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Oui, ce qu'on appelle le mal ( à tort) quand on désigne la cruauté. L'animal peut -être cruel, il s'agit de cruauté "naturelle". L'homme lui est porteur de cette cruauté "naturelle" mais a cette particularité d'être soumis à la Loi de son espèce qui reprime cette cruauté. Son rapport à la Loi fera que son attitude transformera ces pulsions cruelles et "mauvaises" soit en passant à l'acte, soit en les refoulant, soit en les sublimant ( ex le sport), soit en jouant avec les lois ( perversité), jeu qui consiste à être cruel sans se faire attraper par la patrouille, en quelque sorte.

Parlons responsabilité. Faire une loi qui ne prevoit pas les cas de figure où ies gens ne font pas preuve de bon sens revient à aller vers des problèmes. Rentrer chez soi tout de suite, quelle distance sans voiture refrigerée? Qui est responsable cas d'empoisonnement? Le restaurateur ou l'imprudent?

Et la chaîne du froid dans tout ça? Si un imprudent laisse trainer un peu trop au soleil son doggy bag plein de moules mayo, ça sera la faute au restaurateur s'il s'empoisonne?

Si c'est pas des problèmes de pays riches tout ça...

C'est pas bête ça.

On dit pas javeliser, on dit j'ai lu...

Ouais, sauf que la préoccupation première d'un végane n'est pas l'écologie, ce que tu as l'air de confondre allègrement. Que le véganisme ait un effet bénefique au niveau écologique est un benefice secondaire. Ce qui importe à un végane ( je ne parle pas de la furieuse anti-boucher) est la condition animale, l'anti-spècisme et la lutte contre la souffrance que l'on pourrait epargner à tant d'êtres sensibles, à condition de simplement faire le choix de vivre un peu differement.

Évidemment, l'impact zéro n'existe pas. Mais, les amoureux de la viande et les omnivores tiennent la tête du podium avec respectivement une empreinte carbone de 3,3 et 2,5 tonnes de CO2 par an. Pour les premiers, environ 60% de l'empreinte carbone est liée à des produits d'origine animale (bœuf, mouton, poulet, poisson, porc et produits laitiers). En comparaison, les végans émettent moitié moins de dioxyde de carbone et les émissions sont principalement liées à l'agriculture. Pour les "No-Beefs", la réduction d'émission de CO2 est principalement due à l'exclusion du bœuf de l'alimentation. La différence entre les résultats du groupe végétarien avec ce dernier s'explique tout simplement par l'élimination de produits laitiers de l'alimentation. Les chercheurs notent que pour chaque régime alimentaire il existe une constante 1550 kcal d'apports énergétiques qui provient des mêmes produits (céréales, fruits, légumes). Et la consommation de ces produits est à l'origine de l'émission de 0,7 tonnes de CO2 par an. La différence entre chaque groupe provient tout simplement des autres aliments consommés. En d'autres termes, plus vous consommez de produits d'origine animale pour votre empreinte carbone est élevée.

Point de vue d'un zombie? ARGHhhhhhhh...(clac-clac)...GRRrrrrrrrrrrr...(clac-clac)... GRRRouuuuuiiiikkk...

Pour expliquer la "chose d'absolument mauvais". Cette chose est de l'ordre d'une pulsion primitive qui n'est pas "toute" mauvaise puisqu'elle permet la survie, l'auto-conservation, et se met parfois à la disposition de la pulsion de vie. Par contre, quand à l'inverse elle se met du côté de la pulsion de mort elle devient ce qu'on appelle le mal. Que l'on retrouve cette "chose" chez les animaux n'est pas etonnant, puisqu'elle etait en l'humain bien avant que sa conscience n'évolue vers ce qu'elle est aujourd'hui, quand il n'était encore qu'un animal pourrait-on dire.

Perso, j'aime le principe de jeux gagnants/gagnants. C'est à dire des jeux sans perdants. A quoi bon la competition? Un bon like ferait l'affaire, non?

C'est justement le refoulement de ce "quelque chose d'absolument mauvais", au fin de l'ignorer comme s'il n'existait pas, qui nous fait vivre dans l'illusion collective et individuelle que nous sommes superieurs aux animaux. Rajoutons le fait que ça serait beaucoup plus difficile moralement de faire subir aux animaux ce que l'on leur fait subir si on les consideraient comme des frères. Ceci dit oui, le" quelque chose d'absolument mauvais" se trouve aussi en l'animal, y-a pas de raisons. Pour ma part l'explication est simple et relève de la lutte entre pulsion de mort et pulsion de vie.

La seule difference est le langage que l'humain a devellopé beaucoup plus que d'autres animaux, et en même temps que son imaginaire. Pour le reste, nous sommes des animaux.

Là ça me va...

Fais gaffe, c'est quand on devient vieux qu'on devient sage il parait...

Ben non, justement, c'est pas un végane ça, c'est un abruti. Ce n'est pas un integriste, c'est quelqu'un qui ne comprend même pas la cause pour laquelle il croit militer, c'est tout simplement un crétin comme on en trouve dans n'importe quelle catégorie de gens. Mais bien sûr l'occasion est trop bonne pour discrediter ceux qui sont réellement et résolument contre la souffrance et la mort de tout être vivant, bouchers et viandards inclus.

Ca veut dire quoi végétarien intégriste? " J'entends souvent mon entourage dire au sujet des vegans qu'il faut être "modéré" "tolérant" et ne pas être "radical" et se transformer en "intégriste". Je vous rappelle qu'on parle pas d'un régime alimentaire du type régime sans sucre ou sans gluten, faut sortir des phrases toutes faites "il faut manger de tout avec modération". On parle pas d'aliments là , on parle de victimes, les animaux ! Alors dites-moi en quoi être modéré face à l'injustice est une preuve d'ouverture d'esprit? Comme si être radical et ferme face aux injustices était une folie, êtes-vous modéré pour le racisme, le sexisme, la pédophilie ou l'homophobie? Est-ce que vous vous dites je suis contre la violence conjugale mais après tout un ptit coup de poing dans la figure de ma femme de temps en temps ça ne fait pas de mal non plus? Eh bien c'est pareil pour les vegans on est pas à moitié contre le meurtre ou le viol on est radical c'est à dire pas de tolérance pour le meurtre ou le viol, pas de trêve de noël , pas de je suis contre le viol mais pendant les jours fériés ou l'année bissextile ça passe. "

C'est hélas pas humain non. Il faut se forcer un peu pour ne pas tomber dans la bêtise qui consiste à considerer l'autre pas comme nous comme un tout indifferencié. Padamalgam, oui, ça me va bien ça comme concept, mais on en est très loin collectivement. Ceux que tu as rencontré, donc pas tous alors? On va peut-être tomber d'accords. Sinon relis toi plus haut et verifie par toi même ce que tu as ecris, enfin, fais comme tu veux remarque...

Et quand il est au bistro? C'est laquelle qui se devoue pour aller le chercher? Ca doit poser des problèmes pratiques quand même...

Proverbe: Si tu ne veux pas qu’on te monte sur le dos, arrête de faire l’âne.

Y va nous tourner cathare le pape?

On va leur envoyer le porte avion Charles de Gaule, ils feront moins les malins. Ah merde, il est en revision chez speedy...

Je comprend que de me lire te gêne, c’est normal, je ne dis pas grand chose d’autre que ce qu’on aime pas entendre quand on est déjà aux prise avec la dissonance cognitive bien connue, j’aime les animaux/ je mange les animaux. Par contre, bizarrement, quand je te lis....rien,nada, j’m’en tape...

Ben oui, la connerie etant universelle, y-a pas de raison d'en trouver plus dans une categorie que dans d'autres. Fourniret mangeait probablement de la viande, ça ne rend pas les amateurs de steak monstrueux. Mais bon, c'est dans l'air du temps. Comme quand on parle d'un ancien militaire, ( sous-entendu élevé à l'ecole du crime qui rend les gens mechants), en parlant d'un tueur qui a été foutu dehors de l'armée aprés un court passage. C'est plus de l'information, c'est de l'informatation...