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nolibar

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Tout ce qui a été posté par nolibar

  1. nolibar

    La psychanalyse

    Avant de vouloir réparer une machine même biologique, il faut tout d’abord en connaître le mécanisme, mais aussi le software qui l’anime pour en déterminer précisément les fonctions, afin de détecter les bugs et autres qui créaient les disfonctionnements constatés. Si l’Homme maîtrise assez bien le hardware, par contre pour le software, il avance, me semble-t-il, en plein brouillard. Mais peut-être que, pour ce faire, l’Homme est trop imbu de sa personne pour se voir tel qu’il est ; peut-être que son égo démesuré projette en lui une image grandement surfaite de sa réalité intrinsèque?
  2. nolibar

    La psychanalyse

    Bah ! Pour la Nature, il est bien évident qu’il lui est plus facile de créer, dans un premier temps, des organismes animés biologiques. Mais rien ne lui interdit par la suite, après cette première étape, de créer, justement grâce à ces premiers organismes biologiques, des organismes animés composites (métal +minéral et même un peu de biologique). Amusant ! Non ? C’est pourtant ce que tente de faire l’Homme actuellement. Il prépare, sans le savoir, pour un avenir plus ou moins proche, sa prochaine descendance. A moins, bien sûr, qu’il fasse la grande connerie qu’il ne fallait pas faire et disparaisse avant d’avoir accompli cette dernière mission. Rigolo, non ?
  3. nolibar

    La psychanalyse

    Vous voulez parler sans doute de pulsions de désir et de peur entre autres ? Ce sont des sortes d’algorithmes indispensables pour faire agir et réagir l’Homme et donc l’animer. Sans leurs actions, il ne serait qu’un objet inanimé. Les désirs ont pour rôle de lui indiquer les actions à accomplir pour bénéficier de la récompense appelée « plaisir » et l’amener ainsi à adopter les comportements nécessaires à sa survie comme : manger, dormir, se protéger des intempéries, procréer, etc. La peur à pour vocation, face à une situation jugée dangereuse, de faire en sorte qu’il se protège pour rester en vie. Etc. Un robot rendu autonome aurait, lui aussi, besoin d’algorithmes semblables : pour rechercher, par exemple, une prise électrique compatible lui permettant de recharger sa batterie. Ou bien encore lorsqu’un circuit de protection lui signale un disfonctionnement, dans ses circuits électriques, électroniques ou des problèmes mécaniques, pour l’amener à se rendre dans une station spécialisée pour se faire réparer ou lancer un appel au secours s’il est immobilisé, etc. On pourrait même envisager de l’équiper d’un système de défense pour le cas où il délecterait, à l’aide de l’un de ses algorithmes spécialisé, un comportement agressif à son égard allant d’un simple avertissement jusqu’à la destruction de l’agresseur. Ben oui, ce sont les robots humanoïdes ou pas qui remplaceront l’Homme dans le futur sur la Terre, car ils seront bien plus intelligents que lui, et que ce dernier aura eu la sottise de les doter d’un moi, peut-être, bien involontairement.
  4. nolibar

    La psychanalyse

    La parade nuptiale aux yeux de ses acteurs doit l’être tout autant. Le sensible vient de l’attrait qu’exerce sur lui (elle) sa (son) partenaire. Quant au mental, il est dans la volonté de le faire aussi bien que possible et, peut-être même, avec des variantes si minimes soit-elles. Imaginez un instant que l’on remplace les deux mains de l’Homme par deux autres pieds : pensez-vous qu’il se montrerait toujours aussi volubile dans la création et l’imagination d’objets de toutes sortes (voiture, avion, télé, ordinateur, gratte-ciel, etc.) ? C’est pourtant le sort (ou équivalent) qui est réservé aux autres espèces animales à part peut-être, à un moindre degré, le singe notre cousin lointain.
  5. nolibar

    La psychanalyse

    Ben pour moi l’Homme n’est qu’un organisme vivant animé, ce qui lui permet de puiser la nourriture nécessaire à son maintien en vie dans son environnement, mais aussi de se reproduire pour assurer la pérennité de son espèce. Tout le reste n’est que le produit d’un égo démesuré qui nous aveugle. " Putain merde, l'Appassionata c'est pas des croquettes en conserve !" Et certains oiseaux avec leurs parades nuptiales n’ont rien à nous envier.
  6. nolibar

    La psychanalyse

    Lorsque j’ai voulu satisfaire mon besoin de savoir sur ce qu’est l’Homme, j’ai recherché un objet avec lequel le comparer et j’ai choisi la machine pour les raisons suivantes : 1) Tout comme elle, il absorbe de l’énergie (qui dans son cas provient de la nourriture et pour comburant de l’oxygène qu’il extrait de l’air qu’il respire), 2) Tout comme elle, il transforme cette énergie absorbée en d’autres énergies (mécanique pour l’animation des différentes parties de son corps, électrochimique pour le fonctionnement de son système nerveux, etc.) 3) Tout comme celles plus sophistiquées, il possède un centre de contrôle et de pilotage (dans son cas, il est appelé cerveau dans lequel les neurones véhicules l’information tout comme le font les transistors des microprocesseurs des calculateur sophistiqués), 4) Tout comme celles plus sophistiquées, il est animé par des algorithmes de prises de décisions qui assurent un comportement (fonctionnement) en adéquation avec son environnement, etc. 5) Etc. J’ai fait simple, mais cela me parait suffisant dans le cas présent. J’en conclu donc que, l’Homme, jusqu’à preuve du contraire, n’est finalement qu’une machine biologique autonome (une sorte de robot très sophistiqué).
  7. nolibar

    La psychanalyse

    Nous ne sommes, peut-être, que des machines biologiques animées par l’inconscient avec ses instincts, pulsions, etc. et contrôlées par le conscient, grâce à nos sens et l’éducation reçue, pour adapter, autant que faire se peut, nos comportements primaires à notre environnement aussi bien intérieur qu’extérieur. Le rôle du conscient se limiterait donc à adapter les comportements de la machine biologique animale et donc de l’Homme à son environnement. Donc, pour tenter de modifier nos comportements primaires, il faut obligatoirement agir sur l’inconscient qui, face à des situations de danger mémorisées parce que déjà vécues par le passé, peut bloquer ou perturber sérieusement l’action du conscient. D’autre part, le conscient peut-être aussi débordé par les instincts, pulsions, désirs et autres se manifestant de façon trop violente pour qu’il puisse agir. Les comportements sont alors purement animalesques et donc sauvages et brutaux.
  8. nolibar

    La psychanalyse

    – “l’État n’a pas pour fin de transformer les hommes d’êtres raisonnables en animaux ou en automates, mais bien de faire en sorte que les citoyens développent en sécurité leur corps et leur esprit, fassent librement usage de leur raison, ne rivalisent point entre eux de haine, de fureur et de ruse, et ne se considèrent point d’un œil jaloux et injuste. La fin de l’État, c’est donc véritablement la liberté” Spinoza
  9. nolibar

    La psychanalyse

    Ce qui fait avancer l’Homme dans la vie, c’est, tout simplement, la recherche de plaisirs, toujours renouvelés dès leur assouvissement, sous peine de l’installation de la désagréable sensation d’ennui. D’où la perpétuelle fuite en avant à la recherche d’objets de désir qui par leur appropriation maintiendront la sensation de plaisir tant recherchée. C’est ainsi que notre Société de consommation nous mène par le bout du nez…
  10. nolibar

    La psychanalyse

    @Blaquière : « Le désir va prendre des tas de formes, selon des tas de nuances, mais le point de départ, sa genèse, sa cause première, voire "ses" causes premières, c'est ça que je veux connaitre, comprendre. » Le rôle des désirs, selon moi, lorsqu’on les assouvi, c’est, entre autres choses, la production de la sensation de plaisir dont la recherche est l’un des buts essentiels de l’animal et donc de l’Homme dans la vie.
  11. nolibar

    La psychanalyse

    Le désir est, selon moi, ce qui nous pousse à agir, c’est le moteur de l’action chez l’animal et donc chez l’Homme. Supprimez le désir chez l’animal et donc chez l’Homme et ils resteront figés sur place totalement inactifs. Malgré la faim, par exemple, qui les tenailleront, ils n’absorberont aucune nourriture et mourront de faim sur place, car le besoin de manger, toujours selon moi, doit-être suivi du désir de manger pour provoquer l’action de manger.
  12. nolibar

    La psychanalyse

    Par curiosité et pour expérimenter : achetez des oiseaux dans une oisellerie et ouvrez-leur la cage… Vous verrez bien ! Comme l’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, je préfère celle-ci : La psychanalyse, c’est aider les gens à prendre conscience de ce qu’ils sont. Ce que dit apparemment Lacan :
  13. nolibar

    La psychanalyse

    Les plus téméraires partiront les premiers et les autres, malgré la peur de l’inconnu, finiront timidement par suivre leur exemple poussés par la curiosité. Les plus peureux ne s’éloigneront guère de la cage et y retourneront peut-être à la recherche de sécurité les premiers temps puis, ayant pris goût à la liberté, n’y reviendront plus par la suite.
  14. nolibar

    La psychanalyse

    C’est oublier qu’un oiseau même né en cage possède des instincts, pulsions, etc. Il finira par prendre conscience en s’étirant et en développant ainsi ses ailes, qu’en animant celles-ci de haut en bas, il peut s’élever au-dessus du sol de sa cage. Il saura alors qu’il est fait pour voler haut dans les airs, et attendra impatiemment que l’on veuille bien ouvrir la porte de sa cage pour pouvoir enfin prendre son envol vers la liberté tant espérée.
  15. @Chapati , Je pense que l’intelligence vraie, est celle qui est capable de calquer la logique qui s’exprime au travers des phénomènes physicochimiques qui animent l’Univers et qui n’ont pas d’autres choix que d’agir. Comme tout ce qui existe dans l’Univers, nous sommes le produit de ces interactions physicochimiques. Tout le reste ce n’est, selon moi, que du blabla inutile ou presque…
  16. Il me semble que, pour comprendre la Nature, l’Homme, etc., il faut calquer, autant que faire se peut, la logique qui anime l’Univers et les règles et les lois qui le régissent. L’intelligence du « littéraire » n’est pas, me semble-t-il, la plus appropriée pour cela ; je lui préfère celle du logicien scientifique qui est, je pense, la plus apte pour ce faire… Un individu intelligent n’est-il pas sensé n’utiliser que des concepts dont-il a vérifié auparavant, que le degré de cohérence est acceptable au regard des avancées scientifiques ?
  17. La logique ne va-t-elle pas de pair avec l’intelligence ? Peut-on dire de quelqu’un qu’il est intelligent, si les éléments de son raisonnement ne sont articulés par la logique ?
  18. nolibar

    La psychanalyse

    « La psychanalyse » Selon moi, l’inconscient est le chef d’orchestre et le conscient se contente d’exécuter les ordres en adaptant les comportements imposés au contexte environnemental grâce à ses capacités cognitives (intelligence). Toujours selon moi, les problèmes comportementaux surviennent lorsque l’individu à vécu par le passé des situations très désagréables qui ont provoqué chez lui de l’angoisse, de la peur, etc. car elles sont mémorisées. Lorsque l’inconscient reconnait les prémisses d’une situation similaire, il déclenche, pour avertir du danger, une pulsion de peur et provoque ainsi un " mal-être " comportemental qui bloque l’action de l’individu. La psychanalyse a pour rôle, selon moi, d’aider l’individu à découvrir l’origine de ce " mal-être " afin de lui permettre de relativiser sur le réel danger encouru et ainsi d’atténuer ce " mal-être " à défaut de l’éliminer totalement.
  19. nolibar

    Cruauté de la vie

    « Cruauté de la vie » Bah ! La vie n’est ni bonne, ni cruelle. Elle est, tout simplement. Heureux est celui qui sait apprécier, à sa juste valeur, et savourer la chance inouïe qu’il a d’être né sur notre si belle Planète. A défaut de mieux, cela peut, bien souvent, suffire à son bonheur.
  20. Je me permets d’intervenir là, parce que j’ai une trop grande estime pour Einstein pour supporter que l’on interprète ses écrits pourtant limpide me semble-t-il : "Je ne crois pas au libre-arbitre. Les mots de Schopenhauer: « L'homme peut faire ce qu'il veut, mais il ne peut pas vouloir ce qu'il veut », m'accompagnent dans toutes les situations tout au long de ma vie, et me réconcilient avec les actions des autres, même si elles sont pénibles pour moi. Cette conscience d'absence de libre arbitre m'empêchera de me prendre moi-même ainsi que mes collègues trop au sérieux, et de perdre mon sang-froid". » C’est justement parce qu’il ne croit pas en la possession d’un Libre-arbitre qu’il supporte plus aisément la bêtise humaine qui le navre. « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. » « Albert Einstein »
  21. Le rôle de la Société devrait se résumer à mettre hors d’état de nuire l’individu le temps nécessaire pour remédier, si possible, à ses disfonctionnements, si non à l’interner à vie. Il me semble évident que, dans l’intérêt de l’individu déviant et même de la Société (coûts de l’internement, etc.), il serait souhaitable de trouver des solutions médicales efficaces et sûres voire chirurgicales si nécessaires selon sa dangerosité.
  22. Si, pour vous, obéir à des algorithmes inscrits dans notre code génétique, c’est la preuve que nous possédons un Libre-arbitre, pour moi pas. Si c’était le cas, il faudrait reconnaitre que tous les animaux sont détenteurs d’un Libre-arbitre. Ce que vous appelez choix par Libre-arbitre, j’appelle cela choix par notre intelligence adaptative qui se montre déjà insuffisante au regard de notre environnement technologique dangereux, et qui n’existe, elle, que, malheureusement, pour adapter nos programmes instinctifs, pulsionnels, etc. à notre environnement et rien que pour cela. Si l’Homme était capable de plus, il faudrait alors l’appeler un SURHOMME ou « SURANIMAL ». Ce qui serait totalement utopique au vue de l’intelligence qui émane du degré de rationalité et de pragmatisme dans l’organisation de sa Société.
  23. "comportements non conformes aux normes sociales"
  24. Oui ! Et c’est pour cela que les sadiques, les pédophiles, les cleptomanes, etc. récidivent ; c’est dans ce constat que je vois la preuve que la possession d’un Libre-arbitre ne peut-être qu’illusoire. Et lorsqu’ils ne récidivent pas, c’est simplement parce ils ont conscience qu’une sensation, d’un niveau bien plus élevé, désagréable voire très douloureuse viendrait annihiler la sensation de plaisir qu’ils obtiendraient à se laisser aller à leurs comportements déviants.
  25. Bah ! Vous parlez de sensations religieuses, et moi je parle, en bon petit soldat de la vie, de réalités de l’Homme, ou du moins je tente de le faire avec mon vocabulaire restreint.
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