Lionel59

Vous avez raison pour les exceptions que vous avez mentionnées, on peut toutefois y voir une atteinte au principe d’indivisibilité de la République. Que les affaires religieuses soient ou non bien réglées dans ces territoires ne devrait pas être le problème de l’État. Je trouve étrange qu’on ait élaboré et révisé plusieurs fois une Constitution tout en gardant des lois contraires à ses principes. Le rôle que vous attribuez aux ministres des cultes devrait normalement être essentiellement tenu par les parents et l’école. Vous omettez un fait important, l’islam n’est pas qu’une religion, c’est aussi un système juridique et ce n’est pas une formation qui changera ce fait, cf https://fr.gatestoneinstitute.org/9478/allemagne-charia L’intégration avec une justice parallèle est tout simplement impossible et ça aboutira forcément à une guerre civile. Je ne vois pas où est la rupture dans votre discours. Le religieux en France n'a pas à évoluer, la laïcité n'empêche pas de croire, les croyants d'une religion, quelle qu'elle soit, n'ont pas à imposer leurs principes et contraintes aux autres. Les conditions pour une cohabitation pacifique ne sont pas nombreuses mais elles supposent une fermeté inébranlable dans le maintien de nos principes laïques.

Il serait difficile pour l’État de «tourner le fait religieux à son avantage» en raison de la multiplicité des religions et je ne vois pas ce que ce «fait» a à faire dans la souveraineté. Il est tout de même beaucoup plus simple de ne reconnaître et de ne subventionner aucun culte, ça a l’avantage de préserver l’égalité entre tous les citoyens sur ce sujet. Il n’appert donc pas à l’État de s’en saisir, il a déjà assez de mal à faire respecter ses lois pour s’embarrasser de questions religieuses. De plus, tenter de tourner les «faits religieux à son avantage» serait une porte ouverte à la constitution d’Etats dans l’État, ce qui débouche généralement sur des guerres civiles.

Je n'ai pas de portable et je ne tiens pas à en avoir un. Etrange paradoxe que cette démocratie qui nous mène à un monde orwellien.

C'est effectivement dans l'air depuis quelques années... https://banque.meilleurtaux.com/frais-bancaires/actualites/2017-aout/implantation-puce-electronique-sur-homme-bientot-inevitable.html

"Encore faut-il disposer d’un personnel suffisant, doté des compétences nécessaires à la réanimation. “Au début de la crise, il y avait entre 500 et 600 lits de réanimation fermés faute de personnel”, affirme à Capital Laurent Heyer, Secrétaire général du CNP-ARMPO." C'est le lien que vous avez mentionné ( https://www.capital.fr/economie-politique/oui-on-peut-augmenter-le-nombre-de-lits-de-reanimation-mais-cest-dangereux-1383579?amp ) qui l'affirme.

Les déprogrammations ne sont pas dues à la Covid, plus de 5700 lits supprimés en 2020, 20% de lits supprimés dans les CHU par manque de personnel. https://www.lavoixdunord.fr/1092465/article/2021-11-01/lits-fermes-deprogrammations-l-hopital-plus-que-jamais-en-manque-de-bras-dans

Il faut bien écouler les commandes... 2.4 milliards de doses pour environ 447 millions d'européens, ça fait bien un peu plus de 5 piquouses par habitant. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ursula-von-der-liar-et-ses-237592

La réponse est pourtant simple, il n'y a aucune supériorité dans les connaissances dont les membres des différents Conseils de l'ordre puissent se prévaloir puisqu'ils sont élus et n'exercent pas forcément dans la spécialité de l'accusé. Ce ne sont donc pas tant les résultats qui comptent, ils doivent, tout au plus, juger les méthodes et/ou les comportements. C'est, peut-être, ce dernier point qui lui a valu ce blâme, sa sereine assurance a pu irriter quelques confrères.

Ce n'est pas le rôle du CNOM de se prévaloir d'une connaissance supérieure à celle des autres. Cette supériorité serait déterminée par quoi et par qui?

Non, pour cet aspect des choses le professeur a gagné. Petite victoire pour le professeur Raoult: le Dr Guillaume Gorincour, que l'infectiologue poursuivait pour "non-confraternité", a été de son côté sanctionné d'un "avertissement" par la chambre disciplinaire de Nouvelle-Aquitaine, composée de 8 médecins et présidée par un magistrat administratif. https://www.courrier-picard.fr/id256665/article/2021-12-03/covid-19-lordre-des-medecins-adresse-un-blame-au-professeur-raoult

Vous interprétez aussi, il me semble, le jugement c'est le blâme qu'il reçoit.

Vous aviez demandé une source, je vous en ai fourni une... "lui reprochant d’avoir incité à traiter le Covid avec de l’hydroxychloroquine « sans données scientifiques établies », ce qui s’apparente à du «charlatanisme», avait affirmé la rapporteure de la chambre disciplinaire lors d’une audience le 5 novembre à Bordeaux, dépaysée loin de Marseille."

https://www.leparisien.fr/societe/didier-raoult-et-lhydroxychloroquine-lordre-des-medecins-lui-inflige-un-blame-03-12-2021-HBF5PFDPANADFDQH5ITYOOPYHE.php

Les périodes difficiles peuvent avoir des explications autres que l'épidémie. https://twitter.com/infirmierSNPI/status/1453308080586903559

C'est bien illustré ici http://www.dessinateur.biz/blog/2021/11/22/covid-5eme-vague-3eme-dose/#sthash.tnr7qVck.dpbs

Regardez ce qu'ont représenté les hospitalisations pour covid en 2020 https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/l-activite-hospitaliere-en-2020-la-237405 et vous constaterez que c'est finalement une grande baisse de pas grand chose.

En Israël, le 4ème service est dans l'air. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/covid-19-en-israel-le-gouvernement-envisage-une-quatrieme-dose-de-vaccin-20211125

Je n'ai pas de mal à rentrer les informations, je ne joue à rien du tout, je n'ai absolument aucun pouvoir dans le domaine de la santé et je refuse de me faire vacciner.

C'est pourtant indiqué dans le premier paragraphe du site du Conseil dont j'ai fourni le lien. Il y a eu des précédents de l'immixtion de l'ordre entre le patient et le médecin, il y en a à chaque retrait d'un médicament du marché. La liste des contrindications est mise à jour par la DGS https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs-urgent_114_contre-indication_vaccin_covid-19.pdf Effectivement, les conventions d'achats sont consultables en ligne mais dans leur version expurgée. https://ec.europa.eu/info/live-work-travel-eu/coronavirus-response/public-health/eu-vaccines-strategy_fr#garantir-laccs-aux-vaccins C'est peut-être justifié par l'urgence sanitaire et ça sera probablement discuté quand cette épidémie sera terminée.

Pas seulement, puisqu'il veille au maintien du principe de compétence. Ca ne peut pas être secret, ne serait-ce que pour éviter certaines allergies ou incompatibilités, un brevet suffit pour protéger une formule.

Ce n'est pas secret. https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2687339-vaccin-pfizer-covid-effet-secondaire-3e-dose-composition-efficacite-origine-delai-2-doses/ Si les vaccins ne sont pas sûrs, on le saura trop tard comme pour tous les traitements autorisés qui ont posé des problèmes.

Je suis d'accord avec vous, cependant, le Conseil de l'Ordre a un rôle de juridiction disciplinaire. https://www.conseil-national.medecin.fr/lordre-medecins/linstitution-ordinale/juridiction-ordinale

Les traitements ne sont pas élaborés au hasard et il y a des essais sur animal puis sur des malades. Pfizer a demandé une AMM pour son médicament. https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2543948-paxlovid-la-pilule-anti-covid-de-pfizer-bientot-disponible-quelle-efficacite/ Vous n'avez pas pris en compte le mot "éventuelle" dans mon intervention. Il faut bien que le praticien qui commet une erreur s'explique devant le Conseil de l'Ordre des médecins. Vous avez mal formatté votre citation, vous avez attribué mon propos à Maroudiji.

C'est compréhensible, face à une nouvelle maladie, il faut bien une liberté de prescription. Cette liberté est encadrée par une éventuelle obligation de justifier ses choix devant ses pairs, ça doit limiter les expériences farfelues.

Les articles ne disent pas que ça soigne la Covid, ça traite la fièvre quand il y en a. J'écris ça parce qu'en France un médecin peut prescrire un traitement hors AMM (autorisation de mise sur le marché). https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal/exercice/ivermectine-hydroxychloroquine-azithromycine-que-risque-un-medecin-en-prescrivant-ces-traitements