Marc'heg
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Tout ce qui a été posté par Marc'heg
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@Madmartigan : vous écrivez en violet pour paraitre plus sympathique, plus printanier, mais il est trop tard, démon du fascisme ! La peine de mort n'ayant jamais été établie "comme sanction unique a toutes les infractions", l'usage du terme "rétablir" est ici inapproprié.
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Tendre vers la perfection c'est une chose (l’Église a ses saints) ; être parfait comme le Christ s'en est une autre.
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Qui l'eût cru. Ellen White fut-elle parfaite ?
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Nous attendons que Vilaine devienne parfaite pour le croire.
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Sans la religion la croyance en Dieu n'est qu'un alliage de superstitions. Il n'y a qu'à observer la plupart des gens, qui sont agnostiques, déverser leur mysticisme dans un syncrétisme de superstitions : voyance, horoscope, ondes positives, idolâtries, etc... Le christianisme n'empêche pas de douter en Dieu, au contraire, les apôtres n'ont cessé de douter, et l’Église n'a de cesse de rechercher la vérité. Quant au fait de penser par soi-même c'est une illusion post-moderne, on pense toujours par la somme des autres.
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Saine au sens d'un hygiènisme intellectuel qui veut garder ses dents de lait. L'agnosticisme me semble faire partie de ces choses qui replongent une humanité gâteuse en enfance, comme une vieillarde retombe en enfance ; l'agnosticisme c'est l’athéisme en fauteuil roulant. Il suffit d'allumer sa télévision sur NRJ12 pour voir les résultats de cette morale individualiste par trop commune : avec des gens de télé-réalité qui cherchent à tout prix un destin médiatique pour échapper à une vie simple qu'ils jugent sans Destin. L'une des erreurs les plus graves que propage l'individualisme contemporain est de marteler aux oreilles des gens d'avoir confiance en eux, mais rien ne rend plus fragile que cette démarche. Ce qu'il faut rechercher c'est la confiance en Dieu, qui seul transcende l'individu, et offre une assise bien plus solide que son "moi".
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Parlez moins fort, les murs ont des oreilles d'Adras.
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J'ai hâte de pouvoir modifier le sous-titre de mon pseudo pour y mettre "démon du fascisme". Ça en jette...
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Il n'y a pas de "lecture objective de la vie", pour personne. C'est un point de vue on ne peut plus égocentrique qui confirme ma remarque précédente. Les "figurants du destin des autres" en sont plutôt les acteurs et la réciproque est vraie. Malgré la sécularisation de la société il y a très peu d'athées, la plupart des gens sont agnostiques. L'agnosticisme est une déclinaison post-soixante-huitarde du "jouir sans entrave", avec un rejet de la croyance dogmatique (trop contraignante) mais sans prendre pour autant la responsabilité de vivre sans Dieu ; l'agnostique refuse de croire et de savoir. C'est l'option la plus confortable dans son époque, la plus facile intellectuellement. À peu près tout le monde pense comme cela au sortir de l'adolescence (désillusions de l'enfance obligent), mais je ne crois pas que la vie vous sera supportable encore longtemps avec une vision aussi désincarnée de l'existence.
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Pas vraiment en fait. Ah mais non monsieur ! La France est laïque, la république nous a libéré du christianisme et je ne vous laisserai pas propager vos idées réactionnaires de "pardon".
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C'est clair, on pourrait supprimer le RSA par exemple et reverser les fonds à la réinsertion professionnelle des prisonniers...
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Le bons sens dirait plutôt que ce sont les criminels qui portent une certaine haine de l'humanité, et non ceux qui veulent châtier les criminels, mais le bon sens n'a pas été invité à votre table, cher Toto, sur laquelle est servie l'inversion des valeurs de l'entrée jusqu'au dessert. Bien sûr, n'avoir aucune sympathie pour les violeurs d'enfants et autres dépeceurs de vieilles dames, c'est ne pas aimer le "genre humaine" dans sa "diversité." Je vous sais gré d'utiliser les mots "nouvel" et "moderne" concernant ma petite proposition de réouverture des bagnes ; quant à "esclavagisme", au jeu crétin de la victimomanie on ira facilement jusqu'à considérer la privation même de liberté dans une prison classique de forme d'esclavagisme, d'autant qu'elle s'accompagne d'une privation des droits civiques, donc le prisonnier n'est déjà plus un citoyen – le temps de sa peine.
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Il écrit avec du style, chose qui n'est pas dans vos cordes. Quel rapport avec le sujet ? Les trotte-menu du progressisme déliquescent seront-ils un jour en mesure de traiter un sujet sans tout ramener au nazisme ? C'est une question rhétorique bien sûr, on connait la réponse.
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C'est la question que je voulais poser au départ, et puis je me suis dis « Non, le résultat serait trop clair », alors j'ai reformulé, pour permettre aux infâmes de continuer à croire et à faire croire que ce sont de belles âmes. « M'dame, j'ai violé la mamie et je l'ai étranglée mais c'était un accident de la vie, on pourrait pas utiliser la prison comme "tamis" ? » À ce propos nous sommes le 1er mars : bonne fête à toutes les mamies. Autant de fois que les poncifs s'éculent. Oui, donnons-nous la main. Ce qu'il faut c'est du "suivi" et des "possibilités". Et quand bien même ça ne suffirait pas, on trouverait d'autres éléments de langage vides de sens auxquels se raccrocher. On peut toujours faire mieux et on peut toujours faire pire : en attendant on peut toujours éviter de parler pour ne rien dire. « M'dame, j'ai poignardé 52 fois l'aut' bâtard qui voulait pas m'donner une clope, mais c'était une erreur, qui s'ajoute à mes 32 récidives, j'attends qu'on me redonne ma chance de m'amender... » Quelle déception, je m'attendais tellement à ça en commençant ma lecture...
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Tout le plaisir est pour moi.
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C'est beau comme un christmas tree. J'attends l'acuponcteur mandarin qui soulagera le monde de sa crise d'États-Unite.
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Xavier Raufer est un criminologue émérite, cependant je ne l'ai jamais lu vouloir rouvrir les bagnes – car c'est là une utopie de doux rêveur, au fond je suis un tendre chimérique.
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En amour : de l'homme qui possède et de la femme qui appartient
Marc'heg a répondu à un(e) sujet de Marc'heg dans Philosophie
Comme d'autres ici ne font que répéter – avec moins de talent – l'idée générale d'une petite bourgeoisie du XXIe siècle. -
Libre à votre mauvaise foi de déplacer le curseur de 1970 à aujourd'hui et d'oublier 1830, l’explosion de la criminalité sur une échelle de mesure plus récente – qui trouvera alors moins d'excuses bidons pour justifier l'état lamentable de la société contemporaine, – rendra toujours aussi désuète l'oscillation de ces dix dernières années.
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Ainsi vous bannir du forum pourrait se justifier à titre préventif ? La sanction pénale n'existe que quand il y a infraction. Le lecteur attentif comprendra que ce n'est pas mon propos. Le rôle préventif de la répression n'est pas de sévir avant l'infraction mais d'en dissuader le dessein. Je n'ai pas évoqué la peine capitale mais simplement le taux d'emprisonnement qui a eu un effet très significatif. La peine de mort c'est un autre sujet. Parce-que la magistrature a la liberté de n'appliquer que peu sévèrement le code pénal. Le rôle de la police est miné par le laxisme judiciaire. Les policiers sont les premiers à s'en plaindre. Non, les chiffres concernent le pays entier et pas seulement New York. En 1994 le Congrès a voté un durcissement de la répression dans tout le pays, le Violent crime control and law enforcement act, qui a eu pour conséquence en vingt ans d’augmenter le taux d’emprisonnement de 24 % et de réduire la criminalité de 40 %. « Partout dans le monde développé, la fermeté a payé face au crime. Seule désormais, une France-2014 à la justice toujours plus laxiste voit monter la marée criminelle. » Xavier Raufer. http://www.lenouveleconomiste.fr/verites-contre-verites-en-matiere-criminalite-25308/ Vous oubliez l'une des principales évolutions : l'immigration extra-européenne. Mais c'est un autre sujet. Au reste pour ceux qui aiment la ville de New-York mais qui sont encore enfermés dans le schéma hugolien suranné de la-misère-qui-provoque-le-crime, il sera utile de rappeler que cette ville a vu sa criminalité s'effondrer dans le même temps que la crise des subprimes multipliait le nombre de sans-abris. Un autre exemple est celui de l'Estonie laminée par une récession qui a fait monter le chômage à 19%, mais qui n'a pas empêché dans le même temps la criminalité de chuter brutalement.
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Avant que le coq ne chante.
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La répression est la première des préventions puisqu'elle vise à rendre le crime désavantageux. Les prisons françaises que les gardiens qualifient eux-mêmes de « prisons Club Med » (et qu'ils connaissent un peu plus intimement que les technocrates des ONG fumeuses), ces prisons que les délinquants considèrent comme une chance de se bodybuilder, comme une école du crime où faire des rencontres enrichissantes, sinon comme une madrassa où donner un sens politico-religieux à ses prochains crimes, ces prisons et les peines encourues ne rendent plus le délit suffisamment désavantageux. Les progressistes ont toujours eu quelques soucis avec le réel ; n'en déplaise, c'est la répression qui fait baisser le crime et la délinquance. En trente ans le nombre de crimes aux États-Unis a été divisé par 2 grâce à la multiplication par 3 du taux d'emprisonnement. Le crime explose là où les incarcérations ne le suivent pas, et la France emprisonne dix fois moins ses malfaiteurs que les États-Unis. Il est de fait que l'emprisonnement est corrélé négativement avec le crime. En Finlande la corrélation négative entre crimes commis et taux d’emprisonnement est parfaite. Une étude menée par le ministère de la Justice et rendue publique en mai 2011 montre qu'un homme condamné à une peine inférieure à 2 ans de prison récidivera deux fois plus qu’un homme condamné à une peine supérieure ou égale à 5 ans de prison. Pour couper court à la mauvaise foi :
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Première chose à énoncer avant de se lancer dans les statistiques : la criminalité réelle est trois fois supérieure aux chiffres officiels constatés par les services de police et de gendarmerie, selon une enquête de l'Insee et de l'Observatoire national de la délinquance en 2005. (Selon les enquêtes de victimisation, il y a chaque jour en France 13000 vols, 2200 agressions physiques, 200 viols.) Maintenant, il est tout-à-fait ridicule de scander comme un argument de progrès l'oscillation de la criminalité vers le bas depuis dix ans, celle-ci restant dérisoire vue sur le long terme : la criminalité est 20 fois plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a un siècle pour une population seulement 1,6 fois supérieure (la démographie ne justifie donc pas son explosion). S’écharper sur les oscillations infimes d'un taux de criminalité record (dont le flot prend sa source aux années 1960, les bagnes étaient fermés quinze ans plus tôt), c'est faire de l'enculage de mouche en plein vol. J'ajoute en dernier chiffre, pour les belles âmes sans cervelles qui se risquent encore à dénoncer la répression comme cause de l'échec, que le taux d'incarcération s'est multiplié seulement par 4 quand la criminalité se multipliait par 20...
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Proportionnellement à sa démographie, la Suède présente aujourd'hui un taux de criminalité trois fois plus élevé que celui de la France. Les nouvelles prisons norvégiennes affichent un confort à la limite de l'indécence. Ce ne sont plus des cellules mais des appartements de trois pièces avec écran plat, frigo, ordinateur, salle de bain et salle de sport personnelles. Les prisonniers ont à leur disposition un coach sportif, un studio d'enregistrement de musique, et il n'y a pas de barreaux aux fenêtres pour ne pas les traumatiser. Des conditions de vie plus luxueuses que celles de la plupart des gens modestes qui ont gardé le mauvais gout de vivre honnêtement. Anders Breivik purge sa peine de vacances dans l'une de ces "prisons modernes". http://www.slate.fr/grand-format/anders-breivik-prison-doree http://www.rtl.fr/actu/international/en-images-voici-la-cellule-de-prison-ou-anders-behring-breivik-va-passer-21-ans-7751860869
