repères fiables.
  24. Le rire est plus ou moins contrôlable, les acteurs entre autres en savent quelque chose, et Michel Onfray le sait aussi très probablement. Mais effectivement il évoque celui qui ne l'est pas, et s'il n'est pas seulement immaîtrisé mais aussi "débordant" tel qu'il l'explique alors il peut s'avérer immoral.
  25. Déjà "Le rire est associé", n'est pas "J'associe le rire", ce qui signifie que cela peut représenter entre autres une forme de généralité sociale. Ensuite effectivement, le rire est souvent idéalisé socialement, symbole de bonheur, alors même que s'il n'est de ce fait pas assez maîtrisé, il peut induire des conséquences fâcheuses. Rire à tout prix peut se muer par exemple (et cela s'avère relativement courant) en harcèlement scolaire sous forme de railleries, en prises de drogues excessives, et autres débordements, que l'on peut qualifier de péchés car ils impliquent une culpabilité morale, quand-bien même elle ne serait pas forcément sanctionnable socialement au regard par exemple de la bénignité de son caractère.
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