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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/10/05/imposer-du-benevolat-en-echange-du-rsa-est-juge-illegal_5008363_3224.html Le RSA attribué en échange de "bénévolat" est jugé illégal.
  2. Il ne passe pas pour un con en défendant son point de vue comme il le fait, c'est à dire avec une logique implacable. Non, il n y a pas de manière "digne" de tuer, infliger la mort en soi après toute une vie d'exploitation de la propre substance de l'animale est en soi une honte. Il y a ceux qui l'assument et les autres qui tortillent du cul, mais l'entre deux n'est pas une posture très cohérente. Se prononcer contre la peine de mort est donc également une position extrême. En réalité, ne serait pas extrême une position qui se prononcerait pour l'exécution de "moins de condamnés" et d'une manière "plus humaine". Or, pour les partisans de l'abolition, la sanction par la mort est en soi une position extrême. En réalité, selon ta manière de concevoir l'extrémisme, seule une opinion largement consensuelle aurait grâce à tes yeux. Or il est bien des sujets qui méritent que l'on ne transige pas. Les questions de vie ou de mort, par exemple.
  3. Ah, la phraséologie des complotistes...
  4. Ni l'humanisme ni les droits de l'homme ne légitiment le chaos migratoire et la fin de la souveraineté nationale. Ce sont en revanche deux notions que sur-emploient les élites mondialistes pour faciliter la circulation des capitaux et des hommes au nom de leurs intérêts.
  5. Le FN m'est à chaque fois un peu plus sympathique après que Zelig ait prit la parole. :D
  6. Un version sous-titrée en français ça serait cool.
  7. François Hollande s'est rendu à Calais pour tenter d'apaiser les esprits. La construction de centres d’accueil et d’orientation visant à accueillir les migrants soulève de plus en plus de controverses sur tout le territoire. Devant la menace, l’État a mis son poids dans la balance. Il a dépêché à Calais son chef, François Hollande, lequel a confirmé assez solennellement, tôt dans la matinée du 26 septembre, que le campement de la Lande allait être «démantelé, complétement et définitivement» d’ici la fin de l’année, et ses occupants –de 7.000 à plus de 10.000 réfugiés et migrants, selon les comptages–, répartis dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO), sur tout le territoire. Il sera procédé «avec méthode et en même temps avec détermination», a ajouté le président de la République, et avec «le sens de l’humain», c’est-à-dire que les étrangers transférés seront dirigés vers «de véritables centres, en dur, limités en nombre, 40 à 50 personnes, capables de fournir un appui à des procédures administrative». La menace contre laquelle le chef de l’État se dresse n’est pas seulement incarnée par les surenchères et polémiques d'une droite en pleine surtension électorale depuis l’annonce par Bernard Cazeneuve, début septembre, de la destruction de «la jungle» de Calais. François Hollande ne vise pas seulement Laurent Wauquiez, président par intérim des Républicains et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a appelé les maires de son territoire à s’opposer à l’implantation de «mini-Calais», conséquence inévitable, selon lui, de la dissémination de «la Jungle», venant «se propager» partout en France. http://www.slate.fr/story/123933/defiance-migrants-organise
  8. Impossible voyons ! La médecine, c'est l'incarnation du nouveau dieu Science, remettre sa parole en doute revient à blasphémer
  9. "Technique pour faire peur au quidam", vous avez peur ? Qui a peur ? La Belgique est un pays frontalier, européen, une démocratie de marché et d'opinion comme la nôtre, ça n'est pas le Pakistan ou l'Arabie Saoudite ou un autre de ces pays dont on observerait les moeurs de loin et en se bouchant le nez, et il ne me paraît absolument pas absurde de s'imaginer que la législation française finisse par ressemble à la législation belge un jour en matière de fin de vie et de suicide assisté, qui sont des sujets absolument connexe. Des arguments de fond je t'en oppose à chaque page mais tu les occultes à chaque réponse : La mort présentée comme un progressisme, l'implication de l'Etat dans son administration, ce que ça implique en terme d'éthique, en terme de crédibilité pour un pouvoir qui prétend par ailleurs célébrer la vie. C'est jamais très bon quand l'Etat s'arroge le droit de dire qui peut vivre et qui peut mourir. Et puis t'as lu quoi au juste, toi, parmi ces "nombreux ouvrages sur le sujet" dont tu parles avant de venir donner ton opinion sur ce fil ?
  10. Je réponds à ce qui concerne ma posture soi-disant dogmatique que vous mentionnez dans ce post que vous m'adressez. Je vous réponds que si, c'est le même sujet de parler d'euthanasie ou de suicide assisté quelque soit le cas que l'on traite, que ce soit celui d'un patient en état végétatif ou d'une dépressive de 23 ans qui demande (et obtient) son suicide par voie légal. Ce sont des sujets connexes, les personnes qui les défendent sont les mêmes que ce soit pour l'euthanasie de Vincent Lambert ou celle de la jeune file dépressive de 23 ans qui a été piquée en Belgique cet été. A la rigueur, je n'ai même pas besoin d'avoir une solution alternative pour avoir le droit de m'exprimer sur ce que je considère comme dangereux d'un point de vue éthique. J'ai juste besoin de l'observer et de le dire. J'ai dit que pour les partisans du suicide assisté et de l'euthanasie (encore une fois : ce sont les mêmes), il n y a pas débat, et que "ça va de soi". C'est juste ce que je constate lorsque je lis leurs arguments ici et là. Nul besoin pour eux de se poser des questions éthiques et morales, ils ont intégrés le fait que le suicide par décret étatique est un énième progrès à vocation individuel, et c'est tout. Ils n'en démordent pas et quiconque s'opposent à eux est un réactionnaire. J'aimerais par ailleurs beaucoup connaître les conclusions en matière d'éthique des gens qui ont autorisé à ce qu'une gamine de 23 ans en parfaite santé physique soit euthanasiée parce qu'elle était en dépression. L'éthique, semble-t-il, est loin d'être quelque chose d'homogène, heureusement pour nous. Et même de l'IVG, oui, puisqu'il s'agit de définir quels sont les cas dans lesquels la société a le droit de tuer ou pas. C'est à dire de trancher sur quels sont les cas dans lesquels il est légitime de tuer. Or notre société nous dit "on ne doit pas tuer un criminel mais on peut tuer une dépressive à partir du moment où elle le demande", le message est donc que la dépressive mérite plus de mourir que le criminel à partir du moment où elle le désire. C'est très glauque et surtout fort incohérent.
  11. Je ne suis pas un provie (mais j'entends les arguments des anti-ivg, et ils maîtrisent en général bien mieux leur sujet que ceux à qui ils répondent) , je ne suis pas catholique, ni même baptisé mais tu as l'air vraiment très pressé de me coller dans une petite case afin de pouvoir bien confortablement réfuter la totalité de mes arguments au nom de leur appartenance présupposée à une "posture dogmatique". Et c'est bien le problème du progressisme qui considère que ce qu'il fait "va de soi" et qu'il n'a donc pas à le justifier d'un point de vue éthique et moral. J'ai répondu en réalité 4 fois à ce que tu me dis mais tu n'en tiens pas compte. La souffrance, je veux bien en parler, je ne manque pas d'idée en la matière mais ça ne m'empêche pas de songer aux dérives possibles de la médecine et plus globalement de la société à partir du moment où l'on accepte, dans le public, que l'on tue de manière légale. Donc oui, absolument, pour moi ce qui se passe en Belgique où l'on euthanasie une dépressive à sa demande est absolument connexe au sujet qui nous intéresse ici. C'est la même question éthique que de traiter de l'intervention de l'Etat dans la vie de ses citoyens, à plus forte raison lorsqu'il s'agit de donner la mort. Oui, chacun peut se suicider mais personne n'a le droit de demander à un Etat de légitimer ça par des lois.
  12. En l'occurrence, c'est pourquoi la politique existe et n'est pas confondue avec la médecine, et notamment la raison pour laquelle les médecins ne sont pas ceux qui écrivent les actes de lois qui régissent leur profession. (ce qui vaut pour toutes les professions) C'est pas parce que tu es médecin que tu as de l'éthique ou de la morale, demande à Mengele. C'est pourtant le même sujet dans lequel on retrouve systématiquement les mêmes personnes qui défendent le même bifteck, de la même manière qu'on trouvait moult pédophiles dans les rangs de ceux qui défendaient la libéralisation des moeurs en 68, même à leur corps défendant, parce que c'est bien trop tentant de profiter d'une vague de libéralisation des moeurs pour ne pas essayer de faire passer sa "cause". On l'a déjà fait en Belgique en suicidant une dépressive, je ne crois pas qu'on en soit si loin que ça en France. On veut tellement "imposer" qu'on est là, à perdre notre temps à argumenter au lieu de faire un coup d'état pour imposer la restauration de la monarchie. Ah la la, ces pieds tendres qui ne supportent pas que la moindre contradiction vienne tanguer leurs si fragiles certitudes.
  13. C'est une boîte de Pandore, surtout lorsqu'on en arrive à euthanasier des dépressifs, soumettant ainsi et la médecine et le principe sacré de la vie à la seule volonté d'un patient dont l'état même est loin de garantir l'objectivité face à son propre sort. Or si il est aujourd'hui possible de suicider une dépressive en Belgique, c'est parce qu'en amont, tout un travail de sape éthique a été fait par toute cette clique de personne prête à relativiser la mort et ce qui la provoque, quand toute notre culture historique s'est toujours employée à défendre la vie. Donc non, ça n'est pas de la caricature, c'est une bête observation des faits. Ceux qui légitiment le suicide assisté d'une dépressive sont dans le même camp que le vôtre, qui légitime l'euthanasie. Que vous le vouliez ou non. Ce que je sais, c'est qu'une personne en train de souffrir est sans doute la dernière personne à pouvoir réfléchir objectivement sur son état. Ce serait tout aussi insensé que de scier la jambe de quelqu'un qui a très mal à son genoux juste parce qu'il le demande, en faisant abstraction de toute solution alternative, et surtout moins mortelle.
  14. L'euthanasie est une boîte de Pandore qu'il ne valait mieux pas ouvrir. Si on prend l'exemple de la Suisse, où via l'association exit une personne se sachant condamnée peut choisir d'être assistée dans son suicide afin d'éviter les soins palliatif, on est tout de même dans autre chose lorsqu'on décide par décret qu'une dépressive peut être euthanasiée. On est dans la subjectivité. Si demain, X veut mourir parce qu'il est au chômage et que sa vie n'a pas de sens depuis que sa femme l'a quitté, la loi Belge l'y autorisera à priori et tout un cortège de personnes viendront nous expliquer que " c'était son choix". (quoi de plus tangible qu'un choix de dépressif pour appuyer la légitimité du suicide assisté ...) On a déjà eu cette discussion un tas de fois, mais il me semble qu'une société qui légalise aussi facilement et dans des conditions aussi larges la mise à mort de partie de son peuple à partir du moment où elle en fait la demande est une société qui a arrêté de se battre pour la vie, et fait donc la promotion de la mort comme solution ultime. Et pas besoin d'être catholique (ou juste croyant) pour s'en rendre compte.
  15. Le suicide est un pêché mortel, tu brûleras en enfer Certes. http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/02/01003-20150702ARTFIG00007-belgique-24-ans-et-en-souffrance-psychique-elle-obtient-le-droit-d-etre-euthanasiee.php
  16. Gastro-entérolgue. Le milieu de la médecine psychiatrique, en revanche, prête à controverse.
  17. La recherche de la vérité est souvent suffisante.
  18. Et bien c'est un hors sujet, l'utilité d'une femme de ménage n'est pas remis en question sur ce topic, non ? Tu vois, toi-même instaure une hiérarchie entre le scientifique et le financier. Toi-même tu conçois une hiérarchie éthique des professions avec le découvreur tout en haut et le videur de chiotte tout en bas. Ma comparaison, c'est juste la démonstration de ce que tout le monde veut pour les siens à priori : une situation qui permet de s'élever socialement en premier lieu, et de manière honorifique si c'est possible. C'est ça qui fait tourner le monde, les honneurs et l'argent. C'est ce que vous souhaitez à vos enfants, qu'ils soient à l'abri du besoin et qu'ils soient honorés dans leur travail. Franchement, combien de reconversion professionnelle dans le domaine du ménage ? (j'entends par là, de reconversion souhaitée) Parce que la recherche spatiale est une question de passion, de sacerdoce même. Il faut au moins ça pour se lancer dans autant d'années d'études pointus, à sonder les tréfonds de la galaxie, à connaître la cosmologie, à se projeter dans l'avenir de l'espèce humaine ailleurs que sur Terre. Mais libre à toi de croire qu'un balayeur est plus épanoui qu'un spationaute. C'est à se demander pourquoi c'est un boulot qu'on donne à ceux qui n'ont pas d'autre choix. Vu ton agressivité, j'ai l'impression que je m'en suis pris à toi personnellement. Tu es balayeur et tu es frustré qu'on ne reconnaisse pas à quel point tu es épanoui ? Perso, je trouve la vie de Mozart plus passionnante que celle du balayeur de ma rue. Pourtant, le second vivra sans doute plus longtemps que le premier. Ah, ben j'avais bien compris que c'était une excuse pour s'en prendre à kutta.
  19. Ah mais on peut expliquer tous les parcours de vie professionnel, des plus heureux aux plus pénibles et des plus glorieux aux plus avilissants, moi je suis d'accord avec toi quand tu dis que finir femme de ménage n'est pas l'aboutissement d'un projet de vie idéal, mais tout le monde n'est pas de ton avis sur ce topic et c'est à ça que je réponds. Je ne confonds pas l'utilité d'un travail et le peu d'épanouissement que celui-ci fournit à celui qui l'exécute. Lorsque je vidais des fosses à grains de leur poussière, je n'étais pas là à dire "non mais moi je suis fier, il n y a pas de sot métier :) " , j'assumais le caractère humiliant de ce boulot et ne cherchais pas à le faire passer pour autre chose que ce qu'il était en me cachant derrière mon petit doigt.
  20. J'ai pas l'impression qu'en parlant cuisine on évoque des sous-métiers, la cuisine a ses grands-chefs étoilés après tout et la France est le pays de la haute gastronomie, Le ménage a t-il les siens ? Les éboueurs ont ils les leurs? Ne faisons pas non plus semblant de ne pas comprendre de quoi on parle.
  21. Si tu sais te mentir à toi-même, sais-tu mentir aux autres ? Par exemple, est-ce que tu recommanderais à tes enfants de tout faire pour devenir femme/homme de ménage ? Bien sûr qu'il y a des métiers plus valorisants et épanouissants que d'autres. Sortir la carte de l'utilité est un truisme qui n'a pas grand chose à voir avec le sujet. Concevoir une navette spatiale capable d'aller sur Mars, inventer un traitement révolutionnaire contre le cancer, est-ce à mettre sur le même plan que nettoyer la cuvette des chiottes ? Non, évidemment. Ne serait-ce que parce que les deux premiers ne sont réalisables que par une toute petite poignée de personne sur cette planète quand à peu près tout le monde sait agiter une brosse à récurer. Beaucoup semble confondre utilité et épanouissement.
  22. Pardon mais ça c'est vraiment du discours d'enculeur de mouches. J'ai fait moi-même la vaisselle dans un restaurant ainsi que tout un tas d'autres petits boulots chiants et avilissant et ce que j'en ai déduis, c'est que "il n y a pas de sots métiers" est un mantra inventé par la politique pour éviter que l'on finisse par tomber en pénurie de balayeur, d'éboueur et autre plongeur de resto.
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