-
Compteur de contenus
6 305 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
6
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par ping
-
Puisque nous percevons la réalité à travers notre imaginaire, et que nous croyons que ce que nous percevons est le réel , nous sommes forcés de croire en l'image que nous nous faisons de la réalité. Donc oui, nous sommes tous croyants en la réalité que nous nous fabriquons. Fastoche non?
-
Dieu fit une apparition en pleine lumière, et c'est là que les athées niant s'eteignirent,
-
Je n'ai pas pretendu que l'athéisme serait une forme de scientisme. J'ai seulement dit que s'il est très facile de decider de ne pas croire, pour des raisons aussi objectives qu'elles soient, il est quasiment impossible de se debarasser par là même du besoin religieux à l'oeuvre dans l'esprit de l'être humain depuis la nuit des temps. Ce sont les objets de croyance qui changent, pas le besoin de croire.
-
Chacun choisit un chemin et une monture pour gravir la montagne de la vie. Bien malin celui qui se persuade que seul son chemin et sa monture sont les seuls bons choix pour y arriver.
-
Respecter les croyances des uns et des autres ça serait deja un bon début non? En incluant dans les croyances les non-croyances qui sont, elles aussi, des formes de croyances. Ce n'est pas parce-que l'on remplace l'objet Dieu par l'objet Science, ou par n'importe quel autre objet que l'on s'est debarassé du besoin ancestral de religion.
-
-
Chanson dans le sang Il y a de grandes flaques de sang sur le monde où s'en va-t-il tout ce sang répandu Est-ce la terre qui le boit et qui se saoule drôle de saoulographie alors si sage... si monotone... Non la terre ne se saoule pas la terre ne tourne pas de travers elle pousse régulièrement sa petite voiture ses quatre saisons la pluie... la neige... le grêle... le beau temps... jamais elle n'est ivre c'est à peine si elle se permet de temps en temps un malheureux petit volcan Elle tourne la terre elle tourne avec ses arbres... ses jardins... ses maisons... elle tourne avec ses grandes flaques de sang et toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent... Elle elle s'en fout la terre elle tourne et toutes les choses vivantes se mettent à hurler elle s'en fout elle tourne elle n'arrête pas de tourner et le sang n'arrête pas de couler... Où s'en va-t-il tout ce sang répandu le sang des meurtres... le sang des guerres... le sang de la misère... et le sang des hommes torturés dans les prisons... le sang des enfants torturés tranquillement par leur papa et leur maman... et le sang des hommes qui saignent de la tête dans les cabanons... et le sang du couvreur quand le couvreur glisse et tombe du toit La guerre déclarée j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai étranglé. Le Ministre de la guerre : Je poursuis. Un hôpital détruit : dix, cent - et je suis modeste - peuvent être reconstruits Et, le projet adopté à l'unanimité, la nuit est tombée, l'hôpital a sauté avec aux alentours quelques bribes du quartier. Le jour se lève sur la ville où le rire s'amenuise, se dissipe et disparaît. Tout redevient sérieux. La vie, comme la Bourse, reprend son cours et la mobilisation générale se poursuit de façon normale. Et le sang qui arrive et qui coule à grands flots avec le nouveau-né... avec l'enfant nouveau... la mère qui crie... l'enfant pleure... le sang coule... la terre tourne la terre n'arrête pas de tourner le sang n'arrête pas de couler Où s'en va-t-il tout ce sang répandu le sang des matraqués... des humiliés... des suicidés... des fusillés... des condamnés... et le sang de ceux qui meurent comme ça... par accident. Dans la rue passe un vivant avec tout son sang dedans soudain le voilà mort et tout son sang est dehors et les autres vivants font disparaître le sang ils emportent le corps mais il est têtu le sang et là où était le mort beaucoup plus tard tout noir un peu de sang s'étale encore... sang coagulé rouille de la vie rouille des corps sang caillé comme le lait comme le lait quand il tourne quand il tourne comme la terre comme la terre qui tourne avec son lait... avec ses vaches... avec ses vivants... avec ses morts... la terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons... la terre qui tourne avec les mariages... les enterrements... les coquillages... les régiments... la terre qui tourne et qui tourne et qui tourne avec ses grands ruisseaux de sang. Jacques Prevert.
-
Mefies toi des apparences: http://www.nokenny.com/petter-solberg-se-deguise-en-papi-pour-pieger-ses-passagers.html
-
Sinon la scène du dentiste nazi dans "Marathon man" fait mal aux dents rien qu'à la voir, :smile2:
-
Le temps ne fait rien à l'affaire... Occupation saine ou pas c'est à chacun de tenter d'y repondre pour soi. Que vient combler comme besoin cette activité? Quel desir? Quel rôle viens-je jouer ici? A qui est-ce que je m'adresse en ecrivant ici? Etc...
-
Le fait est que, argent ou pas, nos sociétés se sont devellopées sur un principe assez simple. Pour que je gagne il faut necessairement que ça soit au detriment d'un perdant. L'idée même de competition, (école, sport, entreprise, etc... ) s'impose comme une sorte de seule voie possible. Hors, il existe evidemment une autre voie, le win-win, le jeu gagnant-gagnant. Mais qui pour en faire la promotion? Pas grand monde, à part peut-être par ci par là des gens qui oeuvre à petite echelle. On ne sait jamais, les grand voyages commençant toujours par un petit pas, peut-être qu'un jour, qui sait?
-
Bourreau, tueur aux abattoirs, soldat "ennemi bien sûr puisque ce sont eux les méchants", chasseur de baleines...etc. Je ne sais pas si ce sont des sous-metiers, mais des metiers de m...e ça c'est sûr.
-
La vraie liberté, ne rien devoir à personne. L'oiseau en cage a des graines gratuites et de l'eau à profusion. L'oiseau sauvage a le ciel et la possibilité de chercher où il le veut sa nourriture.
-
Beaucoup pensent que l'argent est une perversion. Autant accuser un marteau d'être violent ou un couteau d'être dangereux. Seul l'homme est responsable de l'usage qu'il fait des outils à sa disposition. Si le système est pourri, la faute ne reside pas dans le fait qu'il y ait un système d'echange plutôt qu'un autre. la faute reside dans les diverses perversion dont l'homme est capable, en plus d'être très doué....
-
Finalement, ça serait pas le definition du paradis promis par les religions? Tout gratuit, à profusion... Eh bé, ça risque d'être long...surtout vers la fin, :smile2:
-
Cette plue-value qui echappe à tout le monde...
-
Je crains que les concepts lacaniens soient un peu ennuyeux à develloper sur un forum, :smile2: Entends le grand Autre dont je parle plus haut comme une entité quelle qu'elle soit qui permettrait à tout le monde de disposer de tout gratuitement, et non pas le grand Autre de la psychanalyse. Quand au desir et son obscur objet, ce que l'on peut en dire sans trop se tromper, c'est que son moteur etant le manque il est facile d'imaginer le manque du manque, si par malheur on venait à le combler. La gratuité facteur d'aliènation oui. Si tu n'as rien à desirer puisque tout t'es donné, où trouvera tu le desir de travailler, d'etudier, et même celui de te lever la matin puisque le dejeuner au lit pourrait t'être livré gratos? :smile2:
-
L'argent peut se comparer à n'importe qu'elle énergie. L'energie n'est ni bonne ni mauvaise en soi, c'est la manière de l'utiliser et ce à quoi on l'utilise qui en fera une energie bénefique ou destructrice.
-
Du tout. Je ne crois rien de tout ça, j'essaie juste de repondre à la question d'un monde où tout serait gratuit et je ne peut pas me le representer autrement qu'un monde d'individus aliènés et dependants d'un grand fournisseur de gratuit. S'il s'agit de remplacer l'argent par un autre système, troc ou autre, on est plus dans le gratuit, me semble t-il...
-
De la liberté de desirer. Tu peux aujourd'hui choisir et te donner les moyens ou pas d'obtenir ce que tu désires, en te cognant toujours à une limite. Ce monde de gratuité serait en quelque sorte l'abolition de la limite. Un monde d'enfants gâtés qui ne sauraient plus où orienter leur desirs, qui deviendraient capricieux, colèriques, si ce n'est pas complètement fous. Deja que...
-
Tout gratuit supposerait un Grand Autre qui fournisse tout. Il se créerait donc automatiquement un lien de dependance à ce Grand Autre, aussi bienveillant qu'il soit. Le contraire de l'independance necessaire à toute individuation.
-
Ce serait la fin de la liberté individuelle.
-
Actes de cruauté. Nouveau scandale dans un abattoir certifié bio
ping a répondu à un sujet dans Actualités - Divers
Du simple sadisme de leur part, encore une fois je ne pense pas. C'est plus une sorte de reflexe de protection face à la culpabilité inherente à ce boulot. Je remets cet extrait deja cité plus haut: "J’ai évoqué jusqu’ici le mécanisme psychologique consistant à perpétrer un crime pour légitimer ceux du passé. Mais il existe un second mécanisme, présentant quelque similitude avec le premier, qui consiste à torturer les victimes du crime que l’on commet comme si elles étaient coupables de quelque chose. C’est une façon de se donner l’illusion de justifier ce crime. Un bourreau se considère en effet forcément comme un être abject s’il tue des innocents. S’il ne renonce pas au crime, la seule issue psychologique qui s’offre à lui est donc de considérer que l’être abject n’est pas lui mais sa victime. Son jeu consistera alors à dégrader l’image de cette victime, notamment en la torturant. Le phénomène est plus que classique chez tous les tortionnaires." -
Actes de cruauté. Nouveau scandale dans un abattoir certifié bio
ping a répondu à un sujet dans Actualités - Divers
-
Actes de cruauté. Nouveau scandale dans un abattoir certifié bio
ping a répondu à un sujet dans Actualités - Divers
Peut-être est-ce à cause du fait que le poisson ne tète pas le doigt du pecheur comme le fait un veau à celui qui va le tuer pour trouver un peu de reconfort?