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Et pourtant, c'était des wagons à bestiaux et non des wagons de voyageurs qui servaient pour la sinistre logistique. “Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l’ignorance, l’indifférence, la cruauté, qui d’ailleurs ne s’exercent si souvent contre l’homme que parce qu’elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons-nous, s’il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu’il y aurait moins d’enfants martyrs s’il y avait moins d’animaux torturés, moins de wagons plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures, si nous n’avions pris l’habitude des fourgons où les bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en attendant l’abattoir”. Marguerite Yourcenar.

Parce-que comparer la souffrance d'un mammifère doté d'un système nerveux avec celle d'une endive c'est pas idiot? Donne un couteau à la majorité d'entre nous et mets les dans un jardin avec des vaches et des salades. On verra quel pourcentage attaquera au couteau spontanément les vaches, tant qu'il lui restera autre chose a manger.Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'idée que si les abattoirs avaient des cloisons transparentes , ou que s'il fallait que chacun tue lui même son veau tout le monde serait végétarien. Non, pas tout le monde, car il y aurait encore une part de gens refusant de voir, ou pire. Mais je suis d'accord sur le fait que la grande majorité ne pourrait plus manger inconsciemment de la viande, voire ne pourrait plus tout court.

Je parle pour moi, mais non, car la viande morte devient une vraie aversion. Ne pensez pas qu'il faille faire des efforts pour s'en passer. C'est plus de l'ordre d'un dégout profond.

Perso, je ne parlerais pas de gentils et de méchants,ni de bien ou de mal. Ceci dit, autant je me sens de partir avec un couteau trancher une salade sauvagement dans un jardin, autant aller égorger un agneau me poserait un problème. Alors oui, se nourrir suppose de detruire de la vie, mais on peut choisir de choisir alors des vies qui soient le moins sensibles et le moins succeptible de ressentir la souffrance . Chez Pythagore on disait que l'on pouvait manger tout ce qui n'avait pas d'yeux, eh oui , deja à son époque on reflechissait à ces questions....

Je t'invite à lire cet article que j'ai posté plus haut sur les ressorts psychologiques en jeu : https://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=215

Oui,tout à fait, je dirais même de refoulement. Mais c'est toujours interessant à observer, :).

Meilleure moralité? Ou est-ce que j'aurais pretendu ça? J'ai parlé de conscience de chacun par rapport à la réalité de la condition animale, mais jamais je n'ai porté un jugement moral.

Ah ben si les medecins le disent alors, c'est que c'est vrai n'est-ce pas? ( Ouf, j'ai des potes médecins et végans)... Ma santé ou la santé des vegetariens ne sont pas le sujet principal, mais plutôt le resultat d'un choix que ces personnes font. Et s'ils font ce choix la plupart du temps, ce n'est certainement pas pour des considerations egoïstes . S'ils se trouvent à la sortie en meilleure forme c'est un bénéfice secondaire, mais à l'origine ce qui pousse quelqu'un à devenir vegetarien n'est le plus souvent rien d'autre que de la compassion envers les animaux. Alors ce n'est pas facile, ça demande de supporter et de depasser ce que l'on voit ici, le discours courant, l'agressivité,les accusations, le mépris, les moqueries, etc...

Perso je ne vante pas les bienfaits du vegetarisme sur la santé. Enfin si, sur la santé des animaux, à la rigueur. Mais ces mensonges sur les carences sont plus grossières, et de loin, que les arguments égoîstes des effets sur sa petite santé du type qui serait assez bête pour devenir végétarien uniquement pour vivre plus vieux. On peut renoncer tout ou partie à la consommation de viande sans se priver de toute source d'alimentation animale, oeufs bios, fruits de mer, un peu de laitages et avoir une alimentation saine et equilibrée sans faire souffrir et massacrer des êtres sensibles. Maintenant, de fil en aiguille, et je parle par experience, c'est la porte ouverte à petit à petit, en constatant qu'on est mieux dans ses baskets moralement et physiquement, qu'on peut tendre au veganisme, c'est à dire à se passer de toute source d'alimentation d'origine animale sans risquer pour sa santé.

Etre conforme aux conclusions générales ou être? That is the question...

La question philosophique de la condition animale n'est pas de savoir si on exploite et qu'on tue les animaux "gentiment" ou pas. L'homme est-il par nature un carnivore et à t-il besoin vital de se nourrir de chair? Certains ici l'affirment, et d'autres savent que non. Ceux qui sont sortis des ornières d'idées reçus sur le sujet savent combien il est difficile d'arriver à jongler socialement sans passer pour des anormaux illuminés lorsqu'ils decident de ne plus suivre la masse, non pas par esprit de contradiction ou par mode, mais par une prise de conscience de la souffrance infligée à des êtres sensibles. Emile Zola disait: "La cause des animaux passe avant le soucis de me ridiculiser". Il avait bien raison Mimile...

Tout à fait. Les gens sont conditionnés à penser qu'il est quasi mortel de ne pas consommer de viande ou de laitages ce qui est completement faux, mais qui n'est pas neutre au niveau enjeux economiques. . http://www.dur-a-avaler.com/les-plus-grands-mensonges-sur-les-produits-laitiers-12/

L'idée est donc de fournir un travail à celui qui est au chômdu c'est ça? Fallait juste y penser...

C'est marrant cette idée qu'il faille s'appuyer sur des études et des chiffres plutôt que de s'interroger et faire soi-même ses experiences. Si tu es bien dans ta peau et dans ton corps en adoptant tel ou tel régime tu es capable de le constater par toi-même non? C'est le début d'un chemin qui mène en toute logique à se demander de quel droit l'être humain s'autorise et se déclare proprietaire, et peut donc utiliser à loisir tout ce qui est disponible, vivant ou pas, sur cette planète. Le roi de la création, le boss, qui, rendons à César ce qui est à César, est plus malin et ingénieux que la plupart des êtres vivants. Sans compter son aptitude unique à scier la branche sur laquelle il est assis...

C'est si mignon un petit veau... Bon appetit et bonne soirée:

« Mettez un enfant dans un berceau avec une pomme et un lapin. S'il mange le lapin et joue avec la pomme, je vous achète une voiture neuve ! » de Harvey Diamond

Perso je broute dans mon coin sans attaquer personne, chacun fait comme il veut et avec sa conscience comme je l'ai deja dit. Je prends le mépris que sucite le fait que je sois végétalien pour ce que c'est, en ayant longement réfléchis à ce que c'est. Ma conclusion est que comme dans beaucoup d'autres domaines il est inutile et pretentieux de tenter d'imposer un point de vue. C'est donc plutôt par amusement que j'interviens dans ce sujet en connaissant par avance les arguments qui vont être déployés de part et d'autre. Ca a au moins, pour certains l'avantage de faire réfléchir à une réalité toute simple. Quelle est notre niveau de conscience de ce que l'on avale tous les jours. Faire les choses en conscience est une possibilité que nous avons, c'est ce qui nous rend differends des animaux. Encore faut-il penser par soi-même et là encore cesser d'avaler n'importe quoi,cesser de faire les choses parce-que "ça se fait", ou parce-qu' "On" me dit que c'est comme ça et pas autrement...

https://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=215

C'est quoi traité corrctement? Amené à l'abattoir par son gentil proprietaire et bichonné jusqu'au couteau? Se déculpabiliser en croyant qu'on peut eviter la souffrance, le stress et la peur de l'animal est pratique, mais la réalité est tout autre. Citation: Sommes-nous mieux lotis ? Pas vraiment, à lire le Dictionnaire horrifié de la souffrance animale de la journaliste Alexandrine Civard-Racinais. Selon un rapport de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) de 2009, 97 % des carcasses de gros bovins présentent des meurtrissures provoquées par des bâtons, preuves qu’ils ont été frappés avant d’être tués. Conclusion de l’auteure : « Dans l’élevage et l’abattage industriels, en dépit de quelques avancées, impossible d’assurer le bien-être des animaux. » Dans ce domaine, indiscutablement, nous sommes inhumains.

L'absence de clarté pour le consommateur? C'est pas de la faute du consommateur alors? Pas mal pour se déculpabiliser, ce grand autre qui nous cache des choses. Si tu veux savoir ce qui se passe pendant le transport et dans les abattoirs demande à Google, tu sauras...

Plutôt que d'éthique je parlerais de conscience. C'est lorsque l'on prend conscience de ce que l'on fait lorsque l'on consomme de la viande animale morte que ça devient ou pas acceptable pour soi. Les vérités des uns et des autres etant toujours relatives, c'est à chacun de faire avec sa conscience. Ce qui suppose que la question arrive deja à la conscience... Ce qui est certain c'est que la consommation de viande et l'elevage intensif tel que nous le connaisons aujourd'hui ne pourront pas continuer. Pour les inconditionnels de viande, on vous remplacera ça par des insectes, tout est deja prevu, pas d'inquiètudes...

Ce petit ruisseau, un tapis de jonquilles, dessous gît l'hiver.

Tant que l'on cherchera des explications conscientes à des choses qui sont de l'ordre du pulsionnel, donc inconscientes, on ne trouvera que des explications non satisfaisantes. Le suicide n'est pas forcement explicable en terme de causes et d'effets, de volonté ou de raison.

Y-a pas pire croyant que celui qui croit qu'il ne croit en rien.