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Mr_Fox

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Tout ce qui a été posté par Mr_Fox

  1. C'est la manière dont l'affaire Sauvage a été traitée, pas celle-ci. Et je n'ai jamais psychologisé quoi que ce soit en ce qui me concerne, je peux même affirmer que c'est le contraire que je fais. Mais il y a une chose que j'ai toujours faite et que je continuerais toujours à faire c'est recourir à la logique et à la causalité. Analyser les effets et les causes nous permet de les anticiper pour l'avenir et de se donner les moyens de ne plus retomber dans les mêmes travers. Sinon on peut nier les effets, nier les causes et buter tout le monde. Chacun sa vision de la société. Personnellement je préfère résoudre les problèmes avec une solution qu'avec une balle, c'est tout. La formulation "exclure toute concession face aux valeurs" est en quelque sorte paradoxale. Ce qui est intransigeant et donc infranchissable c'est un principe. "Tu ne tueras point". Net, clair, concis. Principe. La valeur, c'est le contraire d'un principe, c'est déjà la négociation, un machin flou et incapable de se nommer. "soyons intransigeants contre le crime" un truc du genre et ça se combine avec les autres valeurs comme "soyons tolérants avec les faibles". La question n'est pas de pardonner le crime ni de l'excuser mais de le comprendre. Principalement parce que c'est le genre de crimes dont on peut se dispenser. Comment la société doit-elle réagir ? L'intransigeance d'un @Pirlouit2017 ou la compassion d'un François Hollande ? Ma conviction c'est que l'on peut ne pas transiger sur la culpabilité et reconnaitre l'horreur du crime sans pour cela renoncer à en comprendre le mécanisme et sans appeler cela un excuse. Oui et la totalité de la sphère médiatique s'est mobilisée pour faire pression sur le droit pour qu'il rende un verdict non conforme au droit et de manière a autoriser l'assassinat, question qui est d'ailleurs à l'ordre du jour du législateur aussi bien pour les forces de police que pour les femmes assassinant des hommes. Le parent n'a pas les idées claires, donc l'enfant non plus. Et l'effondrement de l'acquisition des savoirs vient aussi du système politique qui le veut ainsi. Il faut dire que le pouvoir lui non plus n'a pas les idées claires depuis 1971 environ. Ce qui est normal chez les gens qui ne décident pas et ne font qu'obéir au coup par coup. Ils n'ont pas de stratégie et ne savent pas ou ils vont. On en parle parce que c'est bizarre, sinon on en parlerait pas.
  2. Ce que je vois de positif à cet arrêt c'est que les gens vont davantage faire de SMS au volant, parce que ça au moins c'est largement plus dangereux que de téléphoner. Ainsi l'état pourra de nouveau arguer de l'augmentation des morts sur les routes pour abaisser la limite jusqu'à ce qu'on classe enfin S toute personne qui passe son permis de conduire.
  3. Rien ne dit que les circonstances sont similaires, mais la comparaison mérite réflexion. Mme Sauvage avait manifestement pété les plombs très tôt dans sa vie, elle a pourchassé les maitresses de son mari armes à la main d'une part et après avoir subi toutes sortes de maltraitances elle a assassiné celui-ci durant son sommeil. D'autre part on n'a aucune preuve de maltraitances subies par Jonhatan Daval, seulement des suppositions. Ce qu'on a c'est une action qui pose cette hypothèse. Dans les deux cas une dépendance mentale liée à un rapport de force qui termine en crime. En toute hypothèse, à moins que des éléments suggèrent que Jonathan Daval l'ait fait pour une autre raison comme la cupidité ou une autre maitresse. Et si le crime appelle le châtiment, ça ne nous empêche pas de faire preuve de compassion.
  4. Ca me fait penser à une racaille qui m'a un jour dit "eh enculé tu me respecte"
  5. NB : la pathologie mentale est la plupart du temps une norme sociale édictée en science. J'ai pas dit qu'on n'avait pas besoin de normes sociale, juste que si la loi change une nouvelle maladie peut survenir ou disparaitre, par exemple l'homosexualité ou la dissidence. A utiliser comme argument avec précautions.
  6. Mais je suis d'accord, je n'ai jamais réclamé la relaxe ou des circonstances atténuantes, je me contente d'expliquer une chose dont on voudrait nous interdire l'énoncé. C'est que oui, il est possible techniquement d'étranger une personne pendant une minute et demi si nécessaire sans être en mesure d'exercer un contrôle conscient de ce qu'on fabrique. Le faire en étant conscient est aussi possible, mais c'est une idée plus communément répandue donc je n'éprouve pas le besoin de le préciser.
  7. Les gens sont tellement terrorisés par les forces de police qu'on en voit s'arrêter n'importe ou, en particulier sur les bandes d'arrêt d'urgence parce qu'on leur a dit de s'arrêter pour téléphoner. Ils sont cons, certes, mais c'est parce qu'ils ont plus peur de la police que d'avoir un accident. Ce qui pourrait amener nos autorités à réfléchir ... si elles en avaient les moyens.
  8. On a un peu discuté autrefois, juste assez pour que je sache qu'une personne réelle se cache derrière le masque de l'arrogance et du mépris. Une personne qui ne ferait pas ce qu'elle fait chez elle, si son discours était teinté de réalisme. En privé les gens font des choses socialement inacceptables, parce que c'est privé. En public on essaye d'avoir le dessus parce que c'est le jeu. Mais je n'invente jamais de principes de façades qui ne seraient pas applicables à moi. Juste une question, tu as dit la même chose au moment de l'affaire Jacqueline Sauvage ?
  9. L'homme peut se réduire à un simple animal dans certaines circonstances, et la conscience peut-être oblitérée. En fait pour ne rien te cacher c'est une méthode d'alchimie utilisée sur les humains par certains services de renseignement, comme résultante du projet Monarch par exemple. Ils ont essayé l'hypnose, les hallucinogènes mais ce qui a donné les meilleurs résultats c'est l'aliénation de l'être par la torture mentale. Une fois détruite la conscience de l'homme peut-être réassemblée sous la forme désirée par le service et ainsi créer un agent prêt à des sortes de missions .... des êtres humains jetables. C'est en s'inspirant de ces méthodes qu'on a créé les prisons de Guantanamo, Abu Grahib et compagnie. De même c'est pour ces raisons que les séries télé virent à l'utra-violence avec des épisodes entiers de torture, ça permet d'aliéner la conscience des spectateurs en particulier des plus jeunes. C'est bien sur ce que font l'EI, ou tous les groupes employant des enfants soldats.
  10. La question est puisque ça se produit pourquoi persister à le nier quand même ? Le droit par delà le réel est-ce bien raisonnable ? Il n'est pas encore question de solution pour l'instant mais uniquement d'acceptation de la problématique. Néanmoins là ou ça nous conduit c'est vers une plus grande tolérance vis à vis des gens en général. Je te vois reprocher aux uns et aux autres d'être des modernes, ce qui me conduit à m'interroger si la sujétion au dogme que je nomme légalisme n'est pas son avatar le plus raté. La loi a un rôle organisateur de la société, ce n'est pas la société qui a un rôle d'obéissance aveugle aux petits caractères imprimés sur le papier. C'est pourquoi l'on différencie l'esprit et la lettre de la loi. Ainsi la loi acceptant l'idée qu'une personne peut être poussée à bout pourrait faire preuve de mansuétude à cet égard, tout en reprochant le crime et sa dissimulation. Un enfant ça s'éduque contrairement à ce que tu sembles croire. Ca s'éduque dans la force et le courage ou bien ça s'éduque dans la peur et la faiblesse, dans l'ambition ou dans la lâcheté. Et cet héritage il ne l'a pas décidé mais il doit l'assumer. Il peut n'avoir aucun modèle positif sur lequel s'appuyer, autrement dit la faiblesse dont tu balayes l'existence d'un revers de la main, ça existe. Et la quête d'amélioration de cet homme peut partir de très bas. Ce n'est pas une raison pour le condamner avant le début comme tu le fais, Spartiate. Si tu étais mieux informé, tu saurais que cette société ne fonctionne pas, et qu'elle n'exalte aucun modèle positif mais seulement l'obéissance imbécile au règlements les plus arbitraires et érige le vol en ultime vertu. La conclusion logique est donc que l'abaissement du moral est une réalité. Allons nous nous appuyer sur cette réalité, ou continuer de feindre que tout est une réussite éclatante ? Ce que je défends ? Un fait qui est que quand on laisse pourrir une situation : elle pourrit. Faire preuve de logique est fermement réprouvé par les autorités depuis environ 15 ans. Ce que je défends c'est d'abord la reconnaissance par la population générale, ce qui t'inclut, que l'on peut effectivement faire perdre l'esprit à quelqu'un, et que si au lieu de s'y atteler on en tenait compte, la France ne serait plus la championne du monde des psychotropes, des arrêts de travail, des burnouts, dépressions et suicides mais un pays ou il ferait enfin bon vivre. Et si on en est là c'est à cause des "méthodes de management à l'américaine" et autres tendances légalistes hystériques avec radars automatiques à la clef. Les gens sont des gens, pas des machines, il faut donc les traiter comme tels. Quand tu fais régresser l'homme au stade d'animal traqué il est trop tard pour donner des leçons, il serait aussi bien prêt à t'égorger avec ses dents. Le tout est donc de NE PAS le faire régresser à ce stade. Ce qui est apparemment au dessus de tes forces, toi qui te targues de morale, réfléchis bien. Qu'est-ce qui est moral ? Détruire les gens et ensuite le leur reprocher, ou bien les laisser être avec la perspective de s'améliorer ?
  11. Non j'explique qu'un homme peut être plus faible qu'une femme, et qu'il peut se sentir tel. Ce qui manifestement ne parvient pas jusqu'à toi. J'explique aussi qu'endoctriné par tes règles morales qui ne s'adressent pas à lui, il entre en prostration. Et que lorsque le niveau de stress devient totalement incontrôlable son cortex frontal est bypassé par les hormones, que le système lymbique prend le dessus et qu'alors le gars devient une bête sauvage jusqu'à ce qu'il ait pu réguler son niveau de stress. Voila ce que je t'explique. Que l'être humain est un animal, et que pour le civiliser encore faudrait-il que la civilisation lui laisse exprimer ce qu'il a à exprimer. Ce que toi et ta rigueur morale refusez par principe mais surtout par ignorance. Si tu regardes la première conf que j'ai proposé, tu apprendras que toi ainsi que la totalité de la population mondiale, il vous arrive de passer sous hypnose pendant la journée. Ca vaut dire que tu fais des choses hors de l'état de conscience, tous les jours. Et surtout ce que je te dis c'est qu'on n'a jamais solutionné de problème en refusant de le reconnaitre. On ne propose de solution adéquate qu'aux problèmes que l'on accepte d'affronter mais jamais en se voilant la face. A 1 contre 20 il n'y a pas de bagarre, il n'y a pas de victoire ni de défaite ni de vengeance ou de respect, rien de tout ça. Mais il y a des bombes qui peuvent ensuite exploser. T'as pas l'air de comprendre que être une larve abjecte est une possibilité, et que c'est une possibilité supérieure à un massacre résultant de la destruction de la personnalité. Lorsque je me suis inscrit la première fois sur un forum c'était je crois avec la conviction que le premier droit est celui d'être un con. Parce qu'on ne pourra jamais rallier tout le monde à une opinion unique et que donc les cons sont cons, ils en ont le droit et surtout nous n'avons pas à réguler cela par la contrainte mais seulement essayer de les rallier par la conviction. Les gens peuvent être moins nobles que tu ne le voudrais, et c'est dommage pour eux. Ce n'est pas une raison pour leur nier le droit d'exister sinon c'est que nous ne souhaitons pas former une société mais tout au plus une secte.
  12. En fait celle-là est vraiment mieux adaptée au sujet. C'est de ça que je parlais.
  13. Ton monde est super, dans celui que je connais il existe un phénomène qui s'appelle les bandes et un autre qui s'appelle les armes. L'idée romantique de combat loyal n'effleure que ceux qui n'ont besoin ni de bande ni d'arme parce qu'ils sont assez impressionnants pour plusieurs adversaires. Ce qui est à leur avantage dans l'action mais pas dans le jugement, puisqu'il considèrent que celui qui est dans la faiblesse n'a qu'à pas y être. Ce qui en soi est vrai, mais ne constitue pas une solution au problème; seulement une condamnation. Les personnages de Gabin et Ventura ont en commun un physique et un ton imposant ne nécessitant pas la claque dans la gueule, c'est fou comme tout se recoupe. Je peux néanmoins penser à des films de Bogart ou la gifle est à l'ordre du jour. La valeur aristocratique n'est pas tout public, elle est valable pour l'aristocrate lequel dispose d'autres moyens de faire jouer le rapport de force. Ce qui nous ramène à la case départ : le faible n'avait qu'à pas être faible. C'est bien mais c'est de la logique circulaire. Je t'invite à relire, parce que ce n'est pas du tout ce que j'ai écrit. Et comme nous pouvons joindre l'utile à l'agréable pourquoi ne pas concilier connaissances pratiques et théorique en regardant une petite conférence Tedx sur le fonctionnement du cerveau.
  14. L'adrénaline c'est un phénomène différent, ça m'est aussi arrivé au cours d'un accident de voiture, et c'est même l'exact opposé. On a l'impression que le temps ralentit pour nous laisser faire ce qu'on doit faire. Si le gars panique après c'est bien qu'il ne l'a pas vu venir. Validation de la thèse de l'accident. T'as tort de la jouer comme ça, je pourrais raconter les mesures que tu prends pour ta protection et te faire passer pour une cinglée moi aussi.
  15. Apparemment tu dois vivre dans le même monde que les juges, mais je ne crois pas que ce monde existe et encore moins qu'il ait jamais existé. Dans le monde dans lequel je vis, le salaire d'un homme est proportionnel à sa taille en centimètre, parce que plus un homme est grand, plus il en impose, plus il est sur de lui et perçu comme protecteur par les autres. Moins il a à se battre et moins il a connu d’humiliation. Ce genre de gars a tendance à prendre son cas pour une généralité parce qu'il n'a jamais rien connu d'autre. Alors il croit qu'un homme d'1,60 et 65 kg en impose à une femme d'1,70 et il le traite de lache d'oser se défendre si pendant 10 ans il s'est fait humilier. Bien sur il n'a aucune idée de comment l'autre aurait pu faire, d'ailleurs il s'en tape totalement. Après tout il n'avait qu'à être le plus fort mais sans user de force ... il n'avait qu'à être plus grand. L'évidence s'impose à toi, il aurait du la frapper. Ainsi elle serait toujours en vie et lui n'aurait pas commis de meurtre. S'il ne l'a pas fait c'est parce que c'est un interdit social qui n'existait pas dans les années 60 au cinéma, donc à mon avis c'était pareil dans la société. A la place, il a voulu respecter ton code, et elle est morte.
  16. Certes, mais il y a une contradiction initiale, si le suspect part hors de contrôle c'est précisément parce que c'est lui qui se sent menacé. Ce qui annule l'idée d'être incapable d'opposer une défense et la remplace par agresseur menaçant si violemment l'intégrité mentale du suspect qu'il n'a plus pu se contrôler. Quant à la notion de légitime défense elle n'a pas cours. D'ailleurs elle n'a jamais cours et ne décrit aucune situation réelle et plausible. Il s'agit d'un adoubement a minima de la réalité par le droit. Dans la vraie vie on défend sa peau non pas en fonction de ce que trois magistrats gâteux ont écrit dans un ramassis de papiers inutiles mais de ce qui va mettre fin à la menace sur le champ. Si les magistrats sont contre qu'ils prennent bien conscience que la réalité est incompressible, au contraire de l'école qui les a formés et des écrits qu'ils rédigent. Le meurtre de la victime n'est pas une réaction de légitime défense aux termes du droit, et probablement que ce n'est pas non plus comme ça que l'accusé qualifierait les faits. En fait il parle d'accident et ne se qualifie pas de victime. Oui, mais ces mêmes sociétés cautionnent le fait que le mari puisse frapper sa femme pour la remettre en place et notre société ne le fait pas, d’où il résulte une évolution du rapport de force au sein du couple. La vérité c'est que nous rejetons la violence comme une chose qui n'existe pas alors qu'elle existe. Nous rejetons le rapport de force comme une chose qui n'existe pas. Nous postulons un monde des bisounours et si la réalité vient s'opposer nous refusons de le voir. @Savonarol a nommé ce mal, en France on met fin à ses jours pour fuir. Parce que le rapport de force ça existe, seul le droit le nie. Parce que le droit fait de l'idéologie au lieu de remplir son rôle.
  17. L'ensemble de l'action peut-être involontaire parce que hors de contrôle volontaire. Dans le cas que je décris, l'individu n'a qu'une seule pensée de nature très basique, "que ça s'arrête" et le corps fait le reste. C'est une catégorie de phénomènes bien connus mais niées purement et simplement par le scientisme et donc les tribunaux. Une mère de famille peut-elle arracher une portière de voiture en acier prévue pour résister aux accidents ou retourner ladite voiture ? La réponse est non et pourtant c'est aussi oui. C'est une question qui concerne ce que nous savons de la conscience humaine, à savoir pas grand chose particulièrement en France ou ça tient en trois lettres : NON. Voici la validation de la thèse de l'accident ^^ Pas si lointain, un truc qui débouche sur des actions insensées et absurdes. On en a tous fait autant mais on préfère se voiler la face et adopter le masque de l'objectivité qui est plus acceptable socialement. Mon propos est seulement de dire que si nous sommes parfois un peu hors de contrôle il faut admettre que les autres le soient aussi. Non pas comme une excuse mais au moins comme une explication pour fournir une interprétation juste des événements.
  18. Pour se poser en tant que consultant il faut rapporter des choses que les autres ignorent et c'est exactement ce que je fais. Vous n'avez aucun besoin de consultant pour spéculer sur ce domaine, mais je dirais puisque je suis appelé comme témoin de l'accusation, qu'il s'est débarrassé du corps parce qu'il était coupable de meurtre et qu'il ne trouvait pas cette situation utile à sa cause. C'est plutôt un comportement de personne consciente qui survient après la période de déchainement de violence. Je vois que la notion de menace vous est étrangère et je m'en félicite.
  19. Je ne me prononce pas quant au fait qu'il soit une victime ou non, je me pose seulement en consultant sur ce que ça fait de se sentir menacé au point de devoir "éliminer" la personne d'en face. Ce n'est pas un état de conscience normale et ça ne s'arrête que quand le danger est écarté, c'est à dire que l'autre ne bouge plus. C'est une chose qui arrive et dont on a honte alors on n'en parle pas. On prétend qu'on a gardé le contrôle mais c'est faux. Tout ça pour dire que le gars a pu mener à bien l'étranglement et ne reprendre ses esprit qu'ensuite, ça me parait tout à fait possible même si ça a duré un certain temps. Quant au fait qu'il soit en danger ou pas, ça ne relève pas de l'objectivité mais de ce qu'il a perçu. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il sera dans l'incapacité de convaincre le jury, même vous je ne vois guère d'espoir. Je ne vois pas quelle stratégie pourrait sauver un homme qui a menti pendant des mois avant d'avouer le crime.
  20. Violences policières ? Comme je l'ai expliqué c'est parce que la justice ne sanctionne pas. C'est un argument. Les contrôles d'identité ? Tu refuses de répondre sur ce qu'est un "jeune". La violence des "jeunes" comme réponse à celle des flics ? C'est en effet admettre que les jeunes sont une force de maintien de l'ordre équivalente à la police nationale. T'as le droit d'y croire.
  21. A Nantes comme ailleurs la police obéit aux consignes. Il y a des commissaires, des préfets, des élus, un ministère. Si personne n'envisage d'enquêter je suis tout à fait convaincu que c'est volontaire. Parce que comme je l'ai dit, l'argent et l'idéologie sont plus importants que l'ordre public. J'aurais aussi pu compter le pouvoir personnel ... Je pense que les flics même s'ils étaient hyper paresseux ne laisseraient pas des putes devant leur commissariat si on ne leur demandait pas de le faire d'une manière claire.
  22. Ce que tu as apporté de partialité méritait bien d'être remis là ou ça doit être : dans la corbeille à papier.
  23. Ca veut dire quoi "peu avant" ? Que le contrôle d'identité n'est pas un flagrant délit ? Le contrôle d'identité est un moyen pour la police de savoir qui est ou, et ils le font parce qu'il y a quelque chose de suspect. Ce qui est suspect ? "un jeune" c'est suspect. C'est pour ça que ce serait bien qu'on évoque le sujet au lieu d'en entretenir le tabou. Elles le sont aussi dans les cas ou il arrive quelque chose impliquant un criminel, mais ce n'est pas le cas pour autant. Parce que d'abord vient l'argent, puis l'idéologie et seulement ensuite l'ordre public. C'est pour ça que le centre ville de Nantes grouille de dealers le jour et de putes la nuit : personne n'envisage d'enquêter. Relis ce que tu viens d'écrire : ça a permis aux juges de ne pas accepter les charges de viol sur deux des trois prévenus. Donc oui c'est clairement une volonté de la part des juges de mentir en dissimulant la vérité. Comme tu es un minimum informé de ce qui se passe dans ce pays et que tu penses l'être très bien, il est patent que tu mens en tenant ce discours débile puisque comme nous tous tu sais parfaitement que la justice encourage la criminalité de ces populations en les laissant faire tout et n'importe quoi jusqu'au jour de leurs 18 ans, date à laquelle ils se font coffrer. Et comme on ne vient pas de te greffer de cerveau la semaine dernière tu es certainement au courant qu'on ne commence pas l'éducation des enfants et leur intégration à la société le jour de leurs 18 ans. Alors la question est la suivante : pourquoi tiens tu un discours aussi manifestement fallacieux ? La justice et l'école sont les coupables de cette situation de par "la tolérance" excessive dont ils font preuve d'une manière systématiquement raciste. Si ces institutions faisaient un peu mieux leur travail, la police ne serait pas en mode contrôle abusif et défonçage de gueule et on vivrait tous en bien meilleur intelligence. Les motivations que je peux proposer à ton comportement sont donc que soit tu es en mode grégaire à défendre le territoire de la cité contre les franfran sans même t'en rendre compte, soit que tu le fais délibérément en espérant tirer avantage de davantage de "tolérance" de la part de la justice qui a toujours été si tolérante pour ton groupe social. Ce qui est certain, c'est que dans un cas comme dans l'autre tu agis de manière à ce que s'organise une ségrégation.
  24. La survie c'est quand tu dois survivre, pas quand tu dois faire un choix pressé. Le travail de l'avocat qui plaide l'accident sera de démontrer à des gens qui ne se sentent pas concernés des mécanismes qu'ils ne connaissent pas agrémentés de tous ce que le suspect a raconté comme mensonges après coup et qui vont totalement le discréditer. Il n'a aucune chance d'y parvenir. Mais la vérité ce n'est pas ce qu'une groupe de ménagères de moins de 50 ans décide in fine. Ces jours-ci mon pizzaïolo me racontait comment il a démoli le portrait de 4 gars armés dans une voiture. C'est pas une histoire crédible, c'est juste ce qui s'est passé.
  25. Ce discours a vocation impartiale comporte plusieurs écueils : Écueil N°1 / Il est tabou de définir la notion de "jeune" et plus encore de "jeune de cité". Si on la définissait ça pourrait rapidement devenir "délinquant multi-récidiviste" et mettre un terme à la question de l'impartialité. Compte tenu de l'impossibilité de savoir quelles sont les parties en présence comment pourrait-on établir un dialogue puisqu'une partie reste dans l'ombre et que ses intérêts sont donc eux aussi cachés. Écueil N°2 / La police est assermentée, il est donc fortement question de la croire sur parole. Écueil N°3 / L'état a dissimulé des preuves sciemment pour nuire à ses représentants afin de favoriser un discours politique. En fait on ne croit pas la police sur parole, les preuves existent. Écueil N°4 / La thèse qui légitime la "radicalisation" des "jeunes" en raison de la brutalité policière revient à en faire deux parties équivalentes dans l'équation de l'état de droit, ce n'est pas le cas. En réalité la radicalisation des jeunes résulte d'abord de l'impunité qui leur est conférée par la justice laquelle est source de la brutalité policière. Autrement dit si les coupables étaient punis, leur latter la gueule serait superflu.
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