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Tout ce qui a été posté par Marioons
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A mesure qu’il s’étend Ma peur s’amenuise Ma malchance s’étiole Mes doutes s’évanouissent. A mesure qu’il s’amplifie Mes rêves prennent forme. Me réjouir de ce qui est, sera et a été Aimer sans restriction Espérer sans limites Désirer sans peur : Là réside mon suprême pouvoir Là réside mon ultime antidote Là réside ma plus grande joie. Le monde appartient à ceux qui en sont amoureux.
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Oui, c'est vrai. Si ce n'est moins d'action, disons au moins, moins d'action désagréable et inefficace.
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Non tu as raison je ne pense pas, (ni ne pense avoir écrit), que l'intention suffit, du moins pas pour tout. La croyance en sa réalisation est importante, ainsi qu'un minimum d'action. Mais cette action, ces efforts, nécessitent à mon avis bien moins de prise de tête, de souffrance et de planification que ce que nous avons l'habitude d'envisager, lorsque l'état mental et émotionnel est adéquat. Lorsqu'on prend le temps de se poser régulièrement pour prendre davantage conscience de ce que l'on aime et de ce que l'on souhaite, au fond. Et surtout, de s'autoriser plus souvent à rêver, à repousser dans notre imaginaire ce qu'on croit être les limites du possible. Alors, paradoxalement (du moins en apparence), les actions se font plus rares mais plus efficaces, et il semble qu'elles viennent à nous comme des évidences plutôt qu'il faille lutter et réfléchir excessivement pour déterminer leur nature. C'est cela que j'ai voulu exprimer.
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Oui je pense aussi. Le lâcher prise concerne en même temps notre rapport à nous-même. Lâcher la croyance selon laquelle nous sommes imparfaits tels que nous sommes et devons par conséquent cacher ou travestir certains aspects de nous-même. A mesure que le masque perd paisiblement du terrain, notre surface de contact fertile avec le monde s'étend, et tout semble s'accélérer, devenir plus fluide, plus facile, plus évident.
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je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'établir de comparaisons ou de classement. Il peut se trouver potentiellement partout, et la science n'en n'est pas épargnée.
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On entend beaucoup parler de lâcher-prise. Simple effet de mode, ou cette injonction recèle au fond un véritable trésor ? Et avant tout, que signifie-t-elle ? Que lâcher ? Dans quelle mesure ? Quand ? Comment ? S'agit-il de lâcher nos désirs, demeurer dans une sorte de neutralité, de je m'en foutisme, de ça m'est-égalisme ? Ca ne me paraît pas pertinent ni souhaitable. Nous serions petit bateau de papier endormi se laissant porter au grès du courant. Est-ce renoncer au perfectionnement, sous prétexte que le perfectionnisme serait nuisible ? Nous serions alors petit bateau de papier résigné s'arrêtant devant le rocher sans même souhaiter le contourner. L'entéléchie est la "propension à chercher et à atteindre la perfection de l'âme, poussant à déployer son être dans toute l'étendue des possibles". En soi, cela me semble être une tendance naturelle et tout à fait saine. Seule l'obsession qu'on lui superposerait serait néfaste. Peut-être s'agit-il de d'abord concevoir clairement ce qui est du domaine de mon contrôle et ce qui ne l'est pas, ou peu. Qu'est-il possible, et qu'est-il souhaitable de contrôler ? Où et jusqu'à quel point est-il pertinent de concentrer mes efforts ? Troquer une attitude qui me coûte habituellement 80% d'efforts pour 20% d'efficacité, contre une autre qui me coûterais 20% d'efforts pour 80% d'efficacité, serait-ce envisageable ? Certainement. Pour moi, l'attitude juste serait alors de me concentrer sur la clarification de mes désirs. Une fois ceux-ci clairs et cohérents dans ma tête et mon coeur, l'intention est lancée, telle une flèche qui n'a plus besoin que d'être portée par le vent. L'intention, c'est la direction donnée à mon petit bateau. Puis, en lâchant mon besoin d'emprise sur le déroulement et la forme exacts des évènements, je laisse les choses s'agencer parfaitement d'elles-mêmes. Les vagues me portent sans effort vers les meilleures conditions adaptées à mes désirs. Et souvent bien plus géniales que ce que mon mental, limité, aurait pu imaginer par son système de planification étriqué. A l'inverse, ne semble-t-il pas que plus j'interviens mentalement, plus j'ai peur du mauvais déroulement, plus je doute de la réussite, plus ça foire ? Le petit bateau gigote en tous sens et finit par chavirer par sa seule force d'agitation. Certes en se crispant très fort, il peut parvenir à se redresser et finir par atteindre sa cible, ou pas loin, mais à quel prix... Lâcher-prise, c'est peut-être arrêter de me demander ce que je dois faire et comment, pour me demander ce que je veux être et vivre. Du devoir au vouloir, de l'apparence à la profondeur, de la peur à l'envie. Une fois les désirs éclaircis, ressentis profondément et dans la joie, le lâcher-prise viendrait comme permission donnée aux forces de la nature d'organiser au mieux les situations, sans plus besoin de mon contrôle excessif ni de mes efforts disproportionnés. La porte est ouverte, elle laisse entrer la découverte, la surprise et la magie. Le chemin devient alors aussi merveilleux que l'idée de son aboutissement. Lâcher prise, c'est rêver, puis faire enfin confiance à la vie. Lâcher prise, c'est réaliser et accepter que l'on est né avec une baguette magique à la main, et qu'elle se commande avec le coeur.
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Comme tu dis, il nous guette tous, et en premier lieu restons vigilants et honnêtes envers nos propres tendances...
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L’obscurantisme scientifique, c’est quand l’humilité, le bon sens et l’ouverture d’esprit quittent la science. C’est quand un système sensé avoir pour but initial la compréhension des lois de la nature s’enferme dans ses propres règles subjectives (mais autoproclamées « rationnelles ») et y enferme par la même occasion ceux qui ont appris à ne pas faire confiance ni même appel à leur capacité de réflexion personnelle. La science est alors érigée en ce qu’elle condamne le plus : une entité détenant la « vérité », dont l’autorité est prétendument supérieure à tout le reste. Elle devient un système religieux en dehors duquel tout système de réflexion est par avance irrecevable. Toute sortie de ce cadre restreint est décrédibilisée et rejetée. Elle baigne dans un paradoxe sans même sembler s’en apercevoir : alors même qu’elle reconnaît avoir pour but la « recherche » de compréhension des lois de la vie, être loin de les avoir tout à fait comprises, elle utilise pourtant bien des règles, déterminant la nature des expériences conduites et sensées mener à des « preuves » valables ou non valables. La validité, la pertinence de ce système de preuves seraient, on ne sait par quelle exception, indépendante des lois de la nature elles-mêmes ? Or si l’on n’a pas décrypté totalement ces lois, comment ne pas remettre en question le fondement même des critères de preuve ? Le fait d’utiliser des règles plus ou moins arbitraires pour avancer n’est pas un mal en soi, mais il s’agirait de ne pas oublier en cours de route qu’elles ne sont que toutes relatives, et certainement pas le seul système valable d’appréhension de la réalité. (Sans même parler des cas où cette omission est bien pratique pour assoir des « vérités » lucratives…)
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Effet Barnum ou effet "majorité de gens ressent ça", tout bêtement ? L'effet Barnum est-il à prendre uniquement comme une preuve que l'on est aisément manipulable lorsqu'on nous énonce des généralités, ou également à voir sous l'angle de la conséquence logique du fait qu'au fond nous avons tous les mêmes aspirations et mêmes problématiques, simplement à des degrés et détails différents ? Et à partir de là se poser des questions sur la nature de ces similitudes et comment les satisfaire, plutôt que sur les innombrables variations prises à part une par une. En gros chercher le lien plutôt que décortiquer les différences à l'infini... Ceci dit les deux sont peut-être nécessaires. Bon je dévie ^^.
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Mon chéri, je sais que tu es jeune et n'aspires qu'à t'amuser, aimer et découvrir, mais il va falloir que tu atterrisses et décides ce que tu veux faire de ta vie. Je m'y connais en terme de vie et pour cause : je suis de ce monde depuis plus longtemps que toi. Bon. Donc tu dois trouver ta "vocation", le truc tellement indispensable au monde et à ton bien être que tu es né pour l'exécuter robotiquement 40 heures par semaine pendant 40 ans sans rechigner (ce qui te laisse, si on enlève les heures de sommeil, les nécessités quotidiennes, les repas, le sport en salle, la télé, l'i-phone, les sorties, le sexe et l'éducation des drôles, à peu près moins d'une heure par semaine pour prendre du recul sur ta vie, heure que tu esquiveras la plupart du temps). Le tout entrecoupé de quelques crises et déprimes incompréhensibles, mais ne t'en fais pas, quelques dolipranes, somnifères, anxiolytiques ou antidépresseurs, voire s'il le faut une bonne petite psychanalyse qui n'en fini pas et te pompera autant ton pognon que ton semblant de bon sens restant, une cure thermale de 3 semaines remboursée par la sécu pour faire taire ce fichu mal de dos et en piste l'artiste ! Esclavage moderne ?! Mais enfin petit ingrat n'as tu pas honte de comparer tes conditions de vie avec ce qui était autrefois une réelle souffrance monstrueuse et imposée ? As-tu assez de culture pour juger ?! Il y a des gens qui se sont battus pour que tu jouisses de ton confort et des innombrables choix que l'on t'offres aujourd'hui sur un plateau d'argent et te donner ainsi la chance de te sentir pleinement vivant ! C'est comme ça que tu leur es reconnaissant ?! Et puis si tu n'es pas content et sais mieux que les autres, tu n'avais qu'à faire de la politique. Tu t'en es donné les moyens ? Trop occupé à gratter ta guitare, écrire des poèmes mielleux et rire bêtement avec tes copains oui... Allons ressaisis-toi, bois un coup, respire à fond, fais un coloriage anti-stress, fume un joint éventuellement allez je ne dirai rien, ou va voir une bonne comédie américaine mais cesse de tout remettre en question, tu es puéril. A croire que tu n'as pas réglé ton fantasme enfantin de toute-puissance. La vie c'est des renoncements. Regarde la mienne. Et si vraiment ça ne va pas, tu n'auras qu'à lire quelques bouquins de développement personnel ou exprimer tes doutes à un psy zélé et altruiste qui se chargera de te diagnostiquer un trouble mental et de t'expliquer que si tu n'arrives pas à trouver ton bonheur dans ce monde le problème vient avant tout de toi et puis qu'il faut accepter l'instant présent. Il te conseillera de te mettre au yoga, te donnera un gentil mode d'emploi pour changer, faire de gros efforts (si tu échoues ce sera par manque de volonté de ta part d'ailleurs) et enfin devenir un être humain valable et apte à donner l'illusion (aux autres et à lui-même) du bonheur. La boucle est bouclée, la cage refermée sans même que tu ne le réalises. Et après tout, est-ce si grave ? Il y a pire comme cage. Les coussins y sont nombreux et moelleux et on peut s'adosser tranquillement contre les barreaux qui sont rembourés à tel point qu'on ne les distingue plus. Et quand bien même tu te réveillerais parfois, et recommencerais avec tes crises de doutes et autres délires paranos, ne t'inquiète pas, on sera là, munis de nos bonnes intentions et de notre pragmatisme, pour s'empresser de te faire comprendre à quel point les alternatives à cette demi-vie ne sont qu'utopies d'idéalistes paumés et la liberté qu'illusoire.
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Ecoutez attentivement les conseils sortant de la bouche crispée d’un visage terni par la haine de soi et des autres : ils vous offrent de précieuses informations concernant ce qu’il ne faut pas suivre si vous voulez goûter à une vie pleine d’amour. Imprégnez-vous de la vision du monde d’une personne dont la façon d’être respire la fausseté et l’hypocrisie : elle vous offre la conscience de ce qu’il ne faut pas croire si vous voulez mener une existence authentique et transparente. Observez dans sa vie quotidienne et dans ses croyances une personne qui se prend au sérieux et semble porter le poids du monde sur ses épaules : vous avez là un parfait aperçu de ce dont vous devez vous éloigner si vous voulez vous offrir une vie pétillante et joyeuse.
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Avoir des rêves, des valeurs et des objectifs est probablement indispensable pour maintenir un élan vital, trouver du sens à notre vie et agir avec détermination. Nous avons au moins momentanément, besoin d'une direction, d'un but. Mais tout en visant cet horizon particulier, pouvons-nous parvenir à garder l'esprit suffisamment ouvert et attentif pour nous permettre de changer d'avis et de voie à tout moment, sans regret ni attachement excessif à "l'ancien" ? Nos objectifs et notre façon de les percevoir servent-ils notre liberté ou nous emprisonnent-ils ? Car nos rêves actuels sont basés sur nos croyances actuelles concernant ce qu'est le bonheur et ce qu'est sa source. Et rien ne garantie que ces croyances ne puissent être chamboulées à tout moment (sauf si nous gardons volontairement l'esprit fermé bien sûr, par peur de devoir démolir nos constructions). Il est certainement important de croire en quelque chose, d'entretenir un mythe qui nous convienne suffisamment pour nous motiver à avancer. Mais n'est-il pas tout aussi important de ne pas s'attacher à ce mythe, au risque d'endormir notre curiosité ? On ne sait jamais... Peut-être en existe-t-il un autre là juste à côté, encore plus simple et merveilleux...
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Un peu plus de méfiance... pour beaucoup plus de liberté ?
Marioons a posté un billet dans Marioons blog
Méfions-nous de ce qui n'a pas l'apparence flagrante d'un dogme mais qui, si l'on gratte un peu, s'avère en être un. Méfions-nous des dogmes pessimistes ou qui nourrissent une quelconque peur. (D'ailleurs, par "se méfier", j'entends rester vigilant c'est à dire à l'écoute de soi, et non pas vivre dans la paranoïa permanente...) Mais aussi, et ce sont peut-être les plus pernicieux car moins aisément décelables, des dogmes aux apparences de sauveurs, plus réjouissants mais mine de rien encore sombres, qui nous donnent l'impression par contraste de nous être libérés d'une croyance déprimante, de nous offrir une solution plus acceptable, mais qui ne font en réalité que nous enfermer dans une nouvelle croyance limitante et asservissante. En somme, dans une nouvelle cage un peu plus dorée mais dont nous ne percevons même pas les barreaux. Ne nous laissons pas dicter ce qu'il nous est permis ou non d'espérer. "Le plus grand danger qui nous guette n'est pas de viser un but trop élevé et de le manquer, mais plutôt de viser une cible trop modeste et de l'atteindre" (Michel Ange). Remettons sans relâche en question notre vision du monde, de l'humain, de nous-même, tant qu'elle ne nous laisse pas au fond du coeur et des tripes un sentiment profond et authentique de liberté, d'autonomie, d'amour-propre, de joie et d'apaisement. Ne nous laissons pas hypnotiser à bas bruit par ce qui n'a que l'apparence de la vérité. Ne laissons pas la vigueur, l'assurance, la répétition, ou l'apparent raisonnement implacable d'un discours quelconque nous impressionner et étouffer nos intuitions profondes. -
ohoho petit curieux va. je plaisante, je suis d'accord avec toi.
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L'empathie ou la vengeance
Marioons a commenté un(e) billet du blog de existence dans Athéisme constructif
Oui, je te rejoins dans tes réflexions. Et comme tu dis, la diversité existante fait que, s'il est peu probable de trouver une personne, un lieu, une méthode qui satisfasse tous nos besoins à jamais, ou même ne serait-ce que nos besoins du moment, ou même un seul de nos besoins dans son entier, et bien par le mouvement et en allant se frotter à cette diversité, il n'est pas utopique de penser que nos besoins peuvent être franchement satisfaits et s'élever petit à petit. -
bien vu Zera, je sentais bien qu'il m'en manquait (au moins) un essentiel !
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:D
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L'empathie ou la vengeance
Marioons a commenté un(e) billet du blog de existence dans Athéisme constructif
"Est-ce que je suis en train d'augmenter la chance qu'autrui entende mes besoins et que j'entende les siens ? " Je trouve que c'est une bonne question à se poser. Et après l'écoute mutuelle, indispensable, se demander "est-ce que je suis en train d'agir concrètement en faveur de la satisfaction de nos besoins ou non ?" Imaginons que le monde soit un corps dont nous sommes les cellules. Il paraît logique qu'en contribuant à la survie des autres cellules, j'augmente mes propres chances de survie (après tout, si je suis une cellule pulmonaire, je dépend du bon fonctionnement des cellules cardiaques, et vice et versa). De même, si je m'auto-boycotte ou boycotte les autres, je met en danger le corps entier et par conséquent moi-même. Etre auto-centré est nécessaire (la cellule a besoin d'une conscience claire de ses besoins, qui sont spécifiques), mais indissociable d'une vision globale du système (son action n'a aucun sens tant qu'elle n'est pas resituée dans son contexte = corps). -
Avec ou sans vergogne
Marioons a commenté un(e) billet du blog de existence dans Athéisme constructif
Le sentiment de culpabilité, accompagné de son sentiment d'insuffisance et de dette, nous asservit. Les actions en résultant pourront parfois avoir une apparence vertueuse, mais leur essence, la peur, n'en sera pas moins perpétuée à travers elles. L'action véritablement vertueuse est celle qui est guidée par l'élan d'un coeur libre et non par la fuite en avant d'un mental prisonnier. -
Dédramatise (la situation) Diversifie (tes points de vue et tes angles d'attaque) Dévoile (tes émotions) Diffuse (la connaissance) Donne (tout l'amour que tu peux)
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Je ne sais pas, tu dois dire vrai, j'ai moins de recul que toi sur mes textes !
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:) oui moi aussi, ça rend la vie plus "disco" :smile2:
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Si tout est dans tout Si l'univers est holographique Je suis dans l'univers, et il est en moi. Je suis donc une boule à facettes Capable d'exprimer le pire comme le meilleur Et toutes les nuances possibles. Si je reconnais la présence de toutes ces tendances en moi Si je comprends qu'une polarité ne peut exister sans son opposé Alors je cesse de maintenir un voile sur une partie de ces facettes parce que je les juge inacceptables ou inaccessibles, Et j'enlace les anges, les démons, et tous les personnages divers et variés qui vivent en moi. Je peux enfin sortir de la lutte, du contrôle, de l'inauthenticité, et retrouver mon unité. Je peux enfin éprouver une réelle compassion, envers moi-même et envers l'humanité en chacun. Je peux enfin m'unir au reste du monde. Puis-je être véritablement courageuse si j'ai n'ai reconnu et accepté la lâcheté en moi ? Puis-je être véritablement aimante si je n'ai reconnu et accepté la haine en moi, et en l'autre ? C'est par ce travail d'intégration que je pourrai exprimer mes plus belles qualités par réel choix, et non en réaction (face à la peur de mes tendances négatives ou de celles des autres). Malgré tout, je peux avoir peur que la vie ne me laisse pas le choix, et m'impose l'expression de tel ou tel aspect, malgré moi. Si je crois cela, je me vois comme victime, je regarde la vie à travers le brouillard épais de l'ego. L'ego qui est en fait ignorance, et craint la connaissance (logique, puisqu'elle constitue la seule force capable de le détruire). L'ego qui me coupe de l'espoir, se croit séparé du monde, s'imagine qu'il a des qualités et défauts qui lui sont propres, que son bonheur ne dépend pas de lui, qu'il est ballotté par les hasards de la vie et doit donc s'armer jusqu'aux dents et se crisper pour survivre. L'ego qui me coupe de ma véritable nature, puissante, créatrice et multiple. Accueillons à bras ouverts ce que nous croyons être nos pires défauts, accueillons nos peurs, toutes les émotions désagréables qui en découlent, et découvrons que ce ne sont là que des aspects de nous-même qui nous ont servi, même maladroitement, à survivre jusqu'à présent dans un monde dominé par l'attachement à l'ego. Reconnaissons leur existence et leur utilité, pour mieux nous en libérer. Réchauffons cette carapace par notre compassion, et découvrons toute la lumière qu'elle cachait. Alors, cette lumière dévoilée réchauffera à son tour la carapace de ceux qui viendront s'y frotter, les aidant, en miroir, à s'en libérer.
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Ta réflexion sur l'indifférence pire que la haine m'interpelle. Ca parle de conscience. Ce qui n'est pas à la lumière de la conscience est comme figé, mort, donc source de destruction insidieuse.(En psychanalyse par exemple, l'inconscient est vu comme potentiellement destructeur parce que refoulé, laissé dans l'ombre. En énergétique, on dit que l'énergie va où l'attention va, les kinés prônent "le mouvement c'est la vie"... etc). Donc, il vaudrait toujours "mieux" que quelque chose soit éclairé, "réchauffé", "revitalisé" par la conscience, quitte à ce que cet éclairage soit assorti d'une émotion destructrice comme la haine ? Il est vrai qu'on dit que les enfants (et les grands enfants...) préfèrent obtenir des "strokes (reconnaissance) négatifs" que pas de strokes du tout, le dernier étant apparemment plus destructeur. Mais ils sont encore en lutte pour la survie. Peut-être devenir adulte est-ce aussi apprendre à nourrir une attention suffisante envers soi-même qui fait que l'indifférence d'autrui ne nous sera plus fatale... Passer de survivre à vivre, du sommeil à l'éveil, du morbide au sain, serait en fait un processus de transformation de l'inconscient en conscient ? Mais la conscience suffit-elle ? Etre conscient d'un phénomène, est-ce le comprendre et l'accepter ? Peut-on aimer véritablement quelque chose qu'on ne comprend pas, ou du moins dont-on ne reconnaît pas l'utilité ? Ou l'inverse : est-on véritablement conscient lorsqu'on ne comprend pas, lorsqu'on se contente de constater ? Dans le mot "conscience", y a-t-il les mots "connaissance" et "compréhension" ? Désolée c'est flou, besoin d'écrire tel que ça me vient.