Eventuellement

Et pourtant il y en a que ça gène, hdbcon.

Je suis d'accord qu'on puisse ne pas "être Charlie". Oui, on a le droit de ne pas adhérer à la ligne de conduite de Charlie Hebdo. Je réponds aux détracteurs de ce sujet : On peut ne pas être Charlie et pour autant dénoncer l'atrocité qui a été commise, apporter son soutien aux morts sans cautionner les messages politiques qui suivent C-H et qui s'en accaparent un trait de communication que l'on juge déplacé et hypocrite. Je suis d'accord qu'il puisse exister des gens qui sont Charlie et d'autres qui ne sont pas Charlie... tant que ces personnes ne prônent pas l'assassinat des libertés fondamentales.

Et un magnifique jeu de mots en prime, "draw" pouvant prendre le sens de "dégainer" en anglais, lorsqu'il s'agit d'un pistolet ou de toute autre arme sortie de son étui.

PS : Pour en revenir sur la minute de silence, il s'agit d'une question de respect que nous devons à chaque citoyen de France. Une question de morale élémentaire. C'est à l'école d'assurer un tel enseignement, s'il ne l'est pas par la famille des enfants (ce à quoi nous nous attendrions quand même !)

Bonjour Lucy, Le questionnement peut être légitime s'il ne remet pas en question la minute de silence mais en interroge la portée. On se sent évidemment moins proche d'inconnus que de son entourage, et venant de jeunes ados ayant probablement vécu une telle situation pour la première fois de leur vie, je comprendrais la question si elle était effectivement innocente. Seulement, si on lit la suite de l'article, il devient clair que certains élèves se trouvent dans une position de déni, où ils prolongent les propos de leurs parents en affirmant en filigrane que les journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo l'ont mérité. On ne peut plus parler de liberté d'expression, mais d'un comportement qui se trouve aux prémices d'une intolérance de plus en plus marquée, d'un communautarisme cinglant et d'une haine du paysage Occidental. Ces propos sont à condamner, et on doit sensibiliser aux élèves au contexte actuel dans lequel on vit. Malheureusement, il est impossible pour l'équipe enseignante ou aux organismes sociaux de se substituer aux proches de ces élèves si effectivement on leur a inculqué des valeurs qui vont à l'encontre de celles que porte la France...

En quoi pouvons-nous être responsables ? Explicite un peu. Je sens que là où nous pourrions être indirectement concernés par la radicalisation de ces individus, c'est qu'il y a eu en France un manque de suivi, peut-être jusqu'à présent une forme de laxisme sur les dérives de la petite délinquance. Il y a sans doute aussi une raison pour laquelle les nouveaux immigrés et certains Français se sentent socialement rejetés... L'indifférence fait plus de dégâts que nous pourrions le penser.

Toujours risqué. Ils ont un délai pendant lequel ils risquent d'exécuter l'otage en s'apercevant qu'ils ont été dupés.

Economie des moyens ne rime pas forcément avec minimum, c'est l'adéquation entre les moyens fournis et la proportion de la tâche à accomplir afin d'assurer l'efficacité de sa résolution

Lors d'opérations militaires, il existe aussi un principe d'économie des moyens : Afin de garantir le meilleur déroulement de la mission, il faut mobiliser une quantité optimale de troupes. Et il s'agit d'une décision tout à fait compréhensible selon moi, la neutralisation de ces deux individus est une affaire d'urgence extrême.

Ce sont eux qui garantissent ta sécurité au jour le jour, très souvent sans que tu ne t'en rendes compte. Un jour, en allant au lycée, j'ai vu une opération de police juste à côté de mon établissement. Un mec armé avait été arrêté en possession de drogue. Ce genre d'événements ne sont pas tout le temps visibles, mais font partie de ceux qui font que la France n'est pas une anarchie. Un peu de respect pour ces hommes et femmes qui risquent leur vie pour des individus qui préféreraient que la police meure.

Toi aussi, tu alimentes la polémique, avec cette prise de tête.

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/live-video/ Et effectivement, je ne comprends pas "vivacité"

Pour l'anecdote, pas seulement les militaires mais aussi les rugbymen, pour une raison qui m'échappe un peu.

La première chose qu'il ait trouvé à dire... Comme quand un mec te tabasse et tu lui fais "c'est bon, chef !" pour qu'il arrête de te faire du mal. Sauf que ces monstres ne connaissent pas la pitié. PS : @Sfc

Félicitations

Charlie n'est pas mort, Charlie survivra. Pensée à tous ces journalistes et dessinateurs qui ont eu le courage de poursuivre encore et toujours pour la défense de leurs idéaux.

Parfois, la barrière existe vraiment et il s'agit d'un frein à ce qu'on considère nous comme étant une avancée morale, culturelle ou technique. Certains pays arabes en sont la preuve, pas tant au niveau technologique, mais sur le plan d'une culture conservatrice et peu ouverte à une occidentalisation progressive (qu'on associe parfois à tort aux cultures "modernes"). Mais tu as raison d'insister sur la question du devoir de gérance sur ces pays, et de notre ethnocentrisme latent.

Je suis d'accord, avec des propos plus édulcorés ça l'aurait par contre mieux fait Pourquoi discuter sur la forme ? Parce que nul ne peut se prétendre éminemment plus juste qu'un autre. La critique est bonne, mais il faut comprendre que partir dans l'extrême opposé n'est pas une solution préférable. L'esprit du colon est un esprit humaniste. Même s'il a eu le tort de vouloir prendre de haut (et éventuellement d'esclavager), il part de l'intention de vouloir propager ce qui lui semble juste, auquel cas, l'éducation. Faut-il dénigrer l'éducation ?

Ca ne partait pas, au plus profond d'eux-même, d'une mauvaise intention. Il était à l'époque communément admis que les individus pouvaient être distingués par leur "race".

Bon, qui aura la plus grosse ?

Le violenter, comme cela se faisait il y a plus d'un demi-siècle, surtout dans les établissements privés. ahaha