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Elfière

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Tout ce qui a été posté par Elfière

  1. Elfière

    Mathématiques faciles.

    Mathématiques faciles??? Un oxymore complètement inconcevable pour moi !!!
  2. Elfière

    Mandragore. (4)

    Je me mets à jour sur tes premiers écrits ici. Observes-tu ta chronologie d'écriture? Je veux dire, publies-tu tes textes dans l'ordre où tu les as créés? Parce que là, j'y sens une "timidité" (pas déplaisante) qui n'apparait que peu dans les derniers textes que j'ai lus. Merci
  3. Elfière

    Journal extime.

    Une fécondité fascinante. Je confirme. Quelquefois, quand-même, je "plains" tes personnages secondaires. Bon peut-être ne le sont-ils pas et je pourrais découvrir des vérités effrayantes sur le machiavélisme d'un apprenti-sorcier manipulant les arcanes de tes univers manuscrits. Troublant comme toujours.
  4. Elfière

    Sémaphore.

    Une impression "d'arrêt sur image" Et de cette image, des "émanations" nébuleuses qui essaient de retrouver une consistance qu'elles ne se rappellent pas avoir perdue. Étrange.
  5. Elfière

    Battements.

    J'aime te suivre même si je préfère que ce soit tes personnages qui se confrontent à toutes ces situations effrayantes. Mais j'ai l'impression, de plus en plus, d'une sorte de familiarité immédiate avec eux. Je sais que même s'ils crèvent de trouille, ils vont ... oser. Et bizarrement ça me rassure.
  6. Elfière

    Les poèmes à se pendre

    Ce n'est rien... Qu'on lui laisse le temps d'enterrer sa colère Dans l'odieux dessein d'un destin délétère Qui fait ronger le pain sans le miel qu'on espère Accepter la contrainte et le joug qui enserre. Qu'on lui laisse le temps de prendre la mesure De la résignation, abominable injure Qui dilue les espoirs au fil de sa morsure En étouffant la joie qui osait un murmure. Qu'on lui laisse le temps de la désespérance De boire l'injustice jusqu'à la délivrance D'admettre, inexorable, la cruelle évidence D'un vide où immoler les débris de sa chance. Qu'on lui laisse le temps de juste se noyer En vacance de mots, en silence à hurler Dans le vertige noir d'un oubli espéré Libérant sa mémoire du miracle avorté. Après, tout ira bien.
  7. Elfière

    Malle à portraits

    Ce sont tous de vrais portraits! Les bonheurs de l'enfance heureuse sont un trésor inépuisable pour ceux qui ont eu la chance de les vivre. Je suis l'une de ces enfants. J'ai une résidence ouverte dans ce pays doré. Un havre inégalé. La Dame aux chiens enragés... ne supportait pas qu'on ne rendît pas l'hommage qu'elle vous faisait en vous "choisissant". Le retour se devait d'être exclusif. Le portrait est caricatural mais très réaliste dans l'égale ardeur à adorer et à détruire ses "idoles" avec une vraie bonne "mauvaise" foi époustouflante. J.J. a été un vrai "choc" (je croyais que c'était un "roc") dans ma vie. C'est Versys qui m'a fait remonter ce portrait avec l'histoire du burn out de Lilian dans "Non-retour". Juste que J.J. n'a exercé sa violence ultime que contre lui.
  8. Elfière

    Malle à portraits

    J.J. (Naufrage ultime) Ici, c’est pas bien. Est-ce que ça l’a été ? Est-ce que ça ne l’est plus ? J’en sais rien. Je ne me souviens plus! Gavé, Dégouté, Fatigué. Si fatigué… Tout essayé Pour me sauver. J'ai lutté. M'ont écrabouillé. Sans pitié. Plus d’appétit. Merci. Je n’ai plus faim d’ici. Ne veux plus me forcer. J’ai la nausée Du rien qui s’éternise Qui ironise Sur mes colères broyées. Écrasé, pilé Des coups reçus Sur mon âme nue Épuisé, lassé Des prières tombées En vain Au néant du puits Sans fin Sans même un écho terni Du bruit de l’ennui De ma vie. Sentence appliquée : Auto-condamné Supplicié Auto-meurtrier. Je serai ma dernière pierre. Enfin.
  9. Elfière

    Malle à portraits

    LA DAME AUX CHIENS ENRAGES Elle était grande, empassionnée, Phèdre échevelée, Héroïne auto-bio-dessinée, Aux grandes causes destinée. Magnifique, enfiévrée, Charismatique et douée, Dans ses diatribes inspirées. Généreuse de mots, Rires ou sanglots, Semés, Projetés, Crachés, A la volée... Elle méritait tant d'être aimée! Elle ouvrait volontiers, Sa porte aux canidés. Les nourrissait De gracieusetés, Les engraissait De caresses Encensant leurs jolis nez Lustrant les pedigrees Distribuant la pâtée Sans compter, Au moindre petit jappé, Témoin de la bonne santé De ses enclos dorés. Elle donnait, donnait, donnait Jamais ne fatiguait De prodigalité Elle s'aimait tant de les aimer! Mais, mais, mais... Quand un chien se lassait, Gémissait, Regimbait, Désertait, Restait muet, Se désintéressait De sa vaillance et de ses épopées, La dame, simplement, Le tuait! L'éliminait! L'euthanasiait! D'une lancette très aiguisée, L'exterminait, Le piquait, L'immolait Au bûcher de sa vanité Blessée, Trahie, crucifiée De tant d'amour dilapidé ! Elle s'en trouvait repassionnée Dans sa vigueur déterminée A nettoyer, Désinfecte. A prouver Au reste des chiens médusés, La gale, Les tares dissimulées, La méchanceté cachée, La rage, enfin, révélée, Et sa grande confiance bafouée Par une malignité Larvée, Indiscutable, indiscutée! Ah, mais! La bête désormais Exécutée, Elle pouvait, Monologue inspiré, Fournir Aux derniers rescapés La liste de ses travers passés Étalés, disséqués Exhibés, autopsiés, révélés Témoins de la maladie enfin éradiquée. Par Elle, qui voulait seulement être aimée! Rassérénée, Après les épitaphes argumentées, Épicées, Pas contrariées, Elle se trouvait, Car sa survie en dépendait, Sur l'ossuaire et le charnier Sans un remords, ni un regret D'autres cabots à inviter A ses pâtées de qualité. Nouvelle portée, Nouveau projet. Des compagnons qu'elle aimerait Très beaux, si sains Si fidèles, si... siens, A elle, si dévoués. Au moins Pour un moment privilégié A découper Selon ses pointillés... Elle allait enfin être aimée! Avec Amen Ite Un Si-Soi Deal
  10. Elfière

    Les poèmes à se pendre

    LA FORET ASSASSINEE Les griffes d'un blizzard Lacérait La forêt Avec une cruauté sans égards. Il pliait Et perçait Les troncs de part en part, Les tirait Les poussait De ses mains de soudard. Maniait Le couperet, Assassin goguenard, Sans jamais Un regret Pour les fétus hagards. Au matin d'après, Seuls subsistaient Des essarts. Du terrible forfait Montait Le cri déchirant d'un renard.
  11. Elfière

    Malle à portraits

    LES ENFANTS- Instantanés (suite) On va s'baigner dans la rivière Et s'asperger de frissons d'eau Et plonger du haut de la pierre En se prenant pour des héros! On pêchera des poissons En mettant les mains dans les souches En tremblant d'appréhension D'imaginer d'horribles bouches Tapies depuis la nuit des temps Qui attendent pour les happer Dans leurs tanières immergées Les mains curieuses des enfants... J'ai peur, mais je le dirai pas Je ramènerai mon trophée Un poisson qui frétillera On verra pas mon corps trembler Puis ruisselant de gouttes fraiches On s'affalera en riant En rendant à l'eau notre pêche Sur une berge de sable blanc On parlera de la cabane Oubliée aux creux des collines De son mystère en filigrane, Celui d'une écriture fine, Symbole étrange mais poignant, D'un amour tracé au charbon Un défi au delà des ans Dans l'entrelacs de deux prénoms...
  12. Elfière

    Les poèmes à se pendre

    C'est moignon tout plein... (Pardon, pas pu m'empêcher ) Et, en vrai, Forneret, j'aime pas trop.
  13. Elfière

    Ce qui est caché.

    Moi aussi!
  14. Elfière

    Nos entre-deux.

    J'avais aussi remarqué quelquefois ton jonglage avec la concordance des temps. J'ai pensé encore une fois que ton polyglottisme en était l'origine. Et je m'y suis habituée sans que ça me gêne. Je suis à nouveau curieuse de voir comment tu vas traiter le thème récurrent de l'abandon de sa dépouille dans un monde pour laisser libre champ à l'évasion vers un autre.
  15. Elfière

    Vipérine. (2)

    Bien ! Je fais confiance à Florence. Elle n'a pas l'air d'avoir les deux pieds dans le même sabot. Mais quand-même, ça m'intrigue le "truc" des baies sur les gonds des portes. Ça dénote d'une expérience pas très catholique, ou orthodoxe ou shintoïste (j'en mets 3, qu'on ne me taxe pas de pub ciblée!)
  16. Elfière

    Le mort au mur murmure.

    J'attends pour avoir peur! Pour l'instant, j'ai l'impression de feuilleter un comics très graphique.Les personnages ne m'effraient pas. Pas encore
  17. Elfière

    Contours.

    Moi, je le découvre. Et comme souvent, avec tes billets, j'imagine une (des?) suites. Tu me fais bien travailler l'imagination. Merci C'est Lyon que tu décris? Les traboules, la vieille ville?
  18. Elfière

    Non.

    C'est un nouveau prologue. Intéressant. A suivre. Une phrase me choque : L'attroupement malsain, la grégarité obscène de la foule, c'est malheureusement très commun. Mais pour "l'intervention", que tu la cantonnes aux hommes, ça me gêne. Ou peut-être utilises tu "homme" dans son terme générique.
  19. Elfière

    Le goût du sang.

    Pas mon préféré. Et encore une fois, c'est le fonds. L'atmosphère triviale , malsaine et gratuitement violente me heurte. Je confirme ainsi ma subjectivité de lecteur mais j'admire que tu puisses "voler" d'univers poétiques, mystico-ténébreux, fanstastiques (ceux que je préfère, tu t'en doutes), à une réalité dure et crue sans que ton écriture en pâtisse. Chapeau bas!
  20. Elfière

    La traque.

    Jusqu'ici, je n'ai jamais été déçue par la forme de tes écrits. Quelques coquilles vraiment anodines ou certaines tournures que je relevais quelquefois chez mes élèves bilingues mais honnêtement, le style est aisé et fluide. C'est plus sur le fonds que j'achoppe parfois et là, tu n'es pas responsable de ma subjectivité de lecteur.
  21. Elfière

    La traque.

    Désolée! Rien ne me hérisse plus le poil que ce genre de coquille irrattrapable!
  22. Elfière

    L'au revoir.

    J'aime beaucoup! Beaucoup. Je n'en dis pas plus mais c'est un univers ouvert à tous les champs des "possibles" qui me fascinent. Certainement un de ceux dont je regretterai le plus de ne pas le découvrir. Merci.
  23. Elfière

    Nombres et ombres.

    Ça commence comme dans un épisode d'Agatha Christie. Une famille. Un manoir. Des visiteurs... Manque le Mort ! Role qui siérait à merveille à l'oncle libidineux mais riche. Puis, me voilà plongée dans l'atmosphère sombre et oppressante de Kessel dont je viens juste de relire "L'Armée des Ombres" . L'opérateur radio clandestin, chainon héroïque d'une résistance, jamais à l'abri d'une dénonciation... Ou vas-tu encore nous emmener?
  24. Elfière

    La traque.

    Je suis très en retard dans la lecture de tous tes billets. Manque de temps : je refuse la lecture superficielle pour qui j'apprécie. Et toi tu ne cesses de produire! Donc, aujourd'hui, je reprends où je m'étais arrêtée. Bravo, ça commence bien. Je commence à m'habituer au style et au rythme correspondant à chacune des "catégories" où je vais classer ton extrait dans ma case-cerveau-bibliothèque perso. Là, par exemple, je sais que j'ai le temps. Tu ne nous fournis qu'un "prologue". Juste assez pour titiller la curiosité et susciter l'impatience et l'appréhension. Bon, j'appréhende que Markus ne doivent rejoindre mes "pas beaux" malgré sa mystèrieuse séduction vocale ou peut-être à cause d'elle. Allez zou, je vais essayer de continuer de lire.
  25. Elfière

    Malle à portraits

    LES ENFANTS (INSTANTANÉ) D'une lame d'herbe entre mes pouces Un aigu sifflement jaillit Déchire de nostalgie douce Le rideau triste de l'ennui. Clair sifflement lointain répond En boomerang d'espérance Tranchant l'espace qui se fond Au tableau peint des joies d'enfance. Toile légère en liberté Prairie piquée de marguerites Blanc dans le vert tendre des prés Et l'or des boutons qui palpitent. Ventre collés à l'herbe tiède Deux enfants doux semblent écouter Du grillon roux au chant d'aède L'épopée d'un printemps conté. Ivres d'odeurs, couleurs sucrées Ils mangent la tige des fleurs Ignorant du mal et des pleurs Ils goûtent, là, l'instant posé. L'heure est trop belle pour y songer Le tableau sert d'éternité Cette enfance là est rêvée Par des enfants réinventés. Pour marquer l'empreinte du temps La fillette au garçonnet tend Marguerite qu'un coup de dent Prive de ses pétales blancs. Trois pétales restent quand même Esprits mêlés, regards croisés Par delà les années volées Dis-moi un peu, comment tu m’aimes…
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